Je venais d'arriver chez mamy. Tout avait changé. J'admirais le paysage que je trouvais plus beau qu'avant. Ça faisait longtemps que je n'y avais pas mis les pieds. Alors je me suis avancée doucement vers la porte principale. J'avais à peine franchi le seuil de la porte que mes cousins et cousines se sont jetés sur mon frère et moi. Il y avait une joie immense qui se dégageait et je me suis dit intérieurement 'Ça y est, je vais passer de belles vacances.'
J'ai enlacé ces derniers avec une joie immense : qu'ils avaient grandis!
Subitement, j'ai vu ma mamy s'approcher et j'ai couru vers elle, question de me jeter dans ses bras. Le sourire qui était sur son visage était incroyable! J'étais heureuse de la revoir. Elle avait changé oui, elle était devenue plus belle et plus radieuse qu'avant.
Certains voisins sont entrés par la porte de derrière pour venir nous saluer. Je me sentais vraiment bien. J'étais chez moi...
Mon frère et moi sommes allés poser nos bagages dans la chambre avec nos cousins qui étaient à nos trousses. "Vous nous avez gardés quoi?" "Attendez alors qu'on ouvre le sac."
Il y avait des biscuits, bonbons, chocolats et certains vêtements etc.
Mamy était devant la porte, elle nous regardait avec plaisir, c'est comme si elle se disait intérieurement "Merci Seigneur, de m'avoir offert des petits petits-enfants aussi aimables."
J'ai glissé le plus gros biscuit à mamy et mon frère un paquet de bonbons cœurs. Elle méritait le plus gros cadeau. Oh mamy!
Mes cousins ont commencé à nous raconter certains trucs du quartier, leur nouvelle vie, ils nous posaient des questions, et nous aussi nous faisions pareil.
— ROSINE : : Vous avez grandi hein. Vous faîtes quelle classe maintenant ?
— On part au CM2.
— NADINE : Waouh comme nous.
— ROSINE : Ayaaa nous quatre dans la même classe.
— NOÉ : Si on fréquente ici, on sera sûrement dans la même salle de classe. Ça sera chaud hein.
— TRÉSOR : Pour vous! Moi je go en 6ème.
— Ikiii l'intello!
— ROSINE: : Je te dis! Et depuis que le gars a eu le Concours et le CEP on ne respire plus hein.
— TRÉSOR : : Sans? Mince je ne dormais même plus. Quand les gens dormaient, je révisais... Vous n'avez encore rien vu.
Dans la famille, Trésor et mon frère étaient comme des jumeaux. Ils avaient la même taille et la même corpulence. Ils se ressemblaient beaucoup. C'était les deux comédiens de la famille.
Ma cousine Nadine et moi étions pareilles. On avait la même taille et presque la même corpulence. Elle était un peu potelée et moi moins.
L'ambiance était plutôt bonne. Je me sentais bien.
Après avoir causé, nous sommes sortis pour aller braiser le maïs avec mamy.
Tout le monde était calme. Chacun était concentré sur son maïs.
Après avoir fini, mamy nous a dit qu'on irait saluer les voisins le lendemain, j'étais ravie.
On a prié ensemble à la cuisine et après, nous sommes retournés à l’intérieur de la maison..
Mamy est allée dormir, les autres et moi sommes allés dans la chambre, question de taper les commentaires.
Il devait être 21h. La chambre était sombre car l'ampoule s'était grillée. La lumière qui était dans la chambre voisine éclairait légèrement la nôtre. On voyait à peine les visages. On reconnaissait chacun par sa voix.
Nous étions assis sur le lit, en train de causer.
— TRÉSOR : Demain on ira jouer au foot.
— NOÉ : Avec qui?
— ROSINE : Il y a plusieurs personnes dans le quartier. On pourra jouer ensemble.
— NADINE : Comme Adriel par exemple. Vous voyez la maison qui est près de la nôtre non? C'est où il vit!
