Janine a vu Carole marcher devant elle. Elle ne s’attendait pas à la rencontrer ici. Sa bonne humeur a été affectée. Soudain, Carole s’est retournée pour voir Janine. Son air a instantanément changé.Ce n’est qu’à ce moment-là que Carole a raccroché le téléphone, mettant fin à sa conversation avec Solange au téléphone. Carole venait d’apprendre ce qui s’était passé au studio. Elle n’avait pas pensé que Janine pouvait s’en sortir si facilement.Comment Janine avait-elle pu trouver ces vidéos et ses photos ? Comment avait-elle pu laisser le cabinet d’avocats de son cinquième frère publier une annonce officielle ? Carole, l’air jaloux, s’est retournée pour marcher vers Janine.Janine a vu Carole s’approcher d’elle, elle a donc dit à Richard : « J’ai rencontré une connaissance, je vais parler avec elle. Attends-moi là-bas, je viendrai te chercher dans un instant, d’accord ? »Richard a acquiescé et s’est dirigé à la table, laissant Janine parler avec son amie.Janine a jeté un coup d’œi
Janine n’a jeté aucun coup d’œil à Paulin du début à la fin.Paulin est resté sur place, il a détourné son regard et s’est tourné vers l’autre ascenseur.Carole l’a suivi en lui disant :« Paulin, je veux inviter mes frères à nos fiançailles, qu’en penses-tu ? »Le ton de Paulin était indifférent :« Comme tu veux. »De toute façon, ce n’était qu’un marché.Carole a esquissé un large sourire et a demandé :« Paulin, tu viens dîner ? Puis-je manger avec toi ? »« Je dois parler d’une affaire, ne nous dérange pas ! »Paulin est entré dans l’ascenseur avec un visage sombre. Carole, n’ayant aucun moyen de le suivre, ne pouvait que regarder la porte de l’ascenseur se fermer.Carole était triste, mais pour l’instant, elle ne pouvait rien faire. En pensant que Paulin avait accepté d’inviter ses frères aux fiançailles, elle était de meilleure humeur. Elle s’est retournée joyeusement, puis a passé un appel à Bruno :« Grand frère, j’ai une bonne nouvelle à te dire. »Bruno, assis sur le canapé,
Janine, après avoir senti son regard, a précipitamment levé la main pour ébouriffer ses cheveux. Elle a contourné Paulin, voulant passer devant lui.Cependant, Paulin s’est déplacé d’un pas, lui bloquant le chemin. Il lui a demandé d’un air condescendant : « Tu n’as rien à me dire ? »Janine a penché la tête en répondant :« Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit à dire. »« Tu as trouvé un autre homme. Cet homme est ordinaire, comment as-tu pu tomber amoureuse de lui ? »Janine a répondu avec un sourire forcé : « Ta fiancée est également banale, mais tu l’aimes, non ? »Paulin aimait une femme impudique et méchante, mais il se moquait d’elle. N’était-ce pas drôle ? « Janine, je ne m’attendais pas à ce que tu causes des ennuis fréquemment. Tu as eu l’habitude de faire semblant d’être sage pendant trois ans, c’est difficile, hein ? »« À ce propos, je voulais te demander de bien discipliner les membres de ta famille. Nous allons bientôt divorcer, tu ferais mieux de dire à ta co
Bruno a demandé à sa femme, l’air inquiet : « Chérie, pouvons-nous laisser Janine revenir vivre avec nous à Marseille ? De cette façon, personne n’osera l’intimider. »Donatienne a répondu en soupirant : « Mais Janine a toujours vécu à Paris. Si nous la laissons venir, ne devrons-nous pas lui dire toutes les vérités ? Es-tu sûr que Janine nous a pleinement acceptés ? »« Carole a déjà décidé d’épouser Paulin, et à l’avenir, elle vivra à Paris. Janine et elle se rencontreront rarement si nous la ramenons à Marseille. De plus, Carole réalisera son rêve et vivra dans une famille riche, elle devrait être contente. »Bruno semblait avoir pris une décision : « Nous irons à Paris assister aux fiançailles de Carole. Au passage, nous lui parlerons de la dissolution de l’adoption. Sinon, Janine sera triste si elle sait que sa doublure mène une vie aisée dans notre famille. » Donatienne a haussé un sourcil et a demandé :« Carole sera-t-elle disposée à dissoudre l’adoption ? »Donatienne ne t
