J'atterris agilement sur le sol en pierre de la cour et me redressai pour jeter un coup d'œil à la fenêtre que je venais de traverser. J'espérais de tout cœur y voir le visage de Sarah apparaître mais rien ne fît. Je soupirai et entrepris d'arpenter le jardin. La réaction de Sarah face à mon idée d'avorter cet enfant ne m'avait pas tellement surpris parce que je m'y attendais d'un côté vu la manière dont elle avait rêvé avoir un bébé. Mais je ne pouvais pas supporter le fait qu'elle perde la vie à cause de cela. Des enfants, elle pouvait en avoir des centaines si elle le voulait par la suite mais pour l'instant, je refusais d'endosser la mort d'une innocente. S'il fallait attendre encore des milliers d'années avant l'avènement d'une nouvelle Fertilia alors on allait attendre. Je pris mon téléphone pour appeler quand je me souvins que j'étais dans une dimension magique et que les gadgets technologiques ne passaient pas par là. D'ailleurs, mon téléphone ne montrait aucun signe de vie.
Hello mes lecteurs Goodnovel. Vous vous portez bien j’espère?Je tiens à m’excuser pour la méga longue absence. Franchement toutes mes excuses.J’ai cessé d’écrire parce que je n’étais pas en de bons termes avec Goodnovel. J’avais cru avoir supprimé le roman de la plateforme mais récemment j’ai reçu le mail d’un lecteur qui me demandait la suite du roman. J’ai été surprise. Je suis donc revenue sur la plateforme et j’ai constaté que vous étiez déjà plus de 5000 lecteurs et que le roman figurait dans les livres français populaires. Beaucoup ont voté et ont contribué et une centaine de gens se sont abonnés à mon profil dans l’espoir d’une suite à mon roman. J’ai été profondément touchée et j’ai eu un regain d’encouragement. Je ne suis toujours pas satisfaite de Goodnovel mais pour vous mes lecteurs et mes followers, je suis prête à donner une suite à ce roman. Merci infiniment à vous. Je vous aime.Si vous aimez ma plume, vous pouvez aussi me découvrir sur Dreame. J’y écris et publie me
- Je n’ai pas à discuter de cela avec vous, père. - Tu n’as aucune décision à prendre ici tant que je suis vivant! - C’est ma vie et mon avenir; j’en suis le seul détenteur! Mon père m’adressa un regard noir et s’assit confortablement dans son siège. - Assieds-toi! m’ordonna t-il en me pointant du doigt le fauteuil près de moi. Mais je ne l’écoutai pas et lui tournai le dos.- ZAÏM! Je m’arrêtai net dans mon élan. Il était très rare que mon père m’appelle par mon prénom arabe et lorsque ça arrivait, cela signifiait qu’il était vraiment très en colère. Je me retournai donc lentement pour lui refaire face. - Assieds-toi! répéta t-il. Cette fois-ci, j’obéis sans faire de vague. Steve Martins était un homme très autoritaire. Il dirigeait le royaume de Solumna avec beaucoup de vigueur et de sérieux. Je ne savais même pas si à mon tour, je serai capable de cela. Quand je le regardais, je voyais que je n’avais pris de lui que ses yeux, son nez et une grande partie de sa couleur de pe
- Aaaaahhhh!!!... Faites-le sortir s'il vous plaît! Maintenant ! Je ne supportais plus du tout la douleur ; c'était atroce. Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi mal physiquement. Le médecin devant m'aider à accoucher ainsi que des servantes s'activaient autour de moi afin que tout soit prêt pour l'accouchement. - Des serviettes! Rapportez-moi rapidement des serviettes!Le médecin que je trouvais drôlement jeune pour cette tâche s'approcha d'Enzo qui était resté près de moi à me tenir la main. - Vous pouvez sortir, Sir. Si vous savez que vous ne supporterez pas la vue, lui proposa t-il.Mais le géniteur de mon enfant secoua négativement la tête.- Pas la peine Enid. Je veux rester près d'elle. Elle a besoin de moi. Le dénommé Enid lui donna une tape encourageante sur l'épaule avant de venir se placer à côté de moi. - Détendez-vous, tout ira bien, essaya t-il de me rassurer.- Vous êtes prête ? Respirez à fond, je...Un craquement se fit encore entendre et je hurlai de doule
