Alicia et Andrew profitaient de ce moment de retrouvailles pour partager quelques instants de tendresse. S'enlaçant intensément, ils se rappelaient à quel point ils s’aimaient.— Ne me refais plus jamais une telle frayeur, Andrew, se confia Alicia.— Oui, ma petite chérie. Mais à vrai dire… répondit-il avant de s’arrêter subitement, cherchant ses mots.Alicia, allongée sur le torse d’Andrew, se redressa soudainement, intriguée par son arrêt brusque. Elle le regarda, soucieuse de son air pensif.— Mais quoi, Andrew ? Que t’arrive-t-il ? demanda-t-elle.Andrew marqua un temps d’arrêt et tenta de changer de conversation, affichant un sourire rassurant. Mais Alicia le remarqua immédiatement. Lorsqu'il détourna le regard, elle lui prit doucement le visage pour l’obliger à la regarder, son regard insistant traduisant son inquiétude.— Dis-moi ce qui te tracasse, Andrew. Tu sais que tu peux tout me dire, lui murmura-t-elle doucement en lui adressant un léger sourire.Andrew lui rendit un sou
Dans le couloir, Rachelle faisait les cent pas, de plus en plus inquiète du comportement d'Andrew. N'ayant pas encore eu de discussion claire avec lui, elle décida de se rendre au bureau du docteur. Lorsqu'elle arriva, la porte était entrouverte, ce qui permit au médecin de s’apercevoir de sa venue. Le Dr Josiane se leva aussitôt et lui ouvrit la porte.— Oh, Mme Rachelle, entrez, dit-elle.Rachelle s’exécuta.— Bonsoir, Docteur. Je suis venue prendre des nouvelles de l'état de santé d'Andrew, répondit-elle.Le médecin hocha la tête.— Eh bien, il va mieux, mais comme la dernière fois, il est impératif de le surveiller. Cette fois-ci, c’était une dose plus forte. Heureusement, nous avons pu la lui extraire, mais rien ne garantit qu’il ne recommencera pas, révéla-t-elle.Rachelle prit une mine soucieuse et perplexe à la fois.— Mais, Docteur... Andrew nous a garanti qu’il n’en consommait pas. Comment convaincre quelqu’un qui nie en prendre d’arrêter ? Je suis vraiment perdue, répondit-
— Mon amour, on te dépose d'abord à la maison, ensuite il reviendra te chercher pour aller à l'entreprise, et après il viendra te déposer chez moi, annonça Andrew.Alicia acquiesça, mais elle était soucieuse, car elle savait qu'elle pourrait croiser Rachelle, qui ne la portait pas vraiment dans son cœur.— Y'a-t-il un souci ? demanda Andrew en constatant sa mine.— Euh, Andrew... Tu penses réellement que c'est une bonne idée de venir chez toi ? Je ne veux absolument pas déranger.Andrew lui caressa le visage tout en lui murmurant ces paroles :— Ne t'ai-je pas dit que tu ne me dérangeais absolument pas ? dit-il en esquissant un sourire chaleureux.— Mais... mais Andrew, Rachelle, qu'en dira-t-elle ? Je ne veux pas la mettre de nouveau mal à l’aise, révéla Alicia en détournant son regard de celui d’Andrew.— Alicia, regarde-moi, s'il te plaît, insista-t-il.Elle se redressa de nouveau vers lui.— Rachelle, j’en fais mon affaire. Je te protégerai de ses frustrations. J’insiste, tu viend
Du balcon de sa chambre, Andrew vit la voiture approcher de la résidence. Il appela aussitôt Violette.— Violette ? L'interpella-t-il de façon audible.— Oui, monsieur ? Comment puis-je vous aider ? arriva-t-elle vers lui à l'écoute.— S’il te plaît, va prévenir le vigile qu’ils sont en chemin. Si ça se trouve, il est en train de somnoler comme à son habitude, dit-il en riant.Violette acquiesça et s’exécuta.— Les voici enfin ! s’exclama Andrew en se levant pour aller les accueillir.Alicia arriva, et comme toujours, le chauffeur vint lui ouvrir la portière avec une courtoisie presque cérémoniale.— Mais que faites-vous encore ? s’écria-t-elle, gênée.— Ce n’était pas la peine, vous n’auriez pas dû. Je me croirais dans un film, ajouta-t-elle.— Mais mademoiselle, je ne fais que mon travail, répondit le chauffeur.— J’ai dit : plus de "mademoiselle", ce sera tout simplement Alicia, s’il vous plaît, insista-t-elle en souriant.Le chauffeur acquiesça malgré lui et l’accompagna jusqu’à l
