ACCIDENT
Deux semaines s’écoulent déjà après les derniers événements et coups de bec qu'engendre de la part d’Amoussou, la relation de Mawugnon et Biova. Deux semaines, et Amoussou ne se tranquillise pas. Deux semaines déjà, et il ne se donne pas du repos, pour n'avoir pas atteint ses objectifs : ôter Mawugnon de son cercle. Il cherche des voies et moyens sûrs maintenant pour y parvenir. La tension dans sa maison est aussi tendue et suffocante que la vie dans le Sahara pendant le harmattan. Il voit sa femme et son enfant qui le boudent, mais refuse toujours de se ressaisir.
Pour lui, sa famille qui a toujours vécu dans l'entente et l'harmonie, Mawugnon y est entré pour la mélanger. Non seulement il rend rebelle sa fille contre lui, sa femme aussi ne lui accorde plus du temps et d'attention à cause de lui. Elle semble l'ignorer complètement comme s'il constitLA MAGIE DU MOMENTAmoussou sort de l'hôpital au bout de treize jours. Il n'a eu aucune fracture à aucun de ses membres lors de l'accident malgré sa gravité qui a même rendu sa bagnole méconnaissable. Par contre, il a des lésions à la poire, et une foulure musculaire du bras droit qui lui fait porter une orthèse de bras. Il a été atteint aussi au niveau de la colonne, la grave blessure choppée même de l'accident. Ce qui aurait pu l'estropier des pieds. Mais, l'opération a été réussie avec éclats. Toutefois, il se doit rester dans un fauteuil roulant le temps de se rétablir entièrement. Cette après-midi, ils viennent de rentrer.Biova s'occupe de son papa pour le sortir de la voiture et l'emmener à l'intérieur, dans son nouveau siège. Une fois à l'intérieur, Amoussou lève son regard sur sa
BELLE-MAMANTrésor a pris un rendez-vous au téléphone avec Mawugnon qui voudrait passer un peu de temps avec elle à la maison. Elle se rend alors chez lui en se frayant une occasion pour quitter ses parents après le petit-déjeuner de ce matin. Arrivée à la porte entrebâillée, elle la pousse et dégage les rideaux de côté pour entrer. « Cocouououououou la maisonnnnnnnn ! » fait-elle.Elle tombe sur Senam qui se plaît dans le séjour à repasser les habits de son fils, tout en ayant un regard sur la télé. Elle en est confuse.-Ah maman ! Tu fais quoi !-Bonne arrivée, ma fille. Comment tu vas ?-Merci maman, je vais bien. Mais tu fais quoi ?-Ah ! Je repasse les habits comme tu le vois, ma fille !Biova n'est au courant de rien encore sur sa « belle-mère. » Pour elle, Senam va endommager
TÊTES DANS LES ÉTOILESTel que prévu, Biova et ses parents reçoivent chez eux dans l'après-midi du lendemain, Monsieur TROPÉNOU Kokouvi Amewossina et sa petite famille : sa femme Wobuibé et son fils Apédo. Une table est au rendez-vous. Pendant le repas dans une ambiance calme et paisible, Apédo ne cesse de fusiller Biova de regards...Entre deux bouchées, Amoussou racle légèrement la gorge pour interpeller l'assise, ce qui est fait. Il appelle sa fille et avec une assurance dans sa voix, il lui dit :-Trésor, maintenant tu es une femme. Tu as fini tes études. De même que ton ami d'enfance Apédo ici présent, et qui revient de l'Afrique du Sud avec son diplôme en management comme tu le sais déjà. Et ce repas est organisé pour vous deux, spécialement pour une célébration, une union entre nos deux familles.
