Janine a regardé ses camarades, visiblement agités : « Cette affaire est une pure calomnie, quelqu’un a intentionnellement répandu de fausses rumeurs pour me diffamer. »« Arrête de te justifier », a répondu une voix accusatrice, « on sait très bien que ce n’est pas la première fois. La dernière fois aussi, c’est grâce à l’homme qui te soutient que tout s’est arrangé. Maintenant, on a tous besoin de ces crédits honorifiques pour le diplôme, alors si tu as une autre voie, ne viens pas nous les voler. »À ce moment-là, Lucienne a surgi soudainement pour défendre Janine :« Mais qu’est-ce que vous racontez ? Cette affaire n’a rien à voir avec Janine ! Quelqu’un de jaloux essaie de la salir. Tout le monde sait ici qu’elle a du talent et des compétences. Tout ce qu’elle a obtenu, elle l’a mérité par son travail acharné. »« Ah oui ? Ses compétences ? Je dirais plutôt qu’elle sait bien manipuler les hommes », a lancé quelqu’un avec ironie.« Exactement, elle doit tout expliquer clairement !
Janine a regardé devant elle, les bras croisés sur sa poitrine : « Désolée, mais ma relation avec Monsieur Paulin n’est vraiment pas une relation ordinaire. »« Donc tu admets que tu entretiens une relation inappropriée avec ce riche homme d’affaires ? », a demandé quelqu'unÀ ce moment-là, le principal, incapable d’en entendre davantage, est intervenu :« Quelle relation inappropriée ? Qu’est-ce que vous apprenez à l’école toute la journée ? Madame Janine et Monsieur Paulin entretiennent une relation tout à fait légitime et honnête ! »« Principal, même Janine l’a reconnu. Pas la peine de chercher à expliquer. Quelle relation entre un homme et une femme peut être qualifiée de légitime et honnête ? », a-t-il riposté« Une relation de mariage, ça compte comme légitime et honnête ? » Une voix grave et froide a soudain résonné.L’homme se tenait à l’entrée du bureau, sa haute silhouette imposante irradiait une aura de domination.Paulin portait un costume de haute couture et semblait com
Janine a parlé avec étonnement : « Ce n'est pas possible ça ! Comment est-ce que c'est Lucienne qui m'a calomniée ? »À côté, Lucienne, en entendant que ce qu'elle avait fait était découvert, se retrouvait stupéfaite et a répondu immédiatement : « Janine, ce n’est pas moi qui ai fait tout ça, cette affaire n’a rien à voir avec moi. Il y a forcément quelqu’un qui essaie de me piéger ! »Janine a jeté un regard à Lucienne, elle a hésité aussi un peu : « Est-ce qu'il y a eu une erreur ? »Lucienne a répondu précipitamment : « C’est certainement une erreur. »Janine ne voulait pas croire que Lucienne l'ait dénoncée anonymement, car entre elles, il n'y avait aucun conflit, et celle-ci n'avait aucune raison de le faire !Paulin a plissé légèrement les yeux : « Tu doutes de mes capacités d’investigation ? »Janine se retrouvait prise au piège de la question et a répondu en serrant les lèvres : « Peut-être que Lucienne a été piégée ? »Lucienne, en entendant les mots de Janine, a failli pleure
Après avoir quitté le bureau, Lucienne a appelé immédiatement Carole : « Mademoiselle, il y a un problème à l’école. Ils ont découvert que c’était moi qui avais fait le signalement anonyme. En plus, il s’avère que Janine et ce monsieur Paulin sont en fait mariés. Pourquoi ne m’en avez-vous pas informée avant ? »Carole a appris par Lucienne que Paulin s’était personnellement rendu à l’école et avait publiquement confirmé son mariage avec Janine.Furieuse, Carole a serré les dents : « Comment as-tu pu être démasquée aussi vite ? »Le pire, c’était que Paulin avait osé révéler sa relation avec Janine.Une véritable aubaine pour cette dernière. Lucienne n’était qu’une incapable, encore plus inutile que Louise.« Mademoiselle Carole, que dois-je faire ? L’école va sûrement me sanctionner. Vous m’aviez pourtant promis de m’aider et de m’assurer qu’il ne m’arriverait rien ! »« Ça va, ce n’est pas si grave. Attends tranquillement des nouvelles », a répondu Carole d'un ton légerPuis, elle a
