Jade L’atmosphère dans la pièce était chargée d'une tension palpable, comme un orage qui s’accumule à l’horizon, prêt à éclater. Je pouvais presque entendre le candélabre au plafond crépiter, il semblait scruter l’instant, absorbant chaque respiration et chaque souffle. Le parfum frais du soir, mêlé à celui de la cire fondue, flottait dans l'air, ajoutant à l’ambiance fascinante qui m’enveloppait.Je me trouvais face à lui, mes pensées se bousculant alors que je l’observais. Ken. Un homme qui, à cet instant précis, semblait incarner tout ce qui était à la fois séduisant et dangereux. Sa silhouette, solidement ancrée au sol, dégageait une virilité écrasante. Ses traits, d'ordinaire si fermés, étaient adoucis par une lueur inattendue dans son regard, qui ne me quittait pas. Je me sentis prisonnière de cette intensité, mon cœur battant à toute vitesse, chaque pulsation résonnant contre la cage thoracique comme un tambour de guerre.Il s’étira légèrement, comme un félin prêt à bondir, et
JadeIl ba(i)se sauvagement , chaque coup je je reçois me propule dans un monde de passion .Les draps ruisselaient d’une douce chaleur tandis que nos corps s’entremêlaient, créant un tableau vivant de désirs et de sensations. Je pouvais sentir son cœur battre au même rythme que le mien, une mélodie harmonieuse qui résonnait dans le silence de la pièce. Chaque caresse de ses mains sur ma peau était un langage silencieux, racontant une histoire de passion, d'envie, et d'évasion.Ken se pencha vers moi, ses lèvres frôlant ma joue avant de s’arrêter à mon oreille. Un souffle chaud s'en échappa, m’envoûtant davantage. Son murmure était un sortilège qui me transportait loin de mes doutes et de mes peurs. — Tu es si douces mon amour , si parfaite pour moi .Sa voix rauque, chargée d’émotion, me fit frémir d’anticipation. Dans ce simple mot, je sentais toute la profondeur de ce moment, une promesse irrévocable qui m’enveloppait. Je l’observai, ses yeux pétillant d’un mélange de désir et d’a
JadeJe suis réveillée par des bisous sur la joue , puis la le cou , et sur ma poitrine . J'ouvre les yeux, la lumière du matin filtrait à travers les rideaux, baignant la chambre d’une douce lumière dorée. Les rayons caressaient lentement les formes des meubles, illuminant la pièce d’une atmosphère chaleureuse et apaisante. Je me réveillai lentement, mes sens étant enveloppés par le parfum familier de la nuit précédente, un mélange de passion et de désir qui flottait encore dans l’air.À mes côtés, Ken ses cheveux en désordre cascadaient sur son front, et je ne pus m’empêcher de sourire à la vue de cet homme que je venais de découvrir sous un nouveau jour. La nuit qu’il avait passée à mes côtés avait été une révélation, révélant des couches de lui-même que je n’avais jamais connues.Il se penche vers moi et l'embrasse .Je m’étirai délicatement, cherchant à me lever, mais le souvenir de nos étreintes brûlantes me tînt en arrière, l’incitant à rester un peu plus longtemps dans cette b
MARIANO Le lendemain matin, l'air était lourd de tension. J'avais à peine dormi, les pensées tourbillonnant sans fin dans ma tête. Le groupe était prêt, du moins en apparence, à jouer le jeu de Ken, mais chacun de nous savait que cette rencontre n'était qu'une étape dans un plan bien plus vaste. Nous n’avions pas simplement à discuter avec Ken, nous devions lui montrer qu'on n'était pas des pions dans son échiquier. S'il pensait qu'il pouvait manipuler les autres à sa guise, il s'était trompé de cible.Je pris un dernier regard sur mon bureau, où trônait la photo d’un vieux souvenir. Cette photo, celle d’un moment avant que tout ne devienne aussi sale, me rappela pourquoi je m’étais retrouvé là. C’était pour protéger les miens, pour ceux qui comptaient sur moi. Pas pour m'asseoir à la table avec des prédateurs comme Ken.Je pris une nouvelle inspiration et pris le téléphone. J’appelai d'abord la bête.— Tu es prêt ? demandai-je en décrochant presque instantanément.— Prêt depuis long
