Si jamais Monsieur le président Larousse avait un accident, le directeur serait le plus coupable.Le siège social se fiait à lui et l’avait nommé directeur général de cette succursale. Pourtant, il y avait eu un incident grave, ce qui demandait l’arrivée du président sur place pour s’en occuper !Monsieur le président était tombé malade à cause de cette affaire, car il était épuisé. Il avait une forte fièvre. Heureusement, on l’avait escorté à l’hôpital en temps opportun, sinon, il aurait risqué sa vie !Le directeur tremblait de peur à l’idée des conséquences les plus sérieuses !« Où suis-je ? »Gabriel a eu envie de s’asseoir.« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, ne vous asseyez pas. Couchez-vous, couchez-vous tranquillement. Vous avez encore de la fièvre et vous êtes sous perfusion. »Gabriel a froncé les sourcils, oui, il s’en est souvenu !Il avait pris des médicaments contre le rhume achetés à la pharmacie. Mais ceux-ci n’avaient pas fonctionné ! Résultat : sa température avait
« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, ne bougez pas ça ! L’infirmière a dit qu’il fallait que ça coule assez lentement pour ce médicament ! Ce n’est pas bien que ça coule trop vite ! »Le directeur a empêché à Gabriel de régler la vitesse du goutte-à-goutte.Gabriel y a renoncé avec résignation.« Monsieur Larousse, on rentrera après que votre épouse sera arrivée. »Sur ces mots, Gabriel a levé la tête et les a regardés.« Tiff va venir ? »Le directeur et le directeur adjoint ont hoché la tête comme d’une entente convenue.« Monsieur Moulin a dit que Madame Larousse se souciait de vous. Elle a insisté pour s’occuper de vous. Alors, Monsieur Moulin a préparé un avion privé qui la transportera ici. Elle arrivera bientôt. »Gabriel a eu l’intention de descendre du lit.« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, votre épouse me téléphonera une fois descendue de l’avion ! Monsieur Moulin lui a envoyé mes coordonnées sur son portable. Rassurez-vous, Monsieur Larousse, j’accompagnerai Madame Laro
Tiffany a été d’accord : « Alors, il faut suivre les conseils du médecin. Laissons-le être hospitalisé pour quelques jours. Il quittera l’hôpital après avoir guéri. Mais, son travail et son salaire... »Puisque Gabriel était hospitalisé, Tiffany espérait qu’il profiterait de cette occasion afin de bien se reposer pendant quelques jours.La société était à son patron, pas la sienne. Comme il était malade, c’était irraisonnable qu’il risque sa vie au profit de son patron.Thomas Duval, le directeur de la succursale a dit dans la hâte : « Rassurez-vous, madame. Nous nous occuperons du travail de Monsieur Larousse. Pendant que votre époux est hospitalisé, nous vous promettons que nous n’allons pas le perturber par les affaires de la société. Et il touchera son salaire comme d’habitude. »En effet, tout le Groupe Larousse était à Monsieur le président Larousse, mais son épouse s’intéressait à son salaire ? Elle craignait qu’il ne touche pas de salaire lorsqu’il était hospitalisé ?« Merci b
Ayant envoyé les messages, Tiffany a remis son portable dans sa poche de pantalon.C’était la pleine nuit. Tout le monde dormait. Tiffany n’attendait pas qu’on lui réponde sur-le-champ.Gabriel s’est réveillé tout doucement. (En effet, il restait reveille tout le temps…)Quand il a ouvert les yeux en voyant Tiffany, il a fait semblant d’être surpris, comme s’il ne croyait pas qu’il l’ait vue. Il a même levé la main qui ne subissait pas l’aiguille à perfusion et s’est frotté les yeux, en murmurant : « Je me fais des illusions à cause de la fièvre ? Ou j’ai la berlue ? Pourquoi je vois ma chère Tiff ? »Tiffany a baissé sa main et l’a pincé au dos de la main avec beaucoup de force.« Oups ! »« Ça fait mal ? »Tiffany l’a interrogé.Gabriel a eu l’air misérable sur son visage charmant : « Ça fait mal, très mal ! »« Mais voilà ! C’est la vérité ! Tu ne rêves pas. Je t’ai dit que je serais auprès de toi si tu refusais de voir le médecin. »Gabriel a eu envie de se dresser.« Couche-toi !
