L’expression d’Albert était sombre. Il était surpris de voir Isabelle à la porte. Elle s’apprêtait à dire quelque chose pendant qu’il l’a soudainement serrée contre lui en posant son menton au creux de son épaule.Le corps d’Isabelle s’est raidi et l’a laissé la prendre dans ses bras. Sans aucune raison, elle avait l’impression qu’Albert lui demandait des câlins.Elle a appelé à voix basse : « Albert ? »Il l’a serrée encore plus fort contre lui et a demandé : « Je ne me souviens même pas de la localisation des départements de mon entreprise, trouves-tu ça ridicules ? »Isabelle s’est figée, puis, elle a ri. Il s’est forcé à reprendre en charge de son groupe pendant qu’il souffrait des troubles de mémoire. Elle était curieuse, s’il se rappelait de ce qu’il faisait à ce moment-là après qu’il retrouverait sa mémoire, que serait sa réaction ?Elle lui a consolé d’un ton doux : « C’est ton propre groupe, personne ne se moquerait de toi. »Albert l’a repoussée et a dit en prenant ses épaule
« Son grand-père est entêté, et il respecte beaucoup la famille Véran pour le bien qu’elle lui avait fait. Il était très indulgent envers Béatrice parce qu’elle est de la famille Véran », a-t-il dit après avoir poussé un soupir, « au fond de son cœur, il déteste les nobles, en plus, avec Béatrice à ses côtés pour attiser des discordes, il n’aurait jamais changé d’avis s’il n’avait pas vu ce qu’elle avait fait de ses propres yeux. »Isabelle a saisi son sous-entendu. Après la scène que Béatrice avait causée, le grand-père ne s’engageait plus dans les affaires entre elle et Albert.Pour une personne aussi entêtée qui refusait toute sorte de conseils, il fallait qu’il voie la vérité de ses propres yeux pour qu’il change d’avis, même si ça a failli coûter la vie d’Albert.La nuit tombait.Dans la salle de bain, Albert prenait une douche, Orphée prenait un bain en jouant avec un jouet.Albert se tenait sous la douche, de l’eau coulait sur ses traits délicats. Il a repoussé ses cheveux mouil
Le ton d’Albert n’était pas aussi séduisant qu’avant, il la regardait dans les yeux, son expression était impassible mais sérieuse. Le cœur d’Isabelle battait la chamade, elle a senti la température du corps d’Albert monter, il était sur le point de perdre son contrôle.« Albert, arrête… »Il a demandé en effleurant son oreille de ses lèvres : « On ne peut pas pousser les limites si je ne me souviens pas de l’histoire qui s’est passée entre nous ? »Isabelle s’est figée.Elle pouvait sentir ses souffles chauds sur son visage. Elle a ricané avec un rire sur le visage : « Tu aimes me taquiner, c’est ça ? »Isabelle a pincé les lèvres, elle n’arrivait pas à garder le sang-froid en étant aussi proche avec lui.« Isabelle », a dit Albert d’une voix basse et séduisante à son oreille, « tu es ma femme, tu es responsable de me soulager. »Ses lèvres ont quitté son oreille et il a pressé sur ses lèvres.À partir de ce moment-là, la situation est devenue incontrôlable.Isabelle a complètement
Les employés du Groupe TG parlaient beaucoup des articles publiés sur internet.« Il est dit que monsieur Brunerie est tombé malade il y a trois ans, est-ce que sa maladie était aussi grave qu’il a même perdu sa mémoire ? »« Ça explique pourquoi il était en retard pour la réunion d’hier après-midi, il s’est trompé de la salle de réunion, c’était une femme de ménage qui lui avait indiqué le chemin. »Une employée qui se maquillait en se regardant dans le miroir a dit : « La salle dont monsieur Brunerie s’est trompée a été transformée en salle d’accueil, c’est lui-même qui a donné cet ordre. »Il avait lui-même demandé de transformer la salle mais il ne s’en souvenait plus ? Il était évident qu’il avait perdu sa mémoire.Une autre employée a poussé un soupir et a commenté : « Sa femme a connu un accident il y a trois ans, s’il a perdu sa mémoire après la mort de sa femme, c’est vraiment tragique ! »Dans le département d’administration.Albert a jeté le magazine sur le sol et a demandé
