Clémence m'a jeté un coup d'œil et a dit :« Oui, ma mère t'attendait. C'est juste qu'il vaut mieux que Chloé n'entre pas tout de suite, le docteur a dit que ma mère est dans le coma depuis trop longtemps et que sa mémoire est plutôt défaillante, il vaut mieux qu'elle ne voie d'abord que des gens familiers, de peur que cela n'affecte son rétablissement physique et neurologique. »Ces mots ont été prononcés comme si j'étais une sorte de grand pécheur si j'entrais.Je n'ai pas été aussi insensible et j'ai regardé Cédric en disant : « Tu entres, je passe en premier. »Cédric a jeté un regard froid à Clémence et m'a prise par les épaules en disant :« Dans ce cas, nous allons d'abord attendre que tante Morel récupère quelques jours avant de revenir lui rendre visite. »J’ai penché la tête vers lui avec surprise et j’ai tenté de repousser sa main, mais Cédric n’a pas bougé, comme s'il n'avait pas remarqué.« Cédric... »Clémence a rougi d'embarras et a dit avec les yeux rouges :« Je me mo
Cédric me regardait avec ses yeux sombres comme s'il espérait que je fasse un pas en arrière.J'ai légèrement ri et j'ai été la première à répondu fermement : « Clémence a dit la vérité, je la renverrai demain soir au plus tard. »« Je ne t'écoute pas... »Morel a ignoré mes paroles et se contentait de fixer Cédric, l'air de ne pas pouvoir supporter la vérité.Ensuite, elle a demandé :« Cédric, est-ce vrai ? »Peut-être mon regard était-il trop perçant, Cédric a répondu d'une voix grave malgré une certaine difficulté : « C'est vrai. »« Maman, tu l'as entendu ! »Clémence s'est écriée : « Cédric t'a bien promis qu'il s'occuperait de moi, mais là, il fait marche arrière et aide une étrangère à nous malmener. »Le visage de Cédric est devenu froid et il a dit : « Chloé est ma femme, pas une étrangère ! »« Vous êtes divorcés ! »Clémence, le visage baigné de larmes, a souligné cela avec justesse comme si c'était elle qui avait été déçue.Cédric a froncé les sourcils et a dit avec mé
La mère de Cédric, son grand-père, son enfant avaient été tous tués par Morel et Clémence.« Chloé, qu'est-ce que tu racontes ? »Clémence s’est précipitée, m’a poussée et m’a dit méchamment : « Je pourrais te faire un procès en diffamation, tu le sais ? »Morel, qui allait un peu mieux, me regardait elle aussi d'un air perplexe et a dit : « Mlle Chloé, qu'est-ce que vous voulez dire ? »« Tu ne comprends vraiment pas ce que je veux dire ? »Sous le visage froid et sombre de Cédric, j'ai parlé mot pour mot à Morel :« À l'époque, pour épouser le père de Cédric, tu as poussé sa mère, qui était enceinte dans les escaliers, l’as-tu oublié ? »« Quelles sont les preuves ? »Morel a parlé d'une voix contenue, apparemment très en colère contre mes calomnies !Comme l'avait dit grand-père, elle pensait ne pas pouvoir laisser de preuves après avoir détruit la surveillance quand elle avait fait ça.Clémence, rappelée à l'ordre par sa remarque, a elle aussi compris et a dit : « Oui, Chloé, tu
Grand-père a dit le jour de sa mort que Cédric le découvrirait tôt ou tard, et que Clémence ne pourrait pas le lui cacher pour le reste de sa vie.Il valait mieux le savoir ce soir-là que plus tôt pour que Cédric ne continue pas à être trompé par Morel et sa fille.Mais ce qui m'a prise au dépourvu, c’était qu'à l'autre bout du fil, Fabien a pris la parole d’un ton incrédule : « Mme Chloé, où avez-vous entendu parler de ça ? »...J'ai failli m'évanouir, sentant déjà le regard extrêmement froid de Cédric !« Grand-père me l'a dit. »J’ai commencé à me demander si je me souvenais de quelque chose de faux, mais je me suis rendu vite compte que ce n’était pas le cas.J'essaie de lui rappeler : « Fabien, as-tu oublié que ce jour-là, c'était dans le bureau de grand-père, et que grand-père a pris… »« Tu t'en souviens mal, n'est-ce pas ? »Fabien m'a interrompue froidement !Tout mon corps était troublé, je n'en revenais pas et j'ai dit : « Comment ai-je pu me souvenir mal d’une chose aus