Gabriel s’est dit dans son coeur : « Mais la société m’appartient ! »Tiffany a continué : « Ce Monsieur Duval, il est le directeur général de la succursale ? Il s’est présenté comme ça. »« Il a dit qu’il te fallait rester à l’hôpital pendant quelques jours. Tu ne dois t’occuper de rien. Il suffit que tu te reposes tranquillement. Bien que tu aies l’air de bien te porter, tu es tombé malade parce que tu es toujours occupé et épuisé, ce qui affaiblit ta résistance à la maladie. »« Tu es en congé payé. Monsieur Duval a promis de me payer, parce que je suis venue prendre soin de toi. Ils ont bien réfléchi ! »Tiffany trouvait que la succursale d’une grande société méritait bien son renom ! On avait beaucoup réfléchi et on avait pris l’initiative de payer le membre de famille de son employé de la société avant que Tiffany ne le demande !Gabriel s’en est moqué au fond de son coeur en prenant du porridge : « C’est toujours mon argent ! »Néanmoins, il n’avait pas l’audace de l’annoncer.«
Tiffany s’est résignée à Gabriel en levant les mains sur-le-champs en criant : « Gabriel, arrête de me parler comme ça. Tu as la voix enrouée et traînante. Ce n’est pas agréable du tout, du tout ! Même si tu désirais faire des mignardises, cela n’en aurait pas l’air mignon ! Tu me rappelles un jeune garçon dont la voix est en train de muer ! Je t’embrasserai, ça va ? Mais ne fais plus de mignardises. J’en ai horriblement peur ! J’ai la chair de poule partout aux bras ! »Gabriel l’a fixée d’un regard martyr.Il ne désirait pas faire de mignardises.Et il ne savait pas le faire.Heureusement, il avait la voix enrouée. Sinon, Tiffany l’accuserait d’être efféminé s’il changeait de voix à dessein.Eh bien, il fallait renoncer à cette idée.Tiffany lui a donné un bisou au visage avec tendresse d’après sa demande. Elle l’a interrogé : « Cela te satisfait ? »Lorsqu’elle lui avait donné le bisou, Gabriel avait fermé les yeux pour sentir le bisou tendre de son épouse. Bien qu’elle porte le mas
Tiffany, ayant aperçu que Gabriel la regardait, a posé son portable. Elle s’est levée et s’est approchée de lui en lui donnant un bisou au front.Elle a dit avec tendresse : « Repose-toi, s’il te plaît. »Puis, elle ne s’est pas retenue de toucher Gabriel au front.« Il y a un thermomètre ? Je te mesure la température. Je trouve que tu as encore de la fièvre. Tu as fait des perfusions et tu as pris des médicaments, mais la fièvre n’est pas partie. »Gabriel a répondu d’un air sage : « Je ne sais pas s’il y a un thermomètre ici. »« Bon, je vais en demander un à l’infirmière. »Tiffany s’en est allée en prenant son portable.Le portable de Gabriel a sonné dès le départ de Tiffany.C’était de la part de Stéphane.Gabriel a décroché.« Il est tard et tu ne dors pas encore ? »« Si, mais je viens de me réveiller et j’ai pris mon portable par habitude. J’ai lu le message envoyé par ton épouse. Elle m’a dit qu’elle était arrivée saine et sauve. Puisque je me suis réveillé, j’ai décidé de t’a
« Tu veux de l’eau ? »« Non, merci. Sinon, j’irai trop souvent aux toilettes. Ce n’est pas pratique pour le moment. »Tiffany s’est tue tout de suite.Comme Gabriel n’avait pas envie de dormir, alors que Tiffany ne regardait plus de vidéos, ils bavardaient. En principe, c’était Tiffany qui parlait et Gabriel l’écoutait.Gabriel a eu les paupières de plus en plus lourdes en écoutant la causette de Tiffany. Il est tombé dans les bras de Morphée en fermant les yeux petit à petit.Après que Gabriel avait fini une bonbonne de perfusion, Tiffany a fait venir l’infirmière pour remplacer la bonbonne vide par une nouvelle. Puis elle est revenue à son lit pour jouer avec son portable.Mais elle avait aussi les paupières de plus en plus lourdes. Elle était sur le point de s’endormir.De peur qu’elle s’endorme, Tiffany n’osait plus jouer avec son portable. Elle est descendue du lit et est entrée dans les toilettes. Ayant ôté son masque, elle s’est lavé le visage avec de l’eau froide, afin qu’elle
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri