Dans les après midi Léonard prit un taxi et se rendit voir Valérie. En chemin il envoya un message à son ami." Elle m'a enfin accordé le temps de lui parler, je m'y rends."" Sois patient avec elle." répondit Samuel.Après avoir fini, il remit le téléphone dans sa poche et pensa à ce qu'il va dire à Valérie. Il était prêt à lui expliquer son passé pour qu'elle comprenne mieux sa situation.Lorsqu'il fût arrivé, il se dirigea directement dans la chambre de Valérie et frappa à la porte. Valérie faisait sa sieste lorsqu'elke entendit les coups à la porte, elle partit ouvrir et trouva Léonard devant la porte." Bonjour Valérie." dit-il." Je t'ai dis de venir à seize heures, qu'est-ce que tu fais là à cette heure ?" dit-elle en bayant. Léonard la regarda et sût qu'elle a trop dormi, il sourit en lui montrant l'heure par son téléphone." Je vois que c'est toi qui est en retard pour le rendez-vous."" Hein... pourquoi j'ai trop dormi aujourd'hui ? Tu peux m'attendre en bas j'arrive." elle
Léonard se tut et réfléchi un moment aux paroles de Valérie, elle était la deuxième personne à lui dire cela. Même si il était rentré dans la famille Evans, il a toujours été en colère contre son père pour ne pas réaliser que son père n'agissait pas normalement. Il savait que Boris et sa mère étaient vicieux et étaient capables de faire du mal à quiconque se met sur leurs chemins, mais pas jusqu'au point de manipuler son père." D'accord Valérie je prendrai en compte ce que tu viens de me dire, mais avant cela rentrons à la maison."" Pas avant que tu ne trouves une solution avec ton père. Je n'aime jamais une vie de discorde et des disputes de ma vie, je ne supporterai pas voir ton père et le repousser par après." refusa Valérie." Alors je ferai tout mon possible pour arranger les choses entre nous et promets-moi que tu tiendras ta parole s'il te plaît."" Je ne suis pas du genre à mentir, tu viendras me chercher lorsque tu trouveras la solution... S'il n'y a plus rien d'autre à me
La joie de Robert était vraiment visible on dirait qu'il avait gagné au loto et cela rongeait le cœur de Boris." Tu es très heureux papa, qui t'a appelé ?" Il faisait de son mieux pour cacher sa frustration et il afficha un sourire forcé." C'est ton frère Léonard, il m'a dit qu'il viendra me chercher demain pour qu'on parle. Mon cœur est rempli de joie parce que ça fait si longtemps que je n'ai pas sympathisé avec lui." dit Robert en souriant." C'est une bonne chose qu'il veuille enfin faire la paix. Tu dois le convaincre de rentrer dans la famille, tu te fais vieux et je ne saurais pas gérer tout seul ces entreprises." Boris devait faire semblant d'adorer son demi-frère devant son père et il devait faire bonne impression à son père." Tu sais bien que ton frère n'a pas assez étudié après qu'il soit parti de la famille, je ne veux pas l'embrouiller avec les histoires d'entreprises, je veux qu'il choisisse lui-même ce qu'il peut faire."" Il avait dit qu'il avait fait une formation
Léonard prit l'ascenseur et se dirigea au dixième étage au bureau du président.Le bureau de son père était grand et contenait deux pièces. La pièce d'entrée était son bureau et la pièce de dedans contenait un lit et une salle de bain.Léonard ouvrit la porte et trouva son père entrain de vérifier son téléphone." Je peux entrer ?" demanda Léonard." Oh Léonard...! C'est toi que je voulais appeler tout à l'heure mais bizarrement ton numéro n'est plus dans mon répertoire." dit Robert en se levant. Léonard compris enfin pourquoi il était injoignable, Boris a manigancé quelque chose. Il s'approcha de lui et le salua avant de s'asseoir." Ce n'est pas grave. Je suis dehors depuis trente minutes et tu étais aussi injoignable."" Je ne comprends pas ce qui m'arrive mais je ne me souviens pas avoir effacé ou bloqué ton numéro. De quoi est-ce que tu me parler Léonard."" Je veux que nous parlions de nous deux mais pas ici. Cherchons un endroit calme et sans embrouille."" D'accord, je connais
