Share

Harry

Author: May Darmochod
last update Last Updated: 2024-11-13 21:29:44
Chapitre 1

Mitch

Lumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un
Locked Chapter
Continue to read this book on the APP

Related chapters

  • The project 1 Tensions   Chapitre 33

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Une journée presque tranquille

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 34

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Plus rien ne tourne rond

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 35

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Trouver sa place

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 36

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Le jeu de la guerre

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

Latest chapter

  • The project 1 Tensions   Le jeu de la guerre

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 36

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Trouver sa place

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 35

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Plus rien ne tourne rond

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 34

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Une journée presque tranquille

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Chapitre 33

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

  • The project 1 Tensions   Harry

    Chapitre 1MitchLumière blafarde et bruit strident sur silence pesant, les portes du métro s’ouvrent. Je monte, sans empressement, et prends place. Il est trop tôt, comme chaque jour, je me sens fatigué et même las. Toujours ce même fauteuil inconfortable, toujours ce même trajet, toujours ce même lieu, ce même espace… J’observe le sol, un revêtement plastifié gris où je distingue, sans peine, de nombreuses aspérités, quelques traces de gomme de chaussures et beaucoup de saleté. Je me sens crade. Je passe une main dans mes cheveux. Il faudrait vraiment que je prenne une douche. Mon regard croise celui de l’homme qui s’est assis face à moi. Qu’est-ce qu’il a à me fixer ? L’autre me dévisage. Prostré sur son siège, les bras croisés, les genoux joints, le cou rentré dans son col : il est mal à l’aise. Son inquiétude me renvoie à moi-même. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans la vitre. C’est vrai que j’ai une sale mine. À vingt-trois ans, les yeux cernés, les traits tirés, un

DMCA.com Protection Status