— Il y a plusieurs maisons qui nous entourent.
— NADINE : Oui mais je parle de celle qui est en bas.
— Ah oui, c'est presque collé à la nôtre.
Ils ont commencé à parler de lui, en disant comment c'est un bon garçon, gentil, toujours prêt à rendre service.
— TRÉSOR : C'est un ami de la famille. Il vient souvent ici et on tape les commentaires, parfois même jusqu'à 3 ou 4h du matin.
— ROSINE : On lui a même dit que vous seriez là. Je suis sûre qu'il va venir vous saluer.
— NOÉ : Ah, on l’attend alors!
On a commencé à planifier nos vacances. À choisir les activités qu'on allait faire, les endroits qu'on allait visiter, et à choisir même les jours où on irait aux champs semer le maïs, haricot, les arachides, cueillir les avocats, mangues, etc. Il n'y avait rien de mieux que ça. J'avais tellement hâte.
Quelques minutes après, j'ai vu une silhouette masculine entrer avec un t-shirt blanc et un pantalon kaki qui lui allait bien. En même temps la chambre était sombre donc je ne voyais pas bien.
— ROSINE : Adriel est là!
Il a dit "Bonsoir" et sa voix a résonné en moi. C’était comme si je le connaissais.
Puis, il s’est assis sur le pouf qui était près de la porte.
— ROSINE : Ça dit quoi? On t’attendait comme ça!
— Donc c'est lui Adriel?
— TRÉSOR : Oui Brenda, c'est lui Adriel.
— Ahn d'accord!
— ADRIEL : Je suis désolé! J'aurais dû venir vous saluer plutôt mais j'étais en train d'aider ma mère à faire certaines choses.
— NOÉ : Ce n'est pas grave, enchanté de te connaître.
On a fait les présentations.
Plus il parlait, plus je me sentais heureuse et j'ignorais la raison pour laquelle j’étais dans cet état. Je voyais son visage à peine certes, mais je sentais déjà une sorte de connexion wifi qui m'attirait chez lui.
Il avait l'air de bien s'entendre avec les autres et ça me plaisait bien.
— ADRIEL : Bon il faut que je rentre. J'ai à faire.
— ROSINE : Or reste encore un peu nor Adri, tu sais bien que tout le monde t'aime ici.
— ADRIEL : C’est gentil mais il faut vraiment que j'aide encore ma mère. Je serai là demain, promis!
— ROSINE : J'ai confiance, à demain alors...
J'avais envie de lui dire de rester, mais je me suis retenue.
J'avais envie de le suivre, mais je suis restée tranquille.
On aurait cru qu'il était une partie de moi car quand il est parti, j'ai ressenti un vide. Je suis devenue toute pâle et pensive mais après, je me suis ressaisie et j'ai continué les commentaires avec les autres.
— NADINE : Hum Brenda, j'ai vu comment il te regardait et toi aussi.
— : Ayaaaa! Ne commencez pas hei!?.
— TRÉSOR : En parlant même de ça. Qui a un copain ou une copine ici?
— ROSINE : Ah, vous savez déjà que je suis avec Issa depuis deux ans maintenant.
— Deux ans?
— ROSINE : C'est étonnant ?
— Mince, c'est l'amour de quoi comment? En plus de cela vous êtes encore petits.
— ROSINE : L'amour n'a pas d'âge! Quand tu vas rencontrer l'amour, toi-même tu verras que deux ans même c'est rien. Tu voudras même passer l'éternité avec lui.
Moi je n’avais jamais connu ce sentiment. Je n’avais que neuf ans et bientôt dix. Pour moi, c’était uniquement pour les grandes personnes mais quand Rosine a dit ces mots, je ne sais pas pourquoi mais, j’ai pensé à ce fameux Adriel.
— NADINE : Ah moi je suis là hein…
— Pareil pour moi. Je suis là, je n'ai personne.
