Après que Stacy eut terminé sa discussion avec Sœur Marie, elle vint s'asseoir près de son amie, qui semblait perdue dans ses pensées.
— Alicia, qu’a dit Sœur Marie ? demanda Stacy, curieuse.
Alicia resta un instant silencieuse avant de répondre d'une voix pensive :
— C’est un grand pas, encore une fois. Ma mère se trouverait ici, à New York.
— C’est une bonne nouvelle, ça ! Mais pourquoi ai-je l’impression que ça ne t’enchante pas ? Tu parais ailleurs… remarqua Stacy, légèrement inquiète.
— Non, Stacy, je suis très contente de cette nouvelle. C’est juste un détail que m’a révélé Sœur Marie qui me perturbe, avoua Alicia.
— Quoi donc ? demanda Stacy, intriguée.
— Elle connaît les Levis. Elle recevait des
La semaine venait de commencer. Alicia, allongée sur son lit, repensait à son week-end mouvementé : entre les révélations sur sa mère, la découverte du jeu de tromperies de Mathias, alias Daniel le coureur de jupons, et sa confrontation avec Rachelle, elle savait que les jours à venir s’annonçaient difficiles. Elle soupira, lasse à l'idée de devoir se préparer pour affronter à nouveau ces personnes.Après s’être préparée, elle sortit de sa chambre et prépara le petit-déjeuner. Avant de partir, elle passa dans la chambre de Stacy, encore endormie. Déposant un petit mot de soutien près de son repas, elle quitta finalement l’appartement pour se rendre à Levis Global.Dès son arrivée dans les locaux, elle perçut une ambiance tendue. Les visages étaient fermés, chacun absorbé par son travail. En empruntant l’allée menant au couloir habituellement bondé d’employés prenant leur café avant de commencer la journée, elle remarqua qu’il était vide.— Comme c'est étrange… Tout le monde semble tel
Cet état de grande vulnérabilité qu'il affichait l'attrista profondément.— A-N-D-R-E-W… murmura Alicia, déboussolée de le voir dans un état qu’elle ne lui reconnaissait pas.Sans un mot, Andrew la serra contre lui dans une étreinte forte, lui montrant ainsi toute sa détresse et ses craintes.— Tu es véritablement la seule personne sur qui je peux compter, lui confia-t-il en la regardant droit dans les yeux, où une immense tristesse se lisait.Alicia l’aida à se relever, puis, agrippant son visage de ses mains douces, elle lui parla d’une voix ferme, son regard empli de détermination.— RESSAISIS-TOI, ANDREW !Andrew écarquilla les yeux, stupéfait par la force de caractère d’Alicia. Après quelques secondes d’hésitation, il inspira profondément, fit les cent pas dans la salle de réunion, puis se retourna brusquement vers elle.— Alicia ? l’interpella-t-il d’une voix plus posée.Alicia hocha doucement la tête, suspendue à ses lèvres.— Tu as tout à fait raison. Je dois me ressaisir. Lev
La veille, Andrew et Alicia étaient restés toute la soirée à définir les plans d'action pour la session de discussion.21hAlicia prit la main d'Andrew et y déposa un baiser pour le rassurer.— Tout va bien se passer, dit-elle d'une voix chaleureuse.— Je l'espère, Alicia, répondit-il avant de déposer un baiser sur son front.— Oui, Andrew, ne t'en fais pas. Jacques nous a bien aidés, ajouta-t-elle avec un sourire.— Oui… Jacques est un oncle pour moi, bien plus que Mathias. Il a toujours été loyal envers mon père, et aujourd’hui encore, il continue de l’être.Alicia acquiesça.— Oui, c’est une belle personne, avoua-t-elle sincèrement.Après avoir fini de ranger le bureau, Andrew la fit pivoter vers lui, la regarda droit dans les yeux et lui prit les mains.— Je t’aime, Alicia. N’oublie jamais ça, déclara-t-il en lui déposant un baiser sur la main.Alicia lui serra doucement les doigts et l'invita à s’asseoir.— Andrew ? l’interpella-t-elle.— Oui, Alicia ? répondit-il, attentif.— To
La tension était à son comble. Andrew, énervé par la décision de Rachelle, ne tarda pas à exprimer son indignation.— Comment pouvez-vous penser à ça ?! s'exclama-t-il, furieux.Sur un ton calme, Rachelle lui répondit :— Les employés sont la priorité, Andrew. Et maintenant, il va réellement falloir faire un choix.Mathias intervint alors, tentant d’apaiser la situation.— Andrew, je te conseillerais de prendre quelques jours de repos, tu en as besoin.Andrew se rapprocha progressivement de lui, le regard noir. Une fois arrivé à sa hauteur, il le saisit brusquement par le col et le cravata.— Andrew ! s’écria Rachelle en se levant aussitôt.Mathias esquissa un léger sourire et fit signe à Rachelle de ne pas intervenir.— C'était ça ton plan ?
