Chapitre 64

Mais ensuite, la porte de la salle d’art s’est ouverte en grinçant et j’ai senti une odeur familière dans mon nez. Val s’est redressé instantanément, remuant la queue comme si elle était un chien ordinaire. Je pouvais sentir son excitation, ce qui m’excitait aussi.

Enzo se tenait à la porte, appuyé contre le cadre et plongeant son regard sombre dans le mien. Pendant un moment, j’avais oublié comment respirer.

« Je ne pensais pas que tu allais venir. », ai-je dit en déglutissant.

« J’ai failli ne pas le faire. », a-t-il dit en retour. « Mais j’ai pensé à ma mère. Elle voulait vraiment ce portrait. Je pense que tu pourras le faire. »

Il est entré dans la salle, en fermant la porte derrière lui. Il s’est dirigé vers moi. Je me raclais la gorge en reposant mes affaires. Je me suis assise devant ma toile.

J’ai montré la chaise vide de l’autre côté de la toile.

« Tu peux t'asseoir là. », lui ai-je dit.

Il l’a fait sans hésitation, croisant sa jambe sur l’autre et entrelaçant ses doigts. C’ét