La nuit était tombée depuis plusieurs heures lorsque Andrew pénétra dans le bureau de son défunt père. L’odeur familière du bois ciré et du vieux papier l’enveloppa immédiatement, réveillant en lui une vague de nostalgie. Il s’approcha lentement du grand bureau massif, caressant du bout des doigts le cuir usé qui recouvrait la surface. Son regard dériva vers le mur où trônaient deux portraits encadrés.
L’un représentait son père, cet homme imposant à l’allure toujours distinguée, dont le regard sévère cachait une bienveillance infinie. L’autre portrait était celui de sa mère, une femme douce au sourire chaleureux qui lui avait tant manqué après son départ.
— Vous me manquez tellement… murmura-t-il, sa voix à peine audible.
Il s&r
Andrew et Alicia approchèrent de Rachelle qui se tenait à la porte d'entrée, un sourcil légèrement arqué, comme si leur présence soudaine éveillait en elle une curiosité mêlée de perplexité.— Bonsoir, Madame, dit Alicia en esquissant un sourire chaleureux.Rachelle, qui ne s’attendait pas à voir la jeune femme chez elle, mit quelques secondes avant de répondre.— Bonsoir, Mademoiselle Alicia, fit-elle d’une voix neutre, bien qu’une lueur d’étonnement brillait dans son regard.Remarquant cette hésitation, Andrew intervint aussitôt, cherchant à briser l’atmosphère légèrement tendue.— Rachelle, Alicia a tenu à t’apporter un bouquet de fleurs.Alicia hocha doucement la tête et tendit le bouquet avec un sourire sincère.— Oui, Madame… Rachelle. J’ai remarqué votre absence ce matin, et comme ce n’est pas habituel, j’ai voulu avoir de vos nouvelles et vous apporter ces fleurs.Un bref silence s’installa alors que Rachelle posa son regard sur le bouquet. Ses doigts fins en effleurèrent les
De retour au manoir, Andrew était plongé dans ses pensées. Il repensait sans cesse à l’attitude d’Alicia tout au long de la soirée. Quelque chose dans son comportement l’avait perturbé.— Pourquoi ce changement soudain ? murmura-t-il pour lui-même en franchissant la porte d’entrée.Il se remémora chaque instant de la soirée et réalisa que cette transformation chez Alicia s’était produite juste après qu’il les ait laissées, elle et Rachelle, seules au salon.— Rachelle serait-elle en cause ? Mais comment ? pensa-t-il, ses sourcils se fronçant sous l’effet du doute.Déterminé à en savoir plus, il se dirigea sans hésiter vers Rachelle. Il la trouva assise sur un fauteuil, le regard perdu dans le vide. Elle semblait préoccupée, mais Andrew ne se laissa pas attendrir par son air songeur.— Rachelle ? l'interpella-t-il d'une voix posée mais ferme.Aucune réaction.— Rachelle ?! insista-t-il, légèrement plus autoritaire cette fois.La femme sursauta légèrement et releva la tête, feignant une
Andrew et Alicia quittèrent le restaurant, leurs cœurs légers et remplis de satisfaction après cette belle soirée. Dans la voiture, alors qu’ils roulaient en direction de l’appartement d’Alicia, un silence doux et complice s’installa entre eux. C’était un silence qui parlait bien plus que des mots. Andrew, habituellement absorbé par son travail et sa quête de reconnaissance auprès de son père, réalisait qu’il n’avait jamais vraiment pris le temps de se laisser aller dans une relation. Alicia, quant à elle, ne s’était jamais attendue à ce que son chemin l’amène à l’amour.Elle tourna la tête vers lui et observa son profil. Il avait une expression détendue, presque sereine, chose qu’elle n’aurait jamais imaginée lorsqu’elle l’avait rencontré. Il n’était plus cet homme froid et distant, mais un homme qui, sans s’en rendre compte, lui montrait son amour à travers chaque regard, chaque geste.— Merci, mon amour, lança Alicia avec douceur, la voix empreinte de gratitude.Andrew ralentit lég