Alors, vous avez peur que la vérité sur la mort de sa mère l'irrite à nouveau ? »« Oui. »Fabien a poursuivi :« Le psychiatre a suggéré d'attendre un peu, jusqu'à ce que l'état de M. Cédric s'améliore un peu. »« J'ai compris. »J'ai répondu d'une voix faible, et je ne pouvais pas générer d'autres émotions dans mon cœur.Même si ce n'était pas à cause de l’ordre de grand-père avant sa mort, je n'aurais même pas voulu me préoccuper des affaires de la famille des Baudet.Seulement, de retour à la maison, en pensant au passé de Cédric, j'ai encore ressenti une trace de pitié sur lui…Mais bientôt, en pensant à la façon dont il m'avait crié dessus dans la chambre d'hôpital, cette pitié a disparu.Je me détestais soudain un peu de ne pouvoir rien faire…Je m'ennuyais et j'étais allongée sur le canapé pour me vider lorsque Cécile est soudainement arrivée.J'ai ouvert la porte et je lui ai demandé :« Pourquoi n'utilises-tu pas tes empreintes digitales pour entrer ? »« J’avais peur de voir
« Oui, ils semblent beaucoup ! »Cécile a suivi mon regard et a trouvé que ça y ressemblait aussi.Elle a dit d’un air excité sur le visage : « Allez ! »Sur ce, elle a détaché sa ceinture et est sortie rapidement de la voiture.Je l'ai suivie, et nous avons ensemble poursuivi Clémence et mon beau-père jusqu'au hall de l'hôtel.Mais où étaient-ils encore ?Nous avons dû marcher jusqu'à la réception de l'hôtel, et Cécile a dit d’une voix douce : « Mademoiselle, l'homme et la femme qui sont entrés tout à l'heure, est-ce qu'il y a une grande différence d'âge ? »Avec son joli visage et son sourire, il était facile de lui faire confiance.L'une des réceptionnistes, de petite taille, a répondu tout de suite : « On dirait que leur différence d'âge est assez grande. »« Quoi ? Je vois que tu es trop stupide. »Une autre réceptionniste expérimentée l'a immédiatement interrompue et nous a regardées avant de dire : « Désolé, nous ne pouvons pas divulguer d'informations sur nos clients. »« C
Il s’avérait que Cédric défende sa seconde belle-mère sans qu’il en soit averti.J'ai pincé les lèvres et j’ai dit :« Je suis plus curieuse de savoir ce qui va arriver à Morel si c'est vrai. »Aujourd'hui, à l'hôpital, elle défendait encore sa fille avec acharnement.Si elle avait su que sa propre fille avait déjà fait l’amour avec son mari pendant les années où elle était dans le coma...Cela aurait été génial de voir elles se disputer.Cécile m'a jeté un coup d'œil et m'a dit : '« Qu'est-ce que tu as dans la tête ? Il semble que si tu sois sur le point de faire quelque chose de mal. »J'ai affiché un sourire et j’ai répondu : « Je pense à la scène que je les prends quand ils font l’amour. »Cécile a haussé les sourcils en disant : « Je ne m’attends pas à ce que tu aimes une scène si effroyable. »« J’ai été forcée. »« Clémence, je vais te frapper un grand coup cette fois. »La nuit ne faisait que commencer au bar à cette heure-ci, la musique forte frappait les tympans et les hom
Avec un sursaut, je me suis retournée pour rencontrer une paire d'yeux cristallins et ambrés.Je ne pouvais m'empêcher de se frotter légèrement la poitrine et j’ai pris la parole :« Janvier, tu m'as fait peur ! »« Désolé. »Vincent a affiché un léger sourire et a dit :« Je ne voulais pas vous espionner, je passais juste par là. »J'ai souri d'un air désintéressé en demandant : « Tu es là pour faire des rencontres ou avec un ami ? »« Avec un ami », a répondu Janvier d’une voix douce, cachant le désespoir dans ses yeux alors qu'il regardait Cécile.Naturellement, j'ai compris qui était l'ami dont il parlait.Cécile l'a compris aussi et nous a dit : « Vous parlez, je vais danser. »Sur ce, elle a enlevé son manteau, et à l'intérieur se trouvait une robe de soie noire à dos nu, révélant ses beaux os, qui a attiré beaucoup d'attention dès qu'elle est arrivée sur la piste de danse.Lorsqu'elle dansait, elle attirait encore plus l'attention.J'ai regardé Janvier s'asseoir avant de lui d