Les deux belles-filles de Catherine étaient assises sur le canapé : Chloé, femme de son fils aîné, et Sézanne, femme de son fils cadet. Bien qu'elles soient de la même génération que Sally, elles avaient presque vingt ans de plus. Chloé s'était particulièrement apprêtée avant de venir. Elle parlait beaucoup et était diplomate, tandis que Sézanne semblait gentille et honnête et avait une apparence simple, elle était souvent un peu maladroite et nerveuse et elle parlait très peu. Cependant, elles ne quittaient la maison des Gauthier jamais les mains vides, ce qui leur donnait l'impression d'être importante. Lyne n'avait aucun sentiment particulier pour elles, elle les considérait comme de simples invitées ordinaires. Mais elle appréciait beaucoup Catherine. C’était probablement parce que Raymond racontait souvent l’histoire de Catherine apportant secrètement de la nourriture et de l'argent à lui et à Fulbert lorsqu'ils étaient dans le besoin. À l'époque où Raymond traversait
Lyne regardait la gueule de Chloé avec dégoût. C'était précisément pour cette raison que Raymond n'autorisait jamais les parents à leur rendre visite fréquemment. En plus, ce n’était plus la peine de rester en contact avec certains d’en eux.Avec un sourire froid, Sally sirotait tranquillement son thé dans une tasse délicatement décorée. Elle n’a pas pu s'empêcher d’éclater de rire. « Si je ne me suis pas trompée, ton fils n’est pas diplômé d’une université prestigieuse, n'est-ce pas ? Il est allé étudier dansune université ordinaire. Du coup, est-ce qu'il arrive à trouver du travail ? »Son mensonge ayant révélé, Chloé est restée figée pendant un instant dans l'embarras avant d’essayer de détendre l’atmosphère par une plaisanterie : « Certains diplômés des universités prestigieuses finissent charcutiers ! La réputation de l’université n'est pas ce qui compte le plus, ce qui importe, c'est que mon fils ait de bonnes notes. En plus, la photo de Lyne lui plaît beaucoup. » Le sourire de
Sally a fait venir une bonne pour nettoyer le désordre alors que Lyne s'est approchée de Raymond avec un sourire pour lui faire un massage à l'épaule.« Papa, ne t’énerve pas, ce n'est pas grave, elle peut dire ce qu'elle veut, on n’a pas besoin de prendre ses mots au sérieux. »Chloé a poussé un soupir de soulagement.« Exactement, on est une famille, ce n’est pas la peine de s'énerver. Lyne, peut-être que tu devrais rencontrer Maxime en personne, il est possible que vous vous entendiez bien ! On ne sait jamais. »Raymond était sur le point de se lever pour la gronder lorsque Lyne l’a arrêté.« L’intention de tata est évidente. Elle a dit tout ça parce que je suis le PDG du groupe. Pour être honnête, avec son diplôme, ton fils ne serait même pas qualifié pour être agent de sécurité de notre groupe, ce n’est pas possible qu’il y trouve un travail. »Le visage de Chloé s’est rembruni, elle était vexée par les remarques d'une jeune fille. Elle a serré les dents et a forcé un sourire.« M
« Maman, si on te manque, appelle-nous, on viendra tout de suite ! »Catherine ne se préoccupait pas du tout d'elles. Dès qu'elles sont parties, elle s’est tournée avec satisfaction vers Raymond et a plaisanté : « Voilà, j'ai renvoyé les visiteuses. »Raymond a souri et a dit en caressant les cheveux de Lyne : « Tante, je n'ai qu'une fille, personne ne peut lui faire de mal. »Sally s’est levée pour servir du thé à Catherine :« Il est toujours aussi protecteur, surtout avec Lyne. Même si elle se blesse, il pleurera avant elle ne le fasse. »Catherine a éclaté de rire, ses cheveux argentés parfaitement coiffés.« Il était pareil avec son frère quand ils étaient jeunes. »Après les rires, Raymond a demandé : « Comment ça va chez toi ? Les enfants te traient-ils bien ? »« Tout va bien. Ils sont gentils avec moi maintenant. Grâce à toi, je ne suis pas encore complètement inutile. Tu m'as donné secrètement des aides financières ces dernières années, je le sais bien. Quand je serai décédée
