Chapitre 13

À l’extérieur de la villa de la famille Cyr, des dizaines de jeeps sont arrivées. Des gardes militaires armés se sont précipités dans la villa.

La famille Cyr a paniqué instantanément. Antoine, qui s’était endormi, s’est levé en pyjama. En voyant des dizaines de gardes militaires, il a demandé à la hâte avec un visage effrayé et pâle : « M. l’officier, qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Emmenez-le. »

Avec un ordre, Antoine a été retenu par deux gardes et emmené de force.

Et toute la famille Cyr, qui s’était endormi, a également été traînée de force.

En même temps, chez Christine.

Bay Cyr et sa femme Hélène étaient encore endormis.

« Boum ! »

La porte a été claquée et un groupe de personnes est entré et les a emmenés de force.

L’Hôtel Centre-Fleuve, au dernier étage, dans une chambre secrète.

Christine a été ligotée, et bientôt la famille Cyr a été amenée aussi. Son grand-père Antoine, son père Bay, son oncle aîné François, son deuxième oncle Louis et des dizaines d’autres membres de sa famille, tous ont été amenés ici.

Ils étaient tous ligotés.

Très confus, ils ne savaient pas pourquoi ils avaient été amenés à la villa de la famille Xavier. Ne sachant pas la raison que la famille Xavier les détestait, ils avaient tous l’air paniqué.

Sur une chaise au sous-sol.

Mars était assis avec une cigarette dans la bouche.

De gardes militaires étaient debout derrière lui, il avait l’air indifférent et a dit froidement : « Christine, savez-vous pourquoi je vous ai enlevée ? »

Christine n’a pas compris.

Ce n’était pas elle qui a cassé le tableau, mais pourquoi a-t-elle pu le frapper dans la vidéo ?

Antoine, qui était ligoté, a plaidé : « Général Xavier, nous ne vous avons jamais offensé. Mon petit-fils Luc a toujours une bonne relation avec votre neveu Lucas, pourquoi vous arrêtez-nous ? S’il vous plaît, laissez-nous partir. S’il y a quelqu’un dans ma famille qui vous a offensé, je préparerai un cadeau après et je viendrai vous voir personnellement pour vous donner une amende honorable. »

Mars a fait un geste pour interrompre les paroles d’Antoine, « Christine a endommagé un célèbre tableau d’une valeur de 1,8 milliard d’euros lors du banquet de vente aux enchères. Antoine Cyr, je vous laisserai rentrer. Vous pouvez vendre les biens et les propriétés pour rassembler 1,8 milliard d’euros, et puis donnez l’argent en échange de votre famille. Je ne libérerai les otages qu’après avoir reçu la rançon. Sans cette somme d’argent, vous devrez tous mourir. »

« Quoi ? »

« 1,8 milliard d’euros ? »

« Christine, qu’est-ce qui se passe avec toi ? »

« Comment as-tu cassé un tableau d’une valeur de 1,8 milliard d’euros ? »

Les membres de la famille Cyr ligotés ont été effrayés par ce montant. Ils ont accusé Christine l’un après l’autre.

Ils grondaient tous Christine, l’appelaient un maudit qui portait tant de problèmes à la famille.

Elle était pleine de griefs, mais elle ne pouvait pas les réfuter.

Mars a ordonné : « Libérez Antoine Cyr. »

Avant l’action, il a spécialement enquêté sur la famille Cyr. Il savait bien que tous les actifs familiaux de dizaines de personnes étaient d’environ 1,5 milliard d’euros. Le prix de cette peinture était suffisant pour rendre la famille Cyr complètement en faillite.

Après être libéré, Antoine est venu à Christine, a flanqué une gifle à elle en jurant avec colère : « Bonne à rien, tu as apporté un désastre à notre famille ! »

Le visage de Christine était rouge, des larmes coulaient de ses yeux et elle a crié : « Grand-père, ce n’était pas moi, ce n’était vraiment pas moi. »

« Tu oses argumenter encore ! Le général Xavier t’accuse à tort ? » Antoine Cyr était en colère et l’a giflée plusieurs fois.