Les deux plus jeunes : Junior et Nidèle ne faisaient que rire.
— ROSINE : Couchez- vous vous dormez. Quand les grands parlent, les enfants n'écoutent pas.
— TRÉSOR : Je wanda même hein, jusqu'à ils rient. Bref Il y a une fille la que j'aime mais elle me tourne depuis en disant que je ne suis pas sérieux, pourtant elle m'aime hein.
Rosine s'est mise à rire aux éclats avant d'ajouter…
— ROSINE : Il parle de Shakira. Il aime tellement cette fille et c’est réciproque. Je crois qu’elle finira par l’accepter.
— NOÉ : J'espère que je vais trouver ma part avec qui les vacances hein.
— NADINE : Tu en trouveras, c'est sûr! Il y a plusieurs filles ici dans le quartier. Elles sont tellement nombreuses.
— TRÉSOR : En vrai! Mais c'est seulement Shakira que je veux...
— NADINE : Tu as seulement vu quoi sur la fille la?
— ROSINE : C'est une star non? Tu ne vois pas son prénom ? 'Shakira’...
— TRÉSOR : Aka laisse ça!
À les entendre parler, je me suis rendu compte que j'avais raté beaucoup de choses et j'ai même regretté le fait que je ne sois pas venue plus tôt.
Après cette discussion, nous avons entamé la discussion sur les travaux ménagers. On devait les répartir puisque deux nouvelles personnes étaient arrivées: Mon frère et moi.
C'est Rosine qui avait partagé les travaux vu que la plus grande était dans sa chambre en train de gérer ses affaires. Elle s’appelait Majolie.
Les garçons devaient puiser l'eau, moi je devais balayer la cour, Rosine devait faire la cuisine, Nadine et Nidèle devaient laver les assiettes. Tout le monde était d'accord. On a encore prié et nous nous sommes endormis aux environs de 23h.
C'est à 7h que nous nous sommes réveillés. Nous sommes allés dans la chambre de mamy lui dire bonjour et tous ensemble, nous avons prié. Après la prière, nous avons arrangé la chambre. Nous nous sommes brossés avant que chacun ne commence son travail. Les garçons sont allés puiser l'eau comme prévu et on attendait cette eau pour nous doucher. En attendant, chacun a commencé son travail.
Moi j'ai pris le balais et je suis sortie pour balayer la cour.
Il avait un peu plu la veille. Le sol était frais, l'air aussi. J'avais porté un petit collant jaune, avec un haut-robe blanc et rouge qui avait une capuche. J'ai donc porté ça pour couvrir mes oreilles car le vent frais qui passait les rendaient glacées.
Ensuite, je me suis d'abord placée debout pour contempler la nature, le paysage, le soleil. Tout était lumineux, et je rendais grâce à Dieu pour ça. "Merci pour cette beauté Seigneur."
Quelques minutes après, je me suis baissée et j'ai commencé à balayer. La cour était grande!
Je ne faisais que balayer en faisant des pauses.
À un moment donné, j'ai entendu des pas derrière moi. Ces pas résonnaient de plus en plus. Je ne savais pas qui c'était alors je me suis retournée pour voir qui c'était et là c’était Adriel. Je l'ai tout de suite reconnu.
Il était juste en face de moi et mon cœur s'est mis à battre fortement tel un tambour. Il a souri, et moi aussi. Nos regards étaient insistants et perçants ! À l'instant même, un sentiment est né en moi. Un sentiment que je ne connaissais pas auparavant. Un sentiment fort, tellement grand: c'était indescriptible. J'ai eu l'impression que mes yeux venaient juste de s'ouvrir. Car depuis ma naissance, je n'avais jamais vu ce sentiment dans les yeux de quelqu'un: Je voyais de l'amour dans ses yeux et je sentais qu'il voyait la même chose dans les miens.
