Les employés du Groupe TG parlaient beaucoup des articles publiés sur internet.« Il est dit que monsieur Brunerie est tombé malade il y a trois ans, est-ce que sa maladie était aussi grave qu’il a même perdu sa mémoire ? »« Ça explique pourquoi il était en retard pour la réunion d’hier après-midi, il s’est trompé de la salle de réunion, c’était une femme de ménage qui lui avait indiqué le chemin. »Une employée qui se maquillait en se regardant dans le miroir a dit : « La salle dont monsieur Brunerie s’est trompée a été transformée en salle d’accueil, c’est lui-même qui a donné cet ordre. »Il avait lui-même demandé de transformer la salle mais il ne s’en souvenait plus ? Il était évident qu’il avait perdu sa mémoire.Une autre employée a poussé un soupir et a commenté : « Sa femme a connu un accident il y a trois ans, s’il a perdu sa mémoire après la mort de sa femme, c’est vraiment tragique ! »Dans le département d’administration.Albert a jeté le magazine sur le sol et a demandé
« Du coup, tu m’as donné un rendez-vous ici pour me donner une leçon ? » a-t-il demandé en riant.Isabelle n’a pas tourné autour du pot, elle a dit franchement : « Philippe, veux-tu vraiment épouser Giada ? »Il a froncé les sourcils. Ses yeux charmants restaient impassibles, son air était calme.Elle a pris la tasse de café et a dit : « Je sais que cette union a été décidé par vos parents, vos familles en sont d’accord, ils seront contents de vous voir s’unir. »Elle a continué : « Pourtant, il ne faut pas sacrifier ton bonheur pour satisfaire les vœux de vos parents. Giada est ma meilleure amie, tu es mon cousin, si vous vous disputez après le mariage, je serai coincée entre vous. »Le serveur a servi le café à Philippe. Il a goûté le café et a dit en regardant par la fenêtre : « Nous ne nous disputerons pas. »Isabelle se sentait confuse en entendant ses mots.Il a retiré son regard et a enchaîné : « Même si je n’épouse pas Giada, ma mère me demanderai d’épouser une autre femme inco
Isabelle a forcé un sourire et a dit : « Il semble qu’il me faut faire quelque chose. »Elle a pris son sac et s’est levée. « Tu rentres ? » a demandé Giada. « Oui. Il faut que certaines personnes arrêtent de marcher sur mon pied », a dit Isabelle en sortant sans même se retourner.Giada se demandait et l’a regardée partir de dos : « Quelle femme forte et fière ! »Au Groupe TG.Pendant qu’Isabelle et Isaure passaient devant la réception, les réceptionnistes qui parlaient ont tous levé leur tête en voyant deux silhouettes passer.Isabelle et Isaure sont allées devant l’ascenseur pendant qu’une réceptionniste aux cheveux longs a dit : « Cette femme qui vient de passer me semble familière. »Elle trouvait Isabelle familière, mais elle ne se souvenait pas où elle l’avait vue.« C’est étrange, pourquoi elles osent emprunter l’ascenseur privé de monsieur Brunerie ? »« Zut ! »Deux réceptionnistes ont couru vers Isabelle et Isaure, elles ont attrapé précipitamment la main d’Isabelle avant
Isabelle Hanel et son père regardaient la femme qui s’est introduite dans le bureau d’un air surpris.Isabelle a jeté son sac dans le bureau, le grand bruit a failli fait sursauter Isabelle Hanel.Isabelle est allée auprès d’Albert en passant par le bureau et s’est assise sur ses jambes. Ses yeux étaient rouges, elle a dit en le frappant légèrement : « Méchant ! Tu as dit que tu m’aimais hier soir quand nous étions sur le lit, mais voilà que tu parles avec une autre femme ! »Albert a attrapé ses mains et a dit en regardant la femme en colère dans ses bras : « Ce n’est pas comme ce que tu penses. »« Mais si ! » s’est écriée Isabelle d’un ton pitoyable en frappant sur la poitrine d’Albert, « me trouves-tu pas encore assez belle, assez en forme ? Tu es un homme immoral, tu m’as déjà à tes côtés mais tu t’es laissé séduire par une autre femme ! »Le silence régnait dans le bureau.Isabelle Hanel et son père ont été choqués, même Maléo, qui se plantait à la porte, avait l’air surpris.
