LucianL’obscurité est d’une densité écrasante, et chaque pas que nous faisons semble résonner dans un abîme sans fin. Nos corps sont fatigués, mais c’est la fatigue de l’esprit qui nous pèse le plus. L’entité, ce guide détestable, a disparu dans une brume épaisse, mais ses mots résonnent encore dans nos têtes, comme un écho lointain mais terrifiant.Qu’avons-nous fait ? murmure Morgane, ses yeux brillants d’inquiétude alors qu’elle me regarde. Est-ce que nous avons fait une erreur en venant ici ?Je ne réponds pas immédiatement. À vrai dire, je ne sais plus quoi penser. Tout ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant, toutes nos actions, nos sacrifices, tout cela n’avait-il été qu’une illusion ? Un simple jeu ? Un piège ?Je ne sais pas, dis-je enfin, ma voix faible mais déterminée. Mais nous devons continuer. Nous avons choisi de venir ici, et maintenant, il n’y a pas d’autre option que d’avancer.Le chemin devant nous est obscur, mais il y a une direction, un vague sentiment de traj
LucianLes ombres se resserrent autour de nous, leurs formes fluides se muant et s’adaptant comme si elles étaient vivantes. Chaque mouvement est une danse macabre, une chorégraphie de terreur. Je sens la chaleur de la peur se propager à travers mes veines, mais un feu intérieur brûle plus fort. Je refuse de me laisser engloutir par cette nuit sans fin.Nous devons résister, dis-je, ma voix tremblante mais ferme. Ces créatures ne sont que le reflet de notre propre doute. Nous les vaincrons si nous restons unis.Morgane, les yeux brillants de détermination, hoche la tête, serrant son poing. Dorian, à mes côtés, fronce les sourcils et serre sa lame, son regard fier malgré l’angoisse palpable. L’air autour de nous semble vibrer de plus en plus fort, la pression augmentant comme une tempête prête à éclater.Les créatures avancent, leurs pas silencieux sur le sol dévasté, mais leurs yeux... ces yeux rouges. Ils brillent dans la nuit, dévorant toute lumière et nous plongeant dans une obscur
LucianL’atmosphère reste lourde, comme si les ténèbres venaient tout juste de se retirer pour révéler un horizon encore plus obscur. L’éclat de la lumière blanche qui a effacé les créatures semble s’être dilué dans l’air, et tout autour de nous, un silence oppressant règne. Nous sommes seuls, mais cette solitude semble plus dangereuse que les menaces que nous venons de repousser. Le sol, auparavant instable, paraît désormais figé dans le temps, comme un témoin silencieux des épreuves à venir.Dorian, Morgane et moi échangeons un regard. Leurs visages sont tendus, marqués par l’épuisement et l’incertitude. La lumière qui nous a guidés s’estompe, et dans son sillage, une brume épaisse s’élève du sol, comme si les ténèbres elles-mêmes tentaient de se reformer, de se regrouper. La terre sous nos pieds gronde, et une nouvelle vibration nous traverse. Ce n’est pas juste une peur. C’est une certitude, froide et inaltérable : quelque chose de bien plus grand que ce que nous avons affronté se
LucianDerrière la porte, une lumière étrange, douce et presque hypnotique, baigne l’espace. Ce n’est pas une lumière ordinaire, mais une clarté qui semble refléter des souvenirs lointains, des fragments d’âmes oubliées, des choses que même les étoiles n’osent dévoiler. Le sol sous nos pieds est mou, presque vaporeux, comme si nous marchions sur des nuages de mémoire.L’instant où nous franchissons le seuil, un vent glacial nous frôle. Le monde autour de nous semble se déformer, une distorsion légère dans l’air, comme si le temps lui-même hésitait à nous accueillir. La brume qui nous entourait a disparu, remplacée par une vaste étendue de paysage, presque irréelle, où les arbres sont faits d’ombres et de lumière.Nous sommes dans un souvenir, dit Morgane, ses yeux écarquillés par l’étrangeté de l’endroit. Un souvenir… mais dont nous ne faisons pas partie.Son regard glisse sur les formes floues qui se dessinent autour de nous. Des silhouettes, comme des ombres projetées sur un mur d’u
