Janine a soupiré :« Non, en fait, il m’a justement fait une faveur. »La déclaration de Lucas n’avait pas précisé sa relation avec Janine, mais elle causait un malentendu favorable. Richard a froncé les sourcils et a dit :« Janine, je ne pensais pas que tu connaissais Lucas. C’est une grande star du cinéma ! »Janine a jeté un coup d’œil à Solange dont l’expression n’était pas mécontente. Cette dernière a pris la parole d’un ton moqueur : « L’aide d’une grande star ne sert à rien. » Solange était jalouse. Elle n’était pas pire que Janine, mais comment se fait-il que Janine ait autant de chance ? Comment avait-elle pu faire la connaissance d’une star de cinéma ?Janine a jeté un coup d’œil à sa montre. Les autres ne devraient pas tarder à arriver.Elle a regardé Solange avec un sourire peu sincère et a dit : « Richard, ne sois pas anxieux. Je t’expliquerai plus tard. »Richard a pris la parole avec méfiance :« Janine, si tu as des preuves, sors-les. »« Le bon moment n’est pas e
« Salope ! Je te battrai à mort ! »Solange a hurlé : « Je ne suis pas Janine, elle est Janine ! »« Ce que nous cherchons, ce n’est pas Janine, c’est toi, Solange ! »La femme a jeté plusieurs photos sur le visage de Solange, et les photos se sont répandues partout.Sur ces photos, on pouvait voir Solange avec un vieil homme : soit elle était dans les bras du vieil homme, soit elle faisait l’amour avec lui.Lorsque Solange a vu les photos, son visage est instantanément devenu pâle :« Comment est-ce possible ? Non ! Ce n’est pas possible ! » Comment ces photos sont-elles apparues ici ?Janine a regardé Solange, elle a pris la parole d’un ton calme : « Ce sont les preuves dont j’ai parlé. C’est dommage que tu n’aies pas cru ce que j’ai dit le matin. »Le visage de Solange était tout pâle. C’était la fin des haricots. Comment était-ce possible ? Comment Janine a-t-elle pu obtenir ces photos ?Richard a demandé en état de choc : « Solange, qu’est-ce que tu as fait ? »Se pourrait-i
Janine a regardé Solange qui était allongée sur le sol et a dit : « Je pense que tu devrais travailler comme actrice dans l’industrie du divertissement. Tes talents sont extraordinaires. »Solange fixait Janine avec un air rancunier en s’écriant :« Janine, tu es faible d’esprit. Dis-nous comment tu as gagné cette commande ! »À ces mots, tout le monde regardait Janine.Janine a pris un air calme. Elle s’est approchée de la fille du vieil homme et lui a chuchoté : « Parce que je sais qu’il y a des problèmes avec le terrain du golf dans lequel ta famille a investi. Si cette affaire est révélée, ton entreprise rencontrera probablement des problèmes. »« Comment sais-tu cela ? »La fille du vieil homme avait l’air méfiante. Peu de gens, sauf ses proches et ses amis, étaient au courant de cette affaire. Comment Janine, une créatrice, était-elle au courant de ce secret ? Quelle était son origine ?Janine a répondu avec indifférence : « Cette question n’a pas d’importance. Je voulais just
Le matin, Solange avait fait de son mieux pour discréditer Janine, mais la vérité a été révélée dans l’après-midi : c’était en effet Solange qui était la maîtresse du vieil homme.Richard s’est retourné vers la réceptionniste et a dit : « Que quelqu’un remette en ordre le hall. Puisqu’il n’y a pas grand-chose à faire pour l’instant, tout le monde peut quitter le travail. »Bientôt, il ne restait plus que Richard et Janine dans le studio.Janine a pris la parole :« La vérité a été révélée, mais j’ai quand même causé des ennuis à notre studio. Je suis vraiment désolée. »« Janine, j’ai toujours su que tu étais innocente, mais je ne m’attendais pas à ce que Solange soit si méchante. Plus tard, je publierai également une déclaration pour renvoyer Solange. Bon, une fois cette affaire réglée, nous irons dîner ensemble. »« D’accord. »Janine savait qu’elle avait créé beaucoup d’ennuis à Richard, elle ne pouvait donc pas se permettre de refuser son invitation.Richard s’est rendu au bureau
Janine a vu Carole marcher devant elle. Elle ne s’attendait pas à la rencontrer ici. Sa bonne humeur a été affectée. Soudain, Carole s’est retournée pour voir Janine. Son air a instantanément changé.Ce n’est qu’à ce moment-là que Carole a raccroché le téléphone, mettant fin à sa conversation avec Solange au téléphone. Carole venait d’apprendre ce qui s’était passé au studio. Elle n’avait pas pensé que Janine pouvait s’en sortir si facilement.Comment Janine avait-elle pu trouver ces vidéos et ses photos ? Comment avait-elle pu laisser le cabinet d’avocats de son cinquième frère publier une annonce officielle ? Carole, l’air jaloux, s’est retournée pour marcher vers Janine.Janine a vu Carole s’approcher d’elle, elle a donc dit à Richard : « J’ai rencontré une connaissance, je vais parler avec elle. Attends-moi là-bas, je viendrai te chercher dans un instant, d’accord ? »Richard a acquiescé et s’est dirigé à la table, laissant Janine parler avec son amie.Janine a jeté un coup d’œi
Janine n’a jeté aucun coup d’œil à Paulin du début à la fin.Paulin est resté sur place, il a détourné son regard et s’est tourné vers l’autre ascenseur.Carole l’a suivi en lui disant :« Paulin, je veux inviter mes frères à nos fiançailles, qu’en penses-tu ? »Le ton de Paulin était indifférent :« Comme tu veux. »De toute façon, ce n’était qu’un marché.Carole a esquissé un large sourire et a demandé :« Paulin, tu viens dîner ? Puis-je manger avec toi ? »« Je dois parler d’une affaire, ne nous dérange pas ! »Paulin est entré dans l’ascenseur avec un visage sombre. Carole, n’ayant aucun moyen de le suivre, ne pouvait que regarder la porte de l’ascenseur se fermer.Carole était triste, mais pour l’instant, elle ne pouvait rien faire. En pensant que Paulin avait accepté d’inviter ses frères aux fiançailles, elle était de meilleure humeur. Elle s’est retournée joyeusement, puis a passé un appel à Bruno :« Grand frère, j’ai une bonne nouvelle à te dire. »Bruno, assis sur le canapé,
Janine, après avoir senti son regard, a précipitamment levé la main pour ébouriffer ses cheveux. Elle a contourné Paulin, voulant passer devant lui.Cependant, Paulin s’est déplacé d’un pas, lui bloquant le chemin. Il lui a demandé d’un air condescendant : « Tu n’as rien à me dire ? »Janine a penché la tête en répondant :« Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit à dire. »« Tu as trouvé un autre homme. Cet homme est ordinaire, comment as-tu pu tomber amoureuse de lui ? »Janine a répondu avec un sourire forcé : « Ta fiancée est également banale, mais tu l’aimes, non ? »Paulin aimait une femme impudique et méchante, mais il se moquait d’elle. N’était-ce pas drôle ? « Janine, je ne m’attendais pas à ce que tu causes des ennuis fréquemment. Tu as eu l’habitude de faire semblant d’être sage pendant trois ans, c’est difficile, hein ? »« À ce propos, je voulais te demander de bien discipliner les membres de ta famille. Nous allons bientôt divorcer, tu ferais mieux de dire à ta co
Bruno a demandé à sa femme, l’air inquiet : « Chérie, pouvons-nous laisser Janine revenir vivre avec nous à Marseille ? De cette façon, personne n’osera l’intimider. »Donatienne a répondu en soupirant : « Mais Janine a toujours vécu à Paris. Si nous la laissons venir, ne devrons-nous pas lui dire toutes les vérités ? Es-tu sûr que Janine nous a pleinement acceptés ? »« Carole a déjà décidé d’épouser Paulin, et à l’avenir, elle vivra à Paris. Janine et elle se rencontreront rarement si nous la ramenons à Marseille. De plus, Carole réalisera son rêve et vivra dans une famille riche, elle devrait être contente. »Bruno semblait avoir pris une décision : « Nous irons à Paris assister aux fiançailles de Carole. Au passage, nous lui parlerons de la dissolution de l’adoption. Sinon, Janine sera triste si elle sait que sa doublure mène une vie aisée dans notre famille. » Donatienne a haussé un sourcil et a demandé :« Carole sera-t-elle disposée à dissoudre l’adoption ? »Donatienne ne t
Janine a regardé la mère et la fille avec un sourire à peine esquissé :« Alors, vous avez encore quelque chose à dire ? »Leur expression était empreinte de gêne. Personne ne s’attendait à ce que Janine ait fait ses achats avec Paulin. Mettre en doute l’authenticité de son foulard revenait à remettre en question le goût et le jugement de Paulin.La femme refaite a serré les dents de rage, mais, forcée de sourire, elle a répondu :« Puisque c’est mon cousin qui t’a accompagnée, alors bien sûr, ce n’est pas une contrefaçon. »Elle avait voulu donner une leçon à Janine, mais au final, c’est elle qui s’est retrouvée piégée.Janine l’a regardée et a esquissé un sourire plein de sous-entendus :« Donc, si mon foulard n’est pas une contrefaçon, ça veut dire que le vôtre en est une ? »Le visage de la femme refaite s’est figé immédiatement, et, prise de panique, elle n’a pas trouvé quoi répondre.Janine n’avait aucune intention de lui laisser une porte de sortie et a ajouté :« Après tout, ce