La réunion dura pendant deux heures du temps et Robert ne s'y était plus rendu après sa balade avec Léonard. Dans son cœur rien n'était important que le pardon de son fils. Boris le rejoint dans son bureau d'une humeur morose apportant quelques documents." Je pensais que tu tenais beaucoup à cette collaboration, pourquoi n'es-tu pas venu à la réunion ?" Boris déposa les documents sur le bureau et s'assit en face de lui." Eh bien j'ai confiance en toi et je suis très sûr que tu l'as bien dirigé. Je ne pouvais pas laisser ton frère rentrer à cause de la réunion. Nous nous sommes donnés rendez-vous depuis hier et si je le laissais partir je n'aurai plus la chance de lui parler." répondit Robert en tenant les dossiers dans ses mains." Pour ton information rien ne s'est bien passé et je n'étais pas préparé pour ça. Nous avons de la chance qu'ils nous aient donné une dernière chance, ils reviendront nous voir la semaine prochaine pour conclure les clauses de la collaboration." Boris étai
Toute la journée Boris était d'humeur maussade. Il se remémorait de son affrontement avec Léonard ce matin, il le trouvait très différent du Léonard qu'il a toujours connu. Ils se sont affrontés plusieurs fois mais cette fois-ci était la première où Léonard lui tenait tête et le défiait sans peur.Il se demandait pourquoi il est devenu soudainement têtu et arrogant. Est-ce parce que son père lui a déjà légué une partie de l'héritage ? Ou parce que son père lui a déjà promis qu'il serait successeur de la famille Evans ? L'assurance et les yeux sans peur de Léonard défilaient sans cesse dans sa tête tout l'après midi.À la fin de la journée, il libéra son chauffeur et démarra seul en se dirigeant au bar, il voulait oublier le visage moqueur de Léonard alors il invita ses meilleurs amis de le rejoindre.Lorsqu'il arriva, il commanda une bouteille de whisky et il buvait le verre d'un seul trait.Ses meilleurs amis Brayden et Marios sont les héritiers des familles les plus riche de la vil
Léonard se leva tôt aujourd'hui et héla un taxi. Il avait promis à Valérie qu'il irait la chercher aujourd'hui.Valérie était dans son lit et s'était réveillée avec un mal de tête et des vertiges. Elle s'efforça de se lever prît les médicaments dans le placard. Après avoir pris les médicaments, elle se dirigea vers la table où il y avait le téléphone de l'hôtel et passa commande du petit déjeuner.Léonard arriva à l'hôtel et prît directement l'ascenseur jusqu'à l'étage de Valérie. Dans le couloir, une femme du service de la chambre portait un plateau contenant le petit déjeuner, elle était prête à frapper à la porte lorsque Léonard arriva." Bonjour madame, est-ce pour la dame de la chambre douze?" demanda Léonard en saluant la femme devant lui." Oui monsieur, elle vient de passer sa commande."" D'accord, laissez-moi vous aider." dit-il en voulant prendre le plateau." Non monsieur, je dois moi-même l'apporter à notre cliente." refusa la dame." Je suis son mari et je ne peux rien f
Boris venait de se réveiller et ressentit une forte céphalée, il toucha sa tête en massant ses tempes. Sa mère se tenait debout près du lit.Lorsque Ruth vit qu'il s'était enfin réveillé, elle s'approcha de lui tendant une assiette contenant la soupe." Tu t'es enfin réveillé. Prend ceci, ça va calmer ta gueule de bois." Boris pris l'assiette et but la soupe avant de regarder sa mère." J'ai mal à la tête."" Tu as bu hier soir Boris et tu étais méconnaissable, peux-tu me dire pourquoi tu as fait ça ?"Boris soupira en essayant de se souvenir de ce qui s'était passé." C'est encore ce bâtard maman, après tout ce que je lui ai fait, il n'a toujours pas peur de moi. Tu t'imagines que papa a sacrifié la réunion avec les investisseurs hier pour lui." Boris était en colère." Tu as dit quoi? Robert a osé faire ça ?" cria Ruth hystérique." En plus son bâtard de fils a osé me défier en me regardant droit dans les yeux maman." " D'accord mon fils, va prendre ta douche je m'occupe de ton pèr
