Tous les chapitres de : Chapitre 251 - Chapitre 260

François a raccroché et a soupiré, puis, quand son regard s’est posé sur moi, son visage s’est de nouveau illuminé d’un sourire radieux.« Asseyez-vous, Mademoiselle Moreau. » M’a-t-il fait signe.Quand je suis assise, il a soupiré. « Trouver un talent de haut niveau, c’est vraiment difficile en ce moment. »J’avais bien entendu quelques bribes de sa conversation téléphonique : « Nous manquons tellement de personnel technique ? »« Oui, hier, un ingénieur du service technique a démissionné, alors qu’on en manquait déjà, c’est une vraie catastrophe ! » A déploré François en secouant la tête, laissant transparaître une rare impression de pression.Depuis que je le connais à l’entreprise, il est toujours souriant, comme s’il n’avait rien à se soucier.« Actuellement, la répartition de la main-d’œuvre dans notre pays connaît une forte polarisation : on ne manque pas de personnes hautement diplômées, mais de talents hautement qualifiés ayant une expérience sur le tas, et on ne manque pas de

Après avoir envoyé ces mots, j’en ai ajouté d’autres : « C’est un jeune homme qui me les a offertes. »J’ai regardé le message envoyé, attendant la réponse de Léon. Mais une, deux, trois secondes sont écoulées, et il n’avait toujours pas répondu.Hein ?!Qu’est-ce qui s’est passé ?Il a été fâché ?Il m’ignorait ?J’ai posé mes doigts sur le clavier, prête à lui demander, mais après avoir tapé quelques mots, je les ai finalement supprimés.S’il s’est fâché parce que quelqu’un m’a envoyé un bouquet de fleurs, en quoi cela le différenciait-il de Luc ?Une réflexion sur le passé teintée d’amertume a commencé. Quand j’étais étudiante, j’ai eu mon lot de prétendants, et même au travail, il y a eu des gens qui ne connaissaient pas ma relation avec Luc qui m’ont fait des avances. À chaque fois, cela le mettait en colère, il n’hésitait pas à réprimander l’autre et à me reprocher d’être trop attirante.Pour ne pas le fâcher, je me suis souvent résignée, allant même jusqu’à prendre mes distances

Je n’ai pas agi, j’ai attendu simplement de voir ce que le serveur allait faire.Mais le serveur n’a pas dû intervenir, car Luc a apporté deux verres du jus de citrouille au lait, en a posé un devant moi et a dit à Sylvie : « Maman, comme ta glycémie est élevée, j’ai fait préparer une autre boisson pour toi. »Sylvie allait dire quelque chose, mais Luc a déjà posé l’autre verre devant Madeleine.Madeleine a adressé un sourire fragile à Luc, bien que ce sourire semble brisé.C’était vraiment touchant, même pour moi, j’ai eu du mal à le supporter.Sylvie a dû voir cela, car elle n’a rien dit de désagréable.Les plats sont ensuite arrivés les uns après les autres, c’était ce que j’aimais, et Sylvie m’a souhaité un bon appétit.Luc et Madeleine étaient comme deux personnages secondaires, complètement ignorés par Sylvie.J’ai vraiment trouvé cela gênant.Si ça avait été moi, j’aurais eu l’estomac noué à la fin de ce repas.Sous l’incessante attention de Sylvie, j’ai finalement dû demander u

Le ton était vraiment mauvais.« Luc, je sais ce que tu veux dire, ta mère ne m’aime pas, quoi que je fasse, elle ne m’aimera pas, je suis désolée de te causer du mal à cause de moi. » Madeleine a fini par comprendre.Mais ses excuses semblaient trop tristes.En réalité, qu’a-t-elle fait de mal ?Si elle a fait quelque chose, c’était simplement d’avoir trop aimé une personne, c’était pour cette personne qu’elle a accepté ces humiliations.« Peu importe que je sois mal à l’aise, c’est ma faute, mais toi, n’ajoute pas à tes propres difficultés et à tes tourments. » Luc semblait particulièrement irrité.« Luc, que veux-tu dire, je ne comprends pas très bien. » Madeleine était encore plus fragile et délicate que d’habitude face à Luc.Je ne savais pas si c’était sa nature ou si elle faisait semblant d’avoir l’air si pitoyable pour susciter la compassion.« Qu’est-ce qu’il se passe avec Gobert ? » Le nom mentionné par Luc m’a fait comprendre qu’il allait interroger Madeleine à ce sujet.« Q

En fait, moi aussi, j’ai été une très mauvaise fille, je savais seulement que mes parents étaient morts dans un accident de voiture, mais je ne connaissais pas les détails de cet accident.Le visage de Sylvie a légèrement changé d’expression, ses yeux se sont assombris et ses sourcils se sont légèrement froncés, puis elle a saisi mon poignet : « Clara, on n’en parle plus, c’est du passé. »« Sylvie, je ne suis plus une enfant maintenant, je peux l’encaisser, s’il te plaît, dis-le-moi. » J’ai attrapé aussi sa main, la serrant fermement avec une expression déterminée sur mon visage.La main de Sylvie tremblait légèrement : « Clara, c’est du passé, pourquoi veux-tu encore en parler ? »Je suis restée silencieuse pendant quelques secondes, mes yeux fixés sur nos mains jointes, mon cœur battant légèrement plus fort : « Sylvie, parce que ce sont mes parents, les seuls proches que j’ai dans ce monde. »Mes parents étant orphelins et ayant grandi dans un orphelinat, après leur départ, je suis