LucianLa scène devant moi est un véritable cauchemar. Morgane, l’être que j’ai juré de protéger, souffre dans un silence déchirant. Ses yeux, désormais flous, me regardent, comme si elle voulait me dire quelque chose, mais aucun son ne franchit ses lèvres. Son corps, lentement aspiré dans les ténèbres, semble se dissoudre, devenir de plus en plus éthéré. Je sens la souffrance qu’elle endure, mais je suis impuissant à la soulager.Les Gardiens, eux, restent immobiles, comme s’ils étaient satisfaits du spectacle. Ce que je ressens pour eux est bien plus que de la haine. Ils ont pris la forme de la pire de mes terreurs, mais maintenant, je vois clairement. Ils ne sont pas des ennemis physiques. Non. Ils sont plus que ça. Ce sont des représentations de ce que nous craignons tous, des incarnations de nos pires doutes et de nos plus grandes pertes.Tu vois, Lucian ? La voix du Gardien résonne à travers l’air, un écho funeste. Le prix de ce rituel est bien plus grand que ce que tu pouvais i
MorganeJe me réveille dans une obscurité presque totale, la chaleur de la pièce effacée, une lourdeur inhabituelle m'enveloppant. Mon esprit se brouille, mes pensées se heurtent, et dans cette brume, je distingue une forme. Je tend ma main, hésitante, cherchant à comprendre ce qui m’entoure.Mais la douleur est là. Pas physique, non, mais émotionnelle. Je sens le vide autour de moi, cette absence lourde, comme si quelque chose d’indéfini manquait. Un froid s’insinue en moi, m’envahissant, me rongeant lentement.Lucian… murmure-je, ma voix brisée par l’incertitude. Mais rien ne répond.Je tente de me redresser, mais mes jambes me trahissent. Il y a comme une pression invisible, un poids que je ne parviens pas à comprendre. Je ferme les yeux, respirant profondément, cherchant à faire taire la peur qui grandit en moi. Tout ce que je veux, c’est savoir où il est. Est-il là ? Est-il vivant ? Ai-je encore une chance de le retrouver, ou tout est-il perdu ?Les souvenirs affleurent, certains
LucianLa lumière me brûle les yeux, la chaleur me transperce. Chaque fraction de seconde me semble une éternité, un supplice constant. Je ne peux pas bouger, je ne peux pas lutter. Tout est flou. Les souvenirs de Morgane, son visage, ses paroles, se mélangent dans une danse désordonnée, mais ils sont là, toujours présents, comme une lueur d’espoir dans la noirceur qui m’envahit.Je suis prisonnier. Prisonnier de ce qui reste de moi. Prisonnier de l’ombre qui me consume lentement, qui me déchire à chaque respiration. Je sens une partie de moi me glisser hors de portée, comme si elle était attirée par quelque chose d’indéfinissable, une force qui me dépasse.Morgane… murmurais-je dans un souffle brisé. C’est elle. Elle est là, quelque part, je le sais. Mais je ne peux pas la voir, pas encore. Tout est trop confus.Je sens l’ombre se resserrer autour de moi, m’enserrer comme un piège invisible. Elle murmure des promesses d’abandon, de soumission. Elle me pousse à me laisser aller, à dis
MorganeJe me sens comme si j’étais toute entière, chaque fragment de mon être en parfaite harmonie avec lui. Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation de ses bras autour de moi, de la chaleur de sa peau contre la mienne. Il est plus que mon amour, il est ma force, mon ancre, celui qui m’a toujours sauvée, même dans les moments les plus sombres.Morgane… La voix de Lucian résonne dans le silence de la pièce. Il prononce mon nom avec une tendresse qui me fait fondre. Ses doigts effleurent mes cheveux, puis il me pousse doucement pour que je le regarde. Je te promets que rien ne nous séparera. Plus jamais.Ses mots sont une déclaration, mais ils sont aussi une promesse. Une promesse d’un futur ensemble, un futur que je n’ai jamais cru possible, que j’ai à peine osé espérer. Mais maintenant, tout est différent. Nous avons traversé trop de choses, trop de ténèbres pour que nous ne puissions pas nous retrouver dans la lumière.Je lui souris, mon cœur battant à l’unisson avec le