Une joie immense m'a envahie, c'est comme si je renaissais. C'est comme si c'est en ce moment même que ma vie avait commencé à avoir un sens.
La veille, je ne l'avais pas bien vu mais je ressentais déjà quelque chose de beau, de magique, d'unique.
Et quand je l'ai bien vu, j'ai eu l'impression de voir l’amour en personne.
Avant, je connaissais l'amour qu'on pouvait ressentir pour ses parents, frères, amis etc. Mais là c'était différent!
En fait, c'était le coup de foudre, l'amour au premier regard. J'étais en train de vivre ce que j'avais l'habitude de voir à la télé. On a passé plus d'une minute à se regarder avant qu'il ne brise le silence.
— ADRIEL : Salut Brenda ça va?(Avec un sourire qui illuminait son visage.)
— Oui,je vais bien merci et toi? (Ma voix tremblait.)
— ADRIEL : Bien merci.
Il était tellement beau! C'était un garçon brun, qui me dépassait en taille. J'avais l'impression qu'on se connaissait depuis.
Après les salutations, il a passé sa main droite sur mes épaules. Je ne saurais décrire ce que j'ai ressenti. C'était tellement beau! Je tremblais de joie.
Il m'a guidée et on a marché jusqu'à sa maison qui n'était même pas à une minute de la mienne.
— ADRIEL : C'est ici que je vis. Je suis ton voisin.
— Waouh c'est génial! Je suis ravie de faire ta connaissance.
— ADRIEL : Moi aussi!
— Bon, je dois aller finir la cour que j'ai commencée.
— ADRIEL Pas de soucis, à plus tard alors.
Il a enlevé sa main, on s'est regardés, on a souri, et je suis partie.
J'avoue que je pouvais rester là-bas avec lui toute la journée sans problème. Tellement je me sentais bien quand il était là, près de moi.
J'ai fini de balayer la cour et je suis allée rejoindre les autres.
Quelques minutes plus tard, les garçons sont arrivés avec des bidons d'eau. Chacun a pris sa douche avant de manger ce que Rosine avait préparé: un bon couscous gombo avec du mbouga (poisson sec).
Rosine était une fille travailleuse. Elle avait 14 ans et demi et elle était déjà comme une femme. Tout le monde l'aimait. Elle mettait toujours de la bonne ambiance où elle passait.
Après avoir mangé, je suis allée la voir…
— Rosine merci pour le repas, c'était bon. Tu prépares bien hein..
--ROSINE : Va là-bas! Tu flattes qui (en riant).
Je me suis jetée sur elle pour qu'elle me prenne dans ses bras avant d'ajouter…
— Or je suis sérieuse. C'était bon
Elle et moi sommes allées rincer les assiettes avant de rejoindre les autres au salon. Tout le monde était là, sauf les garçons.
Majolie était dans sa chambre et j'en ai profité pour aller la voir.
— C'est Brenda! (en toquant).
Elle a ouvert la porte, je suis entrée et elle l'a aussitôt refermée.
— Yo, l'intello de la famille, ça dit quoi?
— MAJOLIE : Aka c'est Trésor et toi les deux intellos.
— Bon nous tous alors, toute la maison, c'est mieux! Bref tu vas bien Majolie? Pourquoi tu es toujours dans ta chambre?
— MAJOLIE : Laisse seulement grand-mère(c'est comme ça qu'elle m'appelait.) J'ai trop de soucis en ce moment. Ne t'inquiète pas, ça ira.
— Si et seulement si je pouvais t'aider…
— MAJOLIE : Je sais grand-mère, mais ça va aller. Sinon tu vas bien?
— Je vais bien, mais je suis un peu triste parce que tu es triste.
— MAJOLIE : Tu n'as pas changé ? Je savais que tu allais t'inquiéter.
— C'est normal non?
— MAJOLIE : Oui princesse. Merci beaucoup.
