EdenJe suis piégée.Contre cette porte, entre ses bras, entre cette envie qui me consume et cette raison qui hurle de fuir.Aleksandr ne bouge pas, mais sa présence est une cage invisible, un piège dont je ne peux m’échapper. Son souffle est là, contre ma peau, un rappel constant du pouvoir qu’il exerce sur moi.Je devrais me dégager.Je devrais dire non.Mais je ne fais rien.— Tu ne me repousses pas.Ses doigts glissent lentement le long de mes bras, son contact brûlant chaque centimètre de ma peau.Je retiens mon souffle.— C’est ce que tu voulais ? Ma voix est rauque, troublée malgré moi.Aleksandr rit doucement.— Ce que je veux ? Il se penche, sa bouche frôlant l’angle de ma mâchoire. Tu n’as aucune idée de ce que je veux, Eden.Sa main se referme sur ma hanche, m’attirant un peu plus contre lui. Mon corps répond avant même que je ne puisse le contrôler. Je sens la tension de ses muscles sous sa chemise, l’électricité dans l’air qui nous entoure.— Alors dis-moi.C’est un défi.
EdenIl me laisse là.Brûlante. Tremblante. Consumée.L’air est encore saturé de lui, de son parfum, de la fièvre de ce baiser qui m’a laissée au bord du précipice. Mes lèvres picotent sous le souvenir de son contact. Mon corps entier est un champ de bataille, tiraillé entre colère et désir, fureur et manque.Je serre les poings.Respire.Ravale ce cri de frustration qui menace d’éclater dans l’air.Il croit qu’il peut jouer avec moi, me pousser au bord puis me laisser retomber seule ?Il croit qu’il peut imposer ses règles, dicter le tempo, contrôler ce qui se passe entre nous ?Non.Je refuse d’être une marionnette entre ses mains.Je veux inverser le jeu.Je veux le faire plier.Aleksandr pense avoir le contrôle. Il va comprendre qu’il se trompe.---AleksandrLa porte claque derrière moi, et je m’appuie contre le mur, inspirant profondément.Merde.Je passe une main sur mon visage, tentant d’éteindre l’incendie qu’elle a déclenché en moi.Eden…Ce n’était pas censé être ainsi.J’a
EdenJe sens encore la brûlure de ses doigts sur ma peau.Ses mots résonnent dans ma tête."Tu es déjà à moi."Les battements de mon cœur sont encore chaotiques. Je devrais partir, m’éloigner avant que ce jeu ne me consume.Mais je n’en ai pas envie.Je veux voir jusqu’où il ira.Jusqu’où nous irons.Aleksandr me regarde toujours, son verre de whisky posé sur la table basse, son regard sombre accroché au mien.Le silence est une tempête prête à éclater.— Tu fuis ? demande-t-il, sa voix un murmure venimeux.Je croise les bras, feignant une assurance que je ne ressens pas tout à fait.— Fuir ? Pourquoi je fuirais ?Son sourire lent me met en garde.— Pourquoi, en effet ?Et en un instant, il se lève.Il ne me touche pas.Mais il est trop près.Je recule d’un pas, mon dos rencontrant la table. Il suit. Un prédateur. Son ombre m’engloutit.— Tu joues avec moi, Eden.— Et si c’était toi qui jouais avec moi ? je réplique, le souffle court.Un rictus effleure ses lèvres.— Oh non, princesse
EdenL’air est chargé d’électricité.Je suis allongée sous lui, mes poignets piégés dans son emprise, mon souffle court.Aleksandr me fixe, son regard sombre brûlant d’une intensité qui me fait perdre pied.— Tu crois que je vais me soumettre ? je murmure, un défi au bord des lèvres.Son sourire est lent, cruel.— Je crois que tu es déjà en train de céder, Eden.Je serre les dents.— Jamais.Je me débats, tirant sur mes poignets. Il resserre sa prise, me maintenant fermement contre le matelas.— Continue, souffle-t-il contre ma joue. J’aime quand tu résistes.Un frisson me parcourt.Il le sent.Il sait exactement ce qu’il me fait.Son poids contre moi est une cage, une prison à laquelle je devrais vouloir échapper.Mais au lieu de ça…Je lève le menton, provocante.— Si tu penses pouvoir me briser, Aleksandr, tu te trompes.Sa main libre effleure ma joue, lentement, avant de descendre le long de mon cou.— Briser, non. Ses doigts effleurent mon clavicule. T’ouvrir. Te révéler. T’oblig
