All Chapters of Marquée par l'Alpha: Chapter 161 - Chapter 170

Point de vue de LaylaOui. Oui, je pouvais.C’était la réponse que j’ai trouvée, et quand cette prise de conscience m’est venue à l’esprit, il m’a semblé que je ne pouvais plus l’ignorer.Soudain, j’ai été pleinement conscient qu’il y avait en fait très peu de choses qui pouvaient me lier ici.Donc, il n’y avait aucun doute que je pouvais partir. En fait, je pourrais couper mon lien avec tout le monde ici, rejeter Hector et sauter dans une nouvelle vie sans mon passé.Là, le fait que je sois le bâtard de Beta n’aurait pas d’importance et je pourrais recommencer.Là, je pourrais me faire des amis. On m’invitait à des fêtes et je parlais à des inconnus sans me soucier de savoir si j’étais piégée ou non. Je les rejoindrais en tant que guerrier.J’y appartiendrais. Exister.Ces pensées ont fait battre mon cœur à l’intérieur de moi, mais au plus profond de mon esprit se cachait une autre question que j’ai essayé d’ignorer – une réponse qui n’était pas aussi claire que la première.Pendant u

Point de vue de LaylaIl a fallu beaucoup de temps à Xavier pour comprendre de quoi je parlais.D’abord, il a cligné des yeux et n’a pas immédiatement compris ce que je disais.Lorsque la pensée dans son esprit est devenue claire, le jeune futur alpha a froncé les sourcils et il a juré pour exprimer son mécontentement.« Putain d’enfer », a-t-il sifflé, s’arrêtant un long moment pour me regarder, puis penchant la tête en arrière et répétant. « Merde. »Dos à la porte, je l’ai regardé commencer à faire les cent pas silencieusement dans la pièce, ses yeux regardant autour de lui, ayant l’impression qu’il cherchait une réponse à une question sans réponse.Cela a duré près d’une minute, puis il s’est soudainement arrêté sans avertissement et s’est tourné vers moi.« Je ne devrais pas être si surpris, mais je le suis », a-t-il admis en passant ses doigts dans ses épais cheveux blonds.Nous nous sommes regardés, la pomme d’Adam de Xavier roulant de haut en bas.« Cela explique sa réaction qu

Point de vue de LaylaDès qu’Hector a ouvert la porte et m’a vu le regard écarquillé, ses épaules s’est tendus. À ce moment-là, j’avais probablement l’air plus d’une biche effrayée que je n’avais jamais fait dans ma vie. Mais ce n’était guère de ma faute.Lorsque la réalité qu’il était dans le même espace que moi s’est imposée (en réalité, à quelques pas de moi), toutes les pensées de mon esprit ont disparu pendant quelques précieuses secondes.Presque instinctivement, j’ai senti mon cœur commencer à battre sous ma cage thoracique, et (à ma grande honte) un soupir audible m’a échappé alors que j’avalais la vue de lui comme si je n’avais pas été avec lui quelques heures auparavant.À l’intérieur de moi, les oreilles de Léa se sont dressées, montrant un intérêt soudain à l’apparition de notre compagnon et lentement sa queue a commencé à remuer en arcs lisses et fluides.Je me sentais comme si je voyais Hector pour la première fois alors que nous nous regardions.Tout en lui m’a pris le s

« J’ai merdé en ne t’intervenant pas pour te protéger quand j’aurais dû le faire », a-t-il poursuivi, et un éclair de regret a défilé dans ses yeux alors qu’il ajoutait : « et je ne vais même pas essayer de justifier mes raisons. Mais maintenant, tout ce que je demande, Petite Louve, c’est une chance : te dire tout ce que tu veux savoir et tout ce que tu ne veux pas. Permettre que je reste avec toi, apprenant et déprenant. » Son gosier a travaillé à avaler, mais il n’a pas arrêté.« Je passerai chaque jour de ma vie à regagner ta confiance, et à être un meilleur homme pour toi que je ne l’ai été toutes ces années. Je... » Hector a laissé la phrase en suspens, et j’ai senti ma respiration m’échapper à l’insistance qui flamboyait dans ses traits alors qu’il me regardait, se révélant à moi avec plus d’ouverture que l’ensemble de nos précédentes rencontres.« Je demande une chance, Layla », a-t-il dit finalement, « pour gagner tout retour, car j’aurais dû faire beaucoup de choses différem

Si c’était encor l’année dernière, j’aurais été dans les nuages, prenant ça comme un signe qu’elle m’acceptait. Mais je n’avais plus de lunettes rose. Je pouvais voir tout de suite que ce n’était pas quelque chose qu’elle voulait faire... ce qui soulevait en premier lieu la question de pourquoi cela arrivait même.Pourquoi ma belle-mère, qui me tolérait au mieux, m’embrassait-elle maintenant ?« Ton père et moi, on pensait passer voir ta chambre », a-t-elle dit, se dégageant de moi avec un sourire presque grotesque, trop vif. « T’as besoin d’aide pour ça ? »Elle montrait du doigt le sac Ziploc, et quand je secouais la tête, éberluée, elle s’est éloignée de la porte et a fait un signe pour que j’entre.Je me suis obligée, et en traversant le seuil, je pensais : Hector.Hector avait-il dit à ma famille que nous étions destinés l’un à l’autre pendant que j’étais sortie ?J’ai secoué la tête. Non. Ça ne lui ressemblait pas. Je ne voyais pas comment il pourrait passer de ne pas vouloir dir