Isabelle a caché son visage de ses mains, elle se sentait très gênée.Albert l’a posée sur un banc, il lui a demandé d’un air attendu : « Qu’est-ce que tu veux jouer encore ? » Les yeux d’Isabelle étaient humectés après avoir quitté la maison hantée, elle avait l’air pitoyable.Elle a murmuré : « Je ne veux plus jouer. »Albert a éclaté de rire et a dit en essuyant ses larmes : « Il s’avère que parfois tu perds courage. »Elle a fait la moue et a détourné son regard. Elle a vu la grande roue qui se trouvait non loin d’eux.Il a suivi son regard et a demandé : « Veux-tu prendre la grande roue ? »Isabelle a hoché la tête.Ils sont allés sous le pied de la grande roue. Après avoir acheté deux billets, ils sont montés dans une cabine.La cabine montait lentement. Isabelle regardait les paysages à travers la vitre et a éclaté de rire.« La dernière fois que nous avons pris la grande roue, c’était quand nous étions au Seres. »Albert la regardait. Alors que la cabine commençait à s’élever,
Babé a répondu en la regardant dans les yeux : « La jalousie. »Il a fallu beaucoup de temps à Giada pour comprendre de quoi elle parlait, elle a pris un oreiller et l’a jeté sur elle.« Tu es ici pour m’irriter, c’est ça ? »Babé a ramassé l’oreiller tombé sur le sol, l’a remis sur le lit et a dit : « De toute façon, Philippe t’a sauvée et a été gravement blessé, tu ferais mieux de le voir. »Giada n’a pas prononcé un mot.En fin d’après-midi, Giada s’est dirigée vers le service de Philippe. Elle a hésité pendant longtemps avant d’ouvrir la porte.Philippe lisait un magazine. Il avait des bleus aux coins de la bouche, une compresse était posée sur son visage.En voyant Giada entrer, Philippe qui feuilletait les pages s’est figé. Il a mis le magazine sur le côté et a demandé : « Pourquoi es-tu ici ? »Giada est allée auprès de son lit. Elle se sentait si mal à l’aise qu’elle ne savait pas où mettre les mains. Les mains sur son dos, elle a dit : « Je suis ici pour te voir. »Philippe a
Le visage de Giada s’est rembruni, elle était si en colère qu’elle a éclaté de rire.« Personne ne t’a regardé quand tu étais aux toilettes ! C’est n’importe quoi ! En plus, pourquoi voudrais-je te regarder ? »Il a dit d’un air douteux : « Tu veux peut-être quelque chose de moi, personne ne le sait. »Giada a répliqué en pointant elle-même d’un doigt : « Moi ? Je veux quelque chose de toi ? Si j’avais voulu quelque chose de toi, j’aurais… »« Tu aurais quoi ? » a-t-il demandé en haussant les sourcils.« Je n’ai pas besoin de te le dire », a dit Giada après avoir clarifié sa voix.Philippe restait silencieux. En voyant que la pochette de perfusion était presque vide, il a appuyé sur un bouton pour faire venir l’infirmière.Une infirmière est entrée dans le service. Elle a retiré l’aiguille du dos de sa main avant de lui dire d’une voix douce : « Monsieur, vous devez recevoir deux injections contre inflammation demain et après-demain. »Il a hoché la tête.L’infirmière est sortie du se
Cette peur née du fond du cœur lui était familière, il semblait avoir enduré les mêmes sentiments auparavant. Quelque chose de mal s’est passé, et Isabelle a disparu.En jetant un coup d’œil dans sa poche, il s’est rendu compte qu’il avait laissé son portable dans la chambre d’hôtel.Aubéron lui a passé son portable et a dit : « Appelle-la ! »Albert n’a pas refusé son aide. L’heure était grave, il n’avait pas le temps de se soucier d’autres choses.Cependant, il n’arrivait pas à se rappeler du numéro d’Isabelle. Il a resserré le portable, les veines bleues traversaient ses mains.Le numéro d’Isabelle…Comment ça ? Il croyait avoir le numéro d’Isabelle dans la tête, mais il ne s’en souvenait plus.En voyant qu’Albert n’avait pas entré le numéro depuis longtemps, il lui a ouvert directement les contacts et a dit : « Cherche son nom, j’ai son numéro. »Le visage d’Albert s’est rembruni, mais ce n’était pas le moment de demander à Aubéron pourquoi il avait le numéro d’Isabelle. Il a trou