- Aaaaahhhh!!!... Faites-le sortir s'il vous plaît! Maintenant ! Je ne supportais plus du tout la douleur ; c'était atroce. Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi mal physiquement. Le médecin devant m'aider à accoucher ainsi que des servantes s'activaient autour de moi afin que tout soit prêt pour l'accouchement. - Des serviettes! Rapportez-moi rapidement des serviettes!Le médecin que je trouvais drôlement jeune pour cette tâche s'approcha d'Enzo qui était resté près de moi à me tenir la main. - Vous pouvez sortir, Sir. Si vous savez que vous ne supporterez pas la vue, lui proposa t-il.Mais le géniteur de mon enfant secoua négativement la tête.- Pas la peine Enid. Je veux rester près d'elle. Elle a besoin de moi. Le dénommé Enid lui donna une tape encourageante sur l'épaule avant de venir se placer à côté de moi. - Détendez-vous, tout ira bien, essaya t-il de me rassurer.- Vous êtes prête ? Respirez à fond, je...Un craquement se fit encore entendre et je hurlai de douleu
Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais là, les genoux à terre à observer chaque détails en face de moi. J’étais là mais mon cœur et mon esprit étaient en direction du royaume des morts, à la recherche du visage qui me manquait tant. Un mois…Un mois pratiquement que Sarah s’en est allé en donnant naissance à notre fils. Un mois que mes journées étaient devenues maussade et sombres. Un mois que je regardais mon fils avec un pincement au cœur. Un mois que je passais mes nuits ici dans l’espoir qu’à mon réveil, je la vois réveillée et bien vivante. Après son décès, mon père avait voulu procéder à un enterrement mais je m’en étais opposé. Il était hors de question d’envoyer Sarah six pieds sous terre alors que j’avais encore l’espoir qu’elle revienne parmi nous. Je ne savais si c’était le refus de laisser partir l’être aimé pour toujours ou une intuition fondée mais je ne permettrai pas qu’elle soit enterrée. J’avais donc fait aménager une pièce du palais dans mes appartements
Mes ongles à présent devenus des griffes tant je ne les avais taillés, traçaient des sillons nerveux sur le rebord en bois de mon lit. Les yeux fermés et ma concentration à son paroxysme, j'observais et j'écoutais. L'utilisation de mon pouvoir étant rendu plus complexe étant donné le lieu où je me trouvais; me projeter dans l'esprit d'un de mes pantins me demandait donc beaucoup trop d'efforts. Mais je n'avais aucune autre alternative si je voulais sortir d'ici. Il me fallait agir. Après quelques longues minutes, mes ongles s'enfoncèrent dans le bois du lit et j'ouvris les yeux, exaspérée et plus énervée qu'auparavant. Je me levai et poussai un cri de rage. - Maudits soyez-vous! MAUDITS SOYEZ-VOUS!Cela faisait combien d'années à présent ? Combien de siècles ? Et j'étais toujours là sans grand avancement dans mon projet d'évasion. J'étais toujours là dans cette prison sombre et froide, isolée de tous et diabolisée. Moi, que le peuple de Solumna adorait et divinisait. Moi, la plus gra
- Pardonnez-moi Sir mais je trouve cette alternative vraiment folle!Je jetai un regard noir à Enid resté en retrait derrière moi. Je lui avais exposé mon idée de vouloir m’enfuir avec mon fils pour éviter la cérémonie de présentation qui devrait se dérouler demain à la tombée de la nuit. Dans tout le royaume, il était le seul qui se rapprochait de ce qu’on appelait «un ami» pour moi. Vu ma position hiérarchique et les événements qui ont secoué Solumna, il était préférable pour moi que je n’ai pas trop de liens amicaux au risque de me faire piéger un jour. La confiance était devenue denrée rare maintenant mais Enid avait suffisamment de la mienne. - Vous ne pouvez pas vous en fuir avec le nouveau prince, Sir! Où iriez-vous? Dans le monde des humains? Et Sarah? Que faites-vous d’elle? Vous l’abandonnez?Je serrai les poings, prenant conscience de la pertinence des questions du médecin. Bien sûr que le seul endroit où je pouvais me terrer sans que mon père ne me retrouve était le mond
