La mère de Cédric, son grand-père, son enfant avaient été tous tués par Morel et Clémence.« Chloé, qu'est-ce que tu racontes ? »Clémence s’est précipitée, m’a poussée et m’a dit méchamment : « Je pourrais te faire un procès en diffamation, tu le sais ? »Morel, qui allait un peu mieux, me regardait elle aussi d'un air perplexe et a dit : « Mlle Chloé, qu'est-ce que vous voulez dire ? »« Tu ne comprends vraiment pas ce que je veux dire ? »Sous le visage froid et sombre de Cédric, j'ai parlé mot pour mot à Morel :« À l'époque, pour épouser le père de Cédric, tu as poussé sa mère, qui était enceinte dans les escaliers, l’as-tu oublié ? »« Quelles sont les preuves ? »Morel a parlé d'une voix contenue, apparemment très en colère contre mes calomnies !Comme l'avait dit grand-père, elle pensait ne pas pouvoir laisser de preuves après avoir détruit la surveillance quand elle avait fait ça.Clémence, rappelée à l'ordre par sa remarque, a elle aussi compris et a dit : « Oui, Chloé, tu
Grand-père a dit le jour de sa mort que Cédric le découvrirait tôt ou tard, et que Clémence ne pourrait pas le lui cacher pour le reste de sa vie.Il valait mieux le savoir ce soir-là que plus tôt pour que Cédric ne continue pas à être trompé par Morel et sa fille.Mais ce qui m'a prise au dépourvu, c’était qu'à l'autre bout du fil, Fabien a pris la parole d’un ton incrédule : « Mme Chloé, où avez-vous entendu parler de ça ? »...J'ai failli m'évanouir, sentant déjà le regard extrêmement froid de Cédric !« Grand-père me l'a dit. »J’ai commencé à me demander si je me souvenais de quelque chose de faux, mais je me suis rendu vite compte que ce n’était pas le cas.J'essaie de lui rappeler : « Fabien, as-tu oublié que ce jour-là, c'était dans le bureau de grand-père, et que grand-père a pris… »« Tu t'en souviens mal, n'est-ce pas ? »Fabien m'a interrompue froidement !Tout mon corps était troublé, je n'en revenais pas et j'ai dit : « Comment ai-je pu me souvenir mal d’une chose aus
Alors, vous avez peur que la vérité sur la mort de sa mère l'irrite à nouveau ? »« Oui. »Fabien a poursuivi :« Le psychiatre a suggéré d'attendre un peu, jusqu'à ce que l'état de M. Cédric s'améliore un peu. »« J'ai compris. »J'ai répondu d'une voix faible, et je ne pouvais pas générer d'autres émotions dans mon cœur.Même si ce n'était pas à cause de l’ordre de grand-père avant sa mort, je n'aurais même pas voulu me préoccuper des affaires de la famille des Baudet.Seulement, de retour à la maison, en pensant au passé de Cédric, j'ai encore ressenti une trace de pitié sur lui…Mais bientôt, en pensant à la façon dont il m'avait crié dessus dans la chambre d'hôpital, cette pitié a disparu.Je me détestais soudain un peu de ne pouvoir rien faire…Je m'ennuyais et j'étais allongée sur le canapé pour me vider lorsque Cécile est soudainement arrivée.J'ai ouvert la porte et je lui ai demandé :« Pourquoi n'utilises-tu pas tes empreintes digitales pour entrer ? »« J’avais peur de voir
« Oui, ils semblent beaucoup ! »Cécile a suivi mon regard et a trouvé que ça y ressemblait aussi.Elle a dit d’un air excité sur le visage : « Allez ! »Sur ce, elle a détaché sa ceinture et est sortie rapidement de la voiture.Je l'ai suivie, et nous avons ensemble poursuivi Clémence et mon beau-père jusqu'au hall de l'hôtel.Mais où étaient-ils encore ?Nous avons dû marcher jusqu'à la réception de l'hôtel, et Cécile a dit d’une voix douce : « Mademoiselle, l'homme et la femme qui sont entrés tout à l'heure, est-ce qu'il y a une grande différence d'âge ? »Avec son joli visage et son sourire, il était facile de lui faire confiance.L'une des réceptionnistes, de petite taille, a répondu tout de suite : « On dirait que leur différence d'âge est assez grande. »« Quoi ? Je vois que tu es trop stupide. »Une autre réceptionniste expérimentée l'a immédiatement interrompue et nous a regardées avant de dire : « Désolé, nous ne pouvons pas divulguer d'informations sur nos clients. »« C
