Chloé était également rassasiée. Elle a dit avec un sourire : « Augustin, moi, je ne suis vraiment pas intéressée par ces jeunes talents. Tiffany et moi sommes juste venues ici pour voir le monde et pour goûter des plats délicieux. C’était un hôtel sept-étoiles très connu et les plats servis ici sont très bons. Nous en sommes très satisfaites ! »Augustin : « ... »Elle a repris : « Maintenant, puisque nous sommes rassasiées et qu’il fait tard, nous allons nous retirer. Tu vas le dire à ma tante. »En les regardant, Augustin était un peu inquiété. Il a dit : « Chloé, pars-tu maintenant ? Le banquet n’est pas fini et c’est encore très tôt. La soirée va durer jusqu’à onze heures du soir. » Tiffany a dit : « Chloé et moi, nous allons au travail demain et nous ne pouvons pas rentrer à la maison si tard. »Elles se sont levées et Augustin les a suivies.« En fait, vous pouvez le remettre », a dit Augustin.Augustin, en suivant Tiffany et Chloé, a fait de son mieux pour qu’elles puissent y
Dans les milieux des affaires de la cité W, si quelqu’un pouvait obtenir la faveur de Gabriel, ça pourrait l’aider beaucoup à l’avenir. Ce couple a amené son fils au banquet, juste pour lui permettre de se faire des amis et d’élargir ses voies du futur.Gabriel a demandé : « Qu’est-ce que vous avez fait ? » « J’ai accompagné mes deux amies qui sortaient, et je viens de rentrer », a répondu Augustin.Avant que Gabriel ne lance une phrase complète, Augustin a pris l’initiative d’expliquer ce qu’il avait fait tout à l’heure, de peur qu’il comprenne mal qu’il n’aimait pas ce genre d’occasion et qu’il n’aimait pas le service de l’hôtel. L’hôtel de la cité W était l’un des hôtels gérés par la famille Larousse.Gabriel a hoché la tête et est passé devant lui, comme s’il le saluait avec politesse. Il n’avait pas encore compris ce qui s’était passé, tout ce qu’il savait ’était qu’un groupe de personnes a entouré Gabriel et s’est passé devant lui, et qu’il a instantanément été exclu de la foul
« Non », a déclaré Gabriel à voix basse.Elle s’est approchée de lui en tenant un petit sac en plastique transparent à la main.Elle a lancé : « J’ai acheté du tofu puant, voulez-vous en déguster ? »Gabriel la regardait avec une expression sombre. Elle avait déjà beaucoup mangé au banquet, mais elle n’avait pas encore assez mangé ? Quelle gourmande !« Le tofu puant sent mauvais, mais plus vous en mangez, plus vous l’aimerz. Mon homme préféré l’a beaucoup adoré. »Tiffany s’est assise à son côté en ouvrant le sac, et l’odeur du tofu s’est fait ressentie. Il s’est discrètement déplacé vers le côté, voulant se distancer d’elle pour ne pas être étouffé par l’odeur qu’il n’aimait pas.Pourtant il a demandé : « Votre homme préféré ? C’est qui ? »« Celui sur le billet de cent euros ! » a-t-elle expliqué.Gabriel : « ... » L’argent n'était que des chiffres dans ses comptes pour lui.« Vous voulez goûter un morceau ? C’est délicieux. Je ne vous mens pas, c’est vraiment délicieux. J’aime b
« Je ne suis pas allée à la librairie ce soir. Mon amie est allée à une soirée et m’a demandé de l’accompagner. Au fait, Monsieur Larousse, je voudrais vous demander une faveur, je me demande s’il vous conviendrait de me l’accorder ? » a-t-elle dit.Tiffany s’est assise en face de lui et l’a regardé avec ses grands yeux magnifiques. Bien qu’il soit indifférent et froid comme toujours et que son attitude envers elle ne soit pas très bonne, elle le comprenait. Il avait construit une ligne de défense dans son cœur et ne se prémunissait pas contre les autres, mais seulement contre elle. Il était vraiment beau. C’était agréable de le regarder comme un beau paysage.« Le banquet de ce soir a eu lieu à l’hôtel de la Cité W. J’ai entendu dire que l’hôtel de la Cité W appartient à la famille de l’homme le plus riche, et le jeune maître de la famille y est allé. J’ai entendu dire que son nom de famille était également Larousse. Vous n’avez rien à voir avec la famille de l’homme le plus riche, no
