« Son patron s’est organisé pour que j’y aille. Je vais me rendre là-bas maintenant », a répondu Tiffany.« Alors, dépêche-toi. Si c’est son patron qui t’a fait rejoindre ton époux, il devrait t’arranger un avion privé. C’est plus rapide. Arthur, conduis Tiff là-bas. »Aux yeux de Christine, le patron que Tiffany avait mentionné était justement Gabriel Larousse. Tenant compte que la famille Larousse possédait des avions privés, elle a laissé Tiffany partir, sans aucun souci.Quelques minutes plus tard.Arthur a quitté la Résidence des Gautier en voiture avec Tiffany.En route, Arthur a dit à Tiffany : « Tiffany, j’ai une proposition qui pourrait être un peu irraisonnable. »« Dis-la, Arthur. »Arthur a dit en roulant : « Tu te rends compte de l’amour de Zoé envers le jeune maître Larousse. Bien qu’elle nous ait promis de laisser sa passion pour lui, cela ne se fera pas en un seul jour, parce qu’elle l’aime depuis des années ! Il lui faut attendre une certaine période pour se soulager d
La seule personne qu’elle ne connaissait pas bien, c’était Gabriel !Non, elle était trompée par toute la famille de Gabriel.Les cousins bavardaient en route. Ainsi, Tiffany a eu l’impression que le trajet entre la Résidence des Gautier et la Résidence des Moulin n’était pas trop long. Elle y est arrivée très vite.Stéphane n’était pas revenu à la Résidence des Moulin.Il mangeait une fondue avec Chloé et son frère cadet. Chloé se préoccupait beaucoup de son amie. Ayant appris que Stéphane avait tout rangé, elle s’est soulagée.Quand Tiffany est arrivée à la Résidence des Moulin, Chloé lui a téléphoné. Ayant confirmé que Tiffany y était, Chloé a été rassurée.« Chloé, je dois beaucoup à Monsieur Moulin ce soir. Rapporte-lui mes remerciements. Je vais le remercier personnellement en rentrant. »C’était vrai que Stéphane était le collègue de Gabriel, mais il suffisait qu’il passe un coup de fil à ses collègues de la succursale qui conduiraient Gabriel à l’hôpital. Ça ne valait pas la pe
Si jamais Monsieur le président Larousse avait un accident, le directeur serait le plus coupable.Le siège social se fiait à lui et l’avait nommé directeur général de cette succursale. Pourtant, il y avait eu un incident grave, ce qui demandait l’arrivée du président sur place pour s’en occuper !Monsieur le président était tombé malade à cause de cette affaire, car il était épuisé. Il avait une forte fièvre. Heureusement, on l’avait escorté à l’hôpital en temps opportun, sinon, il aurait risqué sa vie !Le directeur tremblait de peur à l’idée des conséquences les plus sérieuses !« Où suis-je ? »Gabriel a eu envie de s’asseoir.« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, ne vous asseyez pas. Couchez-vous, couchez-vous tranquillement. Vous avez encore de la fièvre et vous êtes sous perfusion. »Gabriel a froncé les sourcils, oui, il s’en est souvenu !Il avait pris des médicaments contre le rhume achetés à la pharmacie. Mais ceux-ci n’avaient pas fonctionné ! Résultat : sa température avait
« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, ne bougez pas ça ! L’infirmière a dit qu’il fallait que ça coule assez lentement pour ce médicament ! Ce n’est pas bien que ça coule trop vite ! »Le directeur a empêché à Gabriel de régler la vitesse du goutte-à-goutte.Gabriel y a renoncé avec résignation.« Monsieur Larousse, on rentrera après que votre épouse sera arrivée. »Sur ces mots, Gabriel a levé la tête et les a regardés.« Tiff va venir ? »Le directeur et le directeur adjoint ont hoché la tête comme d’une entente convenue.« Monsieur Moulin a dit que Madame Larousse se souciait de vous. Elle a insisté pour s’occuper de vous. Alors, Monsieur Moulin a préparé un avion privé qui la transportera ici. Elle arrivera bientôt. »Gabriel a eu l’intention de descendre du lit.« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, votre épouse me téléphonera une fois descendue de l’avion ! Monsieur Moulin lui a envoyé mes coordonnées sur son portable. Rassurez-vous, Monsieur Larousse, j’accompagnerai Madame Laro
