La joie de Robert était vraiment visible on dirait qu'il avait gagné au loto et cela rongeait le cœur de Boris." Tu es très heureux papa, qui t'a appelé ?" Il faisait de son mieux pour cacher sa frustration et il afficha un sourire forcé." C'est ton frère Léonard, il m'a dit qu'il viendra me chercher demain pour qu'on parle. Mon cœur est rempli de joie parce que ça fait si longtemps que je n'ai pas sympathisé avec lui." dit Robert en souriant." C'est une bonne chose qu'il veuille enfin faire la paix. Tu dois le convaincre de rentrer dans la famille, tu te fais vieux et je ne saurais pas gérer tout seul ces entreprises." Boris devait faire semblant d'adorer son demi-frère devant son père et il devait faire bonne impression à son père." Tu sais bien que ton frère n'a pas assez étudié après qu'il soit parti de la famille, je ne veux pas l'embrouiller avec les histoires d'entreprises, je veux qu'il choisisse lui-même ce qu'il peut faire."" Il avait dit qu'il avait fait une formation
Léonard prit l'ascenseur et se dirigea au dixième étage au bureau du président.Le bureau de son père était grand et contenait deux pièces. La pièce d'entrée était son bureau et la pièce de dedans contenait un lit et une salle de bain.Léonard ouvrit la porte et trouva son père entrain de vérifier son téléphone." Je peux entrer ?" demanda Léonard." Oh Léonard...! C'est toi que je voulais appeler tout à l'heure mais bizarrement ton numéro n'est plus dans mon répertoire." dit Robert en se levant. Léonard compris enfin pourquoi il était injoignable, Boris a manigancé quelque chose. Il s'approcha de lui et le salua avant de s'asseoir." Ce n'est pas grave. Je suis dehors depuis trente minutes et tu étais aussi injoignable."" Je ne comprends pas ce qui m'arrive mais je ne me souviens pas avoir effacé ou bloqué ton numéro. De quoi est-ce que tu me parler Léonard."" Je veux que nous parlions de nous deux mais pas ici. Cherchons un endroit calme et sans embrouille."" D'accord, je connais
La réunion dura pendant deux heures du temps et Robert ne s'y était plus rendu après sa balade avec Léonard. Dans son cœur rien n'était important que le pardon de son fils. Boris le rejoint dans son bureau d'une humeur morose apportant quelques documents." Je pensais que tu tenais beaucoup à cette collaboration, pourquoi n'es-tu pas venu à la réunion ?" Boris déposa les documents sur le bureau et s'assit en face de lui." Eh bien j'ai confiance en toi et je suis très sûr que tu l'as bien dirigé. Je ne pouvais pas laisser ton frère rentrer à cause de la réunion. Nous nous sommes donnés rendez-vous depuis hier et si je le laissais partir je n'aurai plus la chance de lui parler." répondit Robert en tenant les dossiers dans ses mains." Pour ton information rien ne s'est bien passé et je n'étais pas préparé pour ça. Nous avons de la chance qu'ils nous aient donné une dernière chance, ils reviendront nous voir la semaine prochaine pour conclure les clauses de la collaboration." Boris étai
Toute la journée Boris était d'humeur maussade. Il se remémorait de son affrontement avec Léonard ce matin, il le trouvait très différent du Léonard qu'il a toujours connu. Ils se sont affrontés plusieurs fois mais cette fois-ci était la première où Léonard lui tenait tête et le défiait sans peur.Il se demandait pourquoi il est devenu soudainement têtu et arrogant. Est-ce parce que son père lui a déjà légué une partie de l'héritage ? Ou parce que son père lui a déjà promis qu'il serait successeur de la famille Evans ? L'assurance et les yeux sans peur de Léonard défilaient sans cesse dans sa tête tout l'après midi.À la fin de la journée, il libéra son chauffeur et démarra seul en se dirigeant au bar, il voulait oublier le visage moqueur de Léonard alors il invita ses meilleurs amis de le rejoindre.Lorsqu'il arriva, il commanda une bouteille de whisky et il buvait le verre d'un seul trait.Ses meilleurs amis Brayden et Marios sont les héritiers des familles les plus riche de la vil