Il s’avérait que Cédric défende sa seconde belle-mère sans qu’il en soit averti.J'ai pincé les lèvres et j’ai dit :« Je suis plus curieuse de savoir ce qui va arriver à Morel si c'est vrai. »Aujourd'hui, à l'hôpital, elle défendait encore sa fille avec acharnement.Si elle avait su que sa propre fille avait déjà fait l’amour avec son mari pendant les années où elle était dans le coma...Cela aurait été génial de voir elles se disputer.Cécile m'a jeté un coup d'œil et m'a dit : '« Qu'est-ce que tu as dans la tête ? Il semble que si tu sois sur le point de faire quelque chose de mal. »J'ai affiché un sourire et j’ai répondu : « Je pense à la scène que je les prends quand ils font l’amour. »Cécile a haussé les sourcils en disant : « Je ne m’attends pas à ce que tu aimes une scène si effroyable. »« J’ai été forcée. »« Clémence, je vais te frapper un grand coup cette fois. »La nuit ne faisait que commencer au bar à cette heure-ci, la musique forte frappait les tympans et les hom
Avec un sursaut, je me suis retournée pour rencontrer une paire d'yeux cristallins et ambrés.Je ne pouvais m'empêcher de se frotter légèrement la poitrine et j’ai pris la parole :« Janvier, tu m'as fait peur ! »« Désolé. »Vincent a affiché un léger sourire et a dit :« Je ne voulais pas vous espionner, je passais juste par là. »J'ai souri d'un air désintéressé en demandant : « Tu es là pour faire des rencontres ou avec un ami ? »« Avec un ami », a répondu Janvier d’une voix douce, cachant le désespoir dans ses yeux alors qu'il regardait Cécile.Naturellement, j'ai compris qui était l'ami dont il parlait.Cécile l'a compris aussi et nous a dit : « Vous parlez, je vais danser. »Sur ce, elle a enlevé son manteau, et à l'intérieur se trouvait une robe de soie noire à dos nu, révélant ses beaux os, qui a attiré beaucoup d'attention dès qu'elle est arrivée sur la piste de danse.Lorsqu'elle dansait, elle attirait encore plus l'attention.J'ai regardé Janvier s'asseoir avant de lui d
Sur le chemin du retour, Janvier contrôlait le volant et a incliné la tête pour me regarder avant de demander : « Es-tu toujours inquiet pour Cécile ? »« Non. »J'ai secoué la tête et j’ai répondu : « Elle peut gérer tout ça toute seule. »Cécile faisait tout à bon escient.Je croyais qu'elle avait la capacité de s'en sortir à temps.« Bon. »Janvier a répondu faiblement : « Comment envisages-tu de venir travailler à la société MS ? »« Janvier, je te remercie pour ta faveur. » Je l'ai remercié, puis j'ai expliqué : « Je ne peux pas aller à la société MS pour l'instant, il y a trop de choses qui se passent en ce moment, alors je veux d'abord régler mes affaires avant de me mettre au travail. »Janvier n'a pas eu le moindre remords, il a juste dit avec un sourire :« Il semble donc que tu ne puisses même pas être mon collègue pendant une journée. »« Comment ? »Je ne comprenais pas.Les yeux de Janvier étaient profonds, et ses lèvres minces légèrement ouvertes étaient colorées d'
J'étais stupéfaite de son assurance.Oui, je ne pouvais pas nier que Cédric m'avait plu, mais qu’était-ce qui lui faisait croire que je resterais amoureuse de lui et que je le choisirais pour toujours.J'ai fait tourner mon poignet sous son joug, et comme je ne me libérais pas, j'ai simplement dit : « Je ne veux pas. Cédric, lâche-moi ! »La lumière est descendue du sommet de sa tête, ses orbites sont devenues de plus en plus profondes et Cédric a dit d’une voix froide :« C'est bien, tu en as vraiment le culot. »Cependant, dans la seconde qui a suivi, à mains nues, il m’a poussée dans la voiture et a claqué la portière d'un coup sec.Ignorant mon mouvement pour ouvrir la porte, il l'a enfoncée à fond.À l'extérieur de la voiture, l'aura de deux hommes de près d'un mètre quatre-vingt-dix battait son plein, et il y avait une sensation de tension comme si de la fumée était sur le point d'éclater.J'ai eu peur qu'ils se battent à nouveau, mais Janvier s'est calmé à cause d’une phrase de