04h.Dans l'obscurité de la journée qui venait à peine de commencer, le téléphone d'Andrew retentit, le réveillant brusquement.(Ring ring ring)— Qui ça peut bien être à cette heure-ci ?Il jeta un coup d'œil à l'écran et fronça les sourcils.— Alicia ? Que se passe-t-il ? se demanda-t-il en décrochant.— Alicia ?— Oui, Andrew. Désolée de te déranger à cette heure-ci.— Non, non, tu ne me déranges pas. Tout va bien ?— Euh… Je t’appelais pour te demander si je pouvais prendre ma journée… C'est Stacy, elle ne va vraiment pas bien, et promis, je me rattraperai.— Oh… J’espère que tout ira bien pour elle. Ne t’inquiète pas, ma petite chérie, prends ta journée, et pas question de te surcharger avec le travail à ton retour. Tu le mérites.— Ça me touche, Andrew… Merci, je t’aime fort.— Je t’aime fort aussi.— Rendors-toi. Gros bisous.— Prenez soin de vous. Bisous, répondit Andrew.Assise dans sa chambre, Alicia, impuissante, observait son amie qu'elle n'avait jamais vue aussi vulnérabl
Alicia et Stacy s’amusèrent tellement. Se retrouver le temps de quelques heures entre amies, à rire et à oublier tout ce qui les enchaînait, leur faisait un bien fou.— Comment tu te sens, ma belle ? demanda Alicia.— Épuisée, mais tout va bien. Je vais beaucoup mieux, merci pour ce moment, Alicia, répondit Stacy avec enthousiasme.— Ravie de l’entendre, ma belle.— Prête pour une dernière partie ? demanda Stacy.— Bien sûr, j’ai des revanches à prendre ! répondit Alicia.— Cours toujours ! lança Stacy en riant, suivie d'Alicia.La journée touchait bientôt à sa fin, et les deux amies décidèrent de rentrer.— Tu ne t’es pas mal débrouillée, Ali ! T’as géré comme une pro ! lança Rachelle, assise, épuisée, à même le sol de son appartement.— Tu pensais quoi ?! J’ai failli te battre ! rétorqua Alicia en riant.— C’était une belle soirée, ajouta Alicia.Stacy acquiesça d’un signe de tête.— Bon, moi, je vais me doucher, lança Stacy.— Ne dure pas trop longtemps, je te connais, répondit Ali
Après leurs séances quotidiennes de prière matinale, Sœur Marie fit son tour habituel des chambres des enfants ainsi que des commodités pour s'assurer que tout était en ordre et que tout le monde allait bien.— Bonjour, Sœur Marie, dit Sœur Sarah, accompagnée d'autres sœurs qui rentraient elles aussi de leur prière.— Bonjour, mes sœurs, répondit Sœur Marie avec un sourire.Alors qu'elle poursuivait son inspection, elle passa près de l’endroit où la jeune fille qui les aidait à faire le ménage avait l’habitude de s’asseoir après avoir terminé son travail."Où peut-elle bien être en ce moment ?" se demanda-t-elle, troublée, avant de retourner à son bureau.Une fois assise, un souvenir lui revint soudainement à l’esprit. Elle ouvrit un tiroir et en sortit une lettre qu’elle avait reçue quelque temps après le départ de la jeune fille de l’orphelinat.(Début de la lettre)Chère Sœur Marie,Je tiens à vous remercier pour toute l’attention et le soutien dont vous avez fait preuve à mon égar