Léonard se leva tôt aujourd'hui et héla un taxi. Il avait promis à Valérie qu'il irait la chercher aujourd'hui.Valérie était dans son lit et s'était réveillée avec un mal de tête et des vertiges. Elle s'efforça de se lever prît les médicaments dans le placard. Après avoir pris les médicaments, elle se dirigea vers la table où il y avait le téléphone de l'hôtel et passa commande du petit déjeuner.Léonard arriva à l'hôtel et prît directement l'ascenseur jusqu'à l'étage de Valérie. Dans le couloir, une femme du service de la chambre portait un plateau contenant le petit déjeuner, elle était prête à frapper à la porte lorsque Léonard arriva." Bonjour madame, est-ce pour la dame de la chambre douze?" demanda Léonard en saluant la femme devant lui." Oui monsieur, elle vient de passer sa commande."" D'accord, laissez-moi vous aider." dit-il en voulant prendre le plateau." Non monsieur, je dois moi-même l'apporter à notre cliente." refusa la dame." Je suis son mari et je ne peux rien f
Boris venait de se réveiller et ressentit une forte céphalée, il toucha sa tête en massant ses tempes. Sa mère se tenait debout près du lit.Lorsque Ruth vit qu'il s'était enfin réveillé, elle s'approcha de lui tendant une assiette contenant la soupe." Tu t'es enfin réveillé. Prend ceci, ça va calmer ta gueule de bois." Boris pris l'assiette et but la soupe avant de regarder sa mère." J'ai mal à la tête."" Tu as bu hier soir Boris et tu étais méconnaissable, peux-tu me dire pourquoi tu as fait ça ?"Boris soupira en essayant de se souvenir de ce qui s'était passé." C'est encore ce bâtard maman, après tout ce que je lui ai fait, il n'a toujours pas peur de moi. Tu t'imagines que papa a sacrifié la réunion avec les investisseurs hier pour lui." Boris était en colère." Tu as dit quoi? Robert a osé faire ça ?" cria Ruth hystérique." En plus son bâtard de fils a osé me défier en me regardant droit dans les yeux maman." " D'accord mon fils, va prendre ta douche je m'occupe de ton pèr
Léonard tenait encore la main de Valérie lorsque Samuel l'appela. Il lui indiqua le lieu et remit son téléphone dans la poche. Quelques secondes plus tard Samira fît son entrée, elle s'arrêta un moment avant de commencer à pleurer." Mon Dieu, qu'est-ce qui lui est arrivé ? Pourquoi est-elle dans cet état... ?" dit-elle en s'approchant lentement de l'autre côté du lit en face de Léonard." Elle va bien maintenant, le médecin a dit qu'elle est hors du danger." Samira toucha sa main connectée à la perfusion." Je suis désolée Valérie, je devrais être près de toi pendant que tu te débattais seule. Je ne me pardonnerai jamais s'il t'arrivait malheur."" Arrête de pleurer Samira elle va bien. Je ne pense pas qu'elle voudrait te voir dans cet état." Samira essuya ses larmes et regarda Léonard." Léonard, merci d'avoir pris soin d'elle et de l'avoir accepter dans ta vie telle qu'elle." dit Samira avec gratitude." Pas la peine de me remercier, je suis son mari après tout." Le téléphone dans
Thierry était pétrifié par son attitude, il était visible que Thomas ne voulait pas de lui dans l'entreprise. Il regarda Elena et son père à tout de rôle pour essayer de comprendre ce qui se passait.Elena prît sa main en dessous de la table et lui interdit de demander quoi que ce soit devant son père en bougeant sa tête.Loyd se rassit mais il était mouillé par l'attitude de son beau-frère devant son gendre.Thomas était le fils aîné de la famille Anderson, il n'avait jamais apprécié Loyd depuis le début mais il ne pouvait rien faire car c'était l'amour de sa sœur.Loyd soupira et regarda le couple devant lui." Je suis désolé pour tout à l'heure, Thomas a toujours été de mauvaise humeur mais nous avons de la chance qu'il ait accepté de t'engager. Thierry, tu dois être à la hauteur de tes obligations, tu dois prouver que tu seras capable de travailler avec lui."" Oui monsieur, merci beaucoup." Thierry ne pouvait rien faire d'autre que le remercier. Avant de venir, il pensait que la
Collins avait prévenu Robert de la visite de Boris, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Robert, dans son bureau, observait chaque mouvement de Boris à travers la grande fenêtre panoramique qui donnait sur la rue. Le regard fixement rivé sur la scène, il avait vu Boris se diriger vers la voiture de Martin, son visage marqué par une détermination froide et menaçante. Il savait que ce n'était pas un simple déplacement, mais bien un signe que les choses étaient en train de changer.La vision de son fils quittant l’entreprise avec Martin, sans un regard en arrière, le frappa de plein fouet. Une vague de frustration, puis de panique, l’envahit. Boris n'était plus cet enfant naïf qu'il pouvait encore manipuler quelques années plus tôt. Il n’était plus simplement un héritier à modeler, mais un homme capable de prendre des décisions, de mettre en place des stratégies qui pourraient détruire tout ce qu’il avait construit. Robert n'avait jamais envisagé qu'il pourrait être un jour confronté à
