Mariano Je suis devant la télé et je regarde les informations , mais , elles sont coupées car une information spéciale passe . Je suis surpris de voir Jade avec cet homme à la télé . Mais , que fais-tu avec lui ? Plus j'écoute et plus je suis prise de rage . Je suis très en colère . Mais... que s'est-il passé ? Que font-ils ici ? Il monte leurs bagues de mariage : Ils se sont mariés ? Et elle à accepter celà ? Je vais la tuer ,je vais... merde ! Mais , elle est folle ? A-t-elle oublié sa mission ? A-t-elle oublié la mission que je lui ai assignée ? Je veux la voir immédiatement , mais , elle doit me donner une explication . Rosa est arrêtée derrière moi , elle voit comme moi ce qui se passe à la télé . En se retenant de montrer sa tristesse :- Tu sais, moi aussi… je n’arrête pas de penser à Jade. Mais je crois que c’est toi qui l’as laissée partir, et je… je n’arrive pas à comprendre pourquoi . Maintenant comment allons-nous faire pour qu'elle revienne ? Que vas-tu faire pour la r
MIA Cela faisait maintenant une semaine que j’étais de retour chez moi, après ces trois jours à l’hôpital. Mes pieds allaient mieux, mais une sensation étrange persistait. Tout semblait si calme ici, mais un calme inquiétant, presque oppressant. Juan n’était toujours pas rentré chez lui. Ce n’était pas dans ses habitudes. Il était toujours resté près de moi, veillant à ce que je ne manque de rien pendant ma convalescence, mais depuis que nous étions installés dans cette grande maison, il ne semblait pas pressé de retourner à son propre domicile.Je me levai ce matin-là, encore un peu fatiguée, mes pieds encore sensibles, mais j’étais déterminée à comprendre ce qui se passait. Il y avait quelque chose qui clochait. Chaque jour, je le voyais à mes côtés, attentif, mais il y avait aussi cette distance invisible entre nous, comme s'il se passait quelque chose qu’il ne voulait pas partager.Je marchais lentement à travers la maison, appréciant la lumière qui pénétrait par les fenêtres, ma
MIA Les jours passaient, et une tension insupportable s’était installée entre Juan et moi. Je sentais qu’il me cachait des choses, des vérités qu’il ne voulait ni admettre ni partager. Il était là, tous les jours, à mes côtés, comme un fantôme figé dans le même décor, mais son regard fuyait le mien chaque fois que je posais une question trop directe. Il évitait mes yeux, se perdait dans des excuses vides, et à chaque fois, je sentais que quelque chose me glissait entre les doigts. Ce n'était plus une question de curiosité ou de simple doute. C'était devenu une obsession, un besoin de comprendre, de saisir les raisons de ses silences et de ses mystères.Je n’étais pas du genre à rester passive quand quelque chose me trottait dans la tête. Et à ce moment-là, c’était comme si tout en moi criait que la vérité était juste à ma portée, mais qu’il m’empêchait d’y accéder. Ce soir-là, j’étais décidée à obtenir des réponses. Je savais qu’il ne fallait plus attendre. Il fallait que cette histo
FREYA (femme de Juan)Je savais que quelque chose n’allait pas. Depuis une semaine, Juan n’était pas rentré à la maison. Une semaine entière. J’essayais de me rassurer, de me dire que ce n’était que temporaire, qu’il avait probablement des affaires urgentes à régler. Mais au fond de moi, l’inquiétude grandissait chaque jour un peu plus, et cette sensation de malaise m’envahissait, insidieuse et persistante. Juan ne m’avait pas donné de nouvelles. Pas un message, pas un appel. Et moi, je restais là, seule dans cette grande maison, à me poser mille questions.Je m'étais forcée à rester calme, à ne pas paniquer, mais chaque minute sans nouvelles semblait m’éloigner un peu plus de la réalité que je connaissais. Je savais que quelque chose clochait, mais je n’arrivais pas à comprendre quoi. Le silence était devenu trop lourd à supporter, et l’idée qu’il me fuyait, ou pire, qu’il me cachait quelque chose, commençait à me ronger de l’intérieur.Le matin se levait doucement, la lumière filtra
