Semua Bab Refusant d'être le plan B : Mlle Moreau a officialisé sa relation: Bab 331 - Bab 340

Si on débranchait le respirateur, une vie disparaîtrait à jamais de ce monde.« Dans ce cas, tu devrais être auprès d’elle. L’accompagner jusqu’au bout. » Je lui ai doucement rappelé.« Je sais. J’y vais maintenant. » Robert a levé les yeux vers moi. « Désolé de t’avoir dérangée. »J’ai esquissé un léger sourire.« J’espère qu’il y aura un miracle. »Il n’a rien répondu. Il s’est contenté de tourner les talons et de s’éloigner.Je l’ai regardé partir.Cette fois, son dos me laissait une impression totalement différente de celle d’hier.« À quoi tu penses ? Je t’appelle et tu n’entends même pas. »La voix grave de Léon m’a ramenée à la réalité.Il venait d’arriver et avait pris le bouquet de fleurs de mes mains.Je ne savais pas comment lui parler de Robert.Après tout, je ne lui avais même pas mentionné notre première rencontre accidentelle hier.Et maintenant, voilà que j’apprenais toute cette histoire compliquée.Mais surtout… ce qui me troublait, c’était cette phrase de Robert :« E

Mon visage s’est figé, mais Léon, lui, a immédiatement donné deux petites tapes sur le front de Juliette.« Tu fais un interrogatoire administratif ou quoi ? »Juliette a fait la moue et a répliqué : « Je demandais juste comme ça… »J’ai tourné mon regard vers Léon.« Les examens sont terminés. Va manger quelque chose avec elle. Moi, je vais voir quelqu’un. »« Claire, tu vas voir qui ? » Toujours aussi curieuse, celle-là.Mais Léon avait déjà compris où je voulais aller.Il l’a doucement poussée vers la sortie tout en disant : « Avant, tu ne parlais pas autant. Depuis qu’on est ici, tu es devenue une vraie pipelette. »« Je préfère parler maintenant… de peur de ne plus en avoir l’occasion plus tard. »Cette simple phrase a immédiatement figé Léon. Et moi aussi.Elle… Elle avait peur de ne pas se réveiller après l’opération.« Ne dis pas de bêtises. » Léon lui a donné une petite tape sur la tête.Juliette s’est accrochée à son bras, et ils se sont éloignés ensemble.Je les ai regardés

« Belle-sœur, tu es vraiment collante. » La remarque de Juliette m’a mise un peu mal à l’aise. Mais juste après, elle a ajouté, malicieusement : « Mais j’adore ça. »« Espèce de petite peste. » J’ai feint de la gronder en la regardant de travers, ce qui l’a fait éclater de rire. Je suis sortie de la chambre et j’ai regardé autour du couloir.Personne. Juliette avait dit qu’il était parti passer un appel, donc il devait s’être éloigné dans un coin tranquille. Après une seconde de réflexion, je me suis dirigée vers la cage d’escalier de secours.À peine arrivée, j’ai entendu la voix de Léon. « … Le garage de l’époque a disparu, mais les mécaniciens doivent toujours être là. Trouve-les. »« Évidemment que c’est nécessaire. Je dois donner une explication à ma femme. Et c’est aussi une question d’honneur pour mon père. » En entendant cela, mon cœur s’est légèrement serré.Depuis quelques jours, j’hésitais à relancer une enquête sur le problème des freins lors de cet accident. Je ne savais p

Merde.J’étais foutue.Mes règles venaient d’arriver.« Attends-moi ! » J’ai appelé Clémence en trottinant derrière elle.« T’as réussi à me porter la poisse. Mes règles viennent de débarquer. File-moi une serviette, s’il te plaît. »Sans même un regard, elle a sorti la clé de la salle de repos de la poche de sa blouse et me l’a tendue.« Va te servir. »Nous sommes montées ensemble dans l’ascenseur jusqu’à son service.Mais à peine arrivées, des cris nous ont interpellées—« Espèce de traînée ! Tu étais mariée à mon fils et tu couchais avec un autre homme ! C’est toi qui l’as tué ! »« Maintenant, t’es enceinte de ton bâtard et tu oses encore prétendre que c’est un enfant de notre famille Dubois ?! »« Tu crois qu’on ne sait pas ce que tu veux ? Tu veux juste nous escroquer l’indemnité de mon fils ! »Clémence a immédiatement filé vers l’origine du vacarme.Moi, je suis restée figée sur place.Ces insultes…Pourquoi j’avais l’impression de déjà connaître ce scénario ?Même si mon beso

Voyant qu’elle refusait d’affronter la réalité, j’ai esquissé un sourire ironique.« Tu veux savoir pourquoi je suis sûre de ce que je dis ? Parce que j’ai grandi avec lui. Dix ans à partager les mêmes repas, à vivre sous le même toit… À ce stade, je savais même combien de fois par jour il allait aux toilettes. »J’ai repris cette phrase que Vincent aimait me balancer pour se moquer de mon lien avec Luc.Madeleine a vacillé, reculant légèrement.Elle a secoué la tête, répétant d’une voix tremblante :« Non… non, ce n’est pas vrai… »« Alors essaie pour voir. »Ma voix était froide et tranchante.Elle est restée figée, incapable d’articuler un mot, son regard vide.Puis, soudainement, elle s’est retournée et s’est enfuie en titubant.J’ai suivi son dos des yeux.Son comportement d’aujourd’hui…Après quelques secondes d’hésitation, j’ai sorti mon téléphone et composé le numéro de Luc.À ce moment-là, j’avais complètement oublié qu’il avait disparu de la circulation et qu’il ignorait tous