EdenSon regard est braqué sur moi, brûlant, insondable. Mais il ne bouge pas.Aleksandr me laisse faire.Je sens la tension dans ses muscles, pourtant il ne me repousse pas. Il se contente de me fixer, de me laisser croire que je le tiens.C’est grisant.C’est dangereux.Et je ne suis pas assez naïve pour penser que j’ai réellement gagné.— Tu es bien silencieux, Aleksandr, je murmure, mes doigts effleurant sa mâchoire avec une lenteur calculée. Ce n’est pas ton genre.Son sourire est imperceptible.— Continue, Eden. Sa voix est grave, presque un murmure. Fais-moi croire que tu contrôles la situation.Son ton en dit long.Il attend.Il attend que je me piège moi-même.Un frisson parcourt ma peau, mais je ne recule pas. Je glisse mes lèvres près de son oreille, juste pour le provoquer davantage.— Et si c’était toi qui avais déjà perdu ?Sa main bouge.Tellement rapide que je n’ai pas le temps de réagir.Ses doigts glissent le long de ma colonne vertébrale. Une caresse presque tendre…
EdenSon rire résonne contre mes lèvres.Je le sens vibrer contre moi, grave, profond, dangereux.Il pense avoir gagné.Il a tort.J’en profite.Avec toute la force que je peux rassembler, je lève mon genou et frappe.Son rire s’étrangle dans sa gorge.Un souffle coupé. Une seconde d’hésitation.C’est suffisant.Je me libère de son emprise et je cours à nouveau.Cette fois, je ne me jette pas sur la porte.Je fonce droit sur la table basse et je saisis un couteau.Ma poitrine se soulève violemment sous l’effort.Je tourne lentement sur moi-même, le couteau levé.Aleksandr est toujours debout.Il s’est plié en deux une fraction de seconde, mais il se redresse déjà.Je vois la douleur briller une seconde dans ses yeux.Puis elle disparaît.Son sourire revient.Putain.— J’aurais dû m’en douter.Il roule les épaules et avance vers moi, lentement.Trop lentement.Il veut me faire comprendre.Rien de ce que je ferai ne l’arrêtera.— Je ne vais pas me laisser faire, Aleksandr.— Je compte b
EdenSon défi me glace autant qu’il m’enflamme.J’ai cru le surprendre. J’ai pensé, l’espace d’un instant, que je pouvais inverser les rôles.Que je pouvais lui faire perdre pied.Erreur fatale.Parce qu’au moment où il me plaque contre le mur, où son souffle caresse ma peau brûlante, je réalise une chose essentielle :Aleksandr ne perd jamais.Ses mains encadrent mon visage, m’emprisonnent sans violence, mais avec une autorité qui ne laisse aucune place au doute.— Tu veux le contrôle ?Sa voix est basse, dangereusement douce.Je veux répondre. Lui prouver que je n’ai pas peur.Mais il ne m’en laisse pas le temps.Il s’empare de ma bouche, me coupe le souffle, m’arrache tout ce qu’il me reste d’oxygène.Ses lèvres sont exigeantes, brûlantes, et pourtant, je m’accroche à lui, comme si je pouvais le consumer autant qu’il me consume.Je sens son sourire contre ma peau.Il sait.Il sait que je me perds dans cette guerre.Et le pire…C’est que je m’y abandonne.Ma main glisse contre sa nu
EdenIl veut que je craque.Que je me brise sous son regard.Que je baisse les yeux, que je me morde la lèvre sous l’effet du doute, que je cède.Mais ce serait trop facile.— Tu pensais m’intimider ?Ma voix est un murmure.Aleksandr ne bouge pas. Il m’observe.Lentement.Comme si j’étais une énigme qu’il voulait résoudre. Ou un jouet qu’il allait briser.— Je veux voir jusqu’où tu iras, Eden.Ses mots résonnent dans l’air, pesants.Un frisson coule dans mon dos.Ce n’est pas de la peur.Pas encore.— Tu te crois toujours en contrôle ?Je joue avec le feu.Et il adore ça.Son regard s’assombrit.Un défi.Un avertissement.Il s’avance, mes talons frappent le mur derrière moi. Piégée.Mais je ne me dérobe pas.Je l’attends.Ses doigts frôlent mon poignet, remontent lentement, un effleurement qui me brûle autant qu’il m’ensorcelle.Je retiens mon souffle.Il le sent. Bien sûr qu’il le sent.— Tu trembles.— D’impatience.Un sourire. Féroce. Cruel.— Menteuse.Et puis, il recule.Aussi v
EdenIl veut que je craque.Que je me brise sous son regard.Que je baisse les yeux, que je me morde la lèvre sous l’effet du doute, que je cède.Mais ce serait trop facile.— Tu pensais m’intimider ?Ma voix est un murmure.Aleksandr ne bouge pas. Il m’observe.Lentement.Comme si j’étais une énigme qu’il voulait résoudre. Ou un jouet qu’il allait briser.— Je veux voir jusqu’où tu iras, Eden.Ses mots résonnent dans l’air, pesants.Un frisson coule dans mon dos.Ce n’est pas de la peur.Pas encore.— Tu te crois toujours en contrôle ?Je joue avec le feu.Et il adore ça.Son regard s’assombrit.Un défi.Un avertissement.Il s’avance, mes talons frappent le mur derrière moi. Piégée.Mais je ne me dérobe pas.Je l’attends.Ses doigts frôlent mon poignet, remontent lentement, un effleurement qui me brûle autant qu’il m’ensorcelle.Je retiens mon souffle.Il le sent. Bien sûr qu’il le sent.— Tu trembles.— D’impatience.Un sourire. Féroce. Cruel.— Menteuse.Et puis, il recule.Aussi v