— Enfin, nous l'avons retrouvée ! Gloire à Dieu ! s’exclama Sœur Sarah.— Oui, ma sœur. D'après ce qu’une voisine m’a révélé lorsque je la cherchais, ses parents sont décédés, et pour pouvoir manger, elle était obligée de mendier, voire de voler, répondit Sœur Marie d’un ton attristé.— Incroyable ! s’exclama Sœur Sarah, secouée par cette révélation.À leur retour à l’orphelinat avec la jeune fille, elles se dirigèrent directement vers la cuisine pour lui donner à manger, tant elle semblait affamée.— Doucement, mon enfant, tu risques de t’étouffer ! s’exclama Sœur Marie, surprise par la façon dont la jeune fille engloutissait la nourriture.— Excusez-moi, mais j’ai tellement faim… balbutia la jeune fille, la bouche encore pleine, peinant à parler tant elle mangeait avec empressement.Une fois son repas terminé, Sœur Marie l’accompagna afin qu’elle prenne un bain. Ensuite, elle la conduisit dans sa nouvelle chambre. Avant de s’endormir, la jeune fille souhaita lui exprimer sa gratitud
Les journées qui suivirent furent une renaissance pour Grace. La bienveillance des sœurs, la présence des autres enfants avec qui elle s’entraidait, ainsi que l’atmosphère chaleureuse d’Angels Home lui faisaient un bien immense.Cependant, malgré cette belle ambiance, un vide persistait en elle. Chaque soir, après avoir fait sa prière, elle passait une bonne partie de la nuit à pleurer, ressassant des souvenirs douloureux du passé. Grace était bien différente de celle que l'on avait retrouvée huit mois plus tôt. Son sourire, sa douceur et sa bienveillance manquaient à l’orphelinat Angels Home.Lors d’une énième soirée, après la messe du soir, Grace retourna dans sa chambre et souleva son oreiller, où elle gardait une petite sacoche. Elle l’ouvrit et en sortit un pendentif. Cet objet représentait tout pour elle. Elle le fixa longuement, le regard triste et profond, scrutant chaque détail du médaillon. Après avoir retenu ses larmes trop longtemps, elle s’effondra.— Vous me manquez tell
— Tiens donc ! Qui vois-je ? On n’aura pas à la chercher trop longtemps. Elle est là, juste en face, indiqua Rachelle en pointant du doigt.— Très bien ! déclara Mathias d’un ton assuré.En face, Alicia et Stacy les observaient, visiblement surprises par leur arrivée soudaine.— Que viennent-ils faire ici ? demanda Stacy, intriguée.— Je préfère ne pas penser au pire… Peut-être viennent-ils donner des nouvelles d’Andrew... Du moins, j’en profiterais pour le faire si ce n’est qu’une coïncidence, répondit Alicia d’un calme apparent, bien que son regard trahissait un brin d’inquiétude.Après avoir garé la voiture, Rachelle sortit, suivie de Mathias. Tous deux se dirigèrent d’un pas déterminé vers les deux amies.— Madame Rachelle, monsieur Mathias. Que nous vaut cette visite ? Y a-t-il un problème avec Andrew ? s’inquiéta Alicia en fronçant légèrement les sourcils.Rachelle la fixa de la tête aux pieds, son regard dur et glacé. Elle poussa un soupir, échangea un rapide coup d'œil avec Ma
Les deux femmes tombèrent nez à nez.— Eh bah dis donc, vous ici ? Que me voulez-vous ? demanda-t-elle d’un ton hautain, un sourire en coin.— Je constate que tu es restée fidèle à toi-même : manipulatrice et hautaine, lança Rachelle en la toisant avec mépris.— Si vous êtes là pour ressasser tout ce qui s’est passé et m’insulter, il est préférable que vous retourniez chez vous, déclara-t-elle d’une voix agacée en tentant de refermer la porte.Mathias s’interposa brusquement, posant la main sur la porte pour l’empêcher de se fermer.— C’est urgent. Notre visite n’est pas anodine. Terminons-en une bonne fois pour toutes, et nous n’entendrons plus parler les uns des autres.Sophia hésita, les sourcils froncés. Elle tenta une nouvelle fois de pousser la porte, mais Rachelle s’avança calmement.— Accorde-nous quelques instants et puis tu ne nous reverras plus. Quelques minutes, déclara-t-elle d’un ton posé.Sophia les observa un à un, soupira longuement, puis céda à contrecœur.— D’accord