Janine a envoyé ce message à Richard : « Richard, lis cette nouvelle. »La femme agenouillée a une fois de plus pris la parole : « Janine, pardonne-moi, j’ai eu tort. Je n’aurais pas dû te causer des ennuis, je n’aurais pas dû te calomnier. Pardonne-moi, s’il te plaît. »Janine, les sourcils froncés, trouvait étranges les excuses de cette femme. Elle ne croyait pas que cette femme présentait ses excuses seulement en raison de l'acquisition de son entreprise. Elle a demandé, l’air confus : « Quel est ton vrai but ? »La femme semblait également surprise. Elle s’est empressée de répondre : « Janine, j’ai eu tort, je te promets que je ne te viserai plus jamais. Pardonne-moi, je t’en supplie ! »« Lève-toi d’abord. »« Si tu ne pardonnes pas ma faute, je ne me lèverai pas. »La femme s’est agenouillée effrontément sur le sol, sans l’envie de se lever.Ce n’est que lorsque Janine a dit qu’elle se fichait de ce qui s’était passé que cette femme s’est finalement levée. L’air effrayé et la
Janine, après avoir écouté les plaintes de Louise, a répondu avec un air calme : « Ce n’est pas moi qui ai bloqué ta carte de crédit. Va te plaindre à ton cousin ! »Janine a raccroché le téléphone après avoir fini de parler, mais Louise continuait de lui téléphoner. Janine a directement éteint son téléphone portable. Jusqu’à présent, toutes les rumeurs contre elle avaient disparu. Janine a poussé un soupir de soulagement. Elle n’avait même pas pensé que le problème serait résolu aussi facilement. Avec un sourire, elle a baissé la tête et a caressé son ventre. Elle attendait avec impatience la naissance du bébé. D’ici la fin du mois, lorsque l’opération de sa grand-mère serait terminée, elle pourrait complètement dissoudre toutes les relations entre Paulin et elle.Soudain, Janine s’est souvenue qu’elle devait se rendre à la maternité.Après avoir pris son téléphone portable et réservé un examen de maternité, elle a rangé ses affaires. Elle allait quitter le travail plus tôt que d’
Carole a eu un sentiment de culpabilité dans les yeux, elle ne voulait pas être retrouvée par sa propre famille. Après tout, si elle avait été abandonnée, cela signifiait que ses parents ne voulaient pas d'elle, ou qu'ils étaient incapables de la garder à cause de la pauvreté.La famille Leclerc qui l'avait adoptée était si riche, pourquoi devrait-elle souffrir en retournant auprès de ses parents biologiques ? Les parents biologiques étaient-ils vraiment si importants ?Ayant souffert au foyer pour enfants, Carole savait à quel point l'argent et le statut étaient importants, c'était pourquoi elle ne voulait pas retrouver sa famille biologique.Elle a répondu avec réticence : « Le fait de retrouver ma famille ou non n'a aucun lien avec mes fiançailles, ma famille c'est vous maintenant. C'est pourquoi j'espère que vous assisterez à mes fiançailles avec Paulin. »Cyril l'a regardée avec suspicion : « Carole, tu as déjà atteint ton but, je suis maintenant d'accord pour opérer la grand-mè
Janine a ouvert la bouche : « Cyril, puisque tu participeras à cette opération, informe-moi immédiatement de toute situation concernant l'opération de la vieille dame Nadine. »Elle se souciait également beaucoup de la santé de la vieille dame. En voyant la gentillesse de sa sœur, Cyril a soupiré et a dit : « Janine, ne t'inquiète pas, elle sera en bonne santé après l'opération, je te le garantis. »Il ferait tout son possible pour réussir cette opération et couper le lien de sa sœur avec la famille Cordier. Après le départ de Janine, Cyril a appelé son grand frère Bruno : « Grand frère, quand ai-je accepté d'assister à l'engagement de Carole ? »Bruno a répondu : « Euh, puisque je n'ai pas de temps, tu seras donc à ma place. »Cyril a refusé : « Grand frère, c'est toi qui lui as promis d'y participer, je n'ai jamais dit oui. »Cyril n'aimait pas que Carole utilise sa grand-mère comme prétexte pour le menacer. Si Carole était gentille et docile, mais en réalité, cette fille n'était
Janine a regardé la mère et la fille avec un sourire à peine esquissé :« Alors, vous avez encore quelque chose à dire ? »Leur expression était empreinte de gêne. Personne ne s’attendait à ce que Janine ait fait ses achats avec Paulin. Mettre en doute l’authenticité de son foulard revenait à remettre en question le goût et le jugement de Paulin.La femme refaite a serré les dents de rage, mais, forcée de sourire, elle a répondu :« Puisque c’est mon cousin qui t’a accompagnée, alors bien sûr, ce n’est pas une contrefaçon. »Elle avait voulu donner une leçon à Janine, mais au final, c’est elle qui s’est retrouvée piégée.Janine l’a regardée et a esquissé un sourire plein de sous-entendus :« Donc, si mon foulard n’est pas une contrefaçon, ça veut dire que le vôtre en est une ? »Le visage de la femme refaite s’est figé immédiatement, et, prise de panique, elle n’a pas trouvé quoi répondre.Janine n’avait aucune intention de lui laisser une porte de sortie et a ajouté :« Après tout, ce
La femme d’âge mûr, voyant que la situation tournait mal, s’est aussitôt mise à pleurnicher :« Oh, Mme Lejeune ! Venez voir, vous qui êtes si juste ! On a appris que vous étiez sortie de l’hôpital, alors on a spécialement acheté un cadeau et nous sommes venues vous voir, et voilà qu’on nous met à la porte ! »Janine a froncé les sourcils :« Tais-toi, tu vas réveiller ma grand-mère ! »Elles ne savaient donc pas que Mme Lejeune se reposait ?« Bon, ça suffit, qu’est-ce que c’est que tout ce bazar ? »Les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, et Mme Lejeune est sortie. Lorsqu’elle a aperçu Janine, un sourire est aussitôt apparu sur son visage :« Gamine, viens par ici que je te voie. »Janine venait à peine de se lever quand la femme refaite s’est jetée sur la vieille dame en sanglotant :« Mme Lejeune ! »Mais celle-ci s’est écartée légèrement et a laissé la femme tomber lourdement par terre avec un cri de douleur.Rien qu’en entendant le bruit, Janine en a eu mal pour elle.Mme Lej
En voyant le comportement de cette mère et de sa fille, Janine n'a pu s'empêcher de soupirer intérieurement : elles n’avaient vraiment pas changé.Le majordome, d’un ton froid, a déclaré :« Ces fruits sont préparés pour la jeune maîtresse. »La femme d’âge moyen a rétorqué immédiatement : « Elle n’est plus la femme de Paulin, en quoi serait-elle encore une jeune maîtresse ? Si on ne la met pas dehors, elle devrait déjà s'estimer heureuse, et elle voudrait encore manger des fruits ? »La jeune femme au visage refait a ajouté d’un air méprisant : « Exactement, ce sont des fruits importés, très chers. Une certaine personne, pauvre comme elle est, ne doit sûrement pas avoir les moyens d’en manger depuis qu’elle a quitté la famille Cordier. »Janine ne voulait pas perdre de temps à argumenter avec elles. Elle s'est tournée vers le majordome et a dit calmement :« Apportez-leur un autre plateau de fruits. »Le majordome a obtempéré immédiatement et est revenu avec un autre plateau qu’il a d
Maintenant qu'elle avait de l'argent, elle pouvait dépenser sans compter.Elle a choisi plusieurs foulards en soie, pensant qu'ils mettraient bien en valeur le teint de sa grand-mère.Au moment de passer à la caisse, une carte bancaire fut tendue derrière elle : « C'est sur ma carte. »Janine a posé sa main sur la carte et s'est retournée pour regarder Paulin : « Tu fais quoi ? »« Je n'ai pas l'habitude de laisser une femme dépenser son argent. »« Oh, et quand je dépensais mon argent pour acheter des courses et cuisiner, je n'ai pas vu que ça te gênait. Maintenant qu'on est divorcés, et que je ne manque pas d'argent, tu viens me dire que tu n'as pas l'habitude ? Tu ne trouves pas que c'est un peu tard pour ça ? »Après ces mots, l'employée à la caisse a hoché la tête vigoureusement : « Exactement ! Les femmes doivent être indépendantes financièrement ! »« C'est ça. Utilisez ma carte. »Janine a sorti sa propre carte, l'a tendue pour régler, puis a pris les boîtes contenant les foula
Janine a froncé les sourcils. Que voulait vraiment Paulin ?Elle avait déjà assez attiré l'attention à l'école aujourd'hui et n'avait pas envie de continuer dans cette direction. De toute façon, elle était maintenant une véritable héritière de la famille Leclerc, et ce type ne devrait pas oser lui faire quoi que ce soit.Après tout, elle avait six frères pour la protéger !Elle a pris son sac et a descendu les escaliers, se glissant rapidement dans la voiture, de peur d’être vue par d’autres.Paulin a baissé les yeux vers elle : « Les femmes enceintes courent comme ça ? »Janine s'est sentie légèrement gênée : « Qu’est-ce que tu veux dire ? Allez, dis-le vite, j’ai des choses à faire. »« Conduis. »Janine a remarqué que la voiture roulait lentement, et soudainement, une pointe de panique l'a saisie : « Paulin, tu comptes m’emmener où ? »« T’inquiète, je ne vais pas te manger. »« Je te préviens, si tu oses faire quoi que ce soit, mon frère ne te le pardonnera pas ! »Janine n’avait