LucianJe reste immobile, le poids des révélations gravitant autour de moi comme une nuée prête à m’engloutir. Le silence est lourd, écrasant, presque aussi palpable que l’air saturé de souvenirs et de vérités oubliées. La vision du ciel déchiré par les éclairs m’obsède. Chaque éclat de lumière me traverse comme un coup de fouet, un rappel cruel que ce monde, cette réalité où nous nous trouvons, est en train de s’effondrer.Morgane et Dorian sont là, leurs silhouettes floues dans ce monde éthéré, mais leurs présences se sont modifiées, comme si les révélations qui nous ont été infligées avaient laissé des traces indélébiles. Ils me regardent, et dans leurs yeux, je vois quelque chose de nouveau. Une compréhension silencieuse, partagée, un poids qu'ils portent désormais, tout comme moi.Qu’avons-nous vu ? demande Morgane d’une voix tremblante, mais déterminée. Elle semble chercher une réponse, mais je sens qu’elle n’attend pas une réponse ordinaire, elle cherche à comprendre ce qui vie
LucianJe serre les poings, le sol tremblant sous mes pieds comme un avertissement. Chaque vibration me traverse, me secoue, ébranlant ma résolution. Il n’y a plus de place pour le doute, plus de place pour les regrets. La vérité que nous avons cherché à fuir, à comprendre, se dresse désormais devant nous, sous la forme d’une épreuve finale. La mer au loin se déchaîne, les vagues se hissant haut dans le ciel, comme si l’océan lui-même était pris dans une furie. Et tout autour de nous, le monde se fracture.Qu’est-ce qui se passe, Lucian ? La voix de Morgane, teintée de peur, résonne dans l’air lourd. Elle s’approche de moi, et je sens la chaleur de sa présence, un ancrage fragile dans cette réalité qui se disloque à chaque seconde.Je la regarde, mais je n’ai pas de réponse immédiate. Tout est devenu flou, confus. Le temps et l’espace semblent s’effondrer, comme une toile d’araignée dont les fils se désagrègent lentement. Et au cœur de ce chaos, une silhouette émerge. Une silhouette f
MorganeJe le vois s'avancer vers moi, son visage marqué par une lutte intérieure, ses yeux pleins de détermination, mais aussi de vulnérabilité. Lucian a toujours eu cette dualité, cette force silencieuse qui cachait des abîmes insoupçonnés. Aujourd’hui, tout est différent. Ses pas, bien que hésitants, portent avec eux une conviction que je n’ai jamais vue en lui auparavant.Lucian… Le murmure que je laisse échapper semble fragile dans le tumulte qui nous entoure. Pourtant, chaque syllabe est une prière, une supplication silencieuse. Tu n’as pas à porter tout cela seul.Il s’arrête juste devant moi, son regard croisant le mien avec une intensité que je n’avais jamais imaginée. Il a changé. Je le sens, dans chaque fibre de son être. Ce n’est plus le Lucian fuyant et brisé que j’ai connu. Ce n’est plus le même homme qui avait peur de ses propres ombres. Non, c’est quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui a accepté de faire face à sa propre vérité, qui est prêt à tout affronter pour un avenir q
MorganeJe ne sais pas pourquoi, mais quelque chose dans l’air a changé. L’atmosphère semble plus dense, plus lourde, comme si le ciel lui-même retenait son souffle. La lueur de l’aurore, à peine perceptible derrière les nuages, semble effleurer notre peau, comme un avertissement ou une promesse. La promesse d’un combat, d’une épreuve ultime. Et au fond de moi, je sais qu’il est trop tard pour faire marche arrière.Lucian et moi marchons côte à côte, mais je sens l’espace entre nous s’élargir. Ce n’est pas de la distance physique, mais cette sensation d’incertitude qui plane, prête à nous engloutir. Lui, plongé dans ses pensées, semble plus tendu que jamais. Chaque pas qu’il fait résonne comme un défi qu’il lance à son propre destin.Morgane… Sa voix brise enfin le silence, mais elle tremble légèrement, comme une corde tendue prête à céder. Je ne peux pas revenir en arrière. Tu le sais, n’est-ce pas ?Je tourne la tête vers lui. Son visage est grave, marqué par les batailles intérieur