Après l'annonce des résultats, Andrew se sentit bouleversé. Prenant le couloir menant à la sortie, le visage fermé et l'esprit confus par les révélations, il resta silencieux tout du long, ce qu'Alicia ne manqua pas de remarquer.— Andrew ? l’arrêta-t-elle en lui prenant la main.Andrew se retourna, toujours aussi inquiet.— Je sais que c'est très difficile pour toi en ce moment. Et crois-moi, je te fais confiance quand tu me dis que tu n'en prenais pas intentionnellement. On va mettre tout ça de côté et avancer, d'accord, mon amour ?Andrew lui regarda longuement dans les yeux, ses yeux brillants laissaient entrevoir tout l'amour et le respect qu'il lui dévouait. Puis, il s'enlacèrent l'un contre l'autre tendrement pendant un long moment.— Merci de toujours être là pour moi, de me soutenir… Je t'aime, Alicia, répondit-il avec un léger sourire avant de la prendre dans ses bras.Andrew resta quelques secondes silencieux, soudainement il se rappella d'un moyen d'egayer sa journée, d'ou
Après leur étreinte riche en émotions, Andrew se précipita pour présenter sa partenaire.— Oncle Claude, Tante Mathilde, je vous présente ma bien-aimée, Alicia, dit-il en la tenant par la main, tout en la regardant et en esquissant un sourire tendre.Les deux se retournèrent vers cette dernière avec un regard bienveillant.— Enchantée, ma petite Alicia, répondit Claude, qui la considérait déjà au même titre qu’Andrew.Tante Mathilde, quant à elle, se rapprocha d’Alicia, toujours avec un regard rempli de tendresse, et lui fit un baiser sur le front, ce qui surprit la jeune femme.— Je suis ravie de vous rencontrer, mon enfant, dit-elle avant de se redresser et de lui tenir les mains.— Frédéric aurait été ravi de faire votre connaissance. Enfin, mon petit a pu s'ouvrir &
Après ce moment de partage, l'heure était venue pour les deux de se séparer de leur hôte.— Il est temps pour nous de partir, dit Andrew, souriant, reconnaissant de sa journée.— Merci pour cette visite, mon grand, répondit tante Mathilde, émue.Ils les accompagnèrent à l'extérieur. Le chauffeur vint à leur niveau.— Mes salutations à vous, Monsieur et Madame Wilson, s'exclama le chauffeur en souriant.— Oh ! Le chauffeur indéniable de Frédéric ! Ça fait très longtemps, acquiesça Claude en le saluant.— Comment vas-tu ? Et la famille ? ajouta-t-il.— Dieu merci, tout le monde va bien, répondit-il en souriant.— Cet endroit me rappelle beaucoup de souvenirs heureux avec mon patron, et je suis ravi de vous revoir, ajouta-t-il.— Oui, nous également. Te revoir a fait resurgir beaucoup de souvenirs heureux en compagnie de mon cher ami, répondit Claude.— Merci pour cet accueil si chaleureux. Je me suis vraiment sentie comme un membre à part entière. Venir ici et vous écouter aujourd’hui m
Dans la voiture, Andrew et Alicia profitèrent de cette fin de journée tranquille pour se blottir l’un contre l’autre. Toujours émue par ces rencontres, Alicia ne tarda pas à l’exprimer :— Andrew, je suis très heureuse que tu m’aies fait rencontrer tante Mathilde et oncle Claude. Et le restaurant, c’était tellement bien… Merci pour tout ça, lui confia-t-elle.Andrew la releva doucement et plongea son regard tendre dans le sien avant de lui répondre d’une voix calme et douce :— Tu n’as pas à me remercier pour ça… Au contraire, c’est moi qui devrais te remercier.Alicia, étonnée, le fixa, attendant la suite.— Oui, Alicia. Je te remercie d’être toujours restée à mes côtés. Le restaurant Hope avait une grande valeur pour mon père, et oncle Clau
