Tous les chapitres de : Chapitre 61 - Chapitre 70

J’ai pensé à la déesse de la lune qui me bénissait avec un talent pour sauver mon compagnon.J’ai pensé à sa blessure qui devenait plus petite.Son corps semblait s’être détendu et s’être affaissé. Sa respiration paraissait également avoir ralenti.Puis, il a haleté.J’ai laissé tomber mes mains et j’ai ouvert les yeux, étonnée que cela ait fonctionné !Sa blessure avait complètement disparu.Il regardait son ventre avec admiration avant de lever son regard pour rencontrer le mien.« Tu viens de me sauver... » Il a respiré, toujours impressionné par mes compétences.Des larmes remplissaient mes yeux, et je ne pouvais m’empêcher de sourire stupidement. Je me suis sentie tellement soulagée. J’ai laissé échapper un petit sanglot et un rire alors que je m’asseyais contre l’arbre à côté de lui. Enfin, j’étais capable de détendre mon propre corps.« Ouais, je suppose que je l’ai fait. », ai-je répondu après un moment.« Comment tu savais que tu pourrais le faire ? », a-t-il demandé en me reg

Mais ensuite, la porte de la salle d’art s’est ouverte en grinçant et j’ai senti une odeur familière dans mon nez. Val s’est redressé instantanément, remuant la queue comme si elle était un chien ordinaire. Je pouvais sentir son excitation, ce qui m’excitait aussi.Enzo se tenait à la porte, appuyé contre le cadre et plongeant son regard sombre dans le mien. Pendant un moment, j’avais oublié comment respirer.« Je ne pensais pas que tu allais venir. », ai-je dit en déglutissant.« J’ai failli ne pas le faire. », a-t-il dit en retour. « Mais j’ai pensé à ma mère. Elle voulait vraiment ce portrait. Je pense que tu pourras le faire. »Il est entré dans la salle, en fermant la porte derrière lui. Il s’est dirigé vers moi. Je me raclais la gorge en reposant mes affaires. Je me suis assise devant ma toile.J’ai montré la chaise vide de l’autre côté de la toile.« Tu peux t'asseoir là. », lui ai-je dit.Il l’a fait sans hésitation, croisant sa jambe sur l’autre et entrelaçant ses doigts. C’ét

Elle a rapidement sauté de mes genoux et a arrangé son chemisier. Je suis resté assis, sans m’inquiéter ni être dérangé. S’il y avait une chose que je savais à propos de cette école, c’était que les gens ici étaient incapables de comprendre les signaux sociaux normaux.Tant qu’aucun de nous n’était déshabillé, il n’y avait pas besoin de nous inquiéter.C’était quand nous agissions de manière douteuse que les gens commençaient à nous poser des questions.« Lila ? » A dit l’homme à la porte en plissant les yeux.C’était M. Conley, professeur d’histoire. C’était bizarre qu’il soit dans cette partie de l’école, car le département d’histoire se trouve à l’autre extrémité du bâtiment.« Professeur ? » A dit M. Conley alors que ses yeux se posaient sur moi. Son regard reflétait beaucoup de questions, c’était clair. Des questions auxquelles je n’allais pas répondre.« Bonjour, M. Conley », a essayé de dire Lila aussi naturellement que possible, mais son visage était rouge et sa voix était comm

Il n’y avait aucune émotion sur son visage et je me suis demandé si elle savait ce que j’avais fait. Maintenant je ne ressentais que de la honte et je devais partir avant de commencer à sangloter.Je me suis détournée pour trouver la volonté de bouger mes jambes, bien qu’elles semblent être gelées.J’ai traversé le campus jusqu’à l’infirmerie où j’ai vu Enzo debout devant la porte et parler à l’infirmière. Ils se sont tous les deux tournés et m’ont regardée pendant que j’approchais.« Je vais l’examiner », a dit l’infirmière d’un ton bas. « Mais elle a peut-être besoin d’être transportée à un vrai hôpital. Je ne peux pas promettre que la police laissera passer ça. Ils seront bientôt là. »Enzo a baissé les yeux alors qu'elle retournait dans l'infirmerie.La police ?Elle avait appelé la police ?Bien sûr qu’elle l’avait fait. Une élève avait été gravement blessée pendant son cours, pourquoi n’appellerait-elle pas la police ?Qu’avais-je fait non seulement à Becca mais aussi à Enzo ?«

« Je me renseigne sur l’une de mes élèves... Becca », ai-je dit, regardant leurs visages qui pâlissaient.Ils se sont tous regardés avant de se tourner vers moi.« C’est votre élève ? » A demandé l'un des médecins, avalant la boule dans sa gorge.J'ai hoché la tête une fois.« Comment va-t-elle ? » Ai-je demandé à nouveau, regardant entre eux tous.« Elle vient de sortir de chirurgie, donc c’est un peu tôt pour le dire », a-t-il répondu. « Elle est toujours dans le coma, mais ses signes vitaux sont bons, et tout semble fonctionner correctement. Elle a beaucoup de chance de pouvoir survivre. »« Alpha, si vous permettez... » A commencé l’infirmière. « Comment cela s’est-il exactement produit ? Nous avons entendu que c’était au milieu de votre cours... »« Un câblage défectueux sur l’un des outils que nous utilisions », ai-je répondu sans hésitation. « Comme je l’ai dit à la police, c’était un accident et une défaillance du produit. Il y aura un procès contre le fabricant. »J’ai sorti u