FREYA Je n'avais plus de temps à perdre. Ma patience, déjà mise à rude épreuve ces dernières semaines, avait atteint ses limites. J’étais prête à tout, même à confronter Mia directement. Je savais que si je voulais des réponses, il fallait que je fasse face à la réalité. Cette situation me rongeait, et je n'étais plus disposée à laisser Juan, ni Mia, continuer à jouer à ce jeu.Je n’avais pas frappé à la porte comme une invitée timide, hésitante. Non, je frappai fort, avec détermination. Je ne voulais plus attendre. Plus de faux-semblants, plus de silence. Ungarde m’ouvrir la porte, avec un visage toujours aussi froid, comme s'il savait déjà ce que j’étais venue chercher. Sans un mot , il me conduit à Mia .Elle ne prit même pas la peine de me saluer.- Tu veux quoi ? lança-t-elle, son ton glacé me faisant frémir.Je la regardai dans les yeux, sans flancher. Elle savait ce que j’allais dire, mais je n’allais pas lui laisser l’opportunité de se défiler. Ce n'était plus qu'une questio
FREYAJe n'avais pas de temps à perdre avec des hésitations. Mia m'avait défiée, et je n'étais pas du genre à me laisser abattre, encore moins après tout ce que j'avais enduré. Si elle pensait que cette confrontation suffirait à me faire plier, elle se trompait lourdement. Je savais désormais que pour récupérer Juan, il me faudrait plus que des mots. Mia avait osé me pousser dans mes retranchements, et je n'allais pas la laisser sortir de cette situation indemne.Mon esprit bouillonnait de colère, mais au-delà de ça, une idée précise se formait dans ma tête. Je devais la frapper là où ça faisait mal. Il était hors de question de la laisser continuer à jouer avec Juan, à manipuler la situation. Si elle pensait avoir le contrôle, il était grand temps que je lui montre que je pouvais être plus rusée et plus implacable.Je m'en allais, mais pas sans laisser derrière moi une menace bien cachée. C'était le genre de situation où il fallait savoir prendre son temps. Les pièges se tissent lent
Freya Je suis plus détendue avec ce nouveau plan , mais mon esprit tourne à toute vitesse. Chaque phrase qu’elle m’avait jetée en pleine figure, chaque regard glacial qu’elle m’avait lancé, me revenait en tête comme une claque. Je n’avais pas réussi à rester calme, à garder ma dignité. Mais comment pouvais-je ? Elle m’avait provoquée de toutes les manières possibles. Elle avait joué avec mes émotions, et je n’étais pas prête à la laisser triompher.Il faut que je sorte un peu , je n'arrive pas à rester en place . Je prends mes clés et je sors .Les portes de la voiture se refermèrent sur moi avec un bruit sourd, comme pour m’isoler du monde extérieur. Je pris une grande inspiration, cherchant à calmer la tempête qui faisait rage dans mon cœur. Mais il était inutile de tenter de me rassurer. Rien ne pourrait apaiser ma colère. Pas tant que je n’aurais pas d’explications, pas tant que je n’aurais pas vu Juan et qu’il m’ait dit pourquoi il m’avait laissée, pourquoi il m’avait fait ça.J
Ce soir , elle est à moi , rien qu'à moi !Je la prends avec force , la faisant crier à nouveau . Elle gémit de plaisir , son corps réagissant à chacun de mes mouvements . Je me délecte de sa peau douce et de ses gémissements , m'emparant de sa bouche avec passion .Nous passons la nuit ensemble , explorant nos corps dans une passion dévorante . Elle m'offre son corps et son âme , se laissant aller à mes caresses et à mes baisers .Au petit matin , elle me regarde avec des yeux remplis de désir et de contentement . Je la serre contre moi , sachant que je la tiens dans mes bras pour toujours .Elle est magnifique, avec ses cheveux éparpillés sur l'oreiller et son corps couvert de marques d'amour et de soumission . Je suis heureux de l'avoir à mes côtés , elle est mon âme sœur .Nous nous endormons à nouveau , épuisés mais comblés . Je me réveille plus tard , la regardant toujours endormie près de moi . Je me rends compte que je ne pourrais jamais la laisser partir , elle est tout ce qu