Tiffany a répondu : « Ce week-end, après avoir rencontré vos parents, je vais retourner dans ma ville natale et couper deux bambous pour les ramener. »Gabriel a dit d’un ton léger : « Ce n’est pas la peine, je demanderai à quelqu’un de le faire pour vous. »Comment la femme de Gabriel pourrait-elle aller si loin à la campagne pour couper deux bambous pour les ramener seulement pour sécher les vêtements ? Quelle idée ridicule !« D’accord, merci beaucoup ! » a-t-elle dit.Gabriel a dit : « Je suis aussi un membre de la famille. »Tiffany a hoché sa tête et s’est dirigée vers sa chambre avec ses vêtements dans les mains. Elle a ouvert la porte et s'est tournée vers lui en disant : « Si vous voulez, après avoir pris la douche, vous pouvez me donner vos vêtements à laver, je ferai la lessive. »« Non, merci. Demain, je vais demander à quelqu’un d’apporter deux machines à laver. Il y aura une machine à laver dans chacune des salles de bain des deux chambres, ce sera plus pratique », a-t-
« Allons-y », a dit Gabriel d’un ton léger en s’approchant d’elle.Tiffany lui a emboité le pas. Le couple marchait ensemble sans parler. Tiffany voulait parler avec lui, mais vu que son expression était sérieuse et que son beau visage était toujours tendu, comme si elle lui devait beaucoup d’argent, elle n'avait plus envie de commencer une conversation avec lui. Une personne comme lui devrait être un professeur à l’école. Il était si sérieux qu’il pouvait certainement effrayer tous les enfants.Au bout d’un moment, lorsqu’ils sont arrivés au marché, elle a demandé à Gabriel de garer la voiture dans une place disponible. Après être descendue de la voiture, elle lui a dit : « Allons, allons d’abord prendre le petit déjeuner. »Gabriel n’a rien dit, mais l’a suivie silencieusement. En tant que Chef, c’était la première fois qu’il s’est rendu au marché. Il était très mal à l’aise, mais il a caché son malaise au cas où Tiffany la remarquait.Les deux ont commandé des nouilles au riz pour l
Gabriel l’a regardée choisir les fleurs et marchander avec le fleuriste. Finalement, le pot de fleurs à 50 euros a été réduit à 25 euros. Pour lui, c’était une chose nouvelle. Quand il achetait quelque chose, il ne regardait jamais le prix et ne marchandait jamais rien. Il ne savait pas que sa femme était une chasseuse de bonnes affaires, il a regardé l’expression amère de la fleuriste et l’a trouvée amusante. Après avoir payé, Tiffany a commencé à déplacer les fleurs qu’elle avait achetées, une par une, vers la voiture. Il s’est d’abord contenté de regarder, puis il a décidé de l’aider à porter les fleurs jusqu’à sa voiture. La voiture était remplie à ras bord.Heureusement que le fleuriste leur avait donné du carton à étaler sur les sièges pour ne pas les tacher.« Il nous faut acheter autre chose ? » lui a demandé Gabriel en montant dans la voiture.« La voiture est déjà remplie et il n’y a plus de place pour mettre d’autres choses. On ne peut pas finir de décorer notre maison en q
Tiffany a compris qu’un col blanc senior comme lui était encore quelque peu privilégié. Elle a sorti la carte bancaire et la lui a tendue, en lui disant : « Vous devez marchander avec le fleuriste, c’est possible de réduire le prix de moitié. »Gabriel a repoussé la carte : « J’ai encore de l'argent. »Tiffany l’a regardé et n’a pas insisté. Elle devait aller chez sa sœur et a répété à nouveau à Gabriel qu’il fallait marchander quand il achetait des fleurs, puis elle a pris les clés de sa moto et est partie en vitesse.Ce qu’elle ne savait pas, c’était qu'après son départ, il avait pris une courte vidéo du balcon sur son téléphone et l’avait envoyée à Antoine, l’intendant du manoir de la famille Larousse.Antoine l’a appelé peu après.« Monsieur Larousse. »« Antoine, vous avez vu la vidéo ? Il me faut aménager ce balcon comme un petit jardin, il a besoin de combien de pots de fleurs ? Choisissez des plantes bon marché, faciles à faire fleurir, qui fleurissent abondamment et de préfér
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri