Albert a détourné le regard et a ricané : « Même si je divorçais, qu’est-ce qui se passerait ? » Il a levé les yeux et a dit indifféremment : « Tu veux que j’épouse Aurore Véran ? » François a hésité un instant en réfléchissant : « Aurore a pris les anticorps de K pour sauver mon petit-fils. Si Isabelle n’avait pas échangé les anticorps, Albert n’aurait pas été en danger. » Mais il ne faisait pas vraiment confiance à Aurore et n’allait naturellement pas encourager le mariage entre Albert et elle. Il a pris la parole : « Tu peux épouser qui tu veux, juste pas Isabelle. »Il a souri, mais son expression était encore plus sombre : « Cela fait trois ans et tu te mêles toujours de ce qui ne te regarde pas. » François était fou de rage : « Je suis ton grand-père et je dois faire ce qu’il y a de mieux pour toi. Je sais que ce qui s’est passé il y a trois ans n’avait rien à voir avec Isabelle, mais sans elle, tu ne serais pas infecté et tu ne serais pas tombé dans leur piège. » Il savait qu’
Assise au bord du lit, son regard s’est posé sur l’homme qui ne bougeait pas. Elle a effleuré sa main froide et a déclaré d’une voix qui se brisait : « Albert, tu ne peux pas mourir. Je n’ai jamais voulu te faire de mal. Mon seul souhait était de te sauver. » Les larmes ont embué ses yeux. Bien qu’elle n’ait passé que quelques jours en sa compagnie sous l’identité d’Aurore, elle savait qu’il ne la détestait pas. Elle voyait cela comme un bon début, une occasion rare de se rapprocher de lui. Mais pourquoi ne pouvait-elle pas le sauver ?« Albert, je suis désolée. C’est moi qui t’ai mis dans cette situation. Tout ça à cause d’Isabelle, c’est elle qui m’a piégée. Je n’aurais jamais imaginé que l’anticorps aurait un tel effet sur toi. Je suis désolée, je ne voulais pas que tu meures. » Elle caressait son visage, puis elle a entendu une voix inattendue provenant de derrière la porte : « Qu’est-ce que vous faites ? » Sursautant, elle s’est retournée pour y voir Isabelle la dévisageant. Elle
« Je suis Aurore ! » Elle répétait cette phrase sans cesse dans son esprit, tentant de convaincre les autres mais surtout elle-même. Puis elle a tourné la tête pour croiser le regard d’Isabelle, mais elle arborait un air méprisant. Elle a parlé d’une voix calme et ferme : « Je suis désolée, mais je ne sais pas qui est la personne dont vous parlez. Je ne comprends pas non plus vos intentions en me pressant de cette façon. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis fidèle à Monsieur Albert. »« Paf ! » Elle a reçu une violente gifle qui l’a fait pencher la tête sur le côté. Choquée, elle a éclaté de colère : « Comment osez-vous me frapper ? »Isabelle, quant à elle, flottait nonchalamment son poignet et la regardait avec dédain. En voyant son expression abasourdie et fâchée, elle a déclaré avec provocation : « Tu penses vraiment que tu es fidèle ? Tu fais preuve d’un grand sens de l’humour. »Avant qu’Aurore ne puisse riposter, Isaure a étranglé son poignet et l’a projetée au sol d
Isabelle a dit d’un ton sombre : « Tu te souviens que je t’ai donnée l’opportunité de tout avouer, n’est-ce pas ? » Ses mots l’ont laissée sans voix. Elle s’est levée, s’est postée devant elle et l’a regardée avec condescendance : « Béatrice, je sais que tu n’as pas voulu effectuer le travail de Vincent à l’époque. Je t’ai donnée une chance, mais tu ne l’as pas saisie. Je t’avais piégée car tu faisais partie de son plan. C’est toi qui as déclenché les hostilités en premier. Tu as tiré le feu et m’as kidnappée, tu as même introduit Albert dans le jeu de Vincent. Et maintenant, tu prétends être loyale envers Albert ? » Elle a levé la main et a pris son menton : « Si tu l’aimais réellement, tu ne l’aurais pas mis en danger, encore moins laissé sa mère mourir à l’époque. » Ses pupilles se sont fermées sous un flot d’émotions complexes, mais Isabelle a poursuivi : « Vous avez caché des informations, vous avez été témoins de la mort, et finalement, vous avez causé la perte d’Albert. Rien