EdenSon défi me glace autant qu’il m’enflamme.J’ai cru le surprendre. J’ai pensé, l’espace d’un instant, que je pouvais inverser les rôles.Que je pouvais lui faire perdre pied.Erreur fatale.Parce qu’au moment où il me plaque contre le mur, où son souffle caresse ma peau brûlante, je réalise une chose essentielle :Aleksandr ne perd jamais.Ses mains encadrent mon visage, m’emprisonnent sans violence, mais avec une autorité qui ne laisse aucune place au doute.— Tu veux le contrôle ?Sa voix est basse, dangereusement douce.Je veux répondre. Lui prouver que je n’ai pas peur.Mais il ne m’en laisse pas le temps.Il s’empare de ma bouche, me coupe le souffle, m’arrache tout ce qu’il me reste d’oxygène.Ses lèvres sont exigeantes, brûlantes, et pourtant, je m’accroche à lui, comme si je pouvais le consumer autant qu’il me consume.Je sens son sourire contre ma peau.Il sait.Il sait que je me perds dans cette guerre.Et le pire…C’est que je m’y abandonne.Ma main glisse contre sa nu
EdenSon rire résonne contre mes lèvres.Je le sens vibrer contre moi, grave, profond, dangereux.Il pense avoir gagné.Il a tort.J’en profite.Avec toute la force que je peux rassembler, je lève mon genou et frappe.Son rire s’étrangle dans sa gorge.Un souffle coupé. Une seconde d’hésitation.C’est suffisant.Je me libère de son emprise et je cours à nouveau.Cette fois, je ne me jette pas sur la porte.Je fonce droit sur la table basse et je saisis un couteau.Ma poitrine se soulève violemment sous l’effort.Je tourne lentement sur moi-même, le couteau levé.Aleksandr est toujours debout.Il s’est plié en deux une fraction de seconde, mais il se redresse déjà.Je vois la douleur briller une seconde dans ses yeux.Puis elle disparaît.Son sourire revient.Putain.— J’aurais dû m’en douter.Il roule les épaules et avance vers moi, lentement.Trop lentement.Il veut me faire comprendre.Rien de ce que je ferai ne l’arrêtera.— Je ne vais pas me laisser faire, Aleksandr.— Je compte b
EdenSon regard est braqué sur moi, brûlant, insondable. Mais il ne bouge pas.Aleksandr me laisse faire.Je sens la tension dans ses muscles, pourtant il ne me repousse pas. Il se contente de me fixer, de me laisser croire que je le tiens.C’est grisant.C’est dangereux.Et je ne suis pas assez naïve pour penser que j’ai réellement gagné.— Tu es bien silencieux, Aleksandr, je murmure, mes doigts effleurant sa mâchoire avec une lenteur calculée. Ce n’est pas ton genre.Son sourire est imperceptible.— Continue, Eden. Sa voix est grave, presque un murmure. Fais-moi croire que tu contrôles la situation.Son ton en dit long.Il attend.Il attend que je me piège moi-même.Un frisson parcourt ma peau, mais je ne recule pas. Je glisse mes lèvres près de son oreille, juste pour le provoquer davantage.— Et si c’était toi qui avais déjà perdu ?Sa main bouge.Tellement rapide que je n’ai pas le temps de réagir.Ses doigts glissent le long de ma colonne vertébrale. Une caresse presque tendre…
EdenL’air est chargé d’électricité.Je suis allongée sous lui, mes poignets piégés dans son emprise, mon souffle court.Aleksandr me fixe, son regard sombre brûlant d’une intensité qui me fait perdre pied.— Tu crois que je vais me soumettre ? je murmure, un défi au bord des lèvres.Son sourire est lent, cruel.— Je crois que tu es déjà en train de céder, Eden.Je serre les dents.— Jamais.Je me débats, tirant sur mes poignets. Il resserre sa prise, me maintenant fermement contre le matelas.— Continue, souffle-t-il contre ma joue. J’aime quand tu résistes.Un frisson me parcourt.Il le sent.Il sait exactement ce qu’il me fait.Son poids contre moi est une cage, une prison à laquelle je devrais vouloir échapper.Mais au lieu de ça…Je lève le menton, provocante.— Si tu penses pouvoir me briser, Aleksandr, tu te trompes.Sa main libre effleure ma joue, lentement, avant de descendre le long de mon cou.— Briser, non. Ses doigts effleurent mon clavicule. T’ouvrir. Te révéler. T’oblig
