All Chapters of Le Jeu du Choix Lunaire: Chapter 511 - Chapter 520

Je laissai échapper un cri de surprise. L’Ambassadeur Zale ! Mais contrairement à la dernière fois où je l'avais rencontré, lorsqu'il avait une forme plus humaine et portait un smoking, il semblait maintenant encore plus surnaturel. Le plus grand changement était l’absence de jambes humaines. À la place, il avait une longue et serpentée queue de poisson, recouverte d’écailles semblables à celles bleues-vertes qu’il portait sur son front et son nez. Sur son torse, recouvrant sa poitrine, ses épaules et ses bras, il portait une veste ajustée faite d’un matériau similaire à celui de mon maillot de bain. Comme mon maillot, elle était ornée de diverses coquilles, toutes brillantes, colorées et attrayantes. D'un coup, Bridget, Veronica et Jessica s'inclinèrent pour saluer. Mais je me souvenais de ma dernière expérience avec l’ambassadeur. Nicholas et Julian aussi. À mesure que nous nous approchions, nous levions nos mains pour couvrir l'endroit où se trouveraient nos branchies, sur les

Avec cette assurance, je fis un signe à Elva. « Amuse-toi bien », dis-je. Elle éclata de rire et commença immédiatement à courir après les autres enfants en nageant. L’excitation bruyante de son rire me réchauffa de l’intérieur. C’était tellement rare d’entendre ma petite fille s’amuser autant. J’avais presque envie de rester ici pour toujours. Nicholas s’approcha de moi. Lorsqu’il était aussi près, même dans un endroit aussi surnaturel, il était facile d’oublier que le reste du monde existait. Il était tellement facile d’oublier les nombreux, nombreux merfolk dans la pièce, les autres candidats, et les caméras qui diffusaient chaque instant de cet événement aux gens chez nous. Je savais que nous devrions faire d’autres choses, comme nous présenter à plus de membres de la famille royale ou exprimer de la gratitude. Pourtant, lorsque Nicholas passa lentement son bras autour de ma taille, me taquinant du plus doux des touchers, toutes les autres pensées furent effacées, et je

« Je n’avais pas de véritable issue. Pour le bien des relations internationales, je devais accepter. Alors je le fis. »Je posai ma main dans celle que le prince Ronan me tendait et réprimai un frisson lorsqu’il referma ses doigts sur la mienne.« Ce serait un honneur de danser avec vous, prince Ronan, » dis-je.Les yeux de Ronan se plissèrent. J’étais une menteuse terrible. J’aurais probablement dû éviter d’en faire trop.Julian, toujours debout à mes côtés, passa son regard de Ronan à moi, puis de nouveau à Ronan.« Tout va bien ici ? » demanda-t-il.« Si vous pouviez, s’il vous plaît, vous écarter, prince Julian. J’aimerais danser avec Piper maintenant, » répondit Ronan.Julian me regarda, comme s’il cherchait une direction ou une confirmation.Prenant soin de garder un visage lumineux, affichant un sourire parfaitement maîtrisé, j’acquiesçai.Julian me vit à travers immédiatement, et l’inquiétude envahit son visage. Mais, mon Dieu, la dernière chose dont le royaume des lou

Avec le tumulte enfin apaisé, je remerciai Nicholas pour son aide. Il me sourit une fois de plus. Puis, nous nous séparâmes, et je me dirigeai vers l’endroit où les enfants jouaient pour vérifier comment allait Elva. En m’approchant, je remarquai à quel point elle semblait fatiguée. C’était compréhensible : alors que les autres enfants nageaient autour avec leurs queues puissantes, Elva n’avait que ses deux jambes faibles. Bien sûr qu’elle serait épuisée à force d’essayer de les suivre. Elle souriait toujours, elle s’amusait encore, mais elle ne bougeait plus avec la même vivacité qu’auparavant. Quand elle m’aperçut, elle me fit un signe de la main. Je nageai jusqu’à elle, ouvris les bras, et elle se rapprocha immédiatement pour se reposer. « Tu t’amuses bien, ma chérie ? » lui demandai-je. « Tellement ! » répondit-elle avec un bâillement. « Ne me fais pas rentrer à la maison, Maman. » « Pas encore, mon trésor. Mais tu devrais te reposer un moment. » « Juste une minute

Ses yeux étaient fermés, et son corps se balançait au rythme de la musique. Le sirénien, son partenaire, enroula sa longue queue autour d’elle et la rapprocha. Je les observai un moment, puis me rappelai que Julian se tenait à côté de moi, et combien une telle scène devait le blesser. Je me tournai vers lui, même si je ne savais pas trop quoi dire. Julian les regardait, mais je ne décelai aucune colère dans ses traits. Au contraire, son expression n’avait pas vraiment changé. Il observait le couple avec une sorte d’indifférence froide. Une attitude qui, normalement, disparaissait dès qu’il était question de Bridget. « Je vais bien, » dit-il avec un léger sourire. Son regard glissa vers moi. « Je peux entendre ton cerveau s’inquiéter, mais je te jure que je vais bien. » Je ne pouvais pas vraiment me défendre puisqu’il avait absolument raison : je m’inquiétais. « Ce genre de chose te contrarie habituellement, » dis-je. « Plus maintenant, » répondit-il. Je n’osai pas lui