LE CADEAUEt la soirée en l'honneur de Senam par son fils. Une soirée à laquelle sont, toute la famille N'SOUGAN, les amis, les employés de Mawugnon à la boutique. Une importante surprise aussi y est présente.Amé s'est chargée de tout organiser, se faisant aider par quelques-unes de ses camarades du campus et Biova.Quant à la décoration, elle est assumée par une agence dénommée "Agence Events Perfect," l'une des meilleures agences de décoration de la capitale qui s'assure par une femme très noble, hautement humaine."Events Perfect" est spécialisée dans la décoration et couverture événementielle. Elle présente aussi trois fois par semaine, des mets succulents du terroir aux ménages très occupés par leur vie professionnelle, permettant ainsi aux femmes à leur retour très fati
34QUAND LA TENSION MONTELa matinée commence déjà à se noyer. Au bureau, Apédo fixe Biova alors que celle-ci s'affaire activement sur son portatif. Il jette un coup d'œil à sa montre.-Ma chérie, bientôt midi, nous pouvons aller déjeuner ensemble ? demande-t-il.-Non merci, c'est gentil ! répond Biova.-Encore une fois, un non. Pourquoi tu me fuis toujours à chaque occasion ?-Je ne te fuis pas et je ne sais d'ailleurs en quoi je peux te fuir, mon cher collègue.-Et alors ?-Et alors ! Ça ne me plaît pas de passer du temps avec toi en dehors de ce bureau qui seul, nous lie professionnellement, puisque tu le veux ainsi toi-même, répond Biova sans même quitter du regard, l'écran de son portatif, sans arrêter un seul coup, ce qu'elle fait.-En dehors de ce bureau comme tu le dis, n'oubli
ENTÊTEMENT DE LA BÊTISELe temps a déjà bien avancé ce matin. Mawumebiõ dans sa chambre, ne voit pas, Biova venir s'assurer de son bon réveil avant son départ pour le boulot, contrairement à son ronron matinal depuis qu'elle a commencé à travailler, lorsqu’elle ne fait pas vite et descendre au salon pour le breakfast ensemble. Ce qu'elle trouve bizarre.« Commence-t-elle déjà à me bouder pour l'avoir admonestée la veille en confrontation avec son père ? Ce pourquoi elle n'a pas voulu me voir ce matin avant son départ ! Non, Biova ne peut quand même pas commencer par adopter un tel comportement qui n'est même pas du monde animalier ! Elle ne peut pas commencer par se rabaisser à ce point en roulant dans la poussière subitement, toutes ses bonnes manières pour de raisons bancales ! C'est inadmissible et &cce
INSTANTS BONHEURDans l'enceinte du centre aéré de la BCEAO à Baguida. Le soleil est généreux cette après-midi luisante. Le vent amène apporte par-dessus les murs de la clôture, les mélodies des vagues de la mer qui viennent s'affaisser sur le sable fin, puis, berce majestueux, les peaux. De petites troupes de jeunes, femmes, hommes, et enfants, sont ci et là pour se divertir et profiter de la fin du week-end ; des parties de tennis et du basket, de la piscine et des va-et-vient dans une atmosphère conviviale et affectueuse. Du sourire divin pare les lèvres, et les soucis doivent se noyer dans cette ambiance qui détend chaleureusement.Une splendide bagnole cendre : PORSCHE Cayenne S e-Hybrid fait son entrée dans le parc. L'intérieur détonne de musique exotique, et vient garer sur l'aire du football. La portière du conducteur s'ouvre après une quar
CONFRONTATIONSMawugnon, Biova et Senam arrivent à la maison. Ils sortent de la voiture et vont pour l'intérieur. Juste Senam sort les clefs de son sac pour mettre dans la serrure, que madame Séménya attire leur attention par derrière, les mains chargées : « vous êtes enfin de retour ! » leur lance-t-elle. Ils se retournent tous.-Ah maman ! o’va dzi mì yéa (ah maman ! tu étais venue nous chercher) ? lui demande Mawugnon.-Je vous avais apporté à briffer mais vous n'étiez pas de retour.-Tu t'es encore dérangée ? lui demande Senam.-Il n'y a pas de dérangement qui tienne, maman Mawugnon. Voilà ça, débrouillez-vous avec. J'ai pensé que vous auriez faim à votre retour.Biova prend les effets de ses mains.-Merci maman. Toujours, tu ne te fatigues à faire la cuisine. Et quand je vi