EdenJe sens encore la brûlure de ses doigts sur ma peau.Ses mots résonnent dans ma tête."Tu es déjà à moi."Les battements de mon cœur sont encore chaotiques. Je devrais partir, m’éloigner avant que ce jeu ne me consume.Mais je n’en ai pas envie.Je veux voir jusqu’où il ira.Jusqu’où nous irons.Aleksandr me regarde toujours, son verre de whisky posé sur la table basse, son regard sombre accroché au mien.Le silence est une tempête prête à éclater.— Tu fuis ? demande-t-il, sa voix un murmure venimeux.Je croise les bras, feignant une assurance que je ne ressens pas tout à fait.— Fuir ? Pourquoi je fuirais ?Son sourire lent me met en garde.— Pourquoi, en effet ?Et en un instant, il se lève.Il ne me touche pas.Mais il est trop près.Je recule d’un pas, mon dos rencontrant la table. Il suit. Un prédateur. Son ombre m’engloutit.— Tu joues avec moi, Eden.— Et si c’était toi qui jouais avec moi ? je réplique, le souffle court.Un rictus effleure ses lèvres.— Oh non, princesse
EdenIl me laisse là.Brûlante. Tremblante. Consumée.L’air est encore saturé de lui, de son parfum, de la fièvre de ce baiser qui m’a laissée au bord du précipice. Mes lèvres picotent sous le souvenir de son contact. Mon corps entier est un champ de bataille, tiraillé entre colère et désir, fureur et manque.Je serre les poings.Respire.Ravale ce cri de frustration qui menace d’éclater dans l’air.Il croit qu’il peut jouer avec moi, me pousser au bord puis me laisser retomber seule ?Il croit qu’il peut imposer ses règles, dicter le tempo, contrôler ce qui se passe entre nous ?Non.Je refuse d’être une marionnette entre ses mains.Je veux inverser le jeu.Je veux le faire plier.Aleksandr pense avoir le contrôle. Il va comprendre qu’il se trompe.---AleksandrLa porte claque derrière moi, et je m’appuie contre le mur, inspirant profondément.Merde.Je passe une main sur mon visage, tentant d’éteindre l’incendie qu’elle a déclenché en moi.Eden…Ce n’était pas censé être ainsi.J’a
EdenJe suis piégée.Contre cette porte, entre ses bras, entre cette envie qui me consume et cette raison qui hurle de fuir.Aleksandr ne bouge pas, mais sa présence est une cage invisible, un piège dont je ne peux m’échapper. Son souffle est là, contre ma peau, un rappel constant du pouvoir qu’il exerce sur moi.Je devrais me dégager.Je devrais dire non.Mais je ne fais rien.— Tu ne me repousses pas.Ses doigts glissent lentement le long de mes bras, son contact brûlant chaque centimètre de ma peau.Je retiens mon souffle.— C’est ce que tu voulais ? Ma voix est rauque, troublée malgré moi.Aleksandr rit doucement.— Ce que je veux ? Il se penche, sa bouche frôlant l’angle de ma mâchoire. Tu n’as aucune idée de ce que je veux, Eden.Sa main se referme sur ma hanche, m’attirant un peu plus contre lui. Mon corps répond avant même que je ne puisse le contrôler. Je sens la tension de ses muscles sous sa chemise, l’électricité dans l’air qui nous entoure.— Alors dis-moi.C’est un défi.
EdenJe le fixe, le souffle court.Ses mots résonnent encore dans ma tête."Tu restes avec moi. Entièrement. Sans demi-mesure."Je devrais rire. Me moquer de lui. Lui dire qu’il rêve, que je ne suis pas une femme qu’on enferme et qu’on possède.Mais les mots restent coincés dans ma gorge.Parce que je sais.Je sais que je suis déjà à lui, d’une manière qui me terrifie.Aleksandr attend, patiemment.Il sait que je vais répondre.Il sait que, malgré ma fierté, je ne peux pas me contenter de silence.Alors, je fais ce que je fais de mieux : je le provoque.— Et si je préfère te briser plutôt que de me laisser conquérir ?Un sourire carnassier s’étire sur ses lèvres.— Tu crois pouvoir me briser, Eden ?Il s’approche, lentement.Trop lentement.Et mon cœur tambourine dans ma poitrine, indécis entre la peur et l’excitation.— Je crois que personne n’est invincible. Pas même toi.Je le fixe, relevant le menton pour ne pas lui laisser voir à quel point sa proximité me trouble.Il s’arrête à