Janine était au bord du désespoir, mais elle ne s’attendait pas à ce que Paulin apparaisse soudainement et chasse les deux inconnus.À cet instant, ses émotions étaient mêlées.Paulin a détourné légèrement le regard, un air un peu gêné sur le visage :« Si quelque chose t’était arrivé, je n’aurais pas pu l’expliquer à grand-mère. »En entendant cela, Janine a baissé les yeux pour dissimuler ses sentiments. Elle a forcé rapidement un sourire :« Merci pour tout à l’heure. »« Après tout, ce chéri ne peut pas être appelé en vain. »Janine : « ... »En sortant de la petite forêt tranquille et isolée, Janine a aperçu une voiture de sécurité garée non loin. Deux hommes étaient en train d’être embarqués dans le véhicule, sous la pression des agents.En les regardant de plus près, elle a réalisé que leurs tenues lui semblaient familières. Pourtant, avec leurs visages tuméfiés et leurs allures boiteuses, ils étaient méconnaissables et n’avaient plus rien de leur arrogance précédente.Janine a
Paulin ne voulait pas divorcer maintenant uniquement à cause de sa Mamie, pas parce qu’il l’aimait vraiment.En plus, Madame Pascaline ne l’aimait pas, et elle aimerait encore moins son enfant. Un enfant qui grandirait dans un tel environnement familial ne pourrait jamais être heureux.Paulin a tiré sur sa cravate et a baissé la fenêtre de la voiture pour laisser entrer le vent.Il ne s’attendait pas à perdre finalement.Elle avait choisi Cyril.Janine lui a jeté un coup d’œil furtif. Le profil de l’homme, sous le jeu d’ombre et de lumière, était difficile à distinguer clairement, mais elle pouvait sentir son mécontentement.Après tout, pour Paulin, ce fils prodigue de la fortune, il n’y avait que lui qui refusait les autres, jamais l’inverse.Après un moment, Paulin a fini par parler d’une voix froide : « Puisque tu as pris ta décision, tu devras toi-même en parler à Mamie. »Janine a hoché la tête : « Je sais. »Paulin, agacé, a arraché complètement sa cravate : « Et comment compte
Janine a hésité un instant.En réalité, elle savait déjà depuis la veille tout ce que Lucienne avait fait.Elle a dit avec un certain malaise : « Je sais déjà que la personne qui a fait ce signalement anonyme, c’est Lucienne. »« Si ce n’était que ça, pourquoi est-ce que je serais venue te voir ? Une camarade de classe m’a raconté qu’elle avait vu Lucienne traîner avec une fille riche, et qu’elle exhibait récemment des sacs de marque et des produits de maquillage dans la résidence universitaire. Elle est devenue assez ostentatoire. »Une fille riche ? Instinctivement, Janine a pensé à Carole. Elle se demandait pourquoi Lucienne aurait agi de la sorte sans raison.Sa meilleure amie, Madeleine, a sorti son téléphone : « J’ai même cherché des photos pour vérifier, et c’est bien cette femme, la fille de la famille Leclerc qui veut te voler ton mari. »« Alors c’est Carole, comme je le pensais. »Quand Janine a vu la photo, elle l'a reconnue immédiatement.Cependant, pendant tout ce temps,
Bruno, avec un visage impassible, a jeté un regard à Carole : « Où est la personne que tu as trouvée ? »« Elle est chez moi. Je vais vous y emmener tout de suite », a-t-elle réponduLes yeux de Carole ont scintillé d’une lueur sombre, mais elle a fait semblant d’être très enthousiaste et a conduit Bruno et les autres hors de l’aéroport.Ils se sont séparés ensuite pour monter dans leurs propres voitures.L’épouse de son frère aîné, a jeté un coup d'œil à son mari : « J’ai l’impression que cette soudaine initiative de Carole cache quelque chose. Je me demande bien ce qu’elle mijote. »« Peu importe ses intentions, nous le découvrirons sur place. »« C’est dommage que Janine ait perdu la mémoire de son enfance. Sinon, elle aurait sûrement su ce que Carole avait fait pour que nous ne la retrouvions pas à l’époque », a dit Donatienne sa femmeLes sourcils de Bruno se sont froncés profondément, formant une ligne sombre sur son front. Il regrettait amèrement d’avoir ramené Carole de l’orphe
Carole a eu soudain un mauvais pressentiment.Madame Pascaline a été visiblement surprise en disant : « Tu n’es pas au courant ? Janine a retrouvé sa famille. Ce jour-là, elle était au centre commercial avec eux pour acheter une robe. Sa famille possède même une carte VIP suprême de Dior, avec laquelle ils peuvent choisir n’importe quelle pièce en édition limitée. »En disant cela, Madame Pascaline a jeté un regard perplexe à Janine : « Pourquoi as-tu seulement acheté une robe, sans prendre un sac ? C’est un ensemble pourtant ! »Le visage de Janine s’est assombri légèrement. Elle a senti le regard de Paulin posé sur elle, mais a répondu calmement : « Parce que je n’aime pas. »Les sourcils de l'homme se sont froncés.Était-ce parce qu’elle n’aimait pas le sac ou parce qu’elle n’aimait pas ce qu’il lui avait offert ?À côté, Carole a poussé soudain un cri strident : « C’est impossible ! Ce n’est pas possible ! Janine, comment as-tu pu retrouver ta famille ? C’est forcément faux ! »Si