MorganeLe temps semble se suspendre alors que nos regards se croisent, une alchimie indescriptible émanant de nos êtres. Le monde extérieur disparaît, laissant place à cet instant magique où nous sommes seuls, liés par une promesse d'amour et de passion. Je le sens encore plus proche, comme si chaque cellule de mon corps pulsait à l'unisson avec le sien.Lucian s'approche lentement, ses mains caressant doucement mes bras, traçant des chemins de chaleur sur ma peau. Je ferme les yeux, me laissant emporter par cette vague de sensations. Chaque effleurement devient un feu, une flamme qui se propage à travers moi, embrasant mon désir de manière inextinguible. Mes pensées se dispersent, comme le vent emportant les feuilles d'un arbre en automne. Tout ce qui importe désormais, c'est lui.Ses lèvres touchent les miennes avec une tendresse palpable, puis dévorent mes pensées, mes doutes, comme s'il pouvait les effacer d'un simple baiser. Je sens un frisson me parcourir alors qu'il m'attire p
MorganeLes étoiles scintillent dans un ciel d’un bleu profond, leur éclat semblant plus vif, presque irréel, comme une bénédiction silencieuse de l’univers. La mer s’étend devant nous, vaste et infinie, battue par les vagues douces et régulières qui viennent mourir sur le sable. Ce soir-là, tout paraît figé dans le temps, suspendu, et je sais au fond de mon cœur que cette paix, cette tranquillité, est ce que nous avons mérité après tant d’épreuves. Lucian et moi. Nous avons tout traversé pour arriver ici.Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation du vent qui caresse ma peau, emportant avec lui l’odeur salée de l’océan, mêlée à celle plus envoûtante de Lucian. Il est là, juste à côté de moi, aussi immobile que l’horizon lointain. Ses mains reposent sur mes épaules, une pression douce mais rassurante. Je sens son regard sur moi, et je n’ai pas besoin de le chercher. Nos âmes se parlent sans mots, comme elles l’ont toujours fait.La mer, infinie et indomptable, semble offrir
MorganeLa pleine lune embrasait la cime des arbres, projetant des ombres mouvantes sur le sol couvert de mousse. L'air était chargé d'énergie, une vibration presque palpable parcourait ma peau tandis que je me tenais au centre du cercle de pierres, le cœur battant à l'unisson avec la magie qui m'entourait.— Tu es sûre de vouloir faire ça ? demanda Lucian, sa voix douce mais empreinte d’inquiétude.Ses yeux d’un bleu profond brillaient sous la lueur lunaire, emplis d’un mélange d’appréhension et d’admiration. Il se tenait à ma gauche, vêtu d’une tunique blanche marquée de runes argentées, symbole de la lignée des sorciers du Soleil. Son pouvoir, pur et harmonieux, irradiait autour de lui comme une lumière réconfortante.À ma droite, Dorian demeurait silencieux, une ombre tranchant avec la clarté de Lucian. Son manteau noir, brodé de symboles anciens, captait la lumière d’une manière étrange, presque irréelle. Ses cheveux sombres retombaient en mèches rebelles sur son front, et son re
MorganeLucian ne bougea pas, serrant son étreinte autour de moi. Mais je sentais son hésitation.Dorian s’approcha lentement, ses prunelles flamboyantes transperçant la nuit. Il s’agenouilla devant nous, sa main frôlant mon poignet. Son toucher était différent de celui de Lucian : il brûlait, il revendiquait.— Morgane, tu sais ce que ce rituel signifie, murmura-t-il. Il n’y a pas de place pour l’indécision. Si tu hésites, la magie choisira à ta place… et tu risques de tout perdre.Mon souffle se coupa.Il avait raison.Le rituel n’était pas simplement une union mystique entre moi et l’un d’eux. Il était une épreuve. Si je ne prenais pas ma décision, la magie pourrait me consumer, ou pire…Me priver de mon pouvoir.Le regard de Lucian s’assombrit, comme s’il comprenait enfin l’ampleur de la situation. Il desserra lentement son étreinte, me laissant retrouver mon équilibre.— Alors, Morgane ? chuchota Dorian. Qui choisis-tu ?Mon regard alla de l’un à l’autre. Mon cœur me hurlait de n