La peur et l’inquiétude se lisaient sur tous les visages. Andrew fut conduit immédiatement à l’hôpital sous les regards anxieux de tous, y compris ceux des employés, alors qu’il y a encore quelques minutes, ils s’entretenaient avec lui.Il fut transporté dans la voiture de Mathias, Alicia ayant insisté pour les suivre. À l’arrière, avec Rachelle, elle tenait fermement le haut du corps d’Andrew, malgré l’angoisse qui la rongeait. À l’avant, Jacques et Mathias partageaient un silence pesant. Jacques, qui n’appréciait guère ce dernier, se retrouvait contraint de faire route à ses côtés, tandis que Rachelle, qui nourrissait une rancune envers Alicia, se retrouvait assise avec elle. Pourtant, l’espace d’un instant, tous étaient réunis pour Andrew.Arrivés à l’hô
Alicia rejoignit Stacy à l'extérieur, qui semblait elle aussi soucieuse. Les deux amies s'enlacèrent, cherchant du réconfort l'une auprès de l'autre. Après des heures d'attente, Rachelle et Mathias décidèrent de rentrer. En quittant l'hôpital, ils passèrent devant Alicia et Stacy, assises sur un banc à l'extérieur.— Souhaitez-vous que je vous raccompagne ? demanda Jacques sur un ton de voix posé, le regard attentif.Les deux femmes l'observèrent longuement avant de répondre :— Non, merci, répondirent-elles simultanément.Rachelle lança un regard froid à Alicia, qui le lui rendit aussitôt. Après leur départ, Alicia et Stacy retournèrent à l'intérieur et décidèrent d'entrer dans la chambre d'Andrew. Elles s'assirent sur le canapé, tout près de son lit. Alicia posa sa main sur la sienne, espérant qu'il se réveille.— Gardons la foi, Ali. Il ira bien, affirma Stacy en posant une main sur l'épaule d'Alicia.— Ne penses-tu pas qu'il serait préférable que tu ailles te reposer à la maison ?
Dans le couloir, Alicia, surprise par la venue de ces hommes, ne cessait de les observer. Le cortège arriva devant elle, et Mathias, en véritable maître de manœuvre, s'arrêta pour les lui présenter.— Messieurs ? les interpella-t-il.Il se tourna ensuite vers Alicia et déclara :— Mademoiselle Alicia, la secrétaire de notre entreprise.Les hommes lui firent un signe de tête en guise d’approbation. Alicia, suspicieuse, resta silencieuse malgré cette présentation.— Que vous arrive-t-il ? murmura Mathias, gêné par son impassibilité.Ces mots suffirent à Alicia pour se reprendre.— Enchantée, répondit-elle sur un ton calme, affichant un sourire forcé.Rachelle remarqua son attitude et lui lança un regard froid, tandis que le cortège continuait son chemin vers la sortie.— Tu as intérêt à bien te comporter, car ces messieurs seront présents dans les locaux plus fréquemment que d’habitude, lui lança-t-elle avant de s’éloigner avec eux."Plus fréquemment ?" "Qu'est-ce que cela signifie ?" s
Alicia et Andrew profitaient de ce moment de retrouvailles pour partager quelques instants de tendresse. S'enlaçant intensément, ils se rappelaient à quel point ils s’aimaient.— Ne me refais plus jamais une telle frayeur, Andrew, se confia Alicia.— Oui, ma petite chérie. Mais à vrai dire… répondit-il avant de s’arrêter subitement, cherchant ses mots.Alicia, allongée sur le torse d’Andrew, se redressa soudainement, intriguée par son arrêt brusque. Elle le regarda, soucieuse de son air pensif.— Mais quoi, Andrew ? Que t’arrive-t-il ? demanda-t-elle.Andrew marqua un temps d’arrêt et tenta de changer de conversation, affichant un sourire rassurant. Mais Alicia le remarqua immédiatement. Lorsqu'il détourna le regard, elle lui prit doucement le visage pour l’obliger à la regarder, son regard insistant traduisant son inquiétude.— Dis-moi ce qui te tracasse, Andrew. Tu sais que tu peux tout me dire, lui murmura-t-elle doucement en lui adressant un léger sourire.Andrew lui rendit un sou
