« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, ne bougez pas ça ! L’infirmière a dit qu’il fallait que ça coule assez lentement pour ce médicament ! Ce n’est pas bien que ça coule trop vite ! »Le directeur a empêché à Gabriel de régler la vitesse du goutte-à-goutte.Gabriel y a renoncé avec résignation.« Monsieur Larousse, on rentrera après que votre épouse sera arrivée. »Sur ces mots, Gabriel a levé la tête et les a regardés.« Tiff va venir ? »Le directeur et le directeur adjoint ont hoché la tête comme d’une entente convenue.« Monsieur Moulin a dit que Madame Larousse se souciait de vous. Elle a insisté pour s’occuper de vous. Alors, Monsieur Moulin a préparé un avion privé qui la transportera ici. Elle arrivera bientôt. »Gabriel a eu l’intention de descendre du lit.« Monsieur Larousse, s’il vous plaît, votre épouse me téléphonera une fois descendue de l’avion ! Monsieur Moulin lui a envoyé mes coordonnées sur son portable. Rassurez-vous, Monsieur Larousse, j’accompagnerai Madame Laro
Tiffany a été d’accord : « Alors, il faut suivre les conseils du médecin. Laissons-le être hospitalisé pour quelques jours. Il quittera l’hôpital après avoir guéri. Mais, son travail et son salaire... »Puisque Gabriel était hospitalisé, Tiffany espérait qu’il profiterait de cette occasion afin de bien se reposer pendant quelques jours.La société était à son patron, pas la sienne. Comme il était malade, c’était irraisonnable qu’il risque sa vie au profit de son patron.Thomas Duval, le directeur de la succursale a dit dans la hâte : « Rassurez-vous, madame. Nous nous occuperons du travail de Monsieur Larousse. Pendant que votre époux est hospitalisé, nous vous promettons que nous n’allons pas le perturber par les affaires de la société. Et il touchera son salaire comme d’habitude. »En effet, tout le Groupe Larousse était à Monsieur le président Larousse, mais son épouse s’intéressait à son salaire ? Elle craignait qu’il ne touche pas de salaire lorsqu’il était hospitalisé ?« Merci b
Ayant envoyé les messages, Tiffany a remis son portable dans sa poche de pantalon.C’était la pleine nuit. Tout le monde dormait. Tiffany n’attendait pas qu’on lui réponde sur-le-champ.Gabriel s’est réveillé tout doucement. (En effet, il restait reveille tout le temps…)Quand il a ouvert les yeux en voyant Tiffany, il a fait semblant d’être surpris, comme s’il ne croyait pas qu’il l’ait vue. Il a même levé la main qui ne subissait pas l’aiguille à perfusion et s’est frotté les yeux, en murmurant : « Je me fais des illusions à cause de la fièvre ? Ou j’ai la berlue ? Pourquoi je vois ma chère Tiff ? »Tiffany a baissé sa main et l’a pincé au dos de la main avec beaucoup de force.« Oups ! »« Ça fait mal ? »Tiffany l’a interrogé.Gabriel a eu l’air misérable sur son visage charmant : « Ça fait mal, très mal ! »« Mais voilà ! C’est la vérité ! Tu ne rêves pas. Je t’ai dit que je serais auprès de toi si tu refusais de voir le médecin. »Gabriel a eu envie de se dresser.« Couche-toi !