Boris traversa les couloirs de l’entreprise à grandes enjambées, son regard rivé droit devant lui. Il avait un objectif clair : obtenir un accès aux données confidentielles du service informatique. Après tout, en tant que futur PDG, il estimait avoir tous les droits sur ce qui se passait dans l’entreprise.Arrivé devant la porte du département informatique, il poussa sans hésiter, mais fut immédiatement stoppé par un homme imposant en costume sombre. C’était Collins, le chef du département informatique. Collins croisa les bras, son regard froid et professionnel.— Monsieur Boris, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas entrer ici. L’accès à la base de données est strictement restreint.Boris arqua un sourcil, pris de court.— Restreint ? Vous plaisantez ? Je suis Boris Evans, l’héritier direct de cette entreprise. Pourquoi aurais-je besoin d’une autorisation pour accéder aux informations qui me concernent ?Hugo resta impassible, sans ciller.— Je comprends, monsieur, mais les protoco
Le bureau de Léonard était plongé dans un silence, les papiers éparpillés sur le bureau reflétant la quantité de travail qu'il avait à accomplir. Samuel entra sans frapper, une expression de doute marqué sur son visage. Il tenait entre ses mains la proposition de Thomas Anderson, qu'il venait à peine de parcourir. Il savait que cette affaire méritait une attention particulière, et il n'allait pas prendre de décisions hâtives.— Samuel, tu veux encore me déranger ? demanda Léonard, les yeux rivés sur son écran, comme s'il n'avait pas pris la peine de lever les yeux. Tu sais très bien que je suis très occupée.— Léonard, il faut que tu vois ça. Samuel posa la proposition sur le bureau, le regard insistant.Léonard soupira, agacé, et jeta un coup d’œil à la feuille qu'il avait devant lui.— Qu’est-ce que c'est ? demanda-t-il, son ton ne laissant transparaître aucune émotion.— C’est une proposition de l'Underfund Corporation. Samuel croisa les bras, attendant la réaction de Léonard.Léon
Le lendemain, au Groupe Diamond…Samuel était confortablement installé dans son bureau, révisant un dossier complexe lorsqu’un appel de la réceptionniste interrompit le silence. Il décrocha immédiatement.— Monsieur Samuel, annonça la voix professionnelle de Bernard, Thomas Anderson est à la réception. Il souhaite vous voir.Samuel haussa un sourcil, posant son stylo sur son bureau. Il s’enfonça légèrement dans son fauteuil en réfléchissant. Pourquoi Thomas était-il encore là ? Hier, c’était sa sœur qui s’était présentée, et maintenant, c’était lui. Une simple coïncidence ? Il en doutait fortement.Il se leva lentement et ajusta sa veste, songeur. Son instinct lui soufflait que cette visite n’était pas anodine. Sans perdre plus de temps, il quitta son bureau et prit la direction de celui de Léonard.En entrant, il trouva son collaborateur concentré sur son écran d’ordinateur, les sourcils légèrement froncés alors qu’il tapait sur son clavier.— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Léonard
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, enveloppant la maison d’un silence pesant. Seul le tic-tac régulier de l’horloge murale venait troubler l’atmosphère tendue qui régnait entre Robert et Ruth. L’homme venait d’entrer dans la chambre où sa femme s’était installée depuis qu’ils ne partageaient plus la leur. Son regard était sombre, chargé d’une intensité inhabituelle.Ruth, assise sur le bord du lit, le regarda avec méfiance. Elle savait que quelque chose n’allait pas, que Robert n’était pas là pour une simple conversation anodine.— Robert ? Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.Son mari resta silencieux un instant, comme s’il pesait ses mots avec soin. Puis, il avança lentement dans la pièce.— Je voulais savoir comment tu allais, répondit-il enfin, d’une voix posée.Ruth haussa un sourcil.— Depuis quand cela t’intéresse-t-il ? lâcha-t-elle, piquée. Cela fait des jours que nous vivons comme des étrangers sous le même toit et, soudainement,