La femme d’âge mûr, voyant que la situation tournait mal, s’est aussitôt mise à pleurnicher :« Oh, Mme Lejeune ! Venez voir, vous qui êtes si juste ! On a appris que vous étiez sortie de l’hôpital, alors on a spécialement acheté un cadeau et nous sommes venues vous voir, et voilà qu’on nous met à la porte ! »Janine a froncé les sourcils :« Tais-toi, tu vas réveiller ma grand-mère ! »Elles ne savaient donc pas que Mme Lejeune se reposait ?« Bon, ça suffit, qu’est-ce que c’est que tout ce bazar ? »Les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, et Mme Lejeune est sortie. Lorsqu’elle a aperçu Janine, un sourire est aussitôt apparu sur son visage :« Gamine, viens par ici que je te voie. »Janine venait à peine de se lever quand la femme refaite s’est jetée sur la vieille dame en sanglotant :« Mme Lejeune ! »Mais celle-ci s’est écartée légèrement et a laissé la femme tomber lourdement par terre avec un cri de douleur.Rien qu’en entendant le bruit, Janine en a eu mal pour elle.Mme Lej
En voyant le comportement de cette mère et de sa fille, Janine n'a pu s'empêcher de soupirer intérieurement : elles n’avaient vraiment pas changé.Le majordome, d’un ton froid, a déclaré :« Ces fruits sont préparés pour la jeune maîtresse. »La femme d’âge moyen a rétorqué immédiatement : « Elle n’est plus la femme de Paulin, en quoi serait-elle encore une jeune maîtresse ? Si on ne la met pas dehors, elle devrait déjà s'estimer heureuse, et elle voudrait encore manger des fruits ? »La jeune femme au visage refait a ajouté d’un air méprisant : « Exactement, ce sont des fruits importés, très chers. Une certaine personne, pauvre comme elle est, ne doit sûrement pas avoir les moyens d’en manger depuis qu’elle a quitté la famille Cordier. »Janine ne voulait pas perdre de temps à argumenter avec elles. Elle s'est tournée vers le majordome et a dit calmement :« Apportez-leur un autre plateau de fruits. »Le majordome a obtempéré immédiatement et est revenu avec un autre plateau qu’il a d
Maintenant qu'elle avait de l'argent, elle pouvait dépenser sans compter.Elle a choisi plusieurs foulards en soie, pensant qu'ils mettraient bien en valeur le teint de sa grand-mère.Au moment de passer à la caisse, une carte bancaire fut tendue derrière elle : « C'est sur ma carte. »Janine a posé sa main sur la carte et s'est retournée pour regarder Paulin : « Tu fais quoi ? »« Je n'ai pas l'habitude de laisser une femme dépenser son argent. »« Oh, et quand je dépensais mon argent pour acheter des courses et cuisiner, je n'ai pas vu que ça te gênait. Maintenant qu'on est divorcés, et que je ne manque pas d'argent, tu viens me dire que tu n'as pas l'habitude ? Tu ne trouves pas que c'est un peu tard pour ça ? »Après ces mots, l'employée à la caisse a hoché la tête vigoureusement : « Exactement ! Les femmes doivent être indépendantes financièrement ! »« C'est ça. Utilisez ma carte. »Janine a sorti sa propre carte, l'a tendue pour régler, puis a pris les boîtes contenant les foula
Janine a froncé les sourcils. Que voulait vraiment Paulin ?Elle avait déjà assez attiré l'attention à l'école aujourd'hui et n'avait pas envie de continuer dans cette direction. De toute façon, elle était maintenant une véritable héritière de la famille Leclerc, et ce type ne devrait pas oser lui faire quoi que ce soit.Après tout, elle avait six frères pour la protéger !Elle a pris son sac et a descendu les escaliers, se glissant rapidement dans la voiture, de peur d’être vue par d’autres.Paulin a baissé les yeux vers elle : « Les femmes enceintes courent comme ça ? »Janine s'est sentie légèrement gênée : « Qu’est-ce que tu veux dire ? Allez, dis-le vite, j’ai des choses à faire. »« Conduis. »Janine a remarqué que la voiture roulait lentement, et soudainement, une pointe de panique l'a saisie : « Paulin, tu comptes m’emmener où ? »« T’inquiète, je ne vais pas te manger. »« Je te préviens, si tu oses faire quoi que ce soit, mon frère ne te le pardonnera pas ! »Janine n’avait