MorganeLe vent s'intensifie, frappant mon visage comme une rafale de glaçons. Les ombres du matin semblent se presser contre nous, comme des spectres prêts à engloutir tout sur leur passage. Je ferme les yeux un instant, respirant profondément, cherchant un semblant de calme dans cette tempête intérieure. La réalité de notre situation, de l’énigme devant nous, me serre la gorge. Je suis consciente que ce moment pourrait bien être l’instant qui changera non seulement nos vies, mais aussi le cours de l’histoire.L’homme devant nous n’a pas bougé. Il nous observe, froid, indifférent, comme si nous n’étions que des pièces sur un échiquier gigantesque dont lui seul connaît les règles. Son regard me transperce, pourtant je me force à le soutenir. Cette confrontation est inévitable, je le sais. Mais quel est le prix de la vérité qu’il nous apporte ?Alors, qu’attends-tu de nous ? Lucian demande, sa voix plus ferme que jamais. Je le sens tendu, comme une corde prête à se rompre, mais il masq
MorganeLe vent souffle fort, emportant derrière lui la brume matinale. Nous nous tenons au sommet de la colline, figés dans l’attente du moment où tout changera. La vallée devant nous est vaste, son paysage à la fois sauvage et majestueux, comme une toile de fond à notre épreuve. La lumière du jour se fraye lentement un chemin à travers les nuages, rendant chaque mouvement, chaque ombre, plus significatif. Il y a quelque chose d’inexplicable dans cette scène, une intensité qui me tord l’estomac et me glace le sang.Regarde là-bas, Morgane… Lucian pointe du doigt, son regard ancré dans l’horizon, un éclat d’espoir brûlant dans ses yeux. C’est là que tout commence.Je tourne la tête et je vois enfin ce qu’il voulait me montrer. Une silhouette se découpe lentement contre l’horizon. Au début, je pense que c’est une illusion, une apparition créant une fausse vision dans cette lumière étrange. Mais en me concentrant davantage, je vois clairement la silhouette d’un homme marchant seul, auss
MorganeJe ne sais pas pourquoi, mais quelque chose dans l’air a changé. L’atmosphère semble plus dense, plus lourde, comme si le ciel lui-même retenait son souffle. La lueur de l’aurore, à peine perceptible derrière les nuages, semble effleurer notre peau, comme un avertissement ou une promesse. La promesse d’un combat, d’une épreuve ultime. Et au fond de moi, je sais qu’il est trop tard pour faire marche arrière.Lucian et moi marchons côte à côte, mais je sens l’espace entre nous s’élargir. Ce n’est pas de la distance physique, mais cette sensation d’incertitude qui plane, prête à nous engloutir. Lui, plongé dans ses pensées, semble plus tendu que jamais. Chaque pas qu’il fait résonne comme un défi qu’il lance à son propre destin.Morgane… Sa voix brise enfin le silence, mais elle tremble légèrement, comme une corde tendue prête à céder. Je ne peux pas revenir en arrière. Tu le sais, n’est-ce pas ?Je tourne la tête vers lui. Son visage est grave, marqué par les batailles intérieur
MorganeJe le vois s'avancer vers moi, son visage marqué par une lutte intérieure, ses yeux pleins de détermination, mais aussi de vulnérabilité. Lucian a toujours eu cette dualité, cette force silencieuse qui cachait des abîmes insoupçonnés. Aujourd’hui, tout est différent. Ses pas, bien que hésitants, portent avec eux une conviction que je n’ai jamais vue en lui auparavant.Lucian… Le murmure que je laisse échapper semble fragile dans le tumulte qui nous entoure. Pourtant, chaque syllabe est une prière, une supplication silencieuse. Tu n’as pas à porter tout cela seul.Il s’arrête juste devant moi, son regard croisant le mien avec une intensité que je n’avais jamais imaginée. Il a changé. Je le sens, dans chaque fibre de son être. Ce n’est plus le Lucian fuyant et brisé que j’ai connu. Ce n’est plus le même homme qui avait peur de ses propres ombres. Non, c’est quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui a accepté de faire face à sa propre vérité, qui est prêt à tout affronter pour un avenir q
LucianJe serre les poings, le sol tremblant sous mes pieds comme un avertissement. Chaque vibration me traverse, me secoue, ébranlant ma résolution. Il n’y a plus de place pour le doute, plus de place pour les regrets. La vérité que nous avons cherché à fuir, à comprendre, se dresse désormais devant nous, sous la forme d’une épreuve finale. La mer au loin se déchaîne, les vagues se hissant haut dans le ciel, comme si l’océan lui-même était pris dans une furie. Et tout autour de nous, le monde se fracture.Qu’est-ce qui se passe, Lucian ? La voix de Morgane, teintée de peur, résonne dans l’air lourd. Elle s’approche de moi, et je sens la chaleur de sa présence, un ancrage fragile dans cette réalité qui se disloque à chaque seconde.Je la regarde, mais je n’ai pas de réponse immédiate. Tout est devenu flou, confus. Le temps et l’espace semblent s’effondrer, comme une toile d’araignée dont les fils se désagrègent lentement. Et au cœur de ce chaos, une silhouette émerge. Une silhouette f
