Isaure a emmené Léa devant Albert et Isabelle en tirant ses cheveux, cette dernière s’est presque agenouillée sur le sol.En voyant ce qui était arrivé à l’homme près d’elle, elle a immédiatement pâli.Isabelle a ramassé le portable de Léa qui était tombé non loin d’elle, la caméra était toujours activée. Elle a cassé le portable sur le sol et l’a écrasé de son talon.« Je… Je vous prie de me pardonner, je ne le ferai plus jamais », a supplié Léa en sanglotant, elle semblait très sincère.Isabelle restait impassible, elle a dit en prenant la colle de Léa : « Te pardonner ? Ce n’est pas possible ! »En entendant ses mots, Léa était prise par la peur. Isabelle a ricané et a dit : « Après avoir fait de Giada la coupable de l’accident il y a dix ans, tu es allée jusqu’à l’enlever. As-tu envisagé de la libérer lorsqu’elle a imploré ta grâce ? Alors, je ne t’épargnerai pas non plus. »Léa restait sans voix.Isabelle a dit froidement : « Tu as gagné une opportunité que tu n’aurais pas pu obte
Isabelle a dit : « Tata, ne sois pas en colère, les coupables ont déjà été emmenés par la police, et heureusement, Giada et Philippe vont bien. »« Tant mieux, j’avais extrêmement peur », a dit Méline en poussant un soupir de soulagement, « je vais voir comment va Philippe, j’ai entendu parler qu’il est gravement blessé. »Méline s’est dirigée vers le service de Philippe.Albert est venu chercher Isabelle. Sur le chemin du retour, Isabelle fixait les paysages dehors à travers la vitre.Albert a demandé en prenant sa main : « T’inquiètes-tu toujours ? »« Non », a répondu Isabelle en le regardant, « ils ont été sauvés, je n’ai plus besoin de m’inquiéter pour eux. »« Isabelle, sais-tu ce que l’incident de Giada et Phillipe m’a fait penser ? »Isabelle le fixait silencieusement.Il conduisait prudemment en fixant son regard sur l’avant.« J’ai l’impression que la même chose s’est déjà produite entre nous, et j’en suis presque certain », a dit Albert.« Oui, je confirme », a dit Isabelle
Les rideaux se sont lentement écartés, on pouvait voir la mer bleu azur par la porte-fenêtre dans le salon.Isabelle est allée dans la chambre. La chambre était équipée d’une terrasse qui ressemblait plutôt à un jardin, un grand parasol, des transatlantiques et même une balançoire étaient installés.Albert a débouclé les boutons de sa chemise d’une main et a demandé en s’appuyant sur la porte : « Est-ce que ça te plaît ? »Isabelle s’est assise sur la balançoire et a répondu : « Oui, ça me plaît beaucoup. »Albert est allé derrière elle pour la prendre dans les bras, il a chuchoté à son oreille : « Une chambre romantique est quand même nécessaire pour passer une lune de miel. »À midi, Isabelle et Albert se sont rendus au restaurant pour le déjeuner.Isabelle portait une robe beige jusqu’à ses chevilles. Ils ont rencontré à nouveau Aubéron dans le restaurant de l’hôtel.Aubéron leur a donné un sourire en prenant une coupe et leur a dit : « Si ça ne vous dérange pas, nous pouvons déjeu
Les ressources aux thermes ici étaient meilleures qu’à Brozie. L’île Saint-Jeanne se trouvait au large de l’Atlantique, le climat était agréable même en hiver.Pourtant, il neigeait à Brozie en hiver, parfois les conditions de circulation étaient compliquées par un brouillard assez épais et une chaussée verglacée. Des voyageurs pouvaient apprécier les paysages nuageux d’hiver, mais ils ne voudraient plus y retourner une autre fois à cause des désagréments causés par la neige.Albert a essuyé ses mains avec un mouchoir et a dit en regardant Aubéron : « Je ne savais pas que tu t’intéresses à ce secteur. »Aubéron a baissé les yeux, il a dit en tapotant sur la coupe : « J’aimerais faire ma propre carrière, ma carrière en tant qu’acteur ne correspond pas aux critères de ma famille. »« Ta propre carrière ? » s’est exclamée Isabelle. Voulait-il se séparer de sa famille ?Chez les grandes familles, il était rare qu’on se sépare des affaires familiales. En plus, Aubéron était le fils aîné des