Isaure lui a jeté un coup d’œil.Maléo lui a demandé en riant : « Voulez-vous boire quelque chose ? »« Non », a-t-elle refusé directement.Maléo s’est donc arrêté de lui poser des questions.Albert a bouclé les boutons d’Isabelle, ses jambes étaient faibles qu’elle n’arrivait pas à se tenir debout. Il a dit en prenant sa taille : « Tu n’as pas l’air timide tout de même. »Elle a murmuré : « Toi aussi. »Albert est resté figé pendant un instant, puis, il a levé la tête pour la regarder. Il trouvait cette conversation familière, il paraissait qu’il lui avait dit la même chose auparavant.Albert a accompagné Isabelle à la porte de l’entreprise. Les deux personnes marchaient côte à côte. Aux yeux des employés, ils étaient très proches.« Oh là là, je n’en crois pas mes yeux ! »« Est-elle la petite amie de monsieur Albert ? »Les employés étaient tous très surpris. Ils savaient tous que leur patron aimait son ex-femme au fond du cœur quand cette dernière était vivante. Ça faisait seulemen
Isabelle a éclaté de rire et a expliqué : « Arrête de deviner son identité, c’était moi à ses côtés. »Giada est restée silencieuse pendant un moment avant de dire : « D’accord, ça explique tout, mais à quoi vous jouez là ? »« Que pouvons-nous faire ? » a dit Isabelle sans lever les yeux des dossiers, « tout le monde à Aegean sait que nous avons divorcé, en plus, la mémoire d’Albert reste troublée, si les médias lui posent des questions sur moi, ce sera gênant s’il n’en sait rien. »Giada a poussé un soupir avant de lui dire : « Tu as accordé autant d’importance aux sentiments de ton mari. »« D’où as-tu entendu parler ce genre de rumeurs ? » a demandé Isabelle, « je n’ai rien lu dans les journaux, comment as-tu pu savoir tout ça ? »« Je suis dans un groupe WhatsApp, c’est un groupe des filles des grandes familles nobles, elles parlent tous les jours de toute sorte d’anecdotes, et moi, je lis leurs messages sans rien commenter. »Après lui avoir expliquer, Giada a rappelé quelque cho
Les traits délicats d’Albert se sont adoucis sous la lumière faible, son visage était parfaitement beau, ses yeux étaient extrêmement charmants et profonds.Isabelle s’est instinctivement approchée de lui, elle a tendu sa main vers lui pour effleurer ses yeux et sa bouche en passant par son nez droit.Albert a plissé les yeux et lui a pris par le poignet, il l’a serrée contre lui et a demandé : « Qu’est-ce que tu veux faire ? »Isabelle a éclaté de rire et a répondu en posant ses mains sur ses épaules : « Rien. »Il a demandé en enlaçant sa taille de ses bras : « As-tu fini le travail ? As-tu faim ? »« Je suis crevée », a-t-elle répondu en hochant la tête.Albert l’a serrée encore plus contre lui et a posé un baiser sur son cou, il a dit avec un sourire éloquent sur le visage : « Tu as faim ? Alors… »Isabelle l’a repoussé légèrement et a expliqué : « Arrête, je crois que je vais m’évanouir de faim. »Albert a donc arrêté avec les plaisanteries et l’a relâchée, il a demandé en redress
Albert la regardait et a demandé : « Poema est encore petite, pourquoi elle peut supporter si bien le piment ? »« Elle me ressemble sur ce point », a répondu Isabelle, « j’aime aussi la cuisine chinoise pimentée depuis l’âge de cinq ans. »Albert a commencé à manger son kebab, elle le regardait manger et a demandé : « C’est bon ? »« C’est bon », a répondu Albert, « c’est plus délicieux que je ne le pensais. »Après qu’ils ont mangé le kebab, ils sont rentrés à la maison des Brunerie, il était déjà neuf heures quand ils sont arrivés. Le gestionnaire leur a dit que les enfants avaient pris la douche et qu’ils regardaient un filme à ce moment-là.Isabelle a poussé la porte, Poema et Orphée regardaient un film en mangeant des casse-croûtes.« Maman, tu es rentrée ! » Poema s’est immédiatement jetée sur elle en la voyant.Isabelle a caressé sa tête. Elle pouvait sentir le parfum de shampoing parce que Pomea venait de se laver les cheveux.« Est-ce que vous avez fini vos devoirs ? »« Nous