« Mon grand-père, j’ai une autre chose à te dire. Comme le délai des travaux est assez court, je voudrais démarrer le moutonnage, faisant partie des travaux préliminaires du centre commercial, à partir de demain. J’ai envie d’y emmener une personne issue de la famille Royer pour surveiller les ouvriers sur place. » A repris Christina.M. Royer a dit en souriant : « D’accord. Tu peux choisir n’importe qui de notre famille comme tu veux. »Christina a hésité un peu. Elle a lancé un regard sur Louis, disant : « Papi, j’aimerais emmener Louis... »À ce moment-là, Christina gardait certain espoir. C’était dur de surveiller les ouvriers sur place et ça demandait beaucoup d’efforts physiques, pourtant, on était capable d’aborder le terrain. Christina s’est mise à accepter Louis, donc elle souhaitait que Louis fasse du progrès dans la carrière, au lieu de simplement se servir de conducteur.M. Royer a faiblement froncé les sourcils. Il n’a pas dit « oui » tout de suite.Tandis que Jacques a fr
La famille Royer avait obtenu l’investissement de la part de la Société Boucher et elle avait gagné cent millions de plus au financement ! Peu de temps après, tout le grand monde de la ville de N en parlait. « Il se dit que c’est grâce à une femme de la famille Royer qu’elle a pu obtenir trois cents millions ! »« Comme cette femme est forte ! C’est celle qui s’est mariée avec le gendre matrilocal ? »« À propos de ce gendre matrilocal, on dit qu’il a acheté le Souvenir des Mortefontaine à cent euros. Et il l’a donné au nouveau président de la Société Boucher... » « Ça s’explique ! »« D’après vous, il est possible que le nouveau président s’intéresse à Christina, alors... »Pour un moment, on avait des opinions très partagées sur cette affaire. Mais rien ne pouvait empêcher la prospérité de la famille Royer. Un grand nombre de chefs de famille ont demandé une entrevue à la famille Royer dans l’après-midi.Il y avait des files ininterrompues de voitures devant la villa des Royer. Pre
« Mais non... Je n’ai pas l’intention de vous provoquer. Je veux dire mutiler ce nigaud... » Jérome a dit avec stupeur. Téo n’avait pas été très gentil avec lui tout à l’heure ? Pourquoi celui-ci s’est mis tout à coup en colère ? C’était en raison de ces deux millions cinq cent mille ? Mais c’est de l’argent quand même, une pluie de billets ! Qui n’aimerait pas ça ?« Vous m’insultez encore ? » Téo a fait un pas en avant et a donné un coup de pied à Jérome. Ses hommes étaient prêts à le rejoindre, mais il leur a hurlé brutalement: « Personne ne me rejoint ! Ce fils de Sanchez osait m’appeler nigaud, je vais le tuer moi-même ! »« Frère Roussel, je ne vous ai pas insulté ! Je vous apporte de l’argent... »« Frère Roussel, je payerai plus, ça vous dit ? »« Frère Roussel, Pourquoi ? Mais pourquoi ? »« Hélas ! »Finalement, Jérome a poussé un cri horrible. Il a senti une douleur aiguë passant des jambes à la tête. Un garçon qui était choyé et gâté tel que lui, n’avait jamais été traité c
Téo a répondu d’un ton lourd : « La famille Hubert entreprend les affaires dans le milieu légal ainsi que dans le milieu illégal. Surtout, elle a créé une société de sécurité, laquelle monopolise la plupart des affaires sécuritaires à N.« Auparavant, la Société Boucher a retiré le financement à la famille Hubert. Les deux employés qui sont allés à l’informer ont été battus. Ils auraient été mutilés si mes hommes n’y avaient pas intervenu. »« La famille Hubert ose provoquer la famille Boucher ? » Louis avait la mine curieuse : « Elle est si audacieuse ? »Téo avait l’air sérieux, disant : « La famille Hubert n’est pas importante, mais un fils de la famille Hubert suit Léo Berman. C’est pourquoi elle osait agir tellement audacieusement. »Léo Berman dont Téo parlait était un autre personnage de bande dans la ville de N qui concurrençait Téo. Aucun des deux ne pouvait pas l’emporter sur l’autre.« C’est-à-dire, Léo était l’appui de la famille Hubert. » a dit Louis avec désinvolte : « Vo
L’après-midi, le portable de Louis a sonné. C’était de la part de Christina. Il a entendu la voix agréable de celle-ci à l’écoute : « Louis, je viens de recevoir le premier versement de la Société Boucher. Tu rapportes mes remerciements à madame Masson à l’occasion. »« Eh bien ? » Louis était ébahi. Christina s’est rendu compte de quelque chose ?Néanmoins, elle a continué : « Elle est ton ancienne copine d’école, n’est-ce pas ? Si nous l’invitions à dîner s’il lui convenait. »« On verra bien. On dit qu’elle est très occupée en temps ordinaire. » Louis cherchait des faux-fuyants.Quelle blague ! On ne saurait jamais ce qui se serait passé si les deux femmes dînaient ensemble.« À propos, je suis occupé ce soir et je rentrerai un peu tard. » A dit Louis. Il s’est rappelé une autre chose. À la suite d’un petit moment de silence, Christina s’est mise à parler doucement : « Ce soir, la porte de ma chambre ne serait pas verrouillée, peut-être, sans doute, probablement... »Top, top, top.