LucianJe reste immobile, le poids des révélations gravitant autour de moi comme une nuée prête à m’engloutir. Le silence est lourd, écrasant, presque aussi palpable que l’air saturé de souvenirs et de vérités oubliées. La vision du ciel déchiré par les éclairs m’obsède. Chaque éclat de lumière me traverse comme un coup de fouet, un rappel cruel que ce monde, cette réalité où nous nous trouvons, est en train de s’effondrer.Morgane et Dorian sont là, leurs silhouettes floues dans ce monde éthéré, mais leurs présences se sont modifiées, comme si les révélations qui nous ont été infligées avaient laissé des traces indélébiles. Ils me regardent, et dans leurs yeux, je vois quelque chose de nouveau. Une compréhension silencieuse, partagée, un poids qu'ils portent désormais, tout comme moi.Qu’avons-nous vu ? demande Morgane d’une voix tremblante, mais déterminée. Elle semble chercher une réponse, mais je sens qu’elle n’attend pas une réponse ordinaire, elle cherche à comprendre ce qui vie
LucianDerrière la porte, une lumière étrange, douce et presque hypnotique, baigne l’espace. Ce n’est pas une lumière ordinaire, mais une clarté qui semble refléter des souvenirs lointains, des fragments d’âmes oubliées, des choses que même les étoiles n’osent dévoiler. Le sol sous nos pieds est mou, presque vaporeux, comme si nous marchions sur des nuages de mémoire.L’instant où nous franchissons le seuil, un vent glacial nous frôle. Le monde autour de nous semble se déformer, une distorsion légère dans l’air, comme si le temps lui-même hésitait à nous accueillir. La brume qui nous entourait a disparu, remplacée par une vaste étendue de paysage, presque irréelle, où les arbres sont faits d’ombres et de lumière.Nous sommes dans un souvenir, dit Morgane, ses yeux écarquillés par l’étrangeté de l’endroit. Un souvenir… mais dont nous ne faisons pas partie.Son regard glisse sur les formes floues qui se dessinent autour de nous. Des silhouettes, comme des ombres projetées sur un mur d’u
LucianL’atmosphère reste lourde, comme si les ténèbres venaient tout juste de se retirer pour révéler un horizon encore plus obscur. L’éclat de la lumière blanche qui a effacé les créatures semble s’être dilué dans l’air, et tout autour de nous, un silence oppressant règne. Nous sommes seuls, mais cette solitude semble plus dangereuse que les menaces que nous venons de repousser. Le sol, auparavant instable, paraît désormais figé dans le temps, comme un témoin silencieux des épreuves à venir.Dorian, Morgane et moi échangeons un regard. Leurs visages sont tendus, marqués par l’épuisement et l’incertitude. La lumière qui nous a guidés s’estompe, et dans son sillage, une brume épaisse s’élève du sol, comme si les ténèbres elles-mêmes tentaient de se reformer, de se regrouper. La terre sous nos pieds gronde, et une nouvelle vibration nous traverse. Ce n’est pas juste une peur. C’est une certitude, froide et inaltérable : quelque chose de bien plus grand que ce que nous avons affronté se
LucianLes ombres se resserrent autour de nous, leurs formes fluides se muant et s’adaptant comme si elles étaient vivantes. Chaque mouvement est une danse macabre, une chorégraphie de terreur. Je sens la chaleur de la peur se propager à travers mes veines, mais un feu intérieur brûle plus fort. Je refuse de me laisser engloutir par cette nuit sans fin.Nous devons résister, dis-je, ma voix tremblante mais ferme. Ces créatures ne sont que le reflet de notre propre doute. Nous les vaincrons si nous restons unis.Morgane, les yeux brillants de détermination, hoche la tête, serrant son poing. Dorian, à mes côtés, fronce les sourcils et serre sa lame, son regard fier malgré l’angoisse palpable. L’air autour de nous semble vibrer de plus en plus fort, la pression augmentant comme une tempête prête à éclater.Les créatures avancent, leurs pas silencieux sur le sol dévasté, mais leurs yeux... ces yeux rouges. Ils brillent dans la nuit, dévorant toute lumière et nous plongeant dans une obscur