Après, Antoine s’est jeté à genoux et en plaidant comme un chien mourant : « Général Xavier, s’il vous plaît, donnez-nous un moyen de vivre. »

Mars a dit froidement : « Donnez-nous un moyen de vivre ? Qui a donné à ma famille un moyen de vivre ? En raison de l’appel téléphonique de Christine, Julien Bernard du Groupe Tonnerre a mis ma famille en faillite. »

Christine a repris ses esprits et a crié : « Vous avez conçu un stratagème pour me piéger ? »

« Oui. » Mars n’a pas nié : « Que pouvez-vous faire si vous avez compris que c’était un piège ? La famille Cyr doit remettre une rançon de 1,8 milliard d’euros. Si vous ne le faites pas, vous devez tous mourir. En tant que commandant adjoint du Territoire occidental, il est facile pour moi de tuer des dizaines de personnes. »

Antoine semblait avoir perdu son esprit et était paralysé sur le sol.

À ce moment-là, il semblait vieillir d’une dizaine d’années et a pleuré : « C’est fini, la famille Cyr est finie. »

« Jetez ce vieil homme dehors. »

« Oui. »

Deux gardes entièrement armées sont venus et ont tiré de force Antoine, qui pleurait sur le sol, pour partir.

Les membres de la famille Cyr ici étaient tous effrayés et étonnés.

Général était sérieux, la famille Cyr est finie et tout était à cause de Christine.

« Christine, personne maudite, c’est toi qui as fait du mal à la famille Cyr ! »

« Comment puis-je avoir une fille comme toi ! »

« Christine, comment peux-tu impliquer toute notre famille si tu es seule en faute ? »

« Général, je n’ai rien à voir avec Christine, laissez-moi partir ! »

« Je ne veux pas mourir. Général Xavier, je vous en prie, laissez-moi partir. C’est Christine, vous pouvez se venger sur elle. Vous pouvez la tuer, mais laissez-nous partir ! »

La famille Cyr a supplié Mars d’avoir pitié l’un après l’autre.

Face au puissant, ils n’avaient pas d’autre choix que de blâmer Christine.

En entendant ces mots méchants de sa famille, Christine ne voulait même pas vivre. Elle était très en colère et s’est évanouie instantanément.

Mars a fait un geste.

À ce moment-là, un garde a apporté une bassine d’eau et l’a versée sur le visage de Christine.

Christine, qui s’était évanouie, s’est réveillée à nouveau.

Mars s’est levé et s’est approché d’elle. Un poignard dans sa main, il a levé le menton de Christine. Il a glissé le poignard doucement sur le visage pâle de Christine.

Il a demandé froidement : « Christine, il y a dix ans, vous êtes entrée dans le feu de la famille Ducasse et vous avez été brûlée. Maintenant ce visage est assez beau, vous avez bien guéri. Qui est la personne que vous avez sauvée du feu il y a dix ans, et où est-elle ? »

« Je, je ne sais pas. » Christine tremblait avec un visage pâle.

« Zi ! »

Mars a tranché la peau de cette jeune femme violemment avec son poignard. Une blessure est apparue et a saigné instantanément sur le visage de Christine, le sang a taché instantanément la moitié de son visage.

« Ah. »

Christine a crié de douleur et a lutté constamment, mais son corps et ses membres étaient attachés, peu importe comment elle luttait, c’était inutile.

Les autres membres de la famille Cyr qui étaient attachés tremblaient également. Les plus faibles étaient même évanouis directement de peur.

« Dites, qui est la personne que vous avez sauvée, est-il revenu pour vous trouver ? Quelle est votre relation avec Julien Bernard, pourquoi vous respecte-t-il autant ? »

« Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas, je ne sais rien. » Christine a crié en pleurant.

« Zi ! »

Mars l’a blessée à nouveau et une nouvelle blessure est apparue sur le visage de Christine.

Elle ne sentait que la douleur sur son visage, et elle pouvait clairement sentir le sang couler le long de sa joue jusqu’à son cou.

Mars a demandé à haute voix : « Qui est la personne que vous avez sauvée, est-elle déjà revenue vers vous ? »

Christine était choquée par sa voix. Elle ne savait vraiment pas, elle ne savait pas qui était la personne qu’elle avait sauvée il y a dix ans. Elle a pleuré avec les larmes coulantes.

« Je ne sais vraiment pas. Je ne savais pas que c’était la famille Ducasse à l’époque, je l’ai découvert plus tard. Je ne sais pas qui est la personne que j’ai sauvée. Après l’avoir sortie du feu, son visage était déjà brûlé, puis il a sauté dans la rivière et a été emporté par l’eau. Je ne sais pas son identité, il n’est jamais revenu pour me trouver. Général Xavier, ce que j’ai dit est vrai, laissez-moi partir... »