— …Zaïm Martins, 47e prince de Solumna, promettez-vous être le roi digne, courageux et conscient que le peuple espère de vous ?— Je le promets !— Acceptez-vous de tout cœur endosser les différentes responsabilités qu’incombent à un roi ?— Je l’accepte !— Et jurez-vous de vous battre jusqu’à la mort pour la défense et la protection de votre peuple ?— Je le jure !Le conseiller se tourna pour prendre la couronne d’or que lui tendait une servante avant de refaire face à Enzo, un genou à terre devant lui.— Moi, Hamid Sahr, premier conseiller de la cour royal, je nomme Zaïm Martins, nouveau roi de Solumna, faisant de lui, le 29e de sa lignée !Les hurlements et les cris s’élevèrent dans la grande salle alors que le conseiller posait la couronne sur la tête d’Enzo. Ce dernier se redressa tout sourire et nous fit face. Son regard parcourut brièvement la foule excitée avant qu’il ne s’arrête sur nous.— Regarde papa, fis-je à l’intention de Nejib que j’avais dans les bras et qui suçait
— Je t’en prie mon fils, fais attention à toi! Restez tous deux en vie pour votre petit garçon, pour moi et pour Solumna…Ma mère posa une douce main sur ma joue alors qu’une larme s’échappait sur sa joue. Je ne l’avais encore jamais vu pleurer. Elle avait toujours su faire preuve de courage et de self-control devant toute situation. C’était la femme la plus forte que j’eus connue. Mais aujourd’hui, elle était plus brisée que jamais. Tellement qu’elle n’arrivait même pas à dissimuler sa tristesse et son désarroi. Céleste avait fait d’elle une veuve; une femme désemparée. Mais je n’avais pas encore dit mon dernier mot. Je m’approchai de ma mère et l’embrassai tendrement sur le front puis j’allai faire de même à mon fils qui me regardait les yeux grands ouverts, calmement couché dans son berceau sous le regard attentif de Joséphine. J’avais tellement envie de le prendre dans mes bras et de ne plus m’en séparer mais je n’avais pas le choix. — Je te promets de faire ce que j’ai à fair
Avec toute la rapidité dont j'étais capable, je projetai Hezra derrière moi puis j'envoyai une boule de feu sur Céleste. Elle esquiva rapidement mon attaque et le feu atterrit juste derrière elle pour créer un rideau de flammes qui nous sépara de sa petite armée restée dans les escaliers menant à l'étage en dessous. Je souris, satisfaite du résultat. Moins un! Soudain, Céleste écarquilla les yeux et se retourna vers les flammes.— Non! Hurla t-elle en portant une main à son front. Non!Elle tomba à genoux, les mains sur la tête en criant.Mais qu'est-ce qui lui prends?Soudain, je compris.Le lien qu'elle avait établi avec sa petite clique venait de se rompre. Les flammes que j'avais créé agissaient comme des barrières rompant tout lien magique. Voilà pourquoi j'avais été désignée pour vaincre Céleste! Mon pouvoir de feu a la capacité de neutraliser son pouvoir de conversion.Intéressant!Enzo s'empressât de me rejoindre, profitant de la déconcentration de sa geôlière. — Tu vas
Tête baissée, mains menottées vers l’avant, je me laissai traîner à la suite de Céleste sans broncher. D’ailleurs je n’avais pas envie de dire quoi que ce soit.Que pouvais-je même dire? Je sais pas.Ma voix avait soudainement disparue de ma gorge comme si mon hurlement de douleur avait emporté avec lui tout le son que mes cordes vocales étaient capables de produire. L’image de mon paternel au sol, la tête séparée du cou, le tout dans une marre de sang m’avait coupé toute envie d’agir. «Tu as perdu!» «Ton père est mort pour cause de ton inaction!»«C’est la fin!»«Tu n’as pas su être le protecteur qu’il fallait!»Ces phrases ne cessaient de se répéter encore et encore dans mon esprit, m’enfonçant encore plus dans mon mutisme. J’étais déçu, en colère mais surtout brisé. Mon père n’avions certes pas des relations rapprochées et étions sur des longueurs d’ondes assez divergentes mais c’était avant tout mon paternel. Quoi qu’il en soit, le lien père-fils entre nous a toujours été sy
Le hurlement qui me parvint aux oreilles à l'instant s'infiltra à travers mes tympans et chemina jusqu'à mon cœur qu'il frappa de plein fouet.Je me figeai instantanément, Nejib dans mes bras alors que la reine s'avançait prudemment vers le volet de la pièce qui donnait sur la cours du palais. — Qu'est-ce que c'était? chuchota Joséphine; ma servante. Je me levai doucement et lui confiai mon fils qui venait de se réveiller puis j'allai rejoindre la reine devant la grande fenêtre.Debout, immobile, elle semblait être projetée dans un autre monde. Je suivis lentement son regard et je tombai sur un spectacle horrible dans la cours du palais. Je posai une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier tandis que ma main agrippait fermement le rideau du volet. À genoux, la tête baissée, Zaïm se trouvait juste devant son père ou du moins, ce qu'il en restait. Un silence de plomb régnait dans la cours où les soldats de l'armée royale ainsi que les hommes de Céleste observaient la scène macab