Une semaine plus tard…Le soleil venait à peine de se lever qu’Alicia était déjà debout. Assise près de la fenêtre, une tasse de lait tiède entre les mains, elle contemplait les vitrines des immeubles en face, l’air profondément perdu dans ses pensées.Une demi-heure plus tard, Stacy se réveilla, sortit de sa chambre encore ensommeillée, et trouva son amie l’air pensive. Les traits d’Alicia reflétaient une certaine tristesse, dissimulée derrière son calme apparent.— Oh Alicia ! T’es déjà réveillée ? T’es bien matinale ce matin, s’exclama Stacy en s’approchant d’elle. Elle déposa un baiser sur sa tête et lui caressa tendrement les cheveux.— Comment vas-tu ce matin ? lui demanda-t-elle doucement.Le regard toujours fixé sur la vitre, Alicia murmura :— Tout va bien Stacy, ne t’en fais plus.— Je suis ravie d’entendre ça ma belle. Bon, je vais aller nous préparer un bon petit déjeuner, lança Stacy avec un enthousiasme sincère.Alicia se retourna lentement vers elle.— Stacy ?Stacy lui
— Où m'emmenez-vous ? cria Alicia en tentant de se débattre.— Où m'emmenez-vous ? Laissez-moi partir ! insista-t-elle de nouveau, sa voix tremblante d’angoisse.— Chuttt ! Calme-toi, ma mignonne… Nous allons juste un peu nous amuser. On a besoin d’un peu de détente, répondit l’un des agresseurs, un sourire malsain au coin des lèvres.Dans la tête d’Alicia, c’était le chaos. Des pensées tourbillonnaient à toute allure."S’amuser ? Que va-t-il se passer ? Que vont-ils me faire ?", pensait-elle, des larmes coulant le long de ses joues.— Lâchez-moi… Lâchez-moi ! cria-t-elle encore une fois.Soudainement, comme prise d’une dernière poussée d’adrénaline à la vue du coin sombre vers lequel ils se dirigeaient, elle leur donna des coups de pied aussi fort qu’elle le pouvait. D’un geste rapide, elle sortit son parfum de son sac et l’aspergea sur leurs visages.— Aïe ! Cette conne va nous échapper ! cria l’un d’eux, furieux.— Hors de question. Suivons-la ! rétorqua l’autre, déterminé.Alicia
Des pensées tourbillonnaient dans son esprit alors qu’elle arpentait l’allée.« Calme-toi Alicia. Peu importe ce qu’elle te dira, tu es là pour Andrew et rien d’autre », se rassura-t-elle intérieurement, tentant de contrôler le flot de ses émotions.À la porte d’entrée, Rachelle, qui prenait un moment pour respirer et réfléchir, fronça les sourcils en l’apercevant.— Que vient-elle faire ici ? se demanda-t-elle, visiblement agacée.Alicia arriva enfin au pied de la porte, tombant nez à nez avec Rachelle, qui afficha clairement son mécontentement.— Bonjour Madame Rachelle, salua Alicia poliment, le regard droit et confiant malgré la nervosité qu’elle essayait de dissimuler.— Mademoiselle Alicia. Que nous vaut cette visite ? Un dimanche ? C’est étrange, déclara-t-elle d’un ton sec.— Euhh… Madame, je souhaiterais voir Andrew. Je veux me rassurer qu’il aille bien, révéla Alicia en se tordant nerveusement les doigts, trahissant son inquiétude.Rachelle jeta un regard appuyé sur ses main