« Du coup, tu m’as donné un rendez-vous ici pour me donner une leçon ? » a-t-il demandé en riant.Isabelle n’a pas tourné autour du pot, elle a dit franchement : « Philippe, veux-tu vraiment épouser Giada ? »Il a froncé les sourcils. Ses yeux charmants restaient impassibles, son air était calme.Elle a pris la tasse de café et a dit : « Je sais que cette union a été décidé par vos parents, vos familles en sont d’accord, ils seront contents de vous voir s’unir. »Elle a continué : « Pourtant, il ne faut pas sacrifier ton bonheur pour satisfaire les vœux de vos parents. Giada est ma meilleure amie, tu es mon cousin, si vous vous disputez après le mariage, je serai coincée entre vous. »Le serveur a servi le café à Philippe. Il a goûté le café et a dit en regardant par la fenêtre : « Nous ne nous disputerons pas. »Isabelle se sentait confuse en entendant ses mots.Il a retiré son regard et a enchaîné : « Même si je n’épouse pas Giada, ma mère me demanderai d’épouser une autre femme inco
Isabelle a forcé un sourire et a dit : « Il semble qu’il me faut faire quelque chose. »Elle a pris son sac et s’est levée. « Tu rentres ? » a demandé Giada. « Oui. Il faut que certaines personnes arrêtent de marcher sur mon pied », a dit Isabelle en sortant sans même se retourner.Giada se demandait et l’a regardée partir de dos : « Quelle femme forte et fière ! »Au Groupe TG.Pendant qu’Isabelle et Isaure passaient devant la réception, les réceptionnistes qui parlaient ont tous levé leur tête en voyant deux silhouettes passer.Isabelle et Isaure sont allées devant l’ascenseur pendant qu’une réceptionniste aux cheveux longs a dit : « Cette femme qui vient de passer me semble familière. »Elle trouvait Isabelle familière, mais elle ne se souvenait pas où elle l’avait vue.« C’est étrange, pourquoi elles osent emprunter l’ascenseur privé de monsieur Brunerie ? »« Zut ! »Deux réceptionnistes ont couru vers Isabelle et Isaure, elles ont attrapé précipitamment la main d’Isabelle avant
Isabelle Hanel et son père regardaient la femme qui s’est introduite dans le bureau d’un air surpris.Isabelle a jeté son sac dans le bureau, le grand bruit a failli fait sursauter Isabelle Hanel.Isabelle est allée auprès d’Albert en passant par le bureau et s’est assise sur ses jambes. Ses yeux étaient rouges, elle a dit en le frappant légèrement : « Méchant ! Tu as dit que tu m’aimais hier soir quand nous étions sur le lit, mais voilà que tu parles avec une autre femme ! »Albert a attrapé ses mains et a dit en regardant la femme en colère dans ses bras : « Ce n’est pas comme ce que tu penses. »« Mais si ! » s’est écriée Isabelle d’un ton pitoyable en frappant sur la poitrine d’Albert, « me trouves-tu pas encore assez belle, assez en forme ? Tu es un homme immoral, tu m’as déjà à tes côtés mais tu t’es laissé séduire par une autre femme ! »Le silence régnait dans le bureau.Isabelle Hanel et son père ont été choqués, même Maléo, qui se plantait à la porte, avait l’air surpris.
Isaure lui a jeté un coup d’œil.Maléo lui a demandé en riant : « Voulez-vous boire quelque chose ? »« Non », a-t-elle refusé directement.Maléo s’est donc arrêté de lui poser des questions.Albert a bouclé les boutons d’Isabelle, ses jambes étaient faibles qu’elle n’arrivait pas à se tenir debout. Il a dit en prenant sa taille : « Tu n’as pas l’air timide tout de même. »Elle a murmuré : « Toi aussi. »Albert est resté figé pendant un instant, puis, il a levé la tête pour la regarder. Il trouvait cette conversation familière, il paraissait qu’il lui avait dit la même chose auparavant.Albert a accompagné Isabelle à la porte de l’entreprise. Les deux personnes marchaient côte à côte. Aux yeux des employés, ils étaient très proches.« Oh là là, je n’en crois pas mes yeux ! »« Est-elle la petite amie de monsieur Albert ? »Les employés étaient tous très surpris. Ils savaient tous que leur patron aimait son ex-femme au fond du cœur quand cette dernière était vivante. Ça faisait seulemen