Majolie était une fille très belle et intelligente. Elle était réservée, elle n'aimait pas exposer ses problèmes. Elle trouvait toujours le moyen de les arranger. Les gens la respectaient beaucoup à cause de son côté un peu froid et strict. Certaines personnes n'avaient même pas le courage de l'approcher car c'était une fille vraiment droite, et elle avait beaucoup de principes.
Je suis restée pendant un bon moment avec elle, en train de discuter sur des sujets très intéressants comme l'école. Je lui ai posé des questions sur son niveau scolaire, et elle a répondu avec aisance.
Je suis même allée jusqu'à prendre un de ses cahiers pour lui poser quelques questions, question de voir son niveau.
Après cela, je suis retournée au salon pour rester avec les autres. J'ai trouvé Nadine, Junior et Nidèle.
— Où est la grand-mère ?
--JUNIOR : Elle est sortie.
--MOI : Ahn d'accord. Et Rosine?
--NADI : Elle est dehors, sur la véranda. Brenda assieds toi on cause nor? Non, viens on part dans la chambre (en me tirant par le bras).
— Okey!
Nadine était ma jumelle de la famille. On s'aimait beaucoup, malgré qu'on avait souvent des difficultés à s'entendre. Physiquement, on se ressemblait certes, mais on n'avait pas les mêmes visions des choses.
Elle était toute mignonne, avec ses joues. Elle était formée comme une guitare et avait un beau sourire.
Quand on la voyait, on avait l'impression qu'elle était fâchée or ce n'était pas le cas, elle était comme ça!
Nous sommes allées tapper nos commentaires tranquillement!
— Ma jumelle Nadine!
— Yes ma personne! Ça fait longtemps hein…
— Je te dis! Mais bon je suis maintenant là.
— NADINE : Sauf que tu vas partir après les vacances.
Quand elle a dit ça, j'ai revu Adriel dans ma tête et j'ai dit…
— Ah peut-être hein.
J’avoue que si elle m’avait dit ça avant ma rencontre avec Adriel, je lui aurais répondu « oui, je vais partir après les vacances » mais là, je n’étais plus sûre de vouloir rentrer.
On a causé de tout et de rien.
Après je suis allée voir Rosine à la véranda.
Elle était en train de défaire ses cheveux.
— Tu ne pouvais pas m'appeler pour que je t'aide?
— ROSINE : Non toi aussi, tu viens d'arriver. Il faut que je te laisse te reposer d'abord.
— C'est pour toi là-bas !
J'ai pris le peigne et j'ai commencé à défaire ses tresses.
— I say hein (Je dis hein) Rosine, où sont les garçons ?
— ROSINE : Ah tu sais comment les garçons aiment marcher non? Ils sont allés cueillir les goyaves.
— Et pour le foot, on va jouer à quelle heure ?
— ROSINE : Dès qu'ils vont rentrer.
Je suis descendue de la véranda et j'ai guetté la cour de la maison d’Adriel pour voir s'il était là car il me manquait déjà. Puis je suis remontée.
— ROSINE : Tu regardais quoi? Ou qui?
Je n’ai pas répondu.
Quelques minutes après, les garçons sont arrivés et Adriel était là.
La même flamme brûlante à mille degrés était toujours là. Mes yeux se sont illuminés quand je l'ai vu, et je sentais que c'était réciproque.
Les garçons sont venus s'asseoir et ont distribué les goyaves. Ceux qui étaient à l'intérieur sont venus nous rejoindre à la véranda.
J'ai pris pour Majolie et je suis allée lui donner.
— MAJOLIE : Merci grand-mère, tu penses toujours à moi hein.
— Bien sûr!
On mangeait en causant. Adriel et moi on ne faisait que se regarder. On n'avait pas besoin de parler pour exprimer ce qu'on ressentait. Tout se lisait dans le regard.