Les personnes présentes dans la salle se sont figées en voyant cette scène. Béatrice, prise de convulsions de douleur, était tombée par terre. Sous ses cheveux ébouriffés, son visage exprimait à la fois le choc et les larmes qu’elle retenait. « Albert, comment peux-tu me faire ça ? » s’est-elle exclamée, réalisant en suite qu’il l’avait frappée. Il ne lui avait jamais porté la moindre violence, mais elle ne pouvait aujourd’hui percevoir que l’indifférence qu’il affichait.« Fais attention à ce que tu dis ! La violence ne soulagera pas mon cœur. » a-t-il dit d’un ton glacial : « J’ai très envie de te tuer. »« Pourquoi ? » Son cœur s’est serré et elle a eu du mal à respirer avant de crier frénétiquement : « Je ne faisais que la réprimander, qu’est-ce qui t’a brisé ? Albert, si mon grand-père n’avait pas aidé ta famille, tu ne serais pas là. » Elle s’est relevée et a continué avec les yeux rouges et vicieux : « Tu veux me tuer, alors vas-y maintenant, tue-moi ! Je montrerai à tout le mo
Béatrice s’est figée sur place et a aussitôt couvert sa tête de ses mains en riant : « Tu es venue ici pour te venger de moi, Isabelle, c’est ça ? Pour me tuer ? Alors dis-moi, si tu me tues, que vas-tu faire ensuite ? » Elle a ajouté en la fixant vicieusement : « C’est pour ramener les gens morts à cause de toi ? Haha… Alors fais-le, je préférerais me retrouver avec eux en enfer plutôt que d’être seule. » Isabelle a serré son poing et a tourné la tête pour la regarder droit dans les yeux : « Tu n’es pas en mesure pour leur tenir compagnie. »« Tu n’oses pas me tuer. » a-t-elle rétorqué, furieuse et suffisante, en étendant les mains. « Même si tu me détestes, tu ne serais capable que de me jouer des tours, mais jamais de me tuer. » Isabelle a ri : « Je te déteste effectivement, mais pourquoi salirais-je mes propres mains ? » Elle s’est approchée d’elle et a continué : « Vincent Leroux, le cerveau de tout ça, est déjà mort, et il l’a bien mérité. Et maintenant, je ne vais pas te laiss
Il a souri et a pris sa main dans la sienne en répondant : « Je ne tousse plus. » À ce moment-là, une silhouette imposante est apparue à la porte. C’était Liville, beau et élégant dans un trench-coat couleur café. Il a demandé : « Bonjour, je vous dérange ? » Elle s’est levée du lit pour l’accueillir : « Bonjour, oncle Liville, comment va Monsieur Arré ? » En se dirigeant vers eux, il a répondu : « Il va bien. Il a un peu souffert, mais il n’est pas en danger de mort. » K avait durci le ton avec Richard, qui a relâché Arré par peur de créer un scandale. « Richard n’est plus aussi puissant qu’à l’époque. » a dit Albert en tirant sur les couvertures. « Sans Rob et Vincent Leroux qui l’ont aidé à financier et à tuer les gens, Chauvin et Grisha ne sont pas une menace. » Liville était d’accord avec lui.Chauvin était un homme d’affaires sans antécédents familiaux ni titres nobles, au mieux un garçon de courses de Richard. Ils pouvaient s’en débarrasser facilement. Grisha, en revanche, n’
Le visage d’Isabelle est devenu pâle, elle a baissé sa tête et a sorti la bague dorée de sa poche.« Mon grand-père m’a donné cette bague, celui qui me l’a apportée m’a dit qu’il n’était pas mort ! » s’est écriée Isabelle en prenant le bras d’Albert, « Albert, dis-moi que c’est un mensonge ! Mon grand-père est encore vivant, il n’est pas mort ! »Elle n’avait qu’un seul proche au monde. S’il avait pu empiéger les autres, il devrait encore être vivant !Albert l’a serrée encore plus fort et a dit : « Isabelle, je sais que tu es très triste, mais la raison pour laquelle ton grand-père t’a donné la bague est évidente. »Isabelle s’est figée, sa main posée sur sa poitrine s’est resserrée.Oui, en lui donnant la bague qui représentait le plus grand pouvoir au sein de la famille Besson, son grand-père l’a nommée son héritière !Elle ne savait pas pourquoi elle était si triste, étant donné qu’elle n’avait pas été proche avec son grand-père il y a trois ans. C’était peut-être parce qu’ils étai