KenJe suis seul dans le silence de cette pièce, les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Le même vide qui semble envahir mon esprit depuis des jours. Je me déteste. Je me déteste d’avoir laissé les choses en arriver là, d’avoir permis à la situation de m’échapper, d’avoir perdu Jade.Elle m’a trahi, oui. Mais c’est moi qui ai été aveugle. C’est moi qui ai ignoré les signes. Depuis le début, je n’ai pas vu la distance grandir entre nous. J’étais trop concentré sur mon pouvoir, mes ambitions, mes désirs. Trop absorbé par mon contrôle sur elle. Et maintenant, je me retrouve à la regarder d’un autre œil, comme si tout venait de m’éclater au visage.Elle n’est plus celle que je croyais qu’elle était. Mais est-ce qu’elle ne serait pas plutôt celle que j’ai laissée devenir ?Je ferme les yeux, et le souvenir de ses yeux pleins de confusion me hante. Je vois ses gestes hésitants, sa manière de me regarder, comme si elle attendait quelque chose de moi, mais je n’ai pas été capable de r
JadeJe me sens démunie, comme si mes mots n’avaient plus de poids, comme si tout ce que je pouvais dire ne faisait que creuser l'écart entre nous. J’avais cru, un instant, qu’il accepterait de me laisser un peu d’espace, un peu de liberté. Mais je vois maintenant que je me suis trompée.Je baisse les yeux, hésitant. Une part de moi me dit de continuer à me battre, de ne pas céder, mais une autre, plus faible, me pousse à chercher la paix, à réparer ce qui semble brisé entre nous.— Pardon, Ken, murmuré-je, ma voix tremblante. Je… je ne voulais pas te contrarier. C’est juste que ça fait trop longtemps, et Mia et Alba… elles sont importantes pour moi.Je le regarde enfin, espérant qu’il verra la sincérité dans mes yeux. Mais je connais cet homme. Il est implacable, et la douceur ne semble jamais être de mise avec lui.Il se tourne lentement vers moi, son visage toujours aussi fermé, ses bras croisés sur sa poitrine. Il prend une profonde inspiration, comme s’il cherchait à se contenir.
MiaLe souvenir de ce qui s’est passé au restaurant me hante encore. La façon dont Ken a humilié Alba, l’ayant trimbalée comme un simple accessoire, me serre encore la poitrine. Loin de la classe et de l’élégance que l’on s’attend à voir dans le monde des puissants, c’était une scène de pouvoir, de domination crue.Alba a voulu faire bonne figure, mais je l’ai vue. Je l’ai vue se tenir droite, faire semblant de ne pas être affectée, tandis que son mari, sans scrupules, l’abaissait devant tout le monde. Un frisson me parcourt rien qu’en y repensant. Je me tourne vers elle, qui, cette fois, est plongée dans ses pensées, un peu plus distante.— Tu penses à ce qui s’est passé, hein ? demandai-je doucement, même si je connais déjà la réponse.Alba soupire et regarde ses doigts jouer avec la coupe vide devant elle.— Comment pourrait-on l’oublier ? Ça m’a marquée, Mia. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu agir comme ça, devant tout le monde.Je secoue la tête, en colère contre
MiaAlba repose son verre sur la table et me fixe avec un sourire en coin.— Tu te rends compte qu’on parle de divorces et de prisons comme si c’était normal ?Je lâche un petit rire, secouant la tête.— C’est notre réalité, Alba. On s’est habituées à tout ça.— Oui, mais… et si les choses changeaient vraiment ?Je fronce légèrement les sourcils, intriguée.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Elle se redresse légèrement, jouant avec la chaîne autour de son cou.— Je veux dire… et si un jour, ils pouvaient nous épouser ?Je la regarde un instant, pensive. C’est une idée que je n’ai jamais vraiment laissée m’effleurer, une possibilité trop lointaine, presque irréaliste. Et pourtant…— Tu crois que c’est possible ? murmuré-je.— Pourquoi pas ? répond Alba en haussant les épaules. Mon chéri divorce, la femme de Juan est en prison… Peut-être que le destin est en train de nous ouvrir une porte.Je soupire, jouant avec le bord de mon verre.— J’aimerais y croire, Alba. Mais tu sais aussi bien que
MiaJe l’observe en silence, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire.— Tu regrettes ?Elle secoue la tête avec un sourire doux.— Non. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi. Mais il y a des jours où je me demande… où est passée l’Alba d’avant ?Son regard se perd un instant dans le vide, puis elle soupire avant de reprendre une bouchée de son beignet.— Et toi ? Ça te fait quoi d’être mariée à un homme comme Cobra ?Je ris doucement, secouant la tête.— Je ne sais même pas si "mariée" est le bon mot, soufflé-je. Ce n’est pas un mariage conventionnel, Alba. C’est intense, imprévisible… et parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide.— Mais tu l’aimes.Je baisse les yeux sur mon assiette, réfléchissant à ses mots. L’amour que j’éprouve pour Cobra est loin d’être simple. Il est viscéral, brûlant, parfois douloureux.— Oui, dis-je finalement dans un souffle.Alba hoche la tête, comme si elle s’y attendait.Un silence confortable s’installe entre nous alors que nous
MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe suis debout devant la fenêtre, le regard perdu dans la nuit. L’air frais caresse ma peau, mais je n’y prête pas attention. Mon esprit est ailleurs, englué dans des pensées qui me torturent. L’inquiétude pour Jade ne me quitte pas, et maintenant, une autre réalité s’impose à moi.Je pose instinctivement une main sur mon ventre, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule. Depuis quelques semaines, mon corps me le rappelle chaque jour un peu plus. Mais ai-je seulement le temps de me préoccuper de moi-même alors que Jade est peut-être en danger ?Une porte s’ouvre derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est le Cobra. Son pas est reconnaissable entre mille : lent, assuré, mais toujours chargé de cette tension contenue qui le caractérise. Il s’approche, et je sens la chaleur de sa présence avant même qu’il ne parle.— Mia, souffle-t-il doucement.Je ferme les yeux un instant, savourant la douceur rare de sa voix. Puis, je me retourne lentement. Il est
MiaJe suis assise dans le salon, les yeux fixés sur le téléphone posé sur la table basse. L'écran éteint semble symboliser tout ce qui me tracasse en ce moment. Jade. Elle est dans une situation délicate, et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qui se passe avec elle. Depuis que tout a basculé, il n’y a eu aucune nouvelle claire. Juste des rumeurs, des murmures. Mais rien de concret.Le Cobra entre dans la pièce, les épaules détendues, comme s'il n’avait rien d’urgent à me dire. Mais je vois au fond de ses yeux qu’il cache quelque chose. Il y a des tensions, et j’ai l’intuition que tout ça est lié à Jade.Je le regarde intensément, et je sens ma voix s’échapper, presque malgré moi, tremblante d’anxiété.— Cobra, je commence, ma voix un peu plus douce que d’habitude. Qu’est-ce qui se passe avec Jade ?Il me regarde un instant, ses lèvres se pinçant. Je le connais assez bien pour savoir qu’il n’aime pas aborder ces sujets-là. Mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de me con
La BêteJe me suis installé derrière mon bureau, la pièce plongée dans une semi-obscurité, seule la lumière de l’écran de mon téléphone m’éclairant. Le message de Ken m’a bien secoué. Il croit vraiment que je vais accepter ses conditions, mais il n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas lui qui mène le jeu. C’est moi.Je décroche, composant le numéro du Cougar. Je connais son rythme : il répond vite, toujours attentif aux détails. Après quelques brefs bips, sa voix grave résonne dans l’appareil.— La Bête, commence-t-il, toujours direct, comme s'il sentait déjà la gravité de la situation. Qu’est-ce qui se passe ?Je laisse un soupir léger échapper de mes lèvres, et je lui annonce la nouvelle avec calme.— Ken a décidé de jouer gros. Il veut cinquante pourcent de l’affaire.Il y a un long silence de l’autre côté du fil, puis une explosion de rires secs, teintée de mépris.— Il pense vraiment pouvoir nous dicter les règles ? dit-il. Il a des couilles, c’est certain.