Boris resta debout, figé, comme hypnotisé par les paroles de Léonard."De quoi voulait-il parler ?" murmura-t-il, perdu dans ses pensées.À côté de lui, Martin était resté silencieux, mais il finit par lâcher :— Tu as remarqué ? Ton demi-frère est devenu arrogant. Il parle comme s’il avait un puissant soutien derrière lui. On dirait qu’il n’a plus peur de toi, Boris.Boris fronça les sourcils.— C’est vrai… C’est la première fois que je le vois ainsi. Enfin, non… La dernière fois qu’il m’a défié de cette manière, c’était le jour où il est venu devant notre entreprise familiale pour exiger de voir papa.Martin posa une main sur son épaule, d’un geste à la fois complice et calculateur.— Peut-être que ton père l’a rassuré sur sa succession… Peut-être qu’il lui a promis qu’il serait son héritier. Ce serait impensable, mais pas impossible.Boris serra les poings.— Non… C’est absurde ! Il est l’enfant d’une deuxième femme ! Moi, je suis son premier fils. Papa ne ferait jamais ça…— Tu en
Un silence glacé s’installa entre eux. Boris ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Il baissa les yeux, son visage se durcissant sous le poids du dilemme qui s’imposait brutalement à lui.— Quoi ? Tuer mon père ? murmura-t-il, abasourdi.Il resta silencieux pendant quelques instants, réfléchissant à ce que cela impliquait.— Je sais que mon père ne m’aime pas vraiment. Il a toujours préféré Léonard à moi. Mais de là à le tuer… Je ne sais pas si j’en serais capable. Après tout, c’est lui qui m’a élevé, qui m’a tout appris sur les affaires.Martin serra les poings sous la table. Entendre Boris parler d’un autre homme comme son père lui serra le cœur.Après une courte hésitation, il lança d’une voix calme mais lourde de sens :— Boris… t’es-tu déjà demandé, ne serait-ce qu’un instant, si ta mère était vraiment ta mère biologique ? Et si, un jour, tu apprenais que Robert n’est pas ton père… qu’est-ce que tu ferais ?Boris releva la tête brusquement, les yeux écarquillés. Son regard
L’entreprise Anderson dominait le quartier avec son imposante architecture de verre et d’acier. Sous la lumière du jour, ses façades miroitantes reflétaient le tumulte de la ville, mais Orissia ne voyait rien de tout cela.Elle traversa l’entrée d’un pas précipité, indifférente aux regards intrigués des employés. Ses talons claquaient contre le sol, résonnant comme un compte à rebours dans l’air pesant de la réception. Elle ne prit même pas la peine de saluer la réceptionniste et fonça droit vers le bureau de Thomas.Dès qu’elle franchit la porte, il se leva d’un bond, alarmé par son expression.— Orissia ?! Est-ce que tu pleures ?Sans attendre de réponse, il s’approcha à grandes enjambées, les sourcils froncés d’inquiétude.— Qui t’a mise dans cet état ?!Ses yeux parcoururent son visage ravagé par la tristesse : ses joues humides, ses paupières gonflées, son regard perdu. Un frisson lui parcourut l’échine.Mais Orissia ne répondit pas. Au lieu de cela, elle éclata en sanglots et se
Léonard était bien conscient de ce qui se cachait derrière la demande d’Orissia. Il savait déjà qu'elle était la femme de Loyd, et le fait qu'elle vienne le voir personnellement pour obtenir des informations sur Thierry n’était pas anodin. Cela signifiait qu’elle avait des doutes sur son mari, qu'il lui cachait sûrement quelque chose. Il se sentit légèrement amusé par l'ironie de la situation, mais garda un visage impassible.Orissia, visiblement nerveuse, prit une profonde inspiration avant de poursuivre :— Je sais que cela peut vous sembler absurde, mais je vous en prie, écoutez-moi un instant. Je suis une femme stérile. Depuis mon plus jeune âge, on m’a diagnostiqué une stérilité primaire. Je suis donc incapable d’avoir un enfant, et cela m’a toujours perturbée. J’avais même envisagé d’adopter, mais mon mari était contre. Il m’a toujours rassurée, me disant que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée, et que ce n’était pas important. Puis, un jour, une femme est venue s'an
Léonard s’habillait tranquillement, optant pour une tenue décontractée. Il monta dans son taxi et se dirigea vers le groupe Diamond, un léger sourire en coin, perdu dans ses pensées. Assis dans son bureau, Samuel était assis en face de lui plongé dans ses réflexions. — Est-ce qu’elle t’a parlé de son père ? demanda Léonard.Samuel leva les yeux, visiblement gêné.— Non, je… je ne lui ai pas vraiment demandé, répondit-il d’une voix timide, presque hésitante. Elle m’a juste dit que, d’un moment à l’autre, il viendrait la chercher.Léonard nota la nervosité dans le ton de Samuel. Il n’était pas du genre à être aussi réservé, et cela n’échappa pas à son attention. Samuel semblait évader son regard, comme s’il cherchait à éviter une vérité qu’il ne voulait pas affronter.— Est-ce qu’il y a un problème que je ne connais pas ? Tu n’as pas l’air bien, s’enquit Léonard, ses yeux scrutant Samuel avec une curiosité mêlée de prudence.Samuel détourna légèrement la tête, mais ne répondit pas tout
Samuel observait Samira, complètement déconcerté. Il avait du mal à comprendre ce qu’elle venait de dire. Il se frotte le front, presque incrédule."Est-ce que tu es folle, Samira ? Comment peux-tu me dire une chose pareille ?" Il secoua la tête, son regard d'abord surpris se transformant en une profonde inquiétude.Samira, qui avait jusqu'alors fixé ses mains entrelacées sur ses genoux, tourna enfin son regard vers lui. Elle semblait nerveuse, mais une détermination étrange brillait dans ses yeux. Elle savait que ce qu’elle demandait était extrême, mais elle n’avait plus de choix, plus de chemin à prendre."Je sais que tu me manques depuis longtemps, et que tu te souviens de notre première rencontre, de ce que tu m’as dit à ce moment-là. Eh bien, je veux que tu le réalises maintenant, ou sinon... mon père viendra me prendre à tout moment et il me forcera à épouser ce vieux monstre." Sa voix tremblait légèrement, mais l’intensité de ses paroles la rendait plus forte.Samuel, frappé pa
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Mais Madame Jayne, qui n'avait pas perdu une miette de la scène, se tenait discrètement dans l'ombre du couloir. Depuis plusieurs minutes, elle observait en silence les gestes entre Léonard, Mira et Samira, le regard scrutateur. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir confuse face à ce qui semblait être une situation étrange. Elle n’avait jamais vu Léonard et Samira échanger de manière aussi intime et préoccupée. La façon dont il s’était montré protecteur envers Samira et avait insisté pour la raccompagner, tout en refusant que Valérie le fasse, laissait place à des interrogations. Qu'est-ce qui se cachait derrière ces gestes, et pourquoi cette insistance ? Lorsqu'enfin Léonard et Samira sortirent, Madame Jayne se hâta de se diriger vers la fenêtre, son cœur battant un peu plus vite. Elle voulait voir de ses propres yeux ce qu'il se passait à l'extérieur. Le bruit de la porte d’entrée se refermant doucement derrière Léonard résonna dans le silence de la maison.Elle scruta l'extérie