Chapitre 0005

À ce moment-là, Lana est arrivée à la villa.

Elle était surprise de voir Léo en ouvrant la porte de la villa.

« Pourquoi es-tu ici ? »

Julien a affiché un sourire et dit d’un air doux : « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus. Je travaille à la ville R ces dernier jours, du coup, je me disais que je pourrais passer une nuit ici. Je ne savais pas que tu viendrais ici, si ma présence te gêne, je partirai tout à l’heure. »

Avant qu’elle ne se marie pas avec Joan, elle était l’agent des acteurs pendant une période. Elle a travaillé avec Julien à cette époque-là et il était l’acteur le plus travailleur qu’elle avait jamais vu.

Lana l’appréciait beaucoup, ils étaient des collègues mais aussi des amis. Puis, quand leur collaboration a pris fin, elle a trouvé l’un des meilleurs agents pour lui. Récemment, Julien est devenu de plus en plus populaire.

Quand Lana a appris que la vie de la famille de Julien était difficile, elle lui a donné la clé de cette villa et lui a dit qu’il pouvait s’y loger quand il en avait besoin.

Puis, elle a oublié qu’elle lui avait donné la clé de cette villa, après elle a épousé Joan et était concentrée sur les traitements médicaux des jambes de son mari.

« Non, ta présence ne me dérange pas. Il est tard, en plus, beaucoup de gens te reconnaîtront si tu te promènes dans les rues, tu peux partir demain. »

En voyant que Lana voulait monter en haut avec sa valise, il s’est approché d’elle et lui a proposé de lui donner un coup de main.

« Merci, je m’en occuperai moi-même, ce n’est pas très lourd. »

« Veux-tu te déménager ici ? » a demandé Joan.

La prudence se faisait sentir dans son ton, mais Lana n’a rien remarqué, elle a répondu en hochant la tête : « Oui, du coup, ce sera peut-être un peu inconvénient si tu restes ici de temps en temps. »

« J’ai compris, merci pour m’avoir permis à me loger dans cette villa pendant des années, je suis très reconnaissant. »

En voyant son air sérieux, Lana n’a pas pu s’empêcher d’éclater de rire, elle a dit : « Tu as décroché un César, tu as assez de moyens pour acheter dix villas pareilles. »

Julien a baissé la tête. Il avait déjà acheté la villa voisine, mais il préférait rester dans la villa de Lana puisqu’il avait l’impression qu’elle était à ses alentours.

« Veux-tu du café ? Je peux faire du café. »

« Merci, je voudrais bien du café, mais je dois d’abord prendre une douche. »

« D’accord. »

Après avoir monté la valise de Lana à premier étage, Julien est entrée dans la cuisine pour faire du café.

À ce moment-là, quelqu’un a sonné à la porte.

À travers le judas optique de porte d’entrée, il était surpris de voir Joan, le PDG du Groupe Cassel.

Il a vu ses photos dans des revues économiques et financières, du coup, il l’a immédiatement reconnu. En plus, il a investi dans l’un de ses films.

Mais, pourquoi était-il ici ?

Était-il ici pour Lana ?

Il n’était quand même pas probable que Lana ait des affaires avec Joan.

Alors qu’il hésitait, Joan a perdu sa patience, il a sonné de nouveau à la porte.

Finalement, la porte s’est ouverte.

Pourtant, ce n’était pas Lana qui répondait à la porte, mais un homme que Joan n’avait jamais rencontré.

Joan se disait : « Il est donc le dernier lauréat de César dont Léo a parlé. »

La froideur se lisait dans les yeux de Joan, il avait du mal à réprimer sa colère.

« Où est Lana ? »

En sentant son agressivité, Julien a froncé les sourcils, il a répondu : « Elle est en train de prendre une douche. Monsieur Cassel, voudriez-vous la chercher ? »

Joan a affiché un sourire froid, il a dit d’un ton extrêmement glacial : « Bien sûr que je la cherche, je suis son mari ! »