La journée venait à peine de commencer. Violette, levée de bon matin, apprêta comme à son habitude le petit-déjeuner pour la famille. Une fois terminée, elle dressa la table et s’occupa du reste de la maison. Habituée à ces tâches depuis plusieurs années, elle perdait peu à peu l’enthousiasme qui l’animait autrefois.Après avoir terminé, elle se rendit au réfectoire qui leur était destiné, au chauffeur et à elle. Elle lui servit son petit-déjeuner, l’air pensive, ce qui interpella le chauffeur.— Violette ? Mais que t’arrive-t-il ? demanda-t-il.Aucune réaction.— Violette ? As-tu un souci ? Tu ne te sens pas bien ? insista-t-il, mais elle ne répondit toujours pas.Elle se leva de son siège et retourna à ses fourneaux. Intrigué par son comporte
Andrew déposa Alicia en bas de son immeuble, sous le regard de Stacy qui les observait depuis la fenêtre de son appartement.— Merci pour cette journée, Andrew. J’ai passé un superbe moment, déclara Alicia avec un sourire radieux.— Ça m’a fait énormément de bien de retrouver oncle Claude et tante Mathilde… et de passer du temps avec toi, répondit-il en lui adressant un sourire tendre.Il la prit dans ses bras quelques instants, puis déposa un baiser doux sur son front avant de la laisser partir.— Repose-toi bien… et passe mes salutations à Stacy, dit-il.— D’accord, mais elle doit sûrement déjà être couchée à cette heure-ci, supposa-t-elle.— J’en doute, rétorqua Andrew en levant les yeux vers la fenêtre illuminée.— Oh, ce serait une surprise. Sûrement qu’elle s’est endormie… une vraie marmotte, Stacy ! dit-elle en riant.— Toi aussi, repose-toi bien, ajouta-t-il.Alicia lui fit un dernier signe avant de monter les marches menant à son appartement. En arrivant à l’étage, elle cherc
Le chauffeur les conduisit au parc Wishtree, réputé pour sa quiétude et son côté magique.— Alicia ? interpella Andrew.— Oui ? murmura-t-elle doucement, presque endormie sur le torse d'Andrew.— Nous sommes arrivés au parc, ajouta Andrew en la relevant.— Et il est encore plus magnifique que d'habitude, dit-il, enthousiaste.— Alicia ? On y va ? insista-t-il.— Oui... oui, répondit-elle doucement, avec une once de fatigue.Andrew l'aida à se relever, et ils sortirent de la voiture garée juste en face du parc. Lorsqu'ils s'approchèrent de l'entrée, les lampadaires illuminant l'allée les éblouirent.— Andrew, comme c'est magnifique ! s'exclama-t-elle en le regardant, avant de parcourir le parc du regard.Andrew sourit et hocha la tête, acquiesçant face à la splendeur des lieux.— Andrew, viens, on y va ! s'exclama Alicia, visiblement plus en forme que jamais.— Mais Alicia, attends-moi ! s’écria-t-il, étonné par son élan d'énergie."Elle est incroyable, cette fille... Il y a quelques m
Dans la voiture, Andrew et Alicia profitèrent de cette fin de journée tranquille pour se blottir l’un contre l’autre. Toujours émue par ces rencontres, Alicia ne tarda pas à l’exprimer :— Andrew, je suis très heureuse que tu m’aies fait rencontrer tante Mathilde et oncle Claude. Et le restaurant, c’était tellement bien… Merci pour tout ça, lui confia-t-elle.Andrew la releva doucement et plongea son regard tendre dans le sien avant de lui répondre d’une voix calme et douce :— Tu n’as pas à me remercier pour ça… Au contraire, c’est moi qui devrais te remercier.Alicia, étonnée, le fixa, attendant la suite.— Oui, Alicia. Je te remercie d’être toujours restée à mes côtés. Le restaurant Hope avait une grande valeur pour mon père, et oncle Clau
Après ce moment de partage, l'heure était venue pour les deux de se séparer de leur hôte.— Il est temps pour nous de partir, dit Andrew, souriant, reconnaissant de sa journée.— Merci pour cette visite, mon grand, répondit tante Mathilde, émue.Ils les accompagnèrent à l'extérieur. Le chauffeur vint à leur niveau.— Mes salutations à vous, Monsieur et Madame Wilson, s'exclama le chauffeur en souriant.— Oh ! Le chauffeur indéniable de Frédéric ! Ça fait très longtemps, acquiesça Claude en le saluant.— Comment vas-tu ? Et la famille ? ajouta-t-il.— Dieu merci, tout le monde va bien, répondit-il en souriant.— Cet endroit me rappelle beaucoup de souvenirs heureux avec mon patron, et je suis ravi de vous revoir, ajouta-t-il.— Oui, nous également. Te revoir a fait resurgir beaucoup de souvenirs heureux en compagnie de mon cher ami, répondit Claude.— Merci pour cet accueil si chaleureux. Je me suis vraiment sentie comme un membre à part entière. Venir ici et vous écouter aujourd’hui m