La grand-mère s'est mise immédiatement à jouer la carte de la victime : « Mes jambes me font tellement mal ... Mon vieux problème doit être de retour. »« Maman, dors dans ma chambre, », a répondu la grand-tante, incapable de laisser sa mère dormir dans le salon.Finalement, Janine n'avait d’autre choix que de partager sa chambre avec sa tante, laissant cette mère et cette fille s’installer dans la chambre de la tante.Après s’être lavée et mise au lit, Janine a eu l’impression de vivre un rêve étrange.Elle était devenue la véritable fille de la riche famille Leclerc !Mais elle savait qu’elle ne pouvait pas encore en parler à sa tante. Si ces deux femmes profiteuses venaient à l’apprendre, elles ne manqueraient pas de se jeter sur elle. Elle préférait attendre d’être partie pour Marseille avec ses frères avant de tout révéler à sa tante.Un léger sourire est apparu sur ses lèvres, et un sentiment de soulagement a envahi son cœur. Cela signifiait-il qu’elle pouvait enfin vivre la vi
Janine connaissait trop bien cette mère et cette fille.« Parler d’un prêt ? En réalité, elles veulent juste de l’argent gratuit. »Au fil des années, elles avaient emprunté pas mal d’argent à sa tante paternelle sans jamais le rembourser. Elle n’avait pas oublié qu’à l’époque où son oncle était gravement malade et hospitalisé, nécessitant de l’argent pour sauver sa vie, elles avaient regardé la situation avec froideur et indifférence.Pas question pour elle de jouer à la sainte.Mais sa petite tante, face à elle, refusait encore obstinément d’écrire la reconnaissance de dette. Pendant ce temps, la belle femme, exaspérée, s’impatientait :« Alors, vous payez ou pas ? Si vous ne payez pas, j’appelle la police. Je n’ai pas de temps à perdre avec vos petits drames. »Voyant la femme sortir son téléphone pour appeler la police, la petite tante, finalement acculée, a pris le stylo et a rédigé une reconnaissance de dette.Janine a esquissé un léger sourire : « Parfait. Par Applepay ou Alipa
Elle a dit calmement : « Tu veux que je t’aide comment ? »Cette belle femme a répondu : « Ma robe n’est pas si chère, cinq mille euros. »« Janine, tu es tellement riche, ça ne doit pas te manquer, non ? Le plus important, c’est que cette femme est insupportable, elle a osé nous mépriser. Une robe à cinq mille, ce n’est rien pour toi, n’est-ce pas ? Ta robe est bien plus chère que ça. »Janine, visiblement exaspérée, a répondu : « Ce n’est pas moi qu’elle méprise, c’est toi. »La tante s'est tordue le visage : « Mais on est de la même famille, non ? »« Moi, je suis de la famille de ma tante paternelle. »D’une voix glaciale, Janine a lancé un regard à sa tante paternelle : « Vous devriez aller aux toilettes, je vous attends dehors. »« Grande sœur ! Tu ne peux pas m’abandonner ! Si tu ne m’aides pas, je vais être arrêtée aujourd’hui ! Aide-moi à payer, je t’en supplie. »La grand-mère, en larmes, a attrapé la main de la tante paternelle et a sangloté : « Ma fille, quand tu n’étais pa
Janine a baissé silencieusement les yeux, faisant semblant de ne rien savoir.Sa tante, qui se tenait à côté d'elle, ne s'attendait probablement pas à une réponse aussi directe et s'est retrouvée un peu embarrassée : « De nos jours, qui parle encore de mariages arrangés entre familles de même rang social ? En plus, notre famille a bien rendu service à Janine à l'époque. Maintenant qu'elle a retrouvé une famille riche, elle voudrait nous abandonner ? »« Si je ne me trompe pas, les seules personnes qui ont réellement aidé Janine sont sa grand-tante et son oncle, pas vous. D'ailleurs, mes frères cherchent une femme qui soit bien leur égale, et au moins issue d'une famille avec des moyens convenables ! »La belle-sœur, Donatienne, a répondu d'une manière particulièrement franche, avec une pointe d’ironie.La tante, se sentant humiliée, a rougi instantanément et les larmes lui sont montées aux yeux : « Vous insinuez qu’on est pauvres ? Et alors ? Être riche vous donne tous les droits ? »L