— Où m'emmenez-vous ? cria Alicia en tentant de se débattre.— Où m'emmenez-vous ? Laissez-moi partir ! insista-t-elle de nouveau, sa voix tremblante d’angoisse.— Chuttt ! Calme-toi, ma mignonne… Nous allons juste un peu nous amuser. On a besoin d’un peu de détente, répondit l’un des agresseurs, un sourire malsain au coin des lèvres.Dans la tête d’Alicia, c’était le chaos. Des pensées tourbillonnaient à toute allure."S’amuser ? Que va-t-il se passer ? Que vont-ils me faire ?", pensait-elle, des larmes coulant le long de ses joues.— Lâchez-moi… Lâchez-moi ! cria-t-elle encore une fois.Soudainement, comme prise d’une dernière poussée d’adrénaline à la vue du coin sombre vers lequel ils se dirigeaient, elle leur donna des coups de pied aussi fort qu’elle le pouvait. D’un geste rapide, elle sortit son parfum de son sac et l’aspergea sur leurs visages.— Aïe ! Cette conne va nous échapper ! cria l’un d’eux, furieux.— Hors de question. Suivons-la ! rétorqua l’autre, déterminé.Alicia
Des pensées tourbillonnaient dans son esprit alors qu’elle arpentait l’allée.« Calme-toi Alicia. Peu importe ce qu’elle te dira, tu es là pour Andrew et rien d’autre », se rassura-t-elle intérieurement, tentant de contrôler le flot de ses émotions.À la porte d’entrée, Rachelle, qui prenait un moment pour respirer et réfléchir, fronça les sourcils en l’apercevant.— Que vient-elle faire ici ? se demanda-t-elle, visiblement agacée.Alicia arriva enfin au pied de la porte, tombant nez à nez avec Rachelle, qui afficha clairement son mécontentement.— Bonjour Madame Rachelle, salua Alicia poliment, le regard droit et confiant malgré la nervosité qu’elle essayait de dissimuler.— Mademoiselle Alicia. Que nous vaut cette visite ? Un dimanche ? C’est étrange, déclara-t-elle d’un ton sec.— Euhh… Madame, je souhaiterais voir Andrew. Je veux me rassurer qu’il aille bien, révéla Alicia en se tordant nerveusement les doigts, trahissant son inquiétude.Rachelle jeta un regard appuyé sur ses main
Mathias se rapprocha d'elle et l'interpella, la voix empreinte de préoccupation :— Rachelle, qu'a dit le médecin ? De quoi souffre-t-il ?Rachelle, pensive, semblait ailleurs. Elle ne répondit pas.— Rachelle, qu'a dit le médecin ?! insista de nouveau Mathias, cette fois à voix haute.Rachelle sursauta, comme tirée d’un rêve, et retourna aussitôt son visage vers Mathias.— Que dis-tu ? demanda-t-elle, confuse.— Rachelle, tu es sûre que ça va ? demanda-t-il, inquiet en scrutant son visage.— Oh oui, oui... Pourquoi cette question ? Je vais bien... Le médecin... débuta-t-elle, visiblement troublée.— Oui ? Qu’a-t-il dit, Rachelle ? relança Mathias, de plus en plus impatient.— Andrew a eu une très grosse fièvre... sûrement due au stress. Le docteur lui recommande énormément de repos et il viendra régulièrement surveiller son état de santé.Violette et le chauffeur, qui avaient suivi la conversation sans en perdre une miette, poussèrent tous deux un profond soupir de soulagement.— Die
Rachelle se releva d’un bond du canapé, le visage fermé et à la fois trahissant sa confusion.– Je me détendrai une fois que la situation de l’entreprise redeviendra normale, et qu’Andrew soit totalement libéré de cette fille, déclara-t-elle, le regard dur.– Qu’en est-il de la recherche de cette Sophia ? demanda-t-elle en croisant les bras.Mathias se redressa à son tour, l’air concentré.– Eh bien, je suis toujours sur le coup. Le détective privé que j’ai engagé m’a informé qu’elle était sortie de la ville. On n’a plus qu’à attendre qu’elle se montre, normalement d’ici une semaine. Là, on pourra enfin la coincer, répondit-il avec sérieux.– Très bien, une chose de faite. D’ici la semaine prochaine, nous devons définitivement régler cette histoire, affirma Rachelle en hochant la tête.Pendant ce temps, Alicia marchait rapidement en direction du parc. Lorsqu’elle y arriva, elle se dirigea instinctivement vers le grand arbre majestueux qu’elle avait découvert avec Stacy, la première fo
Alicia et Stacy restèrent face à face pendant un moment. Le regard d’Alicia était rempli de déception, tandis que Stacy, mal à l’aise, détournait constamment les yeux. Elle semblait incapable de soutenir le regard de son amie. Puis, Alicia rompit enfin le silence, le ton froid.– Stacy, que me veux-tu ce matin ? Je m’apprêtais à sortir, dit-elle sans chaleur.Stacy baissa les yeux, hésitante, sa voix à peine audible.– Ali-Alicia… je voulais qu’on discute un peu, s’il te plaît, murmura-t-elle.Alicia fronça les sourcils, déstabilisée par ce comportement soudainement si différent de celui de la veille.– Comment ça tu veux discuter ? Hier tu m’as dit que tu avais besoin d’être seule. Que t’arrive-t-il ? D’où vient ce changement de comportement ? Je ne te reconnais plus Stacy. Où est passée mon amie, ma sœur de cœur ? Que t’arrive-t-il enfin ? s’exclama-t-elle, bouleversée.Stacy garda les yeux baissés, sa voix douce trahissait un vrai regret.– Je… je suis désolée Alicia. Je ne pensais