Lyne n'a pas conduit, elle a demandé au chauffeur de la déposer près de la porte. Dès que le chauffeur s'en est allé, elle a aperçu une Bentley noire garée sous l'ombre des arbres. La voiture, silencieuse et immobile, semblait se fondre dans l'obscurité de la nuit, telle une bête de fer noire.Au moment où elle l'a repérée, la lumière s’est soudainement allumée, éclairant la route, comme si les rayons dorés l'accueillaient. Elle ne pouvait pas voir clairement l’homme dans la voiture, mais elle discernait vaguement une silhouette noire. Son cœur a tremblé légèrement. Il a remarqué la tendresse et de la passion chez Julien ?Mais tout était faux. Pendant les trois ans où ils étaient mariés, Julien n’était jamais venu la chercher. Et le voilà ? N'était-ce pas absurde et marrant ?Lyne ressentait une pression dans sa poitrine qui a étouffé une émotion qui venait à peine de naître en elle. Les sentiments d’étouffement l'envahissaient, se répandant dans chaque pore de sa peau.La voiture s'e
Il a regardé vers la porte, celui qui avait entré le code n'était pas Lyne, mais Lucas avec le chien tout déplumé.À cet instant, un tourbillon d'émotions s'est déchaîné dans le cœur de Julien, et sa froideur refoulée est immédiatement remontée dans sa gorge.Lucas était visiblement surpris de voir Julien, mais il s'est rapidement calmé. Il l’a salué naturellement avec un hochement de la tête, a changé de chaussures, puis est allé préparer le panier, le repas et de l'eau pour le chien. Le chien était très proche avec lui.Lucas semblait très familier avec tout ce qui se trouvait dans cette maison.La rivalité masculine a fait monter en Julien une hostilité profonde envers lui, il était extrêmement mécontent.Après le départ de Lucas, il a attrapé le chien et a pris une photo de lui, a demandé une adresse et est allé la chercher.Lyne, cependant, semblait ne pas s’en préoccuper du tout.« Lucas doit m'aider à prendre soin de Popy, et il doit aussi apporter et ramener des documents. Bien
En le voyant redevenir normal, Lyne a souri en agitant la patte de Popy.« Merci ! »Popy continuait à aboyer avec férocité : « Woof woof woof —— »La seconde suivante, elle a déposé Popy pour qu’il aille jouer librement. Mais Popy, d’un air confus, a tourné en rond plusieurs fois en tirant la langue et a regardé Lyne avec incompréhension. Il s'était préparé à une grande bataille, et tout était déjà terminé ?Lyne s'est retournée et est partie.Julien regardait de haut cette créature stupide et était prêt à la saisir, mais Popy, effrayé, a bondi en arrière et a pris précipitamment la fuite.L’atmosphère tendue entre eux s’est instantanément dissipée !Julien a laissé échapper un rire froid, son regard s'est assombri.Lorsque Lyne se changeait dans le vestiaire, elle a remarqué deux paquets de vêtements haute couture qui ne lui appartenaient pas.Elle ne se souvenait pas d’avoir demandé à quelqu’un de lui envoyer des vêtements.Tandis qu’elle s’interrogeait, Julien est entré et a dit d’
« Je vais prendre une douche, fais comme chez toi. »Elle était épuisée. Comme sa présence chez elle aurait des effets sur son humeur, il valait mieux faire comme s'il n'existait pas !Julien a souri légèrement. « Je dois m'occuper de quelques affaires, puis-je utiliser le bureau ? »Lyne s'est arrêtée un instant puis a dit : « La chambre d'amis et le petit bureau à côté sont à ta disposition. »Julien a haussé un sourcil. Son intention était tellement évidente. Elle voulait qu’il dorme dans la chambre d’amis ?…Tôt le matin.Lyne n'était pas encore réveillée lorsqu'elle a reçu un appel de Raymond.« Catherine veut aller faire du shopping. Ta mère et moi avons des affaires à nous occuper aujourd'hui, pourrais-tu l'accompagner ? Elle est âgée et a du mal à marcher, elle ne pourra pas rester dehors trop longtemps. Si elle est fatiguée, ramène-la chez nous. »Lyne a répondu d'une voix ensommeillée : « Tu vas l’emmener ? »« D'accord, repousse d'abord tes affaires au bureau. »Raymond a r