Le lendemain, les échos d'un événement heureux concernant Léo et Marie résonnaient dans les actualités. Théo, à la vision de ces nouvelles, a été saisi d'une colère si vive qu'elle lui a donné mal à la tête. « Cette ordure ! », s'est-il exclamé, l'indignation palpable dans sa voix.Clara, quant à elle, était affalée sur le canapé, savourant des chips avec une nonchalance provocatrice : « Pourquoi te mettre dans un tel état ? Moi, ça ne me touche même pas. »« Un peu de dignité, voyons ! » Théo, dans un élan d'exaspération, a donné un coup de tête amical à Clara.« Combien de jours avant ton divorce officiel ? », l'a-t-il interrogée, tentant de détourner le sujet.Clara a sorti son téléphone d'un geste las et a consulté le calendrier. « C'est la veille de la fête de la croisière. »« Parfait, tu pourras faire la fête sans entrave ce jour-là ! », s'est exclamé Théo, frappant sa cuisse dans un élan d'enthousiasme. Clara, un sourire en coin, n’a pas manqué de répondre à un message d’Étien
Dans le salon tamisé par les ombres de l'après-midi, Laura a observé Léo avec une intensité mesurée et a demandé d'une voix faible mais claire : « Alors, tu as accepté de l'épouser ? » Sa question, chargée d'une émotion contenue, résonnait dans l'air.Léo a acquiescé simplement, « Hmm. »Sur le canapé, Laura, les bras croisés sur sa poitrine, arborait une expression sévère : « Très bien, je ne vais pas interférer dans tes choix. Si tu es prêt à t'engager et qu'elle l'est également, alors je suppose que rien ne vous empêche de vous unir. » Il était évident dans sa voix qu'elle était plus résignée qu'approbatrice.C'était la première fois que Laura se détachait ainsi de leurs affaires, ce qui a surpris légèrement les deux jeunes gens présents. Elle a jeté un regard à Marie et a soupiré : « Elle est si impatiente de t'unir à elle, n'aspire qu'au mariage. Elle peut même mourir pour toi ! » Un ton de désapprobation subtil transparaissait dans sa remarque.« Épouse-la donc, et dans trois j
Les jours qui ont suivi, Marie n’était plus sujette à ses crises habituelles. Elle passait ses journées entre les murs stériles de l'hôpital pour suivre son traitement, tandis que Léo, fidèle et dévoué, ne manquait pas un seul jour à ses côtés.Clara, de son côté, semblait simplement se laisser porter par les événements. Elle rentrait chez elle chaque soir, écoutant son père fulminer contre ce que Léo avait fait contre Noxus, un sujet qui devenait de plus en plus récurrent au sein de leur cercle.Les rumeurs circulaient, disant que Léo mettait Noxus à rude épreuve, le défiant sans relâche. Face à cela, Noxus ne semblait avoir d'autre choix que de se mesurer à lui jusqu'à l'épuisement.Lors d'une soirée animée, Clara s’est rendue dans un club pour récupérer un Théo visiblement éméché. À peine avait-elle franchi le seuil que plusieurs visages familiers ont capté son attention.« Clara est là », a signalé une voix âgée, incitant Clara à acquiescer tout en scrutant les autres convives.Par
Dans un corridor mal éclairé, Léo a plissé les yeux, un doute l'assaillant soudain. Était-il bien conscient que Clara n'était plus la femme à son bras ? Pourquoi donc Noxus s'immisçait-il avec tant de zèle dans sa vie ? Un air grave, Noxus a questionné : « Mes marchandises, quand penses-tu me les restituer ? » Ses lèvres se sont pincées légèrement, un éclat de menace brillant dans ses yeux d'un noir profond. Léo, les sourcils arqués, comme pour scruter l'âme de Noxus, a répliqué d'une voix basse mais ferme : « À Ville Y, l'importation des produits d'Eden est strictement prohibée. Si tu persistes à vouloir introduire ces marchandises, ne m'attribue pas la faute de te refuser la courtoisie habituelle. »Un frisson a parcouru l'assemblée à l'intonation autoritaire de Léo. Noxus, le regard pénétrant, a rétorqué avec provocation : « Est-ce là tout ce que tu peux faire ? »« Face à toi, cela suffira amplement », a répliqué Léo, le coin de ses lèvres se tordant en un rictus sarcastique.N
Sous un ciel teinté d'aube, Léo a levé les yeux vers l'imposante demeure des Gasmi, son emprise sur son téléphone se resserrant. Il a contemplé l'écran un instant avant de reprendre son chemin, différant sa réponse pour un moment de réflexion....Le jour suivant, Clara est descendue pour prendre son petit-déjeuner, interrompue par Cindy qui a annoncé d'une voix légère : « J'ai aperçu Léo hier soir en rentrant. »Dans le calme matinal, Clara a posé la question sans lever les yeux : « Où cela ? »« Juste devant la maison », a répliqué Cindy, qui avait terminé sa journée de travail au moment où Léo partait. Intriguée par cette visite inopinée, elle s’était rendue à la salle de surveillance et avait découvert que la voiture de Léo était restée stationnée devant chez eux pendant près d'une demi-heure.Clara a murmuré un simple « Oh » sans rien ajouter, alors que Cindy, sirotant son café, a lancé nonchalamment : « Il paraît qu'il est en train de se fiancer avec Marie. »Sans se démonter, Cl
« Cette robe… », Clara a murmuré, désignant du doigt la robe blanche élégamment suspendue devant elle.À l'encadrement de la porte, une voix familière a percé soudain le silence du showroom, interrompant ses réflexions. « En fait, cette jupe blanche, je la trouve plutôt charmante moi aussi. Si le temps presse, elle serait tout à fait convenable. »« Justement celle-là… », a continué la voix.Alors que cette voix s'exprimait, une femme a émergé du bureau adjacent. Clara a levé les yeux et a croisé son regard empreint de stupeur.« Clara ? »Elle a plissé les yeux, reconnaissant aussitôt Marie. Quelle ironie du sort de choisir une même robe et de tomber sur elle dans un tel lieu !Marie a haussé les sourcils et a esquissé un sourire spontané. Voyant Clara dans ce contexte, elle en a déduit rapidement : « Es-tu venue choisir une robe pour la fête de la croisière ? »Clara a pincé les lèvres, son ton restant neutre et détaché, « Eh bien oui. »« Quelle coïncidence, moi aussi je serai prés
Dans le salon feutré, l'atmosphère est brusquement devenue différente. Marie, stupéfaite, contemplait sa main que Brigitte venait de repousser. Tout son corps semblait se figer sur place. Brigitte avait-elle vraiment préféré se précipiter vers Clara plutôt qu'elle ?Quelques instants auparavant, dans son bureau, Brigitte lui avait réservé un accueil chaleureux et complice. Pourquoi ce changement soudain ? Les yeux de Marie se sont levés lentement pour observer Brigitte qui tournait autour de Clara avec un sourire radieux, déclamant avec enthousiasme : « Clara, c'est la première fois que je te vois, tu es absolument ravissante ! »« J'ai entendu ta mère dire que tu as une forme digne d’une mannequin hors pair, je pensais qu'elle exagérait, mais à présent que je t'ai rencontrée, je suis véritablement impressionnée ! » « Te concevoir des vêtements sera un pur plaisir, car tout te va comme un gant. Plus tard, nous prendrons tes mesures ; j'ai déjà une idée en tête qui va certainement te
Marie est demeurée stupéfaite pendant un instant, reculant de deux pas, comme si le sol sous elle avait soudainement basculé. « Bonjour, M. Robert », a salué Brigitte avec un hochement de tête respectueux.Léo, dont le regard s'était fixé sur Clara, ne cachait pas sa surprise de la voir là. Était-elle venue pour les essayages de sa robe pour la soirée en croisière ? Clara, quant à elle, se contentait de le fixer, sans un mot de salutation.« Tout se passe bien ? », a interrogé Léo, s'approchant de Brigitte qui l'invitait d'un geste à prendre place sur un canapé pour discuter plus aisément. Tout en marchant, Brigitte lui a répondu avec un sourire malicieux : « Oui, les mesures de Marie sont prises, et nous avons déjà défini le style qu'elle désire. Pour votre tenue, M. Robert, souhaitez-vous l'assortir à celle de Marie ? »Assise sur un canapé sobre, Clara a croisé nonchalamment les jambes, s'appuyant avec une désinvolture élégante contre le dossier, tout en envoyant un message à Esme