Je m'avançai au milieu des débris enfumés, enjambant les corps éparpillés au sol. Derrière moi, une horde d'hommes et de femmes sous mon contrôle et occupés à semer le chaos autour de nous. Des sorciers, des vampires, des fées, des dryades... tous à mon service, éliminant les impétueux qui osaient m'affronter. Tout dans le royaume n'était que feu, cendres, peur et affolement. Je m'arrêtai à quelques pas du palais, cerné par des archers, observant sourcil haussé tous ces soldats en tenue rouge.Arcs tendus et flèches en place, ils attendaient le signal de leur meneur pour tirer. Ce qui m'étonnerait beaucoup au passage. Parce que derrière moi ne se trouvaient personne d'autre que les habitants de Solumna; les mêmes qui étaient sensés être à Ozhar. J'avais réussi à intercepter leur dernier convoi et fais de la majorité mes serviteurs.Un claquement de doigt, un allié.Un regard, un pantin. Rien qu'un jeu d'enfant. Ils croyaient m'échapper mais personne n'échappe à Céleste. Leur
Enid posa le flacon de potion sur la table et joignis les mains devant lui. Tout le monde se pencha vers le liquide grisâtre, complètement obnubilé.— Qu’est-ce que c’est? demanda mon père.— Une potion d’apparence, Majesté. Elle a été conçue avec de la magie noire pour donner à quelqu’un les mêmes caractéristiques que le prince Zaïm. Ma mère écarquilla les yeux tandis que mon père et les conseillers s’étaient redressés dans leurs sièges.— Où avez-vous trouvé ça, Enid? questionna mon père. — Dans la chambre d’Hezra, répondis-je. Je l’ai pris dans son tiroir à son insu.— En clair, vous l’avez volé, ironisa le deuxième conseiller.Attendez, pourquoi il respire encore lui? Je vais régler ça rapidement!Comme si elle avait lu dans mes pensées, Sarah, assise à côté de moi, posa une main sur mon avant-bras histoire de me calmer. Je tournai le regard vers elle et elle me fit les gros yeux. Je reportai donc mon attention sur le conseiller, me contentant juste de lui trancher la tête à
Je déposai doucement Nejib dans son berceau, veillant à ce qu’il ne se réveille pas. J’avais passé tout l’après-midi à m’occuper de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme.Nejib était un bébé vraiment sage mais certains jours, il pouvait se montrer un tantinet fatiguant avec des pleurs incessants. J’espérais juste qu’il ne couvrait pas quelque chose quand bien même les êtres mirifiques ne pouvaient pas tomber malade. — Vas-y, me dit la reine. Va te reposer maintenant, Joséphine prendra le relais.J’hochai la tête tandis que ma servante venait s’asseoir à côté du berceau.— Préviens-moi s’il y a quoi que ce soit, lui dis-je. — Ne vous inquiétez pas princesse, je veillerai sur lui. Je soupirai, rassurée avant de m’incliner devant ma belle-mère. — Je vais m’en aller maintenant, lui annonçai-je. Merci de m’aider à garder Nejib.— Je t’en prie, ma fille. Je lui souris avant de sortir de la pièce non sans avoir jeté un dernier coup d’œil au berceau. J’aimais tellement m’occuper de mon fils;
Debout devant la grande porte de bois ciré, j’attendais impatiemment que l’on vienne m’ouvrir. Finalement, après quelques secondes, la porte s’ouvrît sur la servante qui était venue à ma rencontre plus tôt. — Sir, salua t-elle. Elle se mit sur le côté pour me laisser entrer puis elle quitta la pièce en prenant soin de refermer derrière elle.Depuis qu’Hezra avait emménagé au palais, c’était la première fois que je m’introduisais dans sa chambre. Je ne fus pas surpris d’y trouver un décor féminin et marin dans des tons bleu ciel et turquoise. Mon regard se posa sur le grand lit où une forme était allongée sous les draps, le teint pâle et la mine pitoyable. Je m’avançai vers elle, légèrement inquiet. Il est vrai que je n’appréciais pas Hezra mais la voir ainsi me touchait un temps soit peu. Ses yeux étaient cernés et les cristaux marins sur sa peau brillaient très faiblement.Elle était vraiment malade.— Enzo, murmura t-elle une fois que je fus près d’elle. Même sa voix était