Après leur étreinte riche en émotions, Andrew se précipita pour présenter sa partenaire.— Oncle Claude, Tante Mathilde, je vous présente ma bien-aimée, Alicia, dit-il en la tenant par la main, tout en la regardant et en esquissant un sourire tendre.Les deux se retournèrent vers cette dernière avec un regard bienveillant.— Enchantée, ma petite Alicia, répondit Claude, qui la considérait déjà au même titre qu’Andrew.Tante Mathilde, quant à elle, se rapprocha d’Alicia, toujours avec un regard rempli de tendresse, et lui fit un baiser sur le front, ce qui surprit la jeune femme.— Je suis ravie de vous rencontrer, mon enfant, dit-elle avant de se redresser et de lui tenir les mains.— Frédéric aurait été ravi de faire votre connaissance. Enfin, mon petit a pu s'ouvrir &
Après l'annonce des résultats, Andrew se sentit bouleversé. Prenant le couloir menant à la sortie, le visage fermé et l'esprit confus par les révélations, il resta silencieux tout du long, ce qu'Alicia ne manqua pas de remarquer.— Andrew ? l’arrêta-t-elle en lui prenant la main.Andrew se retourna, toujours aussi inquiet.— Je sais que c'est très difficile pour toi en ce moment. Et crois-moi, je te fais confiance quand tu me dis que tu n'en prenais pas intentionnellement. On va mettre tout ça de côté et avancer, d'accord, mon amour ?Andrew lui regarda longuement dans les yeux, ses yeux brillants laissaient entrevoir tout l'amour et le respect qu'il lui dévouait. Puis, il s'enlacèrent l'un contre l'autre tendrement pendant un long moment.— Merci de toujours être là pour moi, de me soutenir… Je t'aime, Alicia, répondit-il avec un léger sourire avant de la prendre dans ses bras.Andrew resta quelques secondes silencieux, soudainement il se rappella d'un moyen d'egayer sa journée, d'ou
Du balcon de sa chambre, Andrew vit la voiture approcher de la résidence. Il appela aussitôt Violette.— Violette ? L'interpella-t-il de façon audible.— Oui, monsieur ? Comment puis-je vous aider ? arriva-t-elle vers lui à l'écoute.— S’il te plaît, va prévenir le vigile qu’ils sont en chemin. Si ça se trouve, il est en train de somnoler comme à son habitude, dit-il en riant.Violette acquiesça et s’exécuta.— Les voici enfin ! s’exclama Andrew en se levant pour aller les accueillir.Alicia arriva, et comme toujours, le chauffeur vint lui ouvrir la portière avec une courtoisie presque cérémoniale.— Mais que faites-vous encore ? s’écria-t-elle, gênée.— Ce n’était pas la peine, vous n’auriez pas dû. Je me croirais dans un film, ajouta-t-elle.— Mais mademoiselle, je ne fais que mon travail, répondit le chauffeur.— J’ai dit : plus de "mademoiselle", ce sera tout simplement Alicia, s’il vous plaît, insista-t-elle en souriant.Le chauffeur acquiesça malgré lui et l’accompagna jusqu’à l
— Mon amour, on te dépose d'abord à la maison, ensuite il reviendra te chercher pour aller à l'entreprise, et après il viendra te déposer chez moi, annonça Andrew.Alicia acquiesça, mais elle était soucieuse, car elle savait qu'elle pourrait croiser Rachelle, qui ne la portait pas vraiment dans son cœur.— Y'a-t-il un souci ? demanda Andrew en constatant sa mine.— Euh, Andrew... Tu penses réellement que c'est une bonne idée de venir chez toi ? Je ne veux absolument pas déranger.Andrew lui caressa le visage tout en lui murmurant ces paroles :— Ne t'ai-je pas dit que tu ne me dérangeais absolument pas ? dit-il en esquissant un sourire chaleureux.— Mais... mais Andrew, Rachelle, qu'en dira-t-elle ? Je ne veux pas la mettre de nouveau mal à l’aise, révéla Alicia en détournant son regard de celui d’Andrew.— Alicia, regarde-moi, s'il te plaît, insista-t-il.Elle se redressa de nouveau vers lui.— Rachelle, j’en fais mon affaire. Je te protégerai de ses frustrations. J’insiste, tu viend