— Andrew, c'est important que nous ayons une discussion, déclara Mathias derrière son dos.Andrew se retourna, surpris par cette présence inattendue.— Andrew ? Andrew ? l’interpella Alicia à l’autre bout du fil.— Oh... Oui, Alicia. Je te rappellerai tout à l’heure. J’ai reçu une visite.— Oh, d’accord. À tout à l’heure dans ce cas, répondit-elle calmement.— À tout à l’heure mon amour, ajouta-t-il avant de raccrocher.Il se leva de son sofa, croisa les bras un instant, puis s’approcha de Mathias pour l’affronter du regard.— Mathias, qu’est-ce qui vaut cette visite ? demanda-t-il, le ton intrigué.— Andrew déjà je suis désolé d'etre entré dans ta chambre sans frapper et à l'improviste mais je souhaiterais que nous discutions, répondit son oncle avec gravité.Andrew s’éloigna brièvement vers sa chambre, en revint avec une chaise qu’il plaça face au canapé. Il s’assit à son tour, prêt à écouter.— Oui Mathias, je t’écoute, dit-il calmement.Mathias toussota légèrement, comme pour prép
Les yeux plissés et le regard fixé sur Stacy, Alicia ne comprenait pas ce qui se passait.— Stacy ? C'est quoi cette fois-ci ? demanda-t-elle, confuse et perplexe à la fois.Son sac, accroché à son bras, glissa lentement sans qu’Alicia ne s’en rende compte. Stacy, assise sur son lit, évita de la regarder.— Je n'ai aucun problème. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "J’ai besoin d’être un peu seule et de me reposer" ? C’est très clair, déclara-t-elle sur un ton froid et détaché.Déconcertée, Alicia s’avança et se plaça face à elle.— Pourquoi me parles-tu de la sorte ? C’est quoi ce changement de comportement à tout-va ? Moi, je m’inquiète pour toi à chaque fois que je te trouve ou que je sens que tu es mal, mais toi, tu me repousses froidement. Que t’arrive-t-il Stacy ? Je ne te reconnais absolument pas, s’exprima Alicia d’une voix ferme.Stacy détourna toujours les yeux, refusant tout contact visuel.— Moi je vais bien et je ne te repousse absolument pas. Mais des fois, j’ai beso
Mathias se leva lui aussi brusquement de table.– Mais Rachelle, c’est absurde de vouloir lui reparler à cette manipulatrice, s’écria-t-il sur un ton de voix ferme.Il la fixa, les sourcils froncés, comme s’il tentait de percer à travers sa détermination une faille de doute.– Mathias, je dois prendre ce risque. Si ces deux femmes sont de mèche, il est important que nous le sachions, répondit-elle d’un ton assuré.Sa voix était calme, mais ses yeux brillaient de cette conviction qui ne laissait place à aucune hésitation.– Rachelle, je doute vraiment qu’elle puisse nous dire la vérité. C’est une arriviste sans scrupule, déclara Mathias perplexe.Il croisa les bras, son regard se perdant un instant dans le vide, comme s’il cherchait les bons mots pour la dissuader.– Nous devons éliminer cette hypothèse. Et ne t’en fais pas pour l’argent, je saurai quoi lui dire afin de la faire flancher, répondit-elle calmement.Elle avait parlé d’une voix posée, presque rassurante, comme si elle cher
"A-t'elle entendu toute la conversation ?" pensa-t-il, le sourire soudainement disparu, comme balayé par une brise glaciale.– Mathias, t'es sûr que tout va bien ? demanda-t-elle intriguée, les sourcils légèrement froncés.Mathias semblait de plus en plus agité, comme s’il cherchait un endroit où fuir le poids de son malaise.– Euh oui... oui tout va bien Rachelle, répondit-il, tentant de retrouver contenance.– Et ce ton de voix que tu avais, très troublant. Excuse-moi mais à qui t’adressais-tu ainsi ? fit-elle à nouveau une remarque, sa curiosité piquée au vif.De plus en plus nerveux, il s’empressa de répondre, comme pour détourner l’attention :– Bon j’avoue ! Tu m’as démasqué. J’ai fait la rencontre d’une dame et c’est avec elle que je discutais, répondit-il avec un sourire assez forcé qui ne trompait personne.– Ohhhh kayy... je ne vais pas t’en demander plus. C’est ta vie privée, réagit-elle en haussant légèrement les épaules.Elle se dirigea vers la porte du bureau et la refer