Chapitre 10

Tiffany est allée chez sa sœur.

Elle a ouvert la porte et est entrée dans l’appartement de sa soeur et a constaté que sa sœur faisait la cuisine.

Tiffany a crié : « Charlotte ! »

Charlotte a répondu avec joie : « Tiffany, tu es venue  ! »

Elle est sortie de la cuisine et était énormément heureuse de voir sa sœur. Elle lui a demandé : « As-tu pris le petit-déjeuner ? Je cuis des nouilles, tu en veux  ? »

Tiffany a répondu : « Non, je l’ai déjà pris, charlotte. As-tu fini ta cuisine ? Ne cuisine plus si tu n’as pas fini. J’ai apporté le petit-déjeuner à toi et à André. »

« Pas encore, André a eu de la fièvre hier et je n'ai pas beaucoup dormi pendant toute la nuit ! Je me suis levée tard ce matin. Ton beau-frère est sorti pour prendre le petit déjeuner comme d’habitude et m’a grondé beaucoup. Il a dit que je n’avais rien à faire tous les jours et que je savais seulement m’occuper de l’enfant. Il m'a blâmée parce que je n’avais pas préparé le petit-déjeuner... » a-t-elle répondu.

Charlotte se sentait victime d'une injustice.

Tiffany était furieuse quand elle a entendu cela. Elle a lancé : « Pourquoi André a-t-il eu de la fièvre ? Il faut que tu l'emmènes à l’hôpital au cas où il y aurait des problèmes. C’est trop  ! André est malade, mais il te gronde au lieu de t'aider. »

Elle a continué : « Charlotte, j’ai déménagé, est-ce que vous payez toujours votre part séparément  ? »

Charlotte s’est assise sur le canapé en déballant le petit-déjeuner acheté par sa sœur cadette. Elle a dit en mangeant : « Je vais emmener André à l’hôpital plus tard. Mon mari insiste pour que chacun paye sa part comme toujours, en disant que je ne sais que gaspiller de l’argent. D’après lui, je ne sais pas comment gagner de l’argent, ce qui lui apporte beaucoup de pression. Puisque nous vivions ensemble,il me faut payer ma part. »

Charlotte a ajouté : « C’est sans doute sa soeur qui l’a incité. Sa sœur aînée est mariée et elle æmêle toujours des affaires de notre famille. Ton beau-frère était très gentil avec moi avant, mais il a beaucoup changé… »

En fait, avant que Charlotte ne démissionne, elle était directrice financière de l’entreprise et ses revenus étaient assez considérables. Elle a sacrifié beaucoup pour son amour comme son mariage, mais ce qu’elle a reçu en retour, c’étaient des insultes de la part de sa belle-famille.

Tout l’argent qu’elle dépensait était au profit de la famille. Si elle voulait s’acheter les nouveaux vêtements, c’était Tiffany qui lui donnait de l’argent. Elle n’achètait aucun nouveau vêtement depuis des années, sans parler des produits cosmétiques.

Mais chaque fois qu’elle achetait de nouveaux vêtements ou des produits de beauté, sa belle-mère et sa belle-sœur aînée allaient l’accuser de dépenser de l’argent sans compter. Même si elle leur expliquait, c’était inutile  ! De toute façon, elle ne devait pas dépenser un centime...

« Charlotte, ma bonne sœur, si tu ne veux pas, envoie André à la crèche . Après que tu seras retournée au travail, tu gagneras beaucoup d’argent ! » a déclaré Tiffany.

Elle tenait à sa sœur comme à la prunelle de ses yeux.

Autrefois, lorsqu’elle vivait avec sa soeur, elle faisait presque tous les travaux du ménage dans la maison, de sorte que sa sœur ne soit pas très fatiguée. Maintenant qu’elle avait déménagé, sa sœur avait plus de choses à faire.

Charlotte a dit : « Ton beau-frère a dit qu’il enverrait André à la maternelle à l’âge de quatre ans. »

Elle voulait aussi aller travailler. Sans parler d’autres choses, les dépenses de la vie quotidienne étaient une grosse somme d’argent ! Elle se sentait surchargée.

Tiffany a froncé les sourcils. Elle avait l’impression que l'attitude de son beau-frère envers sa sœur empirait de plus en plus. Elle n’a pas pu s’empêcher de demander : « Charlotte, pense-tu que Raphaël t’a trahie ? »

Charlotte a été surprise et a déclaré : « Ce n’est pas possible. Je suis bien au courant de ses revenus. Il n’a pas l’argent supplémentaire pour subvenir aux besoins de son amante. »

« Mais l'attitude de mon beau-frère envers toi se dégrade. Charlotte, tu dois quand même penser à ton propre avenir. Tu ne peux plus être une femme au foyer qui n'a pas de revenu. De plus, personne ne te comprend », a expliqué Tiffany.

Après un moment de silence, Charlotte a déclaré : « Parlons-en plus tard, Tiffany, ne t’inquiète pas pour moi et tout va bien. Comment vas-tu ? Quand ton mari reviendra-t-il du voyage d'affaires ? »

Tiffany a répondu : « Y en a encore pour un moment. Il travaille dans un grand groupe et il est très occupé au travail. »

Charlotte a de nouveau interrogé sa sœur sur les détails de sa vie maritale. Ayant su que sa soeur allait bien, elle s’est soulagée. Après avoir rendu visite à son neveu, Tiffany n’a pas eu d’autre choix que de retourner à sa boutique à la demande de sa sœur.

Elle est allé à la librairie en moto ,en pensant toujours à la vie malheureuse de sa sœur. Comme elle était distraite, elle n’a pas prêté attention aux conditions de la route. Elle a failli être heurtée par une voiture, ce qui l’a fait tourner rapidement sur le côté de manière dangereuse. Ayant esquivé cette voiture, elle s’est arrêtée.

Au même moment, la voiture a également freiné tout à coup et s’est arrêtée.

Tiffany a jeté un coup d’œil sur la voiture. C’était une Rolls-Royce, une voiture de luxe, évidemment !

La Rolls-Royce était suivie de plusieurs autres voitures de la même couleur. Peut-être, les conducteurs des autres voitures étaient les gardes du corps du propriétaire de la voiture de luxe.

Les voitures de luxe n’étaient pas rare dans une métropole. Tiffany a fait un geste d’excuse au conducteur, puis a rapidement redémarré sa moto pour prendre le départ. Elle avait peur d’être grondée.

Le chauffeur a tourné la tête et a dit à l’homme en noir, installé à l’arrière de la voiture : « Monsieur, c’était votre femme, Tiffany. »

Le visage de Gabriel était sombre, il a clairement vu que c’était Tiffany qui avait failli être heurtée, elle était manifestement distraite, en conduisant une moto sur la route où les voitures allaient et venaient, elle avait envie de mourir ?