MorganeLes étoiles scintillent dans un ciel d’un bleu profond, leur éclat semblant plus vif, presque irréel, comme une bénédiction silencieuse de l’univers. La mer s’étend devant nous, vaste et infinie, battue par les vagues douces et régulières qui viennent mourir sur le sable. Ce soir-là, tout paraît figé dans le temps, suspendu, et je sais au fond de mon cœur que cette paix, cette tranquillité, est ce que nous avons mérité après tant d’épreuves. Lucian et moi. Nous avons tout traversé pour arriver ici.Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation du vent qui caresse ma peau, emportant avec lui l’odeur salée de l’océan, mêlée à celle plus envoûtante de Lucian. Il est là, juste à côté de moi, aussi immobile que l’horizon lointain. Ses mains reposent sur mes épaules, une pression douce mais rassurante. Je sens son regard sur moi, et je n’ai pas besoin de le chercher. Nos âmes se parlent sans mots, comme elles l’ont toujours fait.La mer, infinie et indomptable, semble offrir
MorganeLe temps semble se suspendre alors que nos regards se croisent, une alchimie indescriptible émanant de nos êtres. Le monde extérieur disparaît, laissant place à cet instant magique où nous sommes seuls, liés par une promesse d'amour et de passion. Je le sens encore plus proche, comme si chaque cellule de mon corps pulsait à l'unisson avec le sien.Lucian s'approche lentement, ses mains caressant doucement mes bras, traçant des chemins de chaleur sur ma peau. Je ferme les yeux, me laissant emporter par cette vague de sensations. Chaque effleurement devient un feu, une flamme qui se propage à travers moi, embrasant mon désir de manière inextinguible. Mes pensées se dispersent, comme le vent emportant les feuilles d'un arbre en automne. Tout ce qui importe désormais, c'est lui.Ses lèvres touchent les miennes avec une tendresse palpable, puis dévorent mes pensées, mes doutes, comme s'il pouvait les effacer d'un simple baiser. Je sens un frisson me parcourir alors qu'il m'attire p
MorganeJe me sens comme si j’étais toute entière, chaque fragment de mon être en parfaite harmonie avec lui. Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation de ses bras autour de moi, de la chaleur de sa peau contre la mienne. Il est plus que mon amour, il est ma force, mon ancre, celui qui m’a toujours sauvée, même dans les moments les plus sombres.Morgane… La voix de Lucian résonne dans le silence de la pièce. Il prononce mon nom avec une tendresse qui me fait fondre. Ses doigts effleurent mes cheveux, puis il me pousse doucement pour que je le regarde. Je te promets que rien ne nous séparera. Plus jamais.Ses mots sont une déclaration, mais ils sont aussi une promesse. Une promesse d’un futur ensemble, un futur que je n’ai jamais cru possible, que j’ai à peine osé espérer. Mais maintenant, tout est différent. Nous avons traversé trop de choses, trop de ténèbres pour que nous ne puissions pas nous retrouver dans la lumière.Je lui souris, mon cœur battant à l’unisson avec le
LucianLa lumière me brûle les yeux, la chaleur me transperce. Chaque fraction de seconde me semble une éternité, un supplice constant. Je ne peux pas bouger, je ne peux pas lutter. Tout est flou. Les souvenirs de Morgane, son visage, ses paroles, se mélangent dans une danse désordonnée, mais ils sont là, toujours présents, comme une lueur d’espoir dans la noirceur qui m’envahit.Je suis prisonnier. Prisonnier de ce qui reste de moi. Prisonnier de l’ombre qui me consume lentement, qui me déchire à chaque respiration. Je sens une partie de moi me glisser hors de portée, comme si elle était attirée par quelque chose d’indéfinissable, une force qui me dépasse.Morgane… murmurais-je dans un souffle brisé. C’est elle. Elle est là, quelque part, je le sais. Mais je ne peux pas la voir, pas encore. Tout est trop confus.Je sens l’ombre se resserrer autour de moi, m’enserrer comme un piège invisible. Elle murmure des promesses d’abandon, de soumission. Elle me pousse à me laisser aller, à dis
MorganeJe me réveille dans une obscurité presque totale, la chaleur de la pièce effacée, une lourdeur inhabituelle m'enveloppant. Mon esprit se brouille, mes pensées se heurtent, et dans cette brume, je distingue une forme. Je tend ma main, hésitante, cherchant à comprendre ce qui m’entoure.Mais la douleur est là. Pas physique, non, mais émotionnelle. Je sens le vide autour de moi, cette absence lourde, comme si quelque chose d’indéfini manquait. Un froid s’insinue en moi, m’envahissant, me rongeant lentement.Lucian… murmure-je, ma voix brisée par l’incertitude. Mais rien ne répond.Je tente de me redresser, mais mes jambes me trahissent. Il y a comme une pression invisible, un poids que je ne parviens pas à comprendre. Je ferme les yeux, respirant profondément, cherchant à faire taire la peur qui grandit en moi. Tout ce que je veux, c’est savoir où il est. Est-il là ? Est-il vivant ? Ai-je encore une chance de le retrouver, ou tout est-il perdu ?Les souvenirs affleurent, certains
LucianLa scène devant moi est un véritable cauchemar. Morgane, l’être que j’ai juré de protéger, souffre dans un silence déchirant. Ses yeux, désormais flous, me regardent, comme si elle voulait me dire quelque chose, mais aucun son ne franchit ses lèvres. Son corps, lentement aspiré dans les ténèbres, semble se dissoudre, devenir de plus en plus éthéré. Je sens la souffrance qu’elle endure, mais je suis impuissant à la soulager.Les Gardiens, eux, restent immobiles, comme s’ils étaient satisfaits du spectacle. Ce que je ressens pour eux est bien plus que de la haine. Ils ont pris la forme de la pire de mes terreurs, mais maintenant, je vois clairement. Ils ne sont pas des ennemis physiques. Non. Ils sont plus que ça. Ce sont des représentations de ce que nous craignons tous, des incarnations de nos pires doutes et de nos plus grandes pertes.Tu vois, Lucian ? La voix du Gardien résonne à travers l’air, un écho funeste. Le prix de ce rituel est bien plus grand que ce que tu pouvais i
MorganeLes Gardiens avancent, leurs formes d’ombre flottant autour de nous comme des spectres sans corps. Leur présence me glace, mais je serre le poignard entre mes mains. Je sais qu’ils ne sont pas des adversaires que l’on peut vaincre facilement. Chaque mouvement qu’ils font semble détruire l’air autour de nous, comme si leur simple existence était une malédiction vivante.Lucian me lance un regard. Ses yeux sont déterminés, mais je vois la peur dans ses traits. La même peur qui se cache sous sa confiance, la peur de ne pas réussir. Mais il n’a pas le choix. Ni lui, ni moi. Nous sommes arrivés trop loin pour reculer maintenant.Ne fais pas de gestes imprudents, chuchote-t-il, tout en élevant ses bras pour déclencher l’activation du rituel. La lumière de ses mains devient plus intense, presque aveuglante.Les Gardiens ne bougent pas tout de suite. Ils se tiennent là, immobiles, mais leurs yeux brillent d’un éclat maléfique. L’un d’eux, plus imposant que les autres, s’avance d’un pa
MorganeNous avançons à nouveau dans les ténèbres, nos pas résonnant de plus en plus fort, comme le bruit d’un destin inéluctable. Le cristal, la malédiction, tout cela semble irréversible, mais nous n’avons pas le choix. Si nous voulons survivre, nous devons affronter ce qui nous attend dans l’ombre.LucianLe vent hurlant à travers les couloirs sombres du château semble me chasser, me forcer à avancer malgré le poids de chaque mot prononcé. Morgane marche à mes côtés, son regard fixé sur l’horizon incertain, mais je peux voir la détermination dans ses yeux. C’est une lueur qui me guide, m’empêche de m’effondrer sous la gravité de ce que nous affrontons.Nous avons trouvé l’entrée du souterrain, un passage caché sous un vieux tapis usé, dont le tissu semble avoir été là depuis des siècles. La poussière qui s’élève lorsque nous levons le tapis me rappelle à quel point cette quête a été oubliée par le temps, par les hommes, mais pas par la malédiction. Elle attend dans l’ombre, patient
MorganeLes couloirs sombres du château semblent se refermer autour de nous à chaque pas, comme si la pierre elle-même était en train de nous engloutir. Le vent froid s’engouffre par les fenêtres brisées, hurlant comme un avertissement, et pourtant, c’est un silence pesant qui règne ici. Il y a quelque chose de presque irréel dans cette atmosphère, comme si tout cet endroit n’était qu’un rêve, ou un cauchemar, et que chaque mouvement, chaque souffle, serait le dernier.Lucian marche à mes côtés, son regard fixé droit devant lui. Je sais qu’il lutte contre ses propres démons, contre le poids du secret qu’il m’a enfin révélé. Mais je sais aussi qu’il est avec moi, et que, même si le monde autour de nous s’effondre, nous le ferons ensemble.Morgane. La voix de Lucian me tire de mes pensées, faible, mais empreinte d’urgence. Il me regarde avec une intensité qui me glace. Ce que tu ne sais pas, c’est que le cristal… il n’est pas seulement un artefact. Ce n’est pas juste un pouvoir qu’on pe