Isabelle a caché son visage de ses mains, elle se sentait très gênée.Albert l’a posée sur un banc, il lui a demandé d’un air attendu : « Qu’est-ce que tu veux jouer encore ? » Les yeux d’Isabelle étaient humectés après avoir quitté la maison hantée, elle avait l’air pitoyable.Elle a murmuré : « Je ne veux plus jouer. »Albert a éclaté de rire et a dit en essuyant ses larmes : « Il s’avère que parfois tu perds courage. »Elle a fait la moue et a détourné son regard. Elle a vu la grande roue qui se trouvait non loin d’eux.Il a suivi son regard et a demandé : « Veux-tu prendre la grande roue ? »Isabelle a hoché la tête.Ils sont allés sous le pied de la grande roue. Après avoir acheté deux billets, ils sont montés dans une cabine.La cabine montait lentement. Isabelle regardait les paysages à travers la vitre et a éclaté de rire.« La dernière fois que nous avons pris la grande roue, c’était quand nous étions au Seres. »Albert la regardait. Alors que la cabine commençait à s’élever,
Babé a répondu en la regardant dans les yeux : « La jalousie. »Il a fallu beaucoup de temps à Giada pour comprendre de quoi elle parlait, elle a pris un oreiller et l’a jeté sur elle.« Tu es ici pour m’irriter, c’est ça ? »Babé a ramassé l’oreiller tombé sur le sol, l’a remis sur le lit et a dit : « De toute façon, Philippe t’a sauvée et a été gravement blessé, tu ferais mieux de le voir. »Giada n’a pas prononcé un mot.En fin d’après-midi, Giada s’est dirigée vers le service de Philippe. Elle a hésité pendant longtemps avant d’ouvrir la porte.Philippe lisait un magazine. Il avait des bleus aux coins de la bouche, une compresse était posée sur son visage.En voyant Giada entrer, Philippe qui feuilletait les pages s’est figé. Il a mis le magazine sur le côté et a demandé : « Pourquoi es-tu ici ? »Giada est allée auprès de son lit. Elle se sentait si mal à l’aise qu’elle ne savait pas où mettre les mains. Les mains sur son dos, elle a dit : « Je suis ici pour te voir. »Philippe a
Le visage de Giada s’est rembruni, elle était si en colère qu’elle a éclaté de rire.« Personne ne t’a regardé quand tu étais aux toilettes ! C’est n’importe quoi ! En plus, pourquoi voudrais-je te regarder ? »Il a dit d’un air douteux : « Tu veux peut-être quelque chose de moi, personne ne le sait. »Giada a répliqué en pointant elle-même d’un doigt : « Moi ? Je veux quelque chose de toi ? Si j’avais voulu quelque chose de toi, j’aurais… »« Tu aurais quoi ? » a-t-il demandé en haussant les sourcils.« Je n’ai pas besoin de te le dire », a dit Giada après avoir clarifié sa voix.Philippe restait silencieux. En voyant que la pochette de perfusion était presque vide, il a appuyé sur un bouton pour faire venir l’infirmière.Une infirmière est entrée dans le service. Elle a retiré l’aiguille du dos de sa main avant de lui dire d’une voix douce : « Monsieur, vous devez recevoir deux injections contre inflammation demain et après-demain. »Il a hoché la tête.L’infirmière est sortie du se
Cette peur née du fond du cœur lui était familière, il semblait avoir enduré les mêmes sentiments auparavant. Quelque chose de mal s’est passé, et Isabelle a disparu.En jetant un coup d’œil dans sa poche, il s’est rendu compte qu’il avait laissé son portable dans la chambre d’hôtel.Aubéron lui a passé son portable et a dit : « Appelle-la ! »Albert n’a pas refusé son aide. L’heure était grave, il n’avait pas le temps de se soucier d’autres choses.Cependant, il n’arrivait pas à se rappeler du numéro d’Isabelle. Il a resserré le portable, les veines bleues traversaient ses mains.Le numéro d’Isabelle…Comment ça ? Il croyait avoir le numéro d’Isabelle dans la tête, mais il ne s’en souvenait plus.En voyant qu’Albert n’avait pas entré le numéro depuis longtemps, il lui a ouvert directement les contacts et a dit : « Cherche son nom, j’ai son numéro. »Le visage d’Albert s’est rembruni, mais ce n’était pas le moment de demander à Aubéron pourquoi il avait le numéro d’Isabelle. Il a trou