Tous les chapitres de : Chapitre 391 - Chapitre 400

Albert a envoyé un message à Maléo. Peu après, il a reçu la réponse qu’il avait demandée.Il a montré la photo affichée sur l’écran de son portable à l’homme. « C’est elle ? »L’homme y a jeté un coup d’œil et a hoché la tête.Isabelle y a aussi jeté un coup d’œil. C’était une employée du département de l’administration : Margot Robain. Elle a offensé Béatrice ?Elle regardait Albert. « Comment savais-tu que c’est elle qui a été assassinée ? »Il a répondu d’un ton léger : « Elle n’est pas venue au travail depuis quelques jours, ce n’est pas difficile de trouver ses informations. »Margot était absente depuis plusieurs jours, ses collègues ne savaient pas où elle était et n’étaient toujours pas arrivés à la joindre sur son portable. Ses affaires étaient restées au bureau. Le directeur du département d’administration avait auparavant signalé l’absence inhabituelle de cette employée à Maléo. Du coup, les mots de l’homme lui ont évoqué quelque chose.L’homme a enchaîné : « Thibaud l’a tué

Il était évident qu’elle a fait ça pour que le parrain puisse la voir avec Hector.Après avoir écouté son analyse, Albert a réfléchi pendant un moment.Isabelle a continué d’un air songeur : « Si elle a envoyé quelqu’un pour me suivre, est-ce que cette personne est prête à me tuer ? »Il s’est levé. « Il semble qu’elle a placé une espionne à tes côtés. »« Une espionne qui est proche de moi ? Nous sommes les seuls qui étaient au courant de ma rencontre avec Hector au Héliot. Toi, moi et… » Le nom qu’elle avait en tête lui a donné des frissons.Pourtant, il a éclaté de rire. « Il faut qu’on lui apprenne la discipline. »Le jour suivant, il a fait venir Cécile au département de l’administration. Elle est entrée dans le bureau d’un air confus. Elle a jeté un coup d’œil à Maléo et a demandé : « M. Brunerie, je peux vous aider ? »« Je t’ai envoyé chercher Isabelle au Héliot, l’as-tu dit à quelqu’un d’autre ? » Il a posé cette question en fixant le document.Elle a tout de suite répondu :

Cécile ne lui accordait plus aucun respect.　　Le visage de Béatrice a légèrement changé et elle s'est empressée de dire : « Cécile, qu'est-ce que tu racontes encore, est-ce que quelqu'un t'aurait dit quelque chose ? Je ne sais vraiment rien ... »　　« Tu fais encore semblant, cet homme a avoué avant de mourir. C’est toi qui l’as fait, tu as fait tuer Adèle et ses parents aussi ! »　　Les mots de Cécile ont fait baisser le visage au grand-père d’Albert qui a regardé Béatrice.　　Le visage de Béatrice était froid et sévère, « Cécile, sais-tu que tu me calomnies à nouveau en disant ces mots ? Ce qui est arrivé à Adèle et à ses parents n'a rien à voir avec moi ! »　　« Eh bien, puisque cette affaire est une calomnie contre toi, alors, l'affaire d’Albert qui a failli avoir un accident de voiture cette nuit-là n'est pas une calomnie, n'est-ce pas ? »　　Cécile l'a regardé et a ajouté : « Tu as demandé à Thibaud de s’en occuper, n'est-ce pas ? Thibaud est ton homme ! »　　Béatrice a serré les mains

 « Grand-père, tu sais que j'aime Albert, j'ai fait toutes ces choses pour Albert ! »　　Le grand-père Brunerie l’a repoussé : « Par amour pour Albert ? Tu peux même te permettre d’ignorer la vie d’Albert, et tu le fais quand même par amour pour lui ? »　　Les pupilles de Béatrice se sont rétrécis. « Non, ce n’est vraiment pas moi qui ai fait ça, je l'admets, j'ai fait le truc d’Adèle, mais l’incident d’Albert, c'est Thibaud qui était déterminé à le faire, je ne savais vraiment pas ! »　　Le grand-père Brunerie n'a pas regardé son visage en pleurs, « je voulais à l'origine te croire, et j'ai dit que je pourrais te protéger, mais ce que tu as fait est au-delà de mes limites, sans parler du fait qu’Albert est toujours mon petit-fils. »　　En disant cela, le grand-père Brunerie a ensuite regardé froidement la personne agenouillée sur le sol, « tu peux même faire quelque chose comme tuer quelqu'un. Qu’est-ce que tu ne peux pas faire d'autre ? Comment peux-tu me faire croire que tu es innocente

 « Madame Michèle, vous êtes là. » Isabelle a souri en s'avançant pour la recevoir.　　Madame Michèle a souri avec bienveillance, « j'ai entendu dire que vous avez même une entreprise officiellement ouverte maintenant, alors bien sûr, je devais venir vous donner un coup de main. »　　Isabelle est venue devant elle avec courtoisie et respect. Elle était à moitié accroupie pour que la vieille dame n'ait pas à lever les yeux pour lui parler avec toute cette fatigue : « Avec vous qui me soutenez, alors mes affaires vont certainement être en plein essor. J’ai peur que tous les pairs d’Aegean soient jaloux de moi, non ? »　　Madame Michèle était toute souriante : « Vous savez comment flatter la vieille femme que je suis. »　　Isabelle a poussé la chaise roulante et l'a emmenée dans la salle VIP, et a préparé du thé pour Madame Michèle : « Madame Michèle, vous êtes toujours en bonne santé depuis tout ce temps ? »　　« Ne vous inquiétez pas, ça va. » Madame Michèle a soulevé sa tasse de thé et a so