VALÉRIEÇa faisait mal. Tellement mal, comme si j’avais plongé mes doigts dans un four brûlant.Et honnêtement, ils ressemblaient exactement à ça : ils étaient ensanglantés et brûlés.« Ce n’est pas elle. Cette idiote s’est encore trompée ! Nous n’aurions pas dû lui faire confiance pour gérer ça correctement ! » A grondé le vampire frustré en repoussant une chaise.Puis, comme s’il réalisait son emportement, il s’est calmé, replaçant soigneusement la pierre dans sa boîte« Nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps. Le Roi Lycan rôdait autour de cette meute, et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il nous trouve. » A-t-il déclaré.« Nous ne savions toujours pas d’où venait cette femme. Elle semblait insignifiante. La fille de l’Alpha est morte sans révéler grand-chose. Le spectre est apparu, attiré par le sang spécial. »J’ai ressenti une petite vague de soulagement.Ils ignoraient que j’étais la servante personnelle d’Alain, sinon, je n’aurais eu aucune chance de survie.Que
ALAIN« Ils cherchaient une femme capable de lire ce qui était écrit sur l’Autel. Adélaïde a testé toutes les locales et les visiteuses, mais nous ne savions même pas qu’il y avait quelque chose d’écrit là ! Je l’ai fait pour protéger ma famille. Vous auriez fait la même chose ! »« J’aurais demandé de l’aide, imbécile ! Les vampires sont les créatures les plus perfides qui existent ! À quoi servent les Gardiens alors ?! » Ai-je rugi en perdant presque le contrôle.C’était beaucoup plus grave que ce que j’avais imaginé.« Tu as livré une relique sacrée de notre race, trompé des femmes innocentes, et tu étais prêt à leur laisser accéder à nos secrets ! Pensais-tu vraiment que toi ou ta famille en sortiriez indemnes ?! »L’homme continuait de pleurer, répétant qu’il l’avait fait pour ses filles, mais ma patience était épuisée.Ma priorité maintenant était de découvrir où ils avaient emmené Valérie.« Dis-moi où sont les vampires. » Ai-je exigé d’une voix mortelle.« Je ne sais pas exacte
ALAINJe ne savais pas combien de personnes pouvaient se trouver dans le vieux bâtiment, mais je suis entré en rugissant, prêt à trancher des têtes.Trop tard. J’avais déjà un temps de retard. Il était évident qu’ils s’étaient enfuis précipitamment.Ils ont dû réaliser que je me rapprochais d’eux.J’ai repris ma forme humaine en parcourant furieusement les étages souterrains sombres, défonçant les portes et cherchant désespérément.Des cadavres jonchaient le sol partout.Les imbéciles qui osaient pactiser avec les vampires finissaient toujours ainsi.Mon cœur battait de peur, un sentiment que je n’avais pas éprouvé depuis longtemps, et encore plus lorsque j’ai enfin capté son odeur.J’ai couru en descendant un escalier étroit à travers un couloir sombre, jusqu’à atteindre une cellule massive.Des parfums féminins s’y mêlaient, et parmi eux, le sien : celui de Valérie. Mais elle n’était nulle part.J’ai repéré un corps mourant dans un coin sale et je me suis approché.C’était une femme
ALAINVoir Valérie si blessée et vulnérable me brisait le cœur tandis qu’en même temps, une rage implacable grandissait en moi.« Il » luttait pour se libérer, pour la réconforter, pour lécher ses blessures.Je le sentais gratter mon esprit, essayant de prendre le contrôle.Être si près de la perdre ne faisait que renforcer mes craintes.Elle pourrait disparaître de mon monde en un instant, pour ne jamais revenir.J’ai scruté la scène : le groupe de guerriers, deux femmes s’agrippant l’une à l’autre, tremblantes dans un coin, un esclave mutilé, et un autre gisant mort.Le responsable de tout cela : un loup Bêta qui sentait la peur et la pourriture.J’ai laissé échapper un grondement d’avertissement bas.« Personne ne bouge d’ici, surtout toi, chef. Je sais ton odeur, et je te traquerai comme un animal si tu oses faire un pas. »Le Bêta a immédiatement acquiescé avec ses yeux rouges écarquillés de peur, tremblant. Pas si arrogant maintenant.J’ai porté Valérie un peu plus loin du carnag
ALAINElle prononce mon nom dans un murmure, en passant sa langue rose sur sa lèvre supérieure.C’est la première fois qu’elle m’appelle par mon nom, et l’entendre me procure une sensation extraordinaire.Elle presse son corps contre ma poitrine. Sa peau est fraîche et brûlante à la fois.Elle inhale mon odeur, ses mains me caressent tandis que sa bouche descend et me lèche.Mon corps frémit contre son ventre.« Valérie... Nmm... »Je gémis en luttant pour garder le contrôle. Si je le perds maintenant, je vais la blesser.Elle est trop meurtrie.Mais ses caresses, ses baisers, son parfum enivrant, tout me rend fou.Elle prend ma main et la guide sous sa robe.L’invitation est claire, et je ne suis pas un saint.Je glisse mes deux mains plus bas, remontant sa robe jusqu’à sa taille, la serrant avec un sifflement de plaisir désespéré, m’abandonnant enfin à mes fantasmes.Je recule juste pour une seconde, arrachant les feuilles attachées autour de ma taille.« Chut, c’est beaucoup mieux a
ALAINUne traction insistante sur mes cheveux a commencé.« Attends, bébé... Nmmm... J’ai juste besoin d’une seconde... Chut... » J’ai levé mon regard pour rencontrer ses yeux bleus.« Je veux vous goûter comme vous l’avez fait avec moi. Levez-vous, Votre Majesté... » A-t-elle murmuré en me poussant par les épaules.Elle a porté deux doigts à ses lèvres, les suçant, faisant tourbillonner sa langue, gémissant.Je me suis levé instantanément.Sa soumission, son désir de me plaire, ont poussé mon désir sombre à un tout autre niveau.Moi, qui désirais autrefois tant de femmes pour me plaire, j’étais satisfait avec elle seule.Un épais filet de liquide coulait de mon corps sur l’herbe en dessous.Les yeux de Valérie se sont écarquillés d’admiration, observant les différences entre la forme humaine et celle d’un Lycan.« As-tu peur maintenant ? Mmm... Ne veux-tu plus me goûter, Valérie ? »Je l’ai taquinée, frottant ma partie brûlante contre ses lèvres entrouvertes, étalant mon excitation pe
VALÉRIEMon cerveau s’est enfin reconnecté avec la réalité, et il m’a dit que j’étais allongée sur le côté dans un lit.Pas enchaînée. Pas emprisonnée. Pas ligotée. Et définitivement bien vivante.Je sentais une vitalité incroyable qui déferlait en moi, guérissant et réparant mes blessures.Perplexe, j’ai entrouvert les yeux en fixant un vieux mur en bois.Je connaissais ce papier peint, c’était celui de l’auberge où nous séjournions, dans cette... meute où j’ai été kidnappée et emmenée à ces vampires, qui m’ont vendue comme esclave, et puis... puis le Roi Lycan m’a sauvée !Jusqu’à ce moment-là, tout avait été terrifiant, mais gérable.Cependant, les souvenirs de toutes les choses que j’ai faites avec le Roi Alain après... étaient impossibles à supporter !Des phrases comme « ...j’ai besoin que tu me touches plus, Alain... » et « ...je veux te goûter comme tu l’as fait avec moi... » court-circuitaient mon esprit.« Uuuuhhhh ! » J’ai attrapé l’oreiller et j’ai crié dedans, enfouissant
VALÉRIEAprès avoir pris la décision la plus audacieuse de ma vie, je regardais Alain partir. Il a demandé à l’aubergiste de préparer un bain chaud.J’ai apprécié le geste et je me suis plongée dans l’eau apaisante jusqu’au cou, seule dans la chambre, soupirant de soulagement.Je ne voulais penser à rien, mais en levant la main où j’avais été brûlée par cette étrange pierre, j’ai réalisé qu’elle était presque complètement guérie. J’ai touché mon cou aussi : il n’y avait plus de douleur.Toutes mes blessures et mes contusions guérissaient rapidement, plus vite que jamais auparavant, sauf pour les cicatrices les plus graves et anciennes.C’était le pouvoir du Lycan, je le savais bien.Je me souvenais aussi de toutes les choses étranges que j’avais vécues. Mes souvenirs de l’attaque du spectre étaient flous, mais une chose était certaine : je lui avais fait face, et je pensais même qu’il m’avait craint.Qu’étais-je vraiment ?Personne ne devait jamais savoir cela. Absolument personne.Tou
VALÉRIEAprès avoir pris la décision la plus audacieuse de ma vie, je regardais Alain partir. Il a demandé à l’aubergiste de préparer un bain chaud.J’ai apprécié le geste et je me suis plongée dans l’eau apaisante jusqu’au cou, seule dans la chambre, soupirant de soulagement.Je ne voulais penser à rien, mais en levant la main où j’avais été brûlée par cette étrange pierre, j’ai réalisé qu’elle était presque complètement guérie. J’ai touché mon cou aussi : il n’y avait plus de douleur.Toutes mes blessures et mes contusions guérissaient rapidement, plus vite que jamais auparavant, sauf pour les cicatrices les plus graves et anciennes.C’était le pouvoir du Lycan, je le savais bien.Je me souvenais aussi de toutes les choses étranges que j’avais vécues. Mes souvenirs de l’attaque du spectre étaient flous, mais une chose était certaine : je lui avais fait face, et je pensais même qu’il m’avait craint.Qu’étais-je vraiment ?Personne ne devait jamais savoir cela. Absolument personne.Tou
VALÉRIEMon cerveau s’est enfin reconnecté avec la réalité, et il m’a dit que j’étais allongée sur le côté dans un lit.Pas enchaînée. Pas emprisonnée. Pas ligotée. Et définitivement bien vivante.Je sentais une vitalité incroyable qui déferlait en moi, guérissant et réparant mes blessures.Perplexe, j’ai entrouvert les yeux en fixant un vieux mur en bois.Je connaissais ce papier peint, c’était celui de l’auberge où nous séjournions, dans cette... meute où j’ai été kidnappée et emmenée à ces vampires, qui m’ont vendue comme esclave, et puis... puis le Roi Lycan m’a sauvée !Jusqu’à ce moment-là, tout avait été terrifiant, mais gérable.Cependant, les souvenirs de toutes les choses que j’ai faites avec le Roi Alain après... étaient impossibles à supporter !Des phrases comme « ...j’ai besoin que tu me touches plus, Alain... » et « ...je veux te goûter comme tu l’as fait avec moi... » court-circuitaient mon esprit.« Uuuuhhhh ! » J’ai attrapé l’oreiller et j’ai crié dedans, enfouissant
ALAINUne traction insistante sur mes cheveux a commencé.« Attends, bébé... Nmmm... J’ai juste besoin d’une seconde... Chut... » J’ai levé mon regard pour rencontrer ses yeux bleus.« Je veux vous goûter comme vous l’avez fait avec moi. Levez-vous, Votre Majesté... » A-t-elle murmuré en me poussant par les épaules.Elle a porté deux doigts à ses lèvres, les suçant, faisant tourbillonner sa langue, gémissant.Je me suis levé instantanément.Sa soumission, son désir de me plaire, ont poussé mon désir sombre à un tout autre niveau.Moi, qui désirais autrefois tant de femmes pour me plaire, j’étais satisfait avec elle seule.Un épais filet de liquide coulait de mon corps sur l’herbe en dessous.Les yeux de Valérie se sont écarquillés d’admiration, observant les différences entre la forme humaine et celle d’un Lycan.« As-tu peur maintenant ? Mmm... Ne veux-tu plus me goûter, Valérie ? »Je l’ai taquinée, frottant ma partie brûlante contre ses lèvres entrouvertes, étalant mon excitation pe
ALAINElle prononce mon nom dans un murmure, en passant sa langue rose sur sa lèvre supérieure.C’est la première fois qu’elle m’appelle par mon nom, et l’entendre me procure une sensation extraordinaire.Elle presse son corps contre ma poitrine. Sa peau est fraîche et brûlante à la fois.Elle inhale mon odeur, ses mains me caressent tandis que sa bouche descend et me lèche.Mon corps frémit contre son ventre.« Valérie... Nmm... »Je gémis en luttant pour garder le contrôle. Si je le perds maintenant, je vais la blesser.Elle est trop meurtrie.Mais ses caresses, ses baisers, son parfum enivrant, tout me rend fou.Elle prend ma main et la guide sous sa robe.L’invitation est claire, et je ne suis pas un saint.Je glisse mes deux mains plus bas, remontant sa robe jusqu’à sa taille, la serrant avec un sifflement de plaisir désespéré, m’abandonnant enfin à mes fantasmes.Je recule juste pour une seconde, arrachant les feuilles attachées autour de ma taille.« Chut, c’est beaucoup mieux a
ALAINVoir Valérie si blessée et vulnérable me brisait le cœur tandis qu’en même temps, une rage implacable grandissait en moi.« Il » luttait pour se libérer, pour la réconforter, pour lécher ses blessures.Je le sentais gratter mon esprit, essayant de prendre le contrôle.Être si près de la perdre ne faisait que renforcer mes craintes.Elle pourrait disparaître de mon monde en un instant, pour ne jamais revenir.J’ai scruté la scène : le groupe de guerriers, deux femmes s’agrippant l’une à l’autre, tremblantes dans un coin, un esclave mutilé, et un autre gisant mort.Le responsable de tout cela : un loup Bêta qui sentait la peur et la pourriture.J’ai laissé échapper un grondement d’avertissement bas.« Personne ne bouge d’ici, surtout toi, chef. Je sais ton odeur, et je te traquerai comme un animal si tu oses faire un pas. »Le Bêta a immédiatement acquiescé avec ses yeux rouges écarquillés de peur, tremblant. Pas si arrogant maintenant.J’ai porté Valérie un peu plus loin du carnag
ALAINJe ne savais pas combien de personnes pouvaient se trouver dans le vieux bâtiment, mais je suis entré en rugissant, prêt à trancher des têtes.Trop tard. J’avais déjà un temps de retard. Il était évident qu’ils s’étaient enfuis précipitamment.Ils ont dû réaliser que je me rapprochais d’eux.J’ai repris ma forme humaine en parcourant furieusement les étages souterrains sombres, défonçant les portes et cherchant désespérément.Des cadavres jonchaient le sol partout.Les imbéciles qui osaient pactiser avec les vampires finissaient toujours ainsi.Mon cœur battait de peur, un sentiment que je n’avais pas éprouvé depuis longtemps, et encore plus lorsque j’ai enfin capté son odeur.J’ai couru en descendant un escalier étroit à travers un couloir sombre, jusqu’à atteindre une cellule massive.Des parfums féminins s’y mêlaient, et parmi eux, le sien : celui de Valérie. Mais elle n’était nulle part.J’ai repéré un corps mourant dans un coin sale et je me suis approché.C’était une femme
ALAIN« Ils cherchaient une femme capable de lire ce qui était écrit sur l’Autel. Adélaïde a testé toutes les locales et les visiteuses, mais nous ne savions même pas qu’il y avait quelque chose d’écrit là ! Je l’ai fait pour protéger ma famille. Vous auriez fait la même chose ! »« J’aurais demandé de l’aide, imbécile ! Les vampires sont les créatures les plus perfides qui existent ! À quoi servent les Gardiens alors ?! » Ai-je rugi en perdant presque le contrôle.C’était beaucoup plus grave que ce que j’avais imaginé.« Tu as livré une relique sacrée de notre race, trompé des femmes innocentes, et tu étais prêt à leur laisser accéder à nos secrets ! Pensais-tu vraiment que toi ou ta famille en sortiriez indemnes ?! »L’homme continuait de pleurer, répétant qu’il l’avait fait pour ses filles, mais ma patience était épuisée.Ma priorité maintenant était de découvrir où ils avaient emmené Valérie.« Dis-moi où sont les vampires. » Ai-je exigé d’une voix mortelle.« Je ne sais pas exacte
VALÉRIEÇa faisait mal. Tellement mal, comme si j’avais plongé mes doigts dans un four brûlant.Et honnêtement, ils ressemblaient exactement à ça : ils étaient ensanglantés et brûlés.« Ce n’est pas elle. Cette idiote s’est encore trompée ! Nous n’aurions pas dû lui faire confiance pour gérer ça correctement ! » A grondé le vampire frustré en repoussant une chaise.Puis, comme s’il réalisait son emportement, il s’est calmé, replaçant soigneusement la pierre dans sa boîte« Nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps. Le Roi Lycan rôdait autour de cette meute, et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il nous trouve. » A-t-il déclaré.« Nous ne savions toujours pas d’où venait cette femme. Elle semblait insignifiante. La fille de l’Alpha est morte sans révéler grand-chose. Le spectre est apparu, attiré par le sang spécial. »J’ai ressenti une petite vague de soulagement.Ils ignoraient que j’étais la servante personnelle d’Alain, sinon, je n’aurais eu aucune chance de survie.Que
VALÉRIE« Le patron ne va pas aimer ça du tout. »« Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Ramasser ce cadavre dégoûtant ou rester là à attendre le spectre ?! »« Cette fille a de la chance, son visage est tellement amoché que même le spectre n’en voulait pas. »Je pouvais entendre la conversation de ce qui semblait être deux hommes.Tout mon corps se sentait épuisé, comme si j’avais dépassé mes limites physiques. J’étais perplexe, incapable de me rappeler complètement ce qui s’était passé.Adélaïde avait essayé de me tromper. Nous nous sommes battues. Cette chose est apparue, et puis... ?J’étais allongée sur le dos d’un de mes ravisseurs, transportée vers une destination inconnue.Bien que je sois réveillée, je gardais les yeux fermés, feignant d’être inconsciente juste pour entendre davantage leur conversation.« Mets-la dans le bateau ! »Soudainement, ils m’ont jetée sur un vieux bateau.J’ai réalisé qu’on m’emmenait de plus en plus loin du Roi, alors j’ai commencé à me débattre