Chapitre 3

Isabelle a tourné la tête et a croisé le regard clair et froid de l’homme, mais lorsqu’elle a vu ses traits, elle a été momentanément stupéfaite.

La peau de l’homme était froide et blanche, ses traits étaient profonds et excellents, surtout ses yeux ambrés qui semblaient cacher une mer insondable, et ses lèvres étaient fines.

Ce visage était trop semblable à celui de ses deux fils, même la couleur de leurs yeux était pareille ! Avant de donner la naissance à ses enfants au Seres, elle ne s’attendait pas à être enceinte de triplés. Ses deux fils ne lui ressemblaient pas du tout, seule sa fille avait hérité de son apparence, mais sa couleur de cheveux était la même que celle de l’homme en face d’elle.

En regardant cet homme, Isabelle a baissé les yeux. Qui était-il ? Quelle était sa relation avec Vivian ?

Quand elle le regardait, il la fixait aussi. La seconde suivante, l’homme a froncé ses sourcils, cette femme…

Le contact visuel entre les deux a soudainement provoqué l’inquiétude de Vivian. Quoi ! Se pourrait-il qu’Albert ait reconnu Isabelle ? Pas possible, elle ne le permettrait certainement pas !

Elle a pris le bras d’Albert, faisant semblant d’être très innocente : « Albert, je suis désolée, j’ai été trop impulsive tout à l’heure, mais Buccellati cristallise toutes les énergies de mon père, je voulais juste défendre l’entreprise. »

Albert s’est dirigé directement vers Isabelle : « Vous avez dit que Buccellati va chuter ? Pourquoi vous-dites cela ?

Isabelle a souri froidement.

Sébastien n’avait pas du tout pris Buccellati au sérieux. Tant pis, elle ne voulait plus s’embêter avec un homme éhonté qui s’appuyait sur le fruit de sa mère.

Elle a levé la tête pour le regarder dans les yeux : « Oui, c’est moi ! »

Les personnes qui l’entouraient ont aspiré une bouffée d’air froid.

Comment cette femme osait-elle provoquer Albert ? Elle voulait être tuée ?

En voyant le visage froid de cet homme, Isabelle a fait croiser ses bras et a demandé en souriant : « Quoi, tu es son homme ? Tu es ici pour la défendre ? » C’était vraiment un homme et une femme adultère ! Un homme qui sortait avec une femme aussi vicieuse était certainement une personne du même acabit que Vivian.

« Vous avez dit quoi ? » Albert a dit d’un ton dur.

Isabelle a levé les sourcils : « Votre entreprise m’a invitée, mais votre attitude… comment dire ? Votre attitude est vraiment médiocre. »

Buccellati a invité Isabelle ?

Vivian était étonnée : « De quoi tu parles, quand est-ce que Buccellati a voulu t’inviter ? » Cette salope a perdu la tête ?

« J’ai peur que la directrice Madame Vivian n’ait pas une bonne mémoire. Il y a un mois, Buccellati m’a dit vouloir payer un milliard de dollars pour m’embaucher. Maintenant, Madame la directrice veut rompre l’accord ? Puisque Buccellati est si peu sincère, alors nous n’avons pas besoin de continuer notre coopération. »

Ayant entendu cela, la foule était stupéfaite !

Cette femme, elle était en fait la célèbre créatrice de bijoux internationale Zora.

Vivian était consternée et est devenue nerveuse : « Impossible, comment peux-tu être la célèbre créatrice Zora… »

Un regard d’avertissement a interrompu les mots de Vivian, Albert lui a fait signe de se traire. Vivian s’est figée sur place, avec une expression embarrassée.

Isabelle a deviné : « Vous, monsieur, vous devez être l’homme qui l’aide à verser un milliard, non ? » Son père, Sébastien, ne pouvait pas avoir un milliard de dollars, quant à Vivian, le pourcentage de probabilité était à zéro, il ne restait donc que cet homme. Vivian était entretenue par un riche toutes ces dernières années.

Albert a fixé son attention sur cette femme en face de lui, elle lui donnait un sentiment indescriptible de familiarité, comme s’il l’avait déjà vue quelque part…

Vivian avait peur que son petit ami reconnaisse Isabelle, elle s’est approchée d’Albert et a dit : « Elle ment, elle n’est certainement pas la créatrice Zora ! »

Avant le départ d’Isabelle, les deux femmes vivaient ensemble dans la villa de la famille Leroy, à cette époque-là, elle n’avait pas trouvé qu’Isabelle pouvait être designer de bijoux. En plus, même les médias n’avaient jamais vu Zora en personne, donc il était facile pour Isabelle de se faire passer pour Zora, n’est-ce pas ?

« Tu as dit être la créatrice Zora, prouve-le. Pour autant que je sache, Zora a obtenu la médaille commémorative de la famille royale du Serrès, ce n’est pas quelque chose de simple que n’importe qui peut obtenir ! ». Vivian a fini ses phrases avec un sourire complaisant aux lèvres.

Tant qu’elle ne pouvait pas sortir la preuve de ce qu’elle avançait, elle exposerait sa fausse identité, offenserait Albert et serait certainement expulsée du pays.