« Pourquoi serai-je en colère ? », a-t-elle demandé« La robe de Janine … » a marmonné CaroleMadame Pascaline, légèrement impatiente, a interrompu : « Une robe, encore une robe. Mademoiselle Carole, tout ce qui vous intéresse, c’est de comparer ces choses ? »Carole ne s’attendait absolument pas à ce que Madame Pascaline dise une telle chose.Janine a esquissé un léger sourire : « Carole, sais-tu pourquoi ton coup n’a pas marché aujourd’hui ? Parce que le jour où j’ai acheté cette robe, Madame Pascaline était justement présente. »« Quoi ? »Le visage de Carole a changé plusieurs fois de couleur, comme si elle avait quelque chose de coincé dans la gorge qu’elle ne pouvait ni cracher ni avaler.Cela signifiait que la robe de Janine était bel et bien authentique !Janine a jeté un coup d’œil à Madame Pascaline, visiblement contrariée, et a poursuivi : « J’ai raison, n’est-ce pas, Madame Pascaline ? »Cette dernière, le visage sombre, a répondu : « Oui, et maintenant, tu es fière de toi,
Janine a regardé Carole calmement et a dit :« Puisque cette robe a été achetée par un membre de ma famille, je ne peux pas te laisser dire n’importe quoi et salir son authenticité. »Carole a éclaté de rire sarcastiquement : « Ta famille ? Tu penses vraiment que ta famille a les moyens d’acheter cette robe ? »Carole ne croyait pas un mot de ce que Janine disait. Elle avait déjà enquêté sur son passé et savait que la famille adoptive de Janine était pauvre, incapable de se permettre de tels articles de luxe.« Crois ce que tu veux. Mais ce qui m’étonne, Carole, c’est que toi, tu oses porter une contrefaçon ? Et ton sac, il est aussi faux ? », a ajouté JanineLe mot contrefaçon a piqué Carole au vif.Elle s’est écriée d’une voix aiguë : « C’est toi qui portes du faux ! Mon sac est absolument authentique ! »Madeleine est intervenue en riant : « Peut-être, mais ta robe, elle, est bien une contrefaçon. »Le visage de Carole s'est déformé de colère.« Janine ! Arrête de jouer la sainte. J
La meilleure amie de Janine, Madeleine, s’est avancée et a lancé un regard méprisant à Carole : « Tout le monde à l’école parle maintenant de la relation entre Janine et Paulin. La dernière fois, lorsque Janine a été faussement accusée et insultée anonymement, Paulin s’est rendu personnellement au bureau du directeur pour clarifier publiquement leur statut de couple. »Carole a serré les dents de rage. Elle avait effectivement entendu parler de cet incident, mais heureusement, les rumeurs n’avaient pas encore été largement diffusées, restant confinées à un cercle restreint à l’école.La petite acolyte de Carole a rétorqué immédiatement : « Tout le monde sait que les grandes familles aiment faire semblant. Janine sera bientôt mise à la porte. Ce n’est qu’une femme déchue, alors pourquoi se donne-t-elle autant d’importance ? »Madeleine a explosé de colère en entendant cela : « Tu racontes n’importe quoi ! Tu es en train d’insulter qui, là ? »« Est-ce que je mens ? Si Janine était vraim
Janine a aperçu Carole entrer avec une fille qu’elle a reconnu immédiatement : c’était celle qui était très proche de Carole au conservatoire de musique.Son regard se posait sur Carole, et elle a remarqué que leurs robes n’étaient pas simplement similaires, mais identiques !N’avait-on pas dit que cette robe était unique dans toute la ville de Paris ?Mais Janine était certaine d’avoir acheté l’originale. Alors, la robe que portait Carole, serait-ce une contrefaçon ?À ce moment-là, Carole a remarqué aussi la robe de soirée de Janine.La coupe impeccable, le tissu de haute qualité … Tout cela respirait le luxe. Les yeux de Carole se sont emplis aussitôt de jalousie.Se pourrait-il que cette robe unique ait été achetée par Janine ?Impossible ! Comment une personne comme Janine aurait-elle les moyens d’acquérir une telle pièce ?Dès l’entrée de Carole, tous les regards ont convergé vers elles, ou plus précisément, vers leurs robes.Une voix basse s’est élevée dans la salle : « Mais