— Valérie, écoute. Ce problème, je l’ai d’abord évoqué avec Samira. Elle avait peur que, si elle restait constamment avec toi, elle ne puisse pas supporter la situation et finisse par te le révéler.Valérie le fixa un long moment, sentant la colère bouillonner en elle. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, partagé entre la douleur et l’indignation.— Donc, tu as jugé bon d’en parler à Samira avant moi, Léonard ? lança-t-elle, la voix tremblante.Ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa robe, ses yeux brûlants de larmes qu’elle refusait de laisser couler.— Je t’en prie, ne m’en veux pas, répondit Léonard, sa voix empreinte de culpabilité. Samira est ton amie, je la considère aussi comme telle. Je ne voulais pas t’inquiéter davantage avec ça.Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, cherchant ses mots. Il savait qu’il avait blessé Valérie, mais il ne voulait pas la perdre à cause de cette vérité qu’il avait tant tardé à avouer.— Alors, s’il te plaît… pardonne-moi. Je
Valérie fixa Léonard avec intensité, ses bras croisés sur sa poitrine dans une posture de défiance. Son cœur battait à tout rompre, un mélange d’appréhension et de colère grondant en elle. Son regard sombre scrutait chaque expression de Léonard, cherchant à percer à jour ce qu’il lui cachait depuis trop longtemps.Léonard soupira longuement, passant une main nerveuse sur son visage fatigué. — Valérie, j’ai rencontré des problèmes ces derniers temps. Et je ne voulais pas t’embrouiller avec tout ça. Elle haussa un sourcil, son impatience grandissant. — Ouais ? Quels sont ces problèmes ? Il prit une inspiration profonde, son regard évitant le sien pendant un instant. — Ce sont des problèmes de ma famille.Un frisson d’inquiétude parcourut Valérie. — Ta famille ? Son ton se fit plus incisif. Ta famille a des problèmes ? Lesquels ? Léonard hésita un moment avant de planter son regard dans le sien. — J’ai découvert quelque chose concernant notre famille qui risque de bouleverser mon
Le taxi s'arrêta en douceur devant l'entreprise de communication où Valérie travaillait, et Léonard sortit lentement du véhicule, ses pensées aussi embrouillées que le trafic qui s’étendait devant lui. L’air était lourd, mais il ne le remarqua même pas. Il se dirigea vers le parking de l'entreprise, se faufilant entre les voitures stationnées avant de s'adosser contre l'une d'elles, observant l’entrée principale. Il attendait. Il n’était pas certain de ce qu’il allait dire à Valérie, mais une chose était certaine : il devait la voir, lui parler.Les minutes passaient, chaque seconde un peu plus lourde. Il observait les employés quitter les lieux, leur démarche pressée, certains épuisés, d’autres plus décontractés. Puis, enfin, une silhouette familière attira son attention. C'était Victoria, qui sortait la première, son regard brillant d'enthousiasme comme à son habitude. Lorsqu’elle aperçut Léonard, elle sembla légèrement surprise, mais son visage s’éclaira rapidement d’un sourire pol
Thomas fixa le vide quelques secondes, semblant peser les implications de ce qu’elle venait de dire. Puis, il se redressa, croisant les bras sur son torse. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.— Ah, je vois. Donc tu penses qu'il est autre chose qu’un garde du corps ? Et tu crois qu’il a un rôle important à jouer dans tout ça, c’est ça ? Il eut un petit rire. Tu exagères peut-être, non ? Tu sais, c’est juste un homme de sécurité. Rien de plus.Orissia s’approcha du bureau, son regard toujours aussi direct.— C’est pas tout. Elle se pencha un peu, chuchotant presque. Je l’ai vu emprunter l'ascenseur privé du président du groupe Diamond. L'ascenseur privé. Pas celui réservé aux employés.À cette mention, Thomas se figea, son sourire disparaissant instantanément. Il resta silencieux, un malaise grandissant dans l’air. Il la fixa, ses yeux cherchant à percer son esprit.— L'ascenseur privé… murmura-t-il, pensif. Il se leva alors brusquement et se mit à marcher en rond dans la piè