Chapitre 0002

Lana a humecté les lèvres, elle était si désespérée qu’elle a éclaté de rire. Il ne lui a même pas demandé ce qui s’était passé avant de défendre fermement Zoé.

Elle a compris pourquoi Zoé osait la provoquer, elle était sûr que Joan la défendrait.

Elle a refermé les yeux, elle se sentait fatiguée et a dit d’un ton léger : « Laisse tomber, si tu ne me crois pas, en tout cas, je suis déjà habituée à ta méfiance. »

La colère se lisait dans les yeux de Joan, il a froidement dit : « Zoé ne te doit rien, arrête de dire du mal d’elle ! »

Il a déjà commencé à défendre Zoé avant qu’elle ne dise quoi que ce soit d’elle. Si elle lui avait reproché, Joan ne l’aurait jamais épargnée. »

Lana a affiché un sourire d’autorisation, elle a dit : « Joan Cassel, est-ce que tu m’as aimée, peut-être pendant une seconde ou deux, durant les trois ans de notre mariage ? »

Joan a dit en fixant sur elle avec un regard froid : « Je t’épousée, j’assumerai mes responsabilités envers toi. »

Ce n’était pas la réponse qu’elle avait demandée, cela signifiait qu’il ne l’avait jamais aimée…

Lana a affiché un sourire amer, elle a détourné son visage pour qu’il ne voie pas les larmes dans ses yeux, elle a dit d’un ton désespéré : « Joan Cassel, je voudrais un divorce. »

Elle croyait que trois ans suffisaient de le faire changer, finalement, elle s’est rendu compte qu’elle avait tort.

Il était temps qu’elle renonce à lui.

Joan a froncé les sourcils et dit d’un ton impatient : « Lana, ne cherche pas d’ennuis ! »

Elle ne s’attendait pas à ce que Joan la prenne pour une femme irraisonnable.

Elle a essuyé les larmes avec sa main et dit d’un ton sérieux en regardant Joan dans les yeux : « Je ne cherche pas d’ennuis. Je vais demander à l’avocat de rédiger un accord de divorce. Ne t’inquiète pas, je ne demanderai aucun sou de toi, tu pourras garder toute ta richesse. »

Elle ne l’a pas épousé pour sa richesse.

Dès qu’elle a terminé ses mots, le visage de Joan s’est rembruni, son corps dégageait la froideur.

« Lana Boyer, je suis occupée, je n’ai pas le temps de me disputer avec toi. Je vais faire semblant comme si je n’ai rien entendu, on reparlera quand tu seras calme. »

Après avoir dit ça, il est directement parti.

Chaque fois qu’ils se disputaient, il faisait comme ça. Il ne parlerait pas avec Lana jusqu’à ce qu’elle se calme et lui présente des excuses.

C’était à ce moment-là que Lana a réalisé qu’elle n’avait jamais été respectée par lui, il n’avait jamais fait attention à ses sentiments.

Pourtant, ce serait la dernière fois qu’il pouvait lui faire ça.

Le lendemain matin, Lana a demandé à l’avocat de rédiger un accord.

L’avocat n’a pas pu s’empêché de lui conseiller : « Mamade Cassel, le prix du Groupe Cassel est valorisé à quelques dizaines milliards d’euros, ça fait trois ans que vous êtes mariée avec lui, et vous avez accepté de ne pas annoncer au monde votre mariage, vous avez le droit de lui demander quelques des millions d’euros de récompense à monsieur Cassel. »

Lana a dit avec un sourire amer : « Ce n’est pas la peine, je voudrais simplement un divorce. »

En entendant ses mots, l’avocat s’est tu et est parti après lui avoir donné l’accord de divorce.

Lana a signé l’accord sans hésiter, enlevé l’alliance sur son annulaire et l’a posée à côté de l’accord, puis, elle est montée en haut pour faire ses valises.

Elle a fini dans une heure. Elle n’avait pas beaucoup de choses et elle ne voulait pas prendre les choses que Joan avait achetées pour elle, du coup, elle n’avait qu’à apporter avec elle une seule valise.

Avant de partir, elle a regardé autour de cette villa où elle avait habité pendant trois ans. Lana ne regrettait rien.

Elle ne pouvait jamais gagner une chose qui ne lui appartenait pas, cela lui a pris trois ans pour s’en rendre compte, mais il n’était jamais trop tard de prendre la bonne décision.

Elle a quitté la villa et vu une Lamborghini rouge au portail.

La chauffeuse a klaxonné en la voyant.

Lana a posé la valise dans le coffre et pris le siège passager.

La chauffeuse était une femme très belle, sa peau était blanche comme la neige, on dirait qu’elle était une beauté remarquable.

Les grandes lunettes de soleil ont couvert une moitié de son petit visage.

Après que Lana est montée dans la voiture, Amélie Lemaire lui a demandé : « Es-tu sûre que tu veux faire ça ? »