Tous les chapitres de : Chapitre 171 - Chapitre 180

Les quelques-uns qui m’ont vue probablement pensaient que je faisais très attention parce que je voulais être acceptée dans le rang des guerrières de la Meute, et dans une autre vie, ils auraient peut-être eu raison.Le seul obstacle que j’ai rencontré était Lou, qui semblait surveiller sur mes épaules à chaque occasion qu’elle pouvait avoir.C’était comme si, en réponse à la soudaine gentillesse de tout le monde, elle avait multiplié son mépris à 100% power, de sorte qu’elle est devenue encore plus ouvertement hostile envers moi, même face à nos parents, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant.Je pouvais toujours compter Lou à m’attendre dans le salon quand je rentrais à la maison, sa langue toujours prête à lancer du venin barbelé, mais d’une certaine manière, ses mots ne m’atteignaient plus.Je pouvais m’asseoir pendant une rediffusion complète d’émissions de télévision en l’ignorant, et bien que je le misse sur le fait que je savais que je partirais bientôt, cela m’a toujours

Point de vue de LaylaCe n’était déjà trop tard lorsque j’ai senti mon visage se contracter. J’ai observé Lou chanceler sous l’impact, titubant en arrière jusqu’à ce qu’elle heurte sa chaise qui s’est renversée et elle s’est effondrée par terre.Puis, il y avait silence.Ma sœur s’est précipitée sur ses pieds, utilisant une main pour s’appuyer sur la table pour se lever, tandis que l’autre maintenait sa joue.Elle n’a rien dit, mais dans le silence qui a envahi la pièce, le scepticisme dans ses yeux en regardant notre père perçait comme un phare.Franchement, si je ne l’avais pas vue de mes propres yeux, je n’y aurais pas cru non plus.Lou était toujours l’ange impeccable de papa, sa petite fille qui ne pouvait rien faire de mal.Sur le coup, à plus forte raison qu’elle était le produit du lien déterminé par la Déesse qu’il partageait avec Rose, donc dès un âge très tendre, j’avais su qui était sa préférée.Cela signifiait qu’avec elle, il était tout doux. Papa n’a jamais élevé la voix

Point de vue de LaylaPapa n’a pas répondu immédiatement à ma demande.Au lieu de cela, il a cligné des yeux avant de me regarder sans rien dire pendant un long moment, et pendant ce temps, j’ai envisagé la faible possibilité que ma demande lui ait donné un coup de fouet mental.Je ne peux pas le blâmer. Après tout, nous venions de passer par tout ce qui s’est passé avec Lou pour qu’il tente pour la première fois de s’excuser de sa part dans ma vie (pour des raisons que je ne pouvais toujours pas comprendre).Tout cela s’est produit en rapide succession, donc il était compréhensible qu’il ait été déstabilisé par cette surprise - même si elle était minime - juste lorsqu’il pensait que les choses commençaient à calmer.Les autres soirs, j’aurais peut-être simplement fini mon repas et me glissée jusqu’à ma chambre pour me cloîtrer pour la nuit.Mais ce n’était pas le cas ce soir-là.Je pouvais sentir mon cœur battre régulièrement sous ma cage thoracique alors que les yeux de mon père se c

Je maintenais un rythme décontracté et sans hâte, continuant sur le chemin de chez Anne afin que plus tard, si des témoins potentiels devaient me voir, ils affirmeraient m’avoir vue en route vers chez elle. En marchant, la lettre pliée dans ma poche de poitrine semblait y brûler un trou, bien que plusieurs calques de tissu l’en séparassent de ma peau.J’ignorais cette sensation, me concentrant sur le fait que je rencontrerais Xavier dans moins d’une heure, deux au maximum.J’ai repassé le plan que Xavier et moi avions établi dans ma chambre d’hôpital il y a trois semaines pour m’empêcher de fondre en larmes à la pensée de ce que je faisais et de ses possibles conséquences.C’était assez simple : nous avions convenu de nous retrouver à la périphérie du territoire de la Meute de Sang, au-delà de la haie d’arbres qui mène à la petite ville endormie de Woodstock, Vermont, et une fois là-bas, j’essaierais de localiser le marché aux fermiers qui livrait des provisions fraîches à notre Meute

Point de vue de LaylaUn frisson a parcouru ma peau comme un toucher spectral, et alors qu’un sentiment sinistre rampait lentement le long de ma colonne vertébrale, j’ai senti mon rythme cardiaque s’accélérer, battant si vite que j’ai eu la sensation d’être évanoui et à peine respirant.Tout semblait constituer une menace, y compris les ombres projetées par les arbres à la lumière de la lune, et j’ai tendu l’oreille, écoutant. Mais rien.Au-delà du bruit du vent qui s’agissait entre les feuilles et du bourdonnement des insectes, je ne percevais aucun autre bruit, et cela m’a mis en alerte maximale. J’étais vigilante car tous mes instincts me disaient que je n’étais pas seule, même si mes sens me racontaient une histoire différente.Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : mon poursuivant était un chasseur expérimenté, habitué à attendre son temps et à ne faire connaître sa présence que lorsqu’il le souhaitait. Ou peut-être que je devais être trop nerveuse. J’aurais aimé que ce s