C’était la première fois qu’Aubéron frappe quelqu’un devant Isabelle, Isabelle ne l’avait jamais vu aussi furieux et violent. À ce moment-là, il ne se souciait même plus de courtoisie.Il a dit impassiblement à Albert : « Je voulais te donner un coup de poing il y a trois ans, quand tu as dit de m’offrir à Isabelle. »Le corps d’Albert s’est raidi.Aubéron s’est avancé et a dit en attrapant son col : « Nous nous connaissons depuis que nous sommes petits, tu me connais beaucoup. Si j’avais voulu t’arracher Isabelle, je l’aurais fait il y a longtemps ! Tu n’aurais même pas eu d’occasion de l’épouser ! »Albert n’a pas prononcé un mot.Isabelle a relâché ses poings resserrés et a pris une inspiration profonde.« Aubéron, lâche-le, s’il te plaît, je voudrais lui dire quelque chose. »Aubéron l’a lâché, a ramassé son masque tombé sur le sol et s’est retourné pour partir.Isabelle regardait calmement Albert et a dit : « J’ai échangé le numéro avec Aubéron parce qu’il avait loué des bijoux de
Michel est resté silencieux pendant un moment avant de dire : « D’accord, si c’est ce que tu veux, je ne peux pas te faire changer d’avis de toute façon. »Après avoir raccroché l’appel, il a rendu le portable à Nina. Nina a dit en le regardant : « Monsieur le directeur Chauvin jouit d’une réputation très renommée dans le secteur de la cinématographie, même les acteurs les plus populaires doivent le respecter. Si vous repoussez le casting avec lui comme ça… »« Ne t’inquiète pas, je lui expliquerai. Ma famille ne m’a pas laissé beaucoup de temps, je ne peux pas prouver mes compétences à ma famille avec ma carrière en tant qu’acteur.S’il voulait se séparer de sa famille, il devait d’abord avoir la confiance de son grand-père, il devait réussir le projet d’investissement sur l’île de Saint-Jeanne, il ne lui restait plus d’autres choix.En même temps, dans la chambre d’hôtel d’Isabelle et Albert. Isabelle a jeté un oreiller et une couverture sur le canapé et a dit à Albert : « Tu vas dor
Nina voulait animer l’atmosphère tendu en détournant le sujet : « Nous ne nous sommes pas baignés aux thermes la veille, ça vous dit que nous y allons aujourd’hui ? »Aubéron mangeait un sushi sans rien dire, Albert restait silencieux en prenant du thé.Nina a jeté un regard à Isabelle qui était calme pour demander de l’aide.Isabelle a levé les yeux pour les regarder, puis, elle a tourné la tête vers Albert pour lui dire : « Albert, te souviens-tu de ce que tu m’as promis hier soir ? »La main d’Albert s’est figée dans l’air, il a posé la tasse de thé et a regardé Aubéron.Aubéron plissait les yeux.Après un long moment, Albert a prononcé difficilement : « Je suis désolé. »Il était clair qu’il avait dit ça à contrecœur.Aubéron n’a même pas levé la tête, il a dit : « Je ne t’ai pas entendu. »La main d’Albert qui prenait la tasse de thé s’est resserrée, il a répété en grinçant les dents : « Je suis désolé. Je t’ai donné un coup de poing hier soir, mais tu m’as aussi frappé, nous somm
En la voyant très vigilante, Camille a éclaté de rire et a dit d’un ton poli : « Vous pouvez baisser vos gardes, je ne vous ferai pas de mal, je voudrais simplement une conversation. »Il pleuvait toujours dehors, l’atmosphère dans le service était gênante. Giada a dit en baissant les yeux : « Vous êtes ici pour me persuader de quitter Philippe, c’est ça ? Ne vous inquiétez pas, tant que notre engagement des fiançailles sera annulé, je ne serai pas votre concurrente. »Au lieu d’attendre qu’on répande des rumeurs sur elle, elle préférait tout clarifier.Camille l’a fixée pendant longtemps et a dit en riant : « Oui, c’est ce que je voulais quand je venais de rentrer au Zéphyr. »Elle a dit d’un air triste en regardant les paysages dehors par la fenêtre : « Ça fait six ans que j’étais à ses côtés. Je croyais pouvoir revenir à ses côtés après mon retour au pays bien qu’il m’ait proposée une séparation. »Giada s’est figée, elle fixait sur elle un regard confus.La tristesse et la décepti