La grand-mère s'est mise immédiatement à jouer la carte de la victime : « Mes jambes me font tellement mal ... Mon vieux problème doit être de retour. »« Maman, dors dans ma chambre, », a répondu la grand-tante, incapable de laisser sa mère dormir dans le salon.Finalement, Janine n'avait d’autre choix que de partager sa chambre avec sa tante, laissant cette mère et cette fille s’installer dans la chambre de la tante.Après s’être lavée et mise au lit, Janine a eu l’impression de vivre un rêve étrange.Elle était devenue la véritable fille de la riche famille Leclerc !Mais elle savait qu’elle ne pouvait pas encore en parler à sa tante. Si ces deux femmes profiteuses venaient à l’apprendre, elles ne manqueraient pas de se jeter sur elle. Elle préférait attendre d’être partie pour Marseille avec ses frères avant de tout révéler à sa tante.Un léger sourire est apparu sur ses lèvres, et un sentiment de soulagement a envahi son cœur. Cela signifiait-il qu’elle pouvait enfin vivre la vi
Janine connaissait trop bien cette mère et cette fille.« Parler d’un prêt ? En réalité, elles veulent juste de l’argent gratuit. »Au fil des années, elles avaient emprunté pas mal d’argent à sa tante paternelle sans jamais le rembourser. Elle n’avait pas oublié qu’à l’époque où son oncle était gravement malade et hospitalisé, nécessitant de l’argent pour sauver sa vie, elles avaient regardé la situation avec froideur et indifférence.Pas question pour elle de jouer à la sainte.Mais sa petite tante, face à elle, refusait encore obstinément d’écrire la reconnaissance de dette. Pendant ce temps, la belle femme, exaspérée, s’impatientait :« Alors, vous payez ou pas ? Si vous ne payez pas, j’appelle la police. Je n’ai pas de temps à perdre avec vos petits drames. »Voyant la femme sortir son téléphone pour appeler la police, la petite tante, finalement acculée, a pris le stylo et a rédigé une reconnaissance de dette.Janine a esquissé un léger sourire : « Parfait. Par Applepay ou Alipa
Elle a dit calmement : « Tu veux que je t’aide comment ? »Cette belle femme a répondu : « Ma robe n’est pas si chère, cinq mille euros. »« Janine, tu es tellement riche, ça ne doit pas te manquer, non ? Le plus important, c’est que cette femme est insupportable, elle a osé nous mépriser. Une robe à cinq mille, ce n’est rien pour toi, n’est-ce pas ? Ta robe est bien plus chère que ça. »Janine, visiblement exaspérée, a répondu : « Ce n’est pas moi qu’elle méprise, c’est toi. »La tante s'est tordue le visage : « Mais on est de la même famille, non ? »« Moi, je suis de la famille de ma tante paternelle. »D’une voix glaciale, Janine a lancé un regard à sa tante paternelle : « Vous devriez aller aux toilettes, je vous attends dehors. »« Grande sœur ! Tu ne peux pas m’abandonner ! Si tu ne m’aides pas, je vais être arrêtée aujourd’hui ! Aide-moi à payer, je t’en supplie. »La grand-mère, en larmes, a attrapé la main de la tante paternelle et a sangloté : « Ma fille, quand tu n’étais pa
Janine a baissé silencieusement les yeux, faisant semblant de ne rien savoir.Sa tante, qui se tenait à côté d'elle, ne s'attendait probablement pas à une réponse aussi directe et s'est retrouvée un peu embarrassée : « De nos jours, qui parle encore de mariages arrangés entre familles de même rang social ? En plus, notre famille a bien rendu service à Janine à l'époque. Maintenant qu'elle a retrouvé une famille riche, elle voudrait nous abandonner ? »« Si je ne me trompe pas, les seules personnes qui ont réellement aidé Janine sont sa grand-tante et son oncle, pas vous. D'ailleurs, mes frères cherchent une femme qui soit bien leur égale, et au moins issue d'une famille avec des moyens convenables ! »La belle-sœur, Donatienne, a répondu d'une manière particulièrement franche, avec une pointe d’ironie.La tante, se sentant humiliée, a rougi instantanément et les larmes lui sont montées aux yeux : « Vous insinuez qu’on est pauvres ? Et alors ? Être riche vous donne tous les droits ? »L