Gabriel s’est dit dans son coeur : « Mais la société m’appartient ! »Tiffany a continué : « Ce Monsieur Duval, il est le directeur général de la succursale ? Il s’est présenté comme ça. »« Il a dit qu’il te fallait rester à l’hôpital pendant quelques jours. Tu ne dois t’occuper de rien. Il suffit que tu te reposes tranquillement. Bien que tu aies l’air de bien te porter, tu es tombé malade parce que tu es toujours occupé et épuisé, ce qui affaiblit ta résistance à la maladie. »« Tu es en congé payé. Monsieur Duval a promis de me payer, parce que je suis venue prendre soin de toi. Ils ont bien réfléchi ! »Tiffany trouvait que la succursale d’une grande société méritait bien son renom ! On avait beaucoup réfléchi et on avait pris l’initiative de payer le membre de famille de son employé de la société avant que Tiffany ne le demande !Gabriel s’en est moqué au fond de son coeur en prenant du porridge : « C’est toujours mon argent ! »Néanmoins, il n’avait pas l’audace de l’annoncer.«
Tiffany s’est résignée à Gabriel en levant les mains sur-le-champs en criant : « Gabriel, arrête de me parler comme ça. Tu as la voix enrouée et traînante. Ce n’est pas agréable du tout, du tout ! Même si tu désirais faire des mignardises, cela n’en aurait pas l’air mignon ! Tu me rappelles un jeune garçon dont la voix est en train de muer ! Je t’embrasserai, ça va ? Mais ne fais plus de mignardises. J’en ai horriblement peur ! J’ai la chair de poule partout aux bras ! »Gabriel l’a fixée d’un regard martyr.Il ne désirait pas faire de mignardises.Et il ne savait pas le faire.Heureusement, il avait la voix enrouée. Sinon, Tiffany l’accuserait d’être efféminé s’il changeait de voix à dessein.Eh bien, il fallait renoncer à cette idée.Tiffany lui a donné un bisou au visage avec tendresse d’après sa demande. Elle l’a interrogé : « Cela te satisfait ? »Lorsqu’elle lui avait donné le bisou, Gabriel avait fermé les yeux pour sentir le bisou tendre de son épouse. Bien qu’elle porte le mas
Tiffany, ayant aperçu que Gabriel la regardait, a posé son portable. Elle s’est levée et s’est approchée de lui en lui donnant un bisou au front.Elle a dit avec tendresse : « Repose-toi, s’il te plaît. »Puis, elle ne s’est pas retenue de toucher Gabriel au front.« Il y a un thermomètre ? Je te mesure la température. Je trouve que tu as encore de la fièvre. Tu as fait des perfusions et tu as pris des médicaments, mais la fièvre n’est pas partie. »Gabriel a répondu d’un air sage : « Je ne sais pas s’il y a un thermomètre ici. »« Bon, je vais en demander un à l’infirmière. »Tiffany s’en est allée en prenant son portable.Le portable de Gabriel a sonné dès le départ de Tiffany.C’était de la part de Stéphane.Gabriel a décroché.« Il est tard et tu ne dors pas encore ? »« Si, mais je viens de me réveiller et j’ai pris mon portable par habitude. J’ai lu le message envoyé par ton épouse. Elle m’a dit qu’elle était arrivée saine et sauve. Puisque je me suis réveillé, j’ai décidé de t’a
« Tu veux de l’eau ? »« Non, merci. Sinon, j’irai trop souvent aux toilettes. Ce n’est pas pratique pour le moment. »Tiffany s’est tue tout de suite.Comme Gabriel n’avait pas envie de dormir, alors que Tiffany ne regardait plus de vidéos, ils bavardaient. En principe, c’était Tiffany qui parlait et Gabriel l’écoutait.Gabriel a eu les paupières de plus en plus lourdes en écoutant la causette de Tiffany. Il est tombé dans les bras de Morphée en fermant les yeux petit à petit.Après que Gabriel avait fini une bonbonne de perfusion, Tiffany a fait venir l’infirmière pour remplacer la bonbonne vide par une nouvelle. Puis elle est revenue à son lit pour jouer avec son portable.Mais elle avait aussi les paupières de plus en plus lourdes. Elle était sur le point de s’endormir.De peur qu’elle s’endorme, Tiffany n’osait plus jouer avec son portable. Elle est descendue du lit et est entrée dans les toilettes. Ayant ôté son masque, elle s’est lavé le visage avec de l’eau froide, afin qu’elle
Après la visite des malades, l’infirmière est venue pour que Gabriel fasse des perfusions, comme hier.Tiffany surveillait Gabriel, tandis que Thomas est allé chercher les médicaments pour lui. Il enverrait les médicaments transitionnels à la pharmacie, afin qu’on en fasse la décoction.« Gabriel, qu’est-ce que tu as ? »Tiffany a remarqué que Gabriel contemplait le goutte-à-goutte, les yeux fixés, comme s’il était dissipé. Elle lui a demandé avec sollicitude : « Tu te sens mal ? »« Tiffi ! »Gabriel a saisi Tiffany par la main et a dit d’un ton pitoyable : « C’est possible que je prenne des médicaments occidentaux au lieu des médicaments traditionnels ? Ceux-ci sont trop amers, je ne les aime pas ! »« Ce qui est amer à la bouche est doux au coeur. D’ailleurs, c’est toi qui as dit que les médicaments occidentaux avaient des effets secondaires importants. Alors, on les a remplacés par les médicaments traditionnels. »Tiffany a dégagé sa main prise par Gabriel. Elle l’a pincé au visage