Après ça, on a joué au foot et il est venu me voir…
— ADRIEL : J'ai passé une très belle journée avec vous. Je dois vous laisser maintenant. Je serai là le soir, vers 20h30 pour regarder une série la avec vous si je n'ai rien à faire.
— Merci Adriel, je t'attends oh. Je prie pour que le temps passe vite.
— ADRIEL : Moi aussi. À plus alors.
Adriel est parti et à l'instant, j'ai ressenti ce manque, ce vide.
Puis, je suis allée voir mon frère pour qu'on cause un peu. Il était assis au salon et je lui ai demandé qu'on aille à l'extérieur.
— Tu te plais ici?
— NOÉ : Tellement, et toi?
— Pareil! Hum apparemment vous êtes allés cueillir des goyaves avec Adriel. Je suppose que vous avez de plus en plus fait connaissance.
— NOÉ : Oui, il est vraiment gentil. C'est un garçon cool et on s'entend super bien…
— C'est tout? Continue s'il te plaît.
Rien que son prénom avait de l'effet sur moi, à plus forte raison lui-même en personne ?
— NOÉ: : Hum vous deux la! Il m'a aussi posé des questions sur toi.
J'ai sursauté en jubilant…
— Vraiment Noé? Il a dit quoi?
— NOÉ : Ah, il a demandé ton âge, ta classe bref plusieurs trucs. Et il a dit que tu es très belle.
J'étais aux anges!
— Waouh ça me touche vraiment. Lui aussi il est beau jusqu'à!
— NOÉ : Vous deux hum! Calmez vous hein…
— Laisse seulement. Tu dis ça parce que tu ne peux pas comprendre.
Effectivement, il n'y avait que nous deux pour comprendre ce qui se passait. Il fallait être dans la même situation pour comprendre.
Il était déjà 20h30 et j'attendais Adriel avec impatience. La série "La fille du jardinier" venait de commencer.
Tout le monde était assis et prêt à regarder.
Mes cousins et cousines ont commencé à nous raconter la série pour nous mettre à la page. J'avais hâte de voir cette série car à entendre leurs dires, elle était vraiment intéressante.
On a frappé à la porte et je me suis précipitée pour ouvrir et devinez qui c'était ?
Il est venu s'asseoir près de moi.
Bizarrement, Adriel et l'acteur du film se ressemblaient un peu physiquement. Le comportement était aussi presque pareil.
Oui, je sentais qu'il était amoureux de moi.
Quand l'acteur et l'actrice s'embrassaient, on se regardait et on souriait.
Après la série, on a tapé les commentaires comme d'habitude et il est rentré.
À suivre...
Ça faisait déjà 4 semaines que j'avais rencontré Adriel. Je l'aimais de plus en plus et lui aussi. Personne n'avait fait la cour à l'autre non, c'est venu naturellement.Nos proches avaient déjà remarqué notre rapprochement et n'ont pas hésité à nous faire part de leurs remarques.Chez Adriel, ça donnait ça:— Hum mon fils, depuis que Brenda est arrivée ici tu as changé hein. Tu es devenu tout content, tu passe tes journées avec elle. Je vous vois venir.
Il était sur sa moto. Il est descendu et il s'est approché de nous comme si de rien était.Nadine tremblait déjà, elle avait peur du coup elle s'est décalée pour se placer derrière Trésor.Personne ne bougeait plus, on était là comme des poteaux.Une fois devant, il a croisé les bras et il s'est mis à nous regarder sans rien dire.La peur grimpait encore de plus en plus.On a seulement entendu les pleurs de quelqu'un et c'était Nadine.--TONTON MOYO : Tu pleures quoi? Je ne t'ai même
Curieusement, je ne l’ai pas salué.Je n’en avais pas envie. En fait, mon sang ne collait pas avec lui. C'était ma première fois de le voir certes, mais ça ne collait pas. Il y a des gens comme ça, que quand tu les vois, tu deviens répugnant. Ce n'est pas de ta faute, c'est normal, ça peut arriver. Mais la plupart du temps, ça finit par s'arranger. Vous apprenez à vous apprenez à vous connaître et vous devenez proches, voire même très proches.Il m'a donc saluée gentiment et c'est là que j'ai répondu.--LUC-RICH : Salut la go. I say hein les gars c'est encore quelle viande fraîche ça non?
Tonton Moyo nous a demandé de nous mettre à genoux.Chacun avec un seau d'eau et un cailloux posés devant lui.Tonton Moyo était assis sur la véranda; Il nous regardait.--TONTON MOYO : Je veux bien vous punir mais la violence ne résout pas tout. J'ai quelque chose à vous proposer. Que chacun de vous me dise la matière qu'il n'aime pas à l'école.--TRÉSOR : Je n'aime pas l'anglais tonton.--ROSINE : Je n'aime pas la science.--NOÉ : Je n'aime pas les maths. 
Je me suis fâchée et je lui ai demandé qu'on rentre mais il a refusé.--LUC-RICH : Descends d'abord.--Qu'est-ce que tu veux faire ?--LUC-RICH : N'aies pas peur. Fais moi confiance.Je suis donc descendue et lui aussi.Nou étions en bas d'un arbre. Il s'est assis sur les racines et il m'a demandé de le suivre.--LUC-RICH : Viens t'asseoir. Je veux te parler.--Tu étais obligé de m'amener ici po
La question de Luc-Rich m'avait tourmentée pendant un bon moment. C'était une très bonne question: Et si mon père refusait qu'on reste au village, qu'est-ce qu'on allait faire?Mais bon, j'ai préféré ne plus y penser, tout en espérant que sa réponse soit positive.Nous avons continué nos causeries jusqu'à ce que Luc-Rich rentre aux environs de 23h.Junior le plus petit est allé manger avant de se coucher pendant que Noé, Trésor, Rosine, Issa Adriel et moi nous sommes allés visionner chez nous. Les parents d'Adriel étaient au champ. 
C'est avec une joie immense que je suis allée annoncer la nouvelle à Adriel.Il était en train de causer avec ses parents qui s'apprêtaient à partir.J'étais tellement surexcitée de lui dire que j'allais rester que je n'ai même pas attendu que ses parents partent.En moins de quelques secondes, j'étais dans ses bras.--MOI : On va rester. Mon frère et moi allons fréquenter ici en (jubilant).--ADRIEL : Waouh c'est génial!Ses parents nous regardaient seulement sans rien di
Nous étions lundi, et c'était la rentrée scolaire.Nous nous sommes réveillés à 6h, chacun a fait ses travaux ménagers, s'est douché, avant de prendre le petit-déjeuner pour ensuite partir…Mais avant, nous avons prié tous ensemble avec mamy.--NOUS : Au-voir mamy.--MAMY : Au revoir les enfants, soyez sages okey? Que Dieu vous protège!--NOUS : Merci mamy.Chacun lui a fait un câlin puis, nous sommes partis…
Il a essayé de me consoler en vain. Il ne faisait que me tourner sans répondre ses questions. En faite, il ne voulait rien me dire. Il est allé voir sa fille avant de rentrer.Quand Adriel est rentré, j'ai voulu le questionner mais j'ai laissé tomber. Il m'avait dit que je saurais toute la vérité le jour du mariage. Il ne restait plus sur quatre fois pour que ce jour arrive.______________ZARA_____________Un soir, mon ex fiancé est venu nous voir : son fils et moi. Il devait être vingt-deux heures. Notre fils dormait déjà.--S
Zara passait de temps en temps à la maison pour nous rendre visite. Elle devenait de plus en plus heureuse.J'étais heureuse pour elle car mieux vaut être seule que mal accompagnée. Sauf que sa joie était encore immense, tellement même. Ce qui a attiré mon attention. Je ne me suis pas empêchée de lui poser une question quand elle est venue chez moi.--Depuis un certain temps tu es joyeuse jusqu'à. Tu as gagné au Loto?--ZARA : J'ai gagné plus que ça ma co'o. Devine quoi?--Tu sors avec Luc-Rich?
___________ ZARA_____________Ça faisait déjà quatre ans que j'étais fiancée. J'aimais beaucoup mon homme et lui aussi. C'est vrai qu'on avait trop de problèmes mais on réussissait toujours à s'arranger mais sauf que là, c'était très grave. Il ne faisait que me tromper et je pardonnais mais j'ai décidé que cette fois c'était fini. Je ne pouvais pas continuer avec un infidèle même si je l'aimais.--MON FIANCÉ : Je suis désolé princesse. C'était plus fort que moi.--Ton cas est plus fort que moi. En plus de
#PREMIER_AMOUR partie 21.Ma grossesse se voyait déjà. Adriel s'occupait très bien de moi. Il veillait à ce que je sois en santé et à ce que je mange pour le bébé. Luc-Rich n'avait toujours pas lu mon message. En ce qui concerne sa bague, je l'avais enlevée et gardée. Je ne voulais plus penser à luimais bon, il y avait une chose qui me faisait toujours penser à lui : Ma grossesse.Un soir, Adriel et moi nous sommes sortis. Il devait être 20h.Adriel m'avait encore réservé
Adriel m'a amenée dans l'un des quartiers les plus beaux et riches de la ville.--ADRIEL : Tu es prête pour la surprise?--Oui mon amour.--ADRIEL : Okey il faut que je bande tes yeux.Cette affaire de bandage la hum.Ça m'a rappelé certaines choses.--Hum okey.Nous sommes sortis de la voiture. 
J’étais en face d’Adriel. Je me suis tournée et j’ai vu Luc-Rich en larmes.J’avais décidé de suivre mon cœur mais est-ce que ce que notre cœur désire toujours est le bon?J’avoue que si je n’avais pas bandé les yeux, j’allais me baser sur la reconnaissance.Oui, la reconnaissance envers chacun d’eux.Et pour dire de vrai, j’étais plus reconnaissante envers Luc-Rich mais hélas, mon cœur a choisi Adriel et j’ai accepté.Je me suis approchée de lui, les yeux remplis de larmes.
Plus le temps passait, plus je n'avais plus accès à Adriel. Ça faisait un bon moment que je ne l'avais pas vu. Ses enlacements et bisous me manquaient énormément.Après plus de deux ans sans se voir, j'ai commencé à m'habituer à son absence.J'avais beaucoup pleuré après son départ mais avec le temps, je me suis calmée et j'ai retrouvé le sourire.Il avait fini par avoir un téléphone. Mais à l'époque, les appels vidéos n'étaient pas possibles donc on faisait uniquement des appels audios, et ce de temps en temps.
J'avais réussi à avoir un téléphone. Quant-à Adriel, son oncle avait refusé de le lui en offrir sous prétexte qu'il était encore petit.Il avait mon numéro et moi j'avais celui avec lequel il avait l'habitude de m'appeler : Un numéro d'une cabine téléphonique qui était près leur appartement.Nous étions le 14 février. J'étais à la maison. J'attendais son appel avec impatience, tout en suivant quelques chansons d'amour. J'étais seule à la maison donc j'étais libre de chanter à haute voix.J'ai fabriqué un micro à l'aide du papie
_____________ADRIEL____________Il ne restait plus que deux jours pour que je voyage.Brenda et moi nous avons décidé de profiter le maximum possible avant mon départ.Je suis allé la voir et j'ai escaladé comme d'habitude. Elle était là, assise, toute triste…--Hey princesse je suis là.Elle a couru pour se jeter sur moi.--BRENDA : Je n'arrive pas à croire que c'est l'avant-dernier jour que je te vois.--Calme