Tiffany a été d’accord : « Alors, il faut suivre les conseils du médecin. Laissons-le être hospitalisé pour quelques jours. Il quittera l’hôpital après avoir guéri. Mais, son travail et son salaire... »Puisque Gabriel était hospitalisé, Tiffany espérait qu’il profiterait de cette occasion afin de bien se reposer pendant quelques jours.La société était à son patron, pas la sienne. Comme il était malade, c’était irraisonnable qu’il risque sa vie au profit de son patron.Thomas Duval, le directeur de la succursale a dit dans la hâte : « Rassurez-vous, madame. Nous nous occuperons du travail de Monsieur Larousse. Pendant que votre époux est hospitalisé, nous vous promettons que nous n’allons pas le perturber par les affaires de la société. Et il touchera son salaire comme d’habitude. »En effet, tout le Groupe Larousse était à Monsieur le président Larousse, mais son épouse s’intéressait à son salaire ? Elle craignait qu’il ne touche pas de salaire lorsqu’il était hospitalisé ?« Merci b
Ayant envoyé les messages, Tiffany a remis son portable dans sa poche de pantalon.C’était la pleine nuit. Tout le monde dormait. Tiffany n’attendait pas qu’on lui réponde sur-le-champ.Gabriel s’est réveillé tout doucement. (En effet, il restait reveille tout le temps…)Quand il a ouvert les yeux en voyant Tiffany, il a fait semblant d’être surpris, comme s’il ne croyait pas qu’il l’ait vue. Il a même levé la main qui ne subissait pas l’aiguille à perfusion et s’est frotté les yeux, en murmurant : « Je me fais des illusions à cause de la fièvre ? Ou j’ai la berlue ? Pourquoi je vois ma chère Tiff ? »Tiffany a baissé sa main et l’a pincé au dos de la main avec beaucoup de force.« Oups ! »« Ça fait mal ? »Tiffany l’a interrogé.Gabriel a eu l’air misérable sur son visage charmant : « Ça fait mal, très mal ! »« Mais voilà ! C’est la vérité ! Tu ne rêves pas. Je t’ai dit que je serais auprès de toi si tu refusais de voir le médecin. »Gabriel a eu envie de se dresser.« Couche-toi !
Gabriel s’est dit dans son coeur : « Mais la société m’appartient ! »Tiffany a continué : « Ce Monsieur Duval, il est le directeur général de la succursale ? Il s’est présenté comme ça. »« Il a dit qu’il te fallait rester à l’hôpital pendant quelques jours. Tu ne dois t’occuper de rien. Il suffit que tu te reposes tranquillement. Bien que tu aies l’air de bien te porter, tu es tombé malade parce que tu es toujours occupé et épuisé, ce qui affaiblit ta résistance à la maladie. »« Tu es en congé payé. Monsieur Duval a promis de me payer, parce que je suis venue prendre soin de toi. Ils ont bien réfléchi ! »Tiffany trouvait que la succursale d’une grande société méritait bien son renom ! On avait beaucoup réfléchi et on avait pris l’initiative de payer le membre de famille de son employé de la société avant que Tiffany ne le demande !Gabriel s’en est moqué au fond de son coeur en prenant du porridge : « C’est toujours mon argent ! »Néanmoins, il n’avait pas l’audace de l’annoncer.«
Tiffany s’est résignée à Gabriel en levant les mains sur-le-champs en criant : « Gabriel, arrête de me parler comme ça. Tu as la voix enrouée et traînante. Ce n’est pas agréable du tout, du tout ! Même si tu désirais faire des mignardises, cela n’en aurait pas l’air mignon ! Tu me rappelles un jeune garçon dont la voix est en train de muer ! Je t’embrasserai, ça va ? Mais ne fais plus de mignardises. J’en ai horriblement peur ! J’ai la chair de poule partout aux bras ! »Gabriel l’a fixée d’un regard martyr.Il ne désirait pas faire de mignardises.Et il ne savait pas le faire.Heureusement, il avait la voix enrouée. Sinon, Tiffany l’accuserait d’être efféminé s’il changeait de voix à dessein.Eh bien, il fallait renoncer à cette idée.Tiffany lui a donné un bisou au visage avec tendresse d’après sa demande. Elle l’a interrogé : « Cela te satisfait ? »Lorsqu’elle lui avait donné le bisou, Gabriel avait fermé les yeux pour sentir le bisou tendre de son épouse. Bien qu’elle porte le mas