Carole a affiché une expression un peu gênée : « J’avais un peu de travail à faire tout à l’heure, alors je n’ai pas vu le message que mon grand frère m’a envoyé sur Whatsapp. »Louise s’est avancée avec enthousiasme et a pris son bras : « Carole, allons-y ensemble. Tu ne sais pas, mais la scène où tes cousins et tes frères sont descendus de la voiture tout à l’heure était incroyable ! Je te garantis que toutes les filles présentes ont été séduites sur le champ. »Elle avait les yeux pétillants d’admiration, ne sachant pas lequel choisir comme potentiel petit ami, car ils étaient tous incroyablement beaux.Carole a affiché un sourire fier, jetant un coup d’œil à Louise, et a retiré doucement son bras :« Louise, j’aimerais discuter seule avec ma famille. Plus tard, je te présenterai mes frères, d’accord ? »Le sourire de Louise a disparu instantanément, remplacé par une expression embarrassée. Elle a hoché la tête :« Carole, qu’est-ce que tu veux dire ? Tu m’avais promis que je pourrai
Carole, voyant l’expression arrogante de Lucienne, a levé à nouveau la main et lui a asséné une gifle : « Pour qui te prends-tu, pour oser me remettre en question ? »Après avoir reçu deux gifles, Lucienne a levé les yeux et fixait Carole : « Quoi, j’ai touché un point sensible ? Il s’est passé quelque chose quand tu as rencontré Janine, pas vrai ? J’ai entendu dire que la fille de la famille Leclerc s’était perdue et avait été retrouvée plus tard dans un orphelinat. Tu as rencontré Janine à cette époque, dans le même orphelinat, non ? »Le visage de Carole a changé immédiatement de couleur à ces mots :« Comment tu … Lucienne, tu crois vraiment que quelqu’un va croire tes suppositions absurdes ? »Cette dernière a esquissé un sourire :« Mademoiselle Carole, ou devrais-je dire autre chose ? Tu veux savoir comment je le sais, n’est-ce pas ? C’est simple : j’ai pris ta photo et je l’ai montrée à l’ancien directeur de l’orphelinat. Elle se souvient encore de toi, surtout parce que tu res
Carole a montré un peu d’impatience :« Je te l’ai déjà dit très clairement. Si tu fais ce que je te demande, tu n’auras jamais à te soucier d’argent. L’université, pour nous qui avons de l’argent, ça ne représente rien du tout. »Tant que Lucienne prenait l’identité de Janine pour devenir la fille de la famille Leclerc, comment pourrait-elle manquer d’argent ? Aller à l’université ou non ne faisait aucune différence. Bien sûr, Carole préférait que Lucienne n’y aille pas ; ce serait plus facile de la contrôler ainsi.Lucienne a protesté avec un peu de rancune : « Mais pour quelqu’un comme moi, aller à l’université, c’est très important. »Voyant que Lucienne refusait d’accepter, Carole a fait immédiatement une grimace et a répondu d’un ton glacial : « Très bien, puisque tu refuses, je vais appeler le directeur pour lui dire que tu es encore à l’école ! »« Non, je vous en supplie, mademoiselle Carole ! », a-t-elle dit.Affolée, Lucienne a attrapé Carole par le bras. Par accident, se
Janine a descendu les escaliers quand elle a aperçu Carole, accompagnée de son secrétaire, prenant l'ascenseur. Elle semblait savoir que Lucienne était ici.Cependant, Janine a remarqué un sac à main que Carole tenait, qu'elle trouvait un peu familier.Elle s'est figée un instant en pensant : Ce sac, c'était celui que Paulin lui avait fait livrer il y a quelques jours, un sac de luxe en édition limitée qu'elle n'avait pas voulu accepter. Comment cela se faisait-il que ce sac soit maintenant entre les mains de Carole ? Est-ce que Paulin l'avait offert à Carole ? Un léger sourire sarcastique est passé dans les yeux de Janine. Oui, maintenant qu'elle était divorcée de Paulin, il n'était pas surprenant que ce dernier offre un sac de luxe à Carole.Après tout, aux yeux de Madame Pascaline, Carole et Paulin formaient un couple parfaitement assorti.Cependant, Janine ressentait une légère gêne au fond d'elle.Elle a détourné rapidement le regard et a repris ses esprits. Après tout, elle a