Deux semaines, ça paraît pour Ehli, une punition divine, une damnation, qu’il supporte avec peines et écœurements. Deux semaines, le temps de son procès, où il doit rester chez lui sans sortir, sur conseils de son avocat, pour éviter tout incident, toute attaque sur sa personne dans la rue. L’humain étant imprévisible, il convient d’envisager toute éventualité à contourner et ne pas s’exposer aux potentiels zélés qui lui en voudraient ; connaissances, amis, frères de son adversaire, ou des hommes de main pour un coup préparé contre lui, pourquoi pas, d’autant qu’il est accusé à tort. En tout cas, le truc est qu’il importait de prendre toute précaution pour son bien-être sans ignorer aucune évidence.Ses journées sont alors entre sa chambre à coucher et son séj
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