Parallèlement.Dans le salon d’honneur du ring souterrain, un homme assez vieux, avec une apparence distinguée comme celle de l'immortel et en costume traditionnel, regardait devant lui, les mains attachées derrière lui. Il avait la mine énervée. Évidemment, il n’était pas satisfait de cet endroit.Tout ce qui voyait les programmes au sujet de l’identification des antiquités à la télé, connaîtrait cet homme. C’était François de Nolan, grand maître, voire fondateur de la détection des antiquités.Il a surgi dans la ville de N, parce qu’il avait un trésor très précieux sous la main, lequel avait besoin de l’identification par Louis .Pourtant, s’il était au ring souterrain, ça n’avait pas de rapport avec les antiquités. Simplement, un des ses vieux amis y avait pris un rendez-vous avec lui.Florence de Nolan, qui lui tenait compagnie, avait aussi le teint glacial.Par la fenêtre du salon d’honneur, ils apercevaient précisément le combat de boxe acharné sur l’estrade en bas.Bien qu’ils p
C’était la partie la plus originale et emballante du combat de boxe souterrain. Elle permettait des interactions entre les boxeurs et les spectateurs. Les spectateurs pourraient sentir personnellement l’acharnement de la compétition de boxe. Si le spectateur l’emportait, il gagnerait un prime considérable. Mais c’était presque impossible.De toute façon, un spectateur n’était qu’un spectateur. Comment il l’emporterait sur un boxe spécialiste ? C’était son métier !« J’y essayerai. » Louis, avec un sourire, a sorti un masque de sa poche. Il l’a mis sur son visage. Puis, il a appuyé la main sur l’estrade, au moyen de quoi, toute sa personne a sauté sur l’estrade.« Il paraît que ce spectateur mystérieux a beaucoup de courage. Il voudrait devenir le premier cavalier. » a dit l’arbitre souriant. Mais ses regards étaient remplis de dédain. Ça servait à quoi, s’il se présentait tant mystérieux ? Il serait terrassé quand même ! Il avait vu un gars en masque d’Iron Man et celui-ci avait fini p
Observant l’expression de François et celle de Florence, Léo restait complètement insensible en apparence, mais il a ricané dans le coeur. Il n’était pas bête. Il pouvait percevoir que l’homme masqué sur l’estrade avait quelque relation particulière avec Florence. Normalement il n’avait aucune chance de remporter Florence. Pourtant, il voyait certain espoir.À cette idée, Léo a sorti son portable et a envoyé un texto rapidement. Puis, il a jeté un regard sur Florence du coin de l’œil. Si tout allait bien, cette femme serait couchée dans son lit ce soir....En bas de l’estrade, parmi les spectateurs, Téo avait aussi la mine anxieuse. D’après lui, Louis était fou. Il vaudrait mieux de négocier avec Léo face à face que d’agir comme ça. On ne saurait pas comment Louis allait mourir....Sur l’estrade.Louis a apporté quelques bandes blanches et les a enlacées autour de son bras librement. Il avait toujours le teint calme.En revanche, le boxeur a fixé Louis avec un sourire vague, disant :