Ken Quelle nuit, quel réveil ! Ke la regarde dormir dans le lit , il faut dire que je n'y suis pas allé de main morte ! Je l'ai pilonné pendant des heures . Je reçois un appel de Mariano qui me fix un rendez-vous avec son organisation pour midi . Je regarde l'heure , j'ai juste le temps de me laver et de prendre un café . Sinon , je risque d'être en retard . J'ai toujours voulu être dans leurs organisations , mais , ils m'ont toujours regarder de haut , comme si ma fortune personnelle m'empêchait de jouer les méchants . Après avoir pris ma douche , je m'habille et prends café avec de prendre ma voiture . Je me fait accompagner de trois véhicules remplis de mes gardes du corps .Ma voiture se gara en silence . Je restai un instant là, observant les ombres qui dansaient autour du hangar. Le vent frais balayait la poussière qui recouvrait le sol bétonné. Je sortis de ma voiture lentement, mes bottes frappant le sol avec une précision mesurée. Mon manteau noir s’épanouit dans l’air comme
Ken Le silence dans le hangar était oppressant. Les respirations des hommes autour de la table étaient presque audibles. Le seul bruit qui persistait était le grincement de la vieille structure métallique, comme un avertissement de la tension qui régnait dans l’air. Moi, je savais qu’il ne me restait plus qu’une seule option : jouer à leur jeu, mais le mener là où je voulais. Ils n’avaient aucune idée de ce que je préparais, mais je n’étais pas pressé. Il fallait que je prenne mon temps. Je me laissai quelques secondes de plus avant de répondre à Marino, jouant sur la patience, le seul atout que j’avais à cet instant précis.— Je ne suis pas là pour être un obstacle, Marino. Ce que je veux, c'est que vous compreniez que l'entente que vous proposez peut vous servir, tout autant qu’à moi. Si vous me laissez le temps de vous convaincre, je vous montrerai la voie. Mais je ne vais pas me précipiter. Vous comprendrez vite que dans ce domaine, la précipitation est un luxe que l’on ne peut p
MarianoLe silence qui s’installa après le départ de Ken était pesant, comme une chape de plomb. Tous les regards se tournèrent vers moi, cherchant une explication, un indice sur ce que venait de se passer. Je les laissai digérer le poids de mes paroles, avant de finalement briser le silence, mon ton grave et mes yeux perçants fixés sur chacun d’eux.— Ce n’est pas juste un hasard, vous comprenez ? Ken a épousé notre infiltrée . S'ils savaient que j'ai horreur de cette situation ! Ma belle Jade dans les bras de cet imbécile . S douce chatte qui me prend si bien ! Ses gémissements , ses cris de jouissance ! Elle me manque tellement ! J'aurai dû écouter Rosa cette fois-ci ! Le Cobra, qui ne perdait jamais son calme, sembla sur le point de se lever. La Bête, de son côté, se figea, et je perçus une lueur de confusion dans ses yeux. Un instant, l’atmosphère sembla se figer dans le temps.— Qui... qui ? demanda la Bête, la voix basse mais tranchante.Oui , car nous avons plusieurs femmes
Ken Un léger frisson parcourut son corps, et je sus avant même qu’elle n’ouvre les yeux qu’elle s’éveillait. Son souffle changea de rythme, plus profond, plus conscient. Puis, doucement, ses paupières battirent, révélant l’éclat de ses prunelles encore embrumées de sommeil.Elle mit quelques secondes à émerger, à prendre conscience de ma présence. Sa main glissa sur le drap à côté d’elle, effleurant le vide où j’aurais dû être.- Bonjour mon amour ! - Hum ! - As-tu bien dormi ? — Où étais-tu ? demanda-t-elle d’une voix rauque.Pas d’accusation, pas encore. Juste une question, teintée d’une pointe d’inquiétude qu’elle ne chercha pas à masquer.Je restai silencieux un instant, la détaillant sous la lumière tamisée. Son regard accrocha le mien, scrutateur. Elle attendait une réponse, et je savais qu’elle sentirait si je mentais.— J’étais à une réunion, dis-je enfin.Elle haussa légèrement un sourcil.— Une réunion ? À cette heure-ci ?— Entre hommes d’affaires. Rien d’inhabituel.Un
La BêteJe repose lentement le téléphone sur la table en bois, mes doigts effleurant l’écran comme pour vérifier que ce qui vient de se passer est bien réel. Mariano a pris l’initiative, il va gérer les détails. Mais il reste une chose qui me tracasse. Ken. Ce qu’il a découvert, il n’a pas encore saisi toute la portée de la situation. Pas encore.J’ai une longue expérience de la manipulation, de l’espionnage, de l’interprétation des gestes et des non-dits. Mais même moi, je ne peux pas ignorer l’intensité de ce qui se trame autour de Jade. C’est plus que de l’émotion ou de l’envie. C’est un jeu de pouvoir dans lequel chaque décision compte, chaque mouvement peut être fatal.Je m’apprête à me lever, à organiser la suite des événements, mais l’écran de mon téléphone se met à clignoter. Un appel entrant. Je sais qui c’est avant même de voir le nom s’afficher : Ken.Je soupire, fermant les yeux un instant. Ce n’est pas une surprise. Il est furieux, je le sens dans l’air, mais il ne sait
La BêteJe suis assis dans mon fauteuil, les mains entrelacées, les yeux perdus dans le vide. La scène avec Mia, ses inquiétudes et la révélation sur Jade, me trottent encore dans la tête. Mais je ne laisse rien paraître. C'est ma force, mon pouvoir de ne rien laisser transparaître, d'être toujours un pas en avant. Mia, elle, croit comprendre, mais elle n’a pas vu toute l’image. Jade n'est pas simplement une pièce dans ce jeu. Elle est bien plus compliquée que ça. Et Ken… Ken commence tout juste à comprendre à quel point il n’a aucune prise sur elle.Le téléphone sur la table vibre, brisant le silence. Un seul coup d’œil, et je vois le nom qui s’affiche. Mariano. Un sourire discret se forme sur mes lèvres. Il est rare qu’il me contacte directement. Ce n'est jamais un bon signe. Je saisis le téléphone et décroche, ma voix déjà froide, prête à entendre ce qu'il a à dire.— Mariano, je dis d'un ton calme, mais l’avertissement est là, sous-jacent. Qu’est-ce que tu veux ?Le silence de l'
Alba Je n’arrive pas à effacer l’image de Jade traînée hors du restaurant par Ken. C’était brutal, sans compassion. Il l’a empoignée comme une poupée, son visage marqué par l’humiliation. Jade, qui semblait si forte d’habitude, n’était qu’une ombre sous sa main. Un frisson me traverse en repensant à la scène. Ce n’était pas simplement de la colère, c’était de la domination. La question qui me taraude : qu’est-ce que Ken lui réserve après ça ? Il ne semble pas être le genre d’homme à pardonner facilement.Je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’il va lui faire une fois à l’abri de tous les regards. Mais plus que cela, il y a quelque chose de plus profond qui me trouble. Pourquoi Jade se laisse-t-elle faire ? Pourquoi cette soumission ? Ce n’est pas dans sa nature. Et pourtant, ce soir, elle a paru si vulnérable.Je me tourne vers La Bête, en face de moi, plongé dans ses pensées, observant son verre comme si le monde autour de lui n’avait plus d’importance. Je sens qu’il est concentré,
Mariano— Rosa, écoute-moi, je commence, ma voix douce mais ferme. Je vais tout faire pour qu’elle nous rejoigne, qu'elle répare ce qu’elle a fait. Je vais arranger ça. Il ne faut pas que tu t’inquiètes.Elle me regarde, sceptique, ses yeux pleins de questions non posées. Je sais que ce n’est pas aussi simple que je voudrais le faire croire, mais j’ai pris ma décision. Jade a peut-être commis une erreur, mais ce n’est pas un pas de plus vers la destruction. Non, je vais tout mettre en œuvre pour qu’elle revienne à la maison, qu’elle trouve sa place à nouveau à nos côtés. Elle peut se racheter, réparer ses erreurs. Je n'ai pas l'intention de la perdre.— Mais Mariano… Tu es sûr ? Elle a trahi Ken. Ce n’est pas quelque chose qu’il va facilement oublier. Tu sais comment il est. Il va tout faire pour la garder près de lui, même si cela signifie nous faire du mal.Je vois la peur dans ses yeux, la peur de ce qui pourrait arriver. Et je comprends cette peur. Ken est un homme imprévisible, e
RosaJe suis dans le salon de notre suite , un verre de vin à la main, regardant les volutes de fumée s'élever du feu de cheminée. Le crépitement du bois me berce un instant, mais mon esprit ne cesse de vagabonder, obsédé par une pensée qui revient sans cesse. Mariano n’est pas encore rentré, et j’ai ce pressentiment que quelque chose ne va pas. Il est habituellement très discret, mais ce soir-là, une inquiétude palpable flotte autour de lui.Lorsque la porte d’entrée s’ouvre finalement, je lève les yeux, et je vois immédiatement dans ses yeux que quelque chose de grave vient de se passer. Il ferme la porte derrière lui avec un bruit sourd, et je sens un frisson de malaise me parcourir l’échine.— Mariano, que se passe-t-il ?Il n’a pas besoin de répondre, je le sens. Je vois la tension dans ses épaules, son regard qui cherche à se détourner de moi. Cela n’a jamais été bon signe.Je pose mon verre sur la table basse et m’approche de lui, hésitante, mais le ton qu’il adopte est plus qu
Jade Il y a eu des moments où je me suis sentie vivante, prête à tout pour lui, comme si le monde autour de nous n’avait plus d’importance. Ce n'était pas seulement le désir physique, ce n'était pas juste l'attirance. Non, c'était plus complexe que cela. Avec lui, c'était une connexion plus profonde, plus ancienne, presque comme si nos âmes s'étaient déjà rencontrées avant même ce jour fatidique. Tout chez lui m’appelait. Ses mots, ses gestes, son regard... chaque part de lui m'attirait irrésistiblement.Je ferme les yeux, essayant de repousser ce sentiment qui me tourmente, mais c'est futile. Même la chaleur de la chambre ne parvient pas à apaiser ce froid qui me glace l’âme. Je suis piégée, coincée entre deux mondes, entre deux hommes.Et je sais que cette situation ne peut plus durer.Je me demande si cela a toujours été là, cette attraction pour lui, ou si c’est moi qui ai voulu m’y réfugier après avoir commencé à me sentir étouffée par tout ce que je vivais avec Ken. Peut-être q
Ken Je me tourne vers elle, mon visage impassible, mes yeux durs comme de la pierre. Elle halète, les mains tendues vers moi, comme pour me retenir, mais je la laisse faire. Cela ne change rien. Rien ne changera jamais, pas après tout ce qu’elle m’a fait.— Tu sais, Jade… dis-je d’une voix basse, presque menaçante. Tu crois peut-être que tout ça, toute cette histoire, c’est fini. Que tu peux partir, que tu peux t’en sortir. Mais crois-moi, tu te trompes.Je la fixe intensément, ses yeux écarquillés, son souffle court, comme si elle attendait un miracle. Elle ne dit rien, elle ne bouge même pas, comme si le monde entier venait de se réduire à ces quelques mots. Mais je n’ai aucune pitié pour elle, aucune envie de la sauver. Elle a fait son choix.— Je ne te laisserai jamais partir, Jade. Même si tu crois que tu peux fuir, même si tu penses que tu peux te cacher derrière des excuses. Je serai là. Toujours là. Et tu regretteras chaque seconde de m’avoir trahi.Je me rapproche d'elle d’u
KenJe me dirige vers la porte, mes mains serrant les poignées avec une pression presque brutale. Chaque pas que je fais me rapproche de la sortie, de la fin de tout ça. De tout ce que nous avons partagé. Mais alors que je m'apprête à franchir le seuil, j’entends sa voix, faible, tremblante, mais ferme.— Ken, attends.Je me fige, la porte à moitié ouverte. Cette voix. Elle me parvient comme un cri silencieux, une lueur d’espoir, ou peut-être juste un dernier effort pour sauver ce qui peut encore l’être. Mais moi, je ne veux plus entendre. Je n’ai plus envie d’écouter ses excuses, ses mensonges.Je me retourne lentement, mon cœur toujours battant dans ma poitrine. Jade se tient là, les mains crispées sur le bord du lit, son regard rempli de peur, mais aussi de détermination. Elle veut encore me convaincre. Mais elle a perdu ce droit.— Qu’est-ce que tu veux, Jade ? dis-je avec froideur, la voix dure, comme une lame. Je t’ai donné tout ce que j’avais, et voilà ce que tu fais de tout ça
Ken Mariano. Ce salaud. Je n’arrive pas à croire qu’il ait osé. Qu’il ait osé toucher à ce qui m’appartient. Mais plus que tout, c’est Jade qui m’a trahi. Elle m’a menti pendant des mois, me faisant croire qu’elle m’aimait alors qu’elle était déjà sous son emprise. Comment ai-je pu être aussi stupide ? J’ai passé tout ce temps à lui faire confiance, à croire qu’elle était honnête, à lui offrir mon cœur, alors que je n’étais qu’un pion dans un jeu qui ne me concernait même pas.Je serre les poings, la frustration m’envahissant. Je sais que je dois la confronter, lui faire face. Je n’ai plus le choix. Je ne peux pas simplement laisser ça passer. Je dois lui faire comprendre qu’elle a franchi une ligne, une ligne que je ne peux plus ignorer. Elle m’a trahi, et maintenant, elle devra en payer le prix.Ma colère me consume, mais je la laisse déborder. Je suis prêt à tout, à la remettre à sa place, à lui montrer que je suis toujours le maître dans cette maison. Peu importe ses mensonges, p