Mathias se rapprocha d'elle et l'interpella, la voix empreinte de préoccupation :— Rachelle, qu'a dit le médecin ? De quoi souffre-t-il ?Rachelle, pensive, semblait ailleurs. Elle ne répondit pas.— Rachelle, qu'a dit le médecin ?! insista de nouveau Mathias, cette fois à voix haute.Rachelle sursauta, comme tirée d’un rêve, et retourna aussitôt son visage vers Mathias.— Que dis-tu ? demanda-t-elle, confuse.— Rachelle, tu es sûre que ça va ? demanda-t-il, inquiet en scrutant son visage.— Oh oui, oui... Pourquoi cette question ? Je vais bien... Le médecin... débuta-t-elle, visiblement troublée.— Oui ? Qu’a-t-il dit, Rachelle ? relança Mathias, de plus en plus impatient.— Andrew a eu une très grosse fièvre... sûrement due au stress. Le docteur lui recommande énormément de repos et il viendra régulièrement surveiller son état de santé.Violette et le chauffeur, qui avaient suivi la conversation sans en perdre une miette, poussèrent tous deux un profond soupir de soulagement.— Die
Rachelle se releva d’un bond du canapé, le visage fermé et à la fois trahissant sa confusion.– Je me détendrai une fois que la situation de l’entreprise redeviendra normale, et qu’Andrew soit totalement libéré de cette fille, déclara-t-elle, le regard dur.– Qu’en est-il de la recherche de cette Sophia ? demanda-t-elle en croisant les bras.Mathias se redressa à son tour, l’air concentré.– Eh bien, je suis toujours sur le coup. Le détective privé que j’ai engagé m’a informé qu’elle était sortie de la ville. On n’a plus qu’à attendre qu’elle se montre, normalement d’ici une semaine. Là, on pourra enfin la coincer, répondit-il avec sérieux.– Très bien, une chose de faite. D’ici la semaine prochaine, nous devons définitivement régler cette histoire, affirma Rachelle en hochant la tête.Pendant ce temps, Alicia marchait rapidement en direction du parc. Lorsqu’elle y arriva, elle se dirigea instinctivement vers le grand arbre majestueux qu’elle avait découvert avec Stacy, la première fo
Alicia et Stacy restèrent face à face pendant un moment. Le regard d’Alicia était rempli de déception, tandis que Stacy, mal à l’aise, détournait constamment les yeux. Elle semblait incapable de soutenir le regard de son amie. Puis, Alicia rompit enfin le silence, le ton froid.– Stacy, que me veux-tu ce matin ? Je m’apprêtais à sortir, dit-elle sans chaleur.Stacy baissa les yeux, hésitante, sa voix à peine audible.– Ali-Alicia… je voulais qu’on discute un peu, s’il te plaît, murmura-t-elle.Alicia fronça les sourcils, déstabilisée par ce comportement soudainement si différent de celui de la veille.– Comment ça tu veux discuter ? Hier tu m’as dit que tu avais besoin d’être seule. Que t’arrive-t-il ? D’où vient ce changement de comportement ? Je ne te reconnais plus Stacy. Où est passée mon amie, ma sœur de cœur ? Que t’arrive-t-il enfin ? s’exclama-t-elle, bouleversée.Stacy garda les yeux baissés, sa voix douce trahissait un vrai regret.– Je… je suis désolée Alicia. Je ne pensais
— Andrew, c'est important que nous ayons une discussion, déclara Mathias derrière son dos.Andrew se retourna, surpris par cette présence inattendue.— Andrew ? Andrew ? l’interpella Alicia à l’autre bout du fil.— Oh... Oui, Alicia. Je te rappellerai tout à l’heure. J’ai reçu une visite.— Oh, d’accord. À tout à l’heure dans ce cas, répondit-elle calmement.— À tout à l’heure mon amour, ajouta-t-il avant de raccrocher.Il se leva de son sofa, croisa les bras un instant, puis s’approcha de Mathias pour l’affronter du regard.— Mathias, qu’est-ce qui vaut cette visite ? demanda-t-il, le ton intrigué.— Andrew déjà je suis désolé d'etre entré dans ta chambre sans frapper et à l'improviste mais je souhaiterais que nous discutions, répondit son oncle avec gravité.Andrew s’éloigna brièvement vers sa chambre, en revint avec une chaise qu’il plaça face au canapé. Il s’assit à son tour, prêt à écouter.— Oui Mathias, je t’écoute, dit-il calmement.Mathias toussota légèrement, comme pour prép