Calypso s'éloigna de la résidence avec une expression alarmée sur le visage. Quant à ses yeux, ils n'arrêtaient pas de faire pleuvoir des larmes. Le cœur alourdit par la douleur, elle s'adossa contre un arbre et sanglota amèrement tandis qu'une peur panique s'empara d'elle. Qu'allait-elle pouvoir faire à présent ? Puisqu'il était fort probable qu'elle n'ait pas la garde de sa fille. Elle le savait, s'était perdu d'avance.
- Mlle Duran ?
Calypso leva les yeux et croisa le regard de cet homme. Celui-là qui l'avait conduit jusqu'à la résidence des Perez. Elle essuya rapidement ses larmes.
- Diogo, c'est bien ça ? Fit-elle avec un sourire forcé.
- Ravi que vous aillez pu retenir mon prénom.
- Que faites-vous là ?
- Normalement je ne devrais pas être dans les environs de cette résidence. Je vous ai
Contre toute attente Diogo trouva Calypso dans la cuisine. Adossé contre l'encadrement de la porte, il la scrutait inlassablement tandis que plusieurs questions le tourmentaient. Il s'approcha d'elle et lui lança un bonsoir qui la fit sursauter. Calypso lâcha brusquement la louche qu'elle tenait et porta sa main sur sa lourde poitrine avant de pousser un soupir.— Vous... Vous m'avez fait peur, balbutia-t-elle en écarquillant les yeux.— Désolé, ce n'était pas mon intention, s'excusa-t-il.Il jetait ensuite un coup d'œil dans la braisière.— Ça ne vous dérange pas j'espère. Que je me permets de faire la cuisine.Elle lui parlait sans quitter des yeux la viande qui cuisait.— Honnêtement oui. Vous n'étiez pas obligée. Vous êtes mon invité après tout. J'ai quitté plus tôt m
Diogo reprit de la banquette arrière de sa voiture le bouquet de fleurs qu'il avait acheté sur le trajet. Il considérait longuement l'endroit où vivait celle qu'il allait bientôt épouser et d'un bond, il sortit de sa bagnole. Il avançait d'un pas décidé vers la porte et après avoir frappé contre le bois, il inspira profondément en s'égarant dans ses pensées. C'était de la pure folie. Il le savait, d'ailleurs sa conscience n'arrêtait pas de le lui répéter faisant accroître davantage ses appréhensions. Certes il était attiré par elle et cela le crispait d'autant plus que l'attirance ne suffisait pas pour se promettre mutuellement le mariage. Comme si l'expérience qu'il avait eu avec son ex-femme ne lui suffisait pas. Les yeux fixés sur les fleurs qu'il tenait il jura entre ses dents. Quoiqu'il en soit il alla
- Pile à l'heure. Qu'est-ce que vous me voulez cette fois-ci. Où m'emmenez-vous Mr Perez ? S'enquit Calypso en affichant un regard incrédule.- Appelez-moi Alonzo. Êtes-vous prête ?Elle ne répondit pas. Elle se contenta de lui jeter un regard méfiant.- Je suppose que oui. Suivez-moi.- Non !- Non ?- Dites-moi d'abord où vous m'emmenez sinon je ne monterai pas dans cette caisse, aboya-t-elle en pointant du doigt la Porsche noire garée à quelques mètres.- Vous le saurai bientôt. Ne me faites pas perdre de temps et suivez-moi, s'agaça-t-il.Calypso restait toujours sur place. Alonzo commença par s'impatienter et Jura entre ses dents. Cette femme commençait vraiment par l'énerver. Pourquoi cet air méfiant à son égard ? L'avait-il donné une seule fois une raison de se m&eac
Calypso boucla sa dernière valiseavant de jeter un coup d'œil à l'endroit de Blair. Celle-ci paraissait si triste. Qu'avait-elle pas fait ou dire pour qu'elle change d'avis ? Elle avait refusé catégoriquement de prendre des risques plutôt inutiles en confrontant le père de sa fille au tribunal. Elle l'avait fait également comprendre à Anathème qui n'était pas aussi du même avis qu'elle. Il lui avait mainte fois répéter qu'il pouvait l'aider à gagner cette affaire. Comme quoi, il n'avait jamais perdu un seul procès. Ce n'est pas qu'elle n'avait pas du tout confiance en ses capacités, mais qui ne dit pas que le père de sa fille ne soudoierait pas le juge pour avoir exclusivement la garde. Après tout il lui avait fait un chèque pour qu'elle abandonne Anthéa. Cet homme né avec une cuillère d'argent dans la bouch
— Vous n'allez pas le faire, fit Alonzo lorsqu'ils descendirent de la voiture pour rejoindre le jet.— Pardon ? Mais de quoi parlez-vous ? Demanda Calypso en affichant un regard d'incompréhension.— Ce Diogo, vous n'allez pas l'appeler une fois qu'on sera en Floride.— Et pourquoi ? Questionna-t-elle en fronçant les sourcils.— C'est un ordre Calypso. Je ne voudrais pas que vous entretenez une quelconque relation avec lui.Prise de stupeur Calypso arqua des sourcils, la bouche légèrement entre ouverte.— Écoutez-moi bien Alonzo, que les choses soient claires entre nous. C'est vrai nous allons désormais cohabiter ensemble, mais cela ne vous donne pas absolument le droit de me donner des ordres pour quoi que ce soit. Vous aviez peut-être un problème avec lui, mais moi non. Alors que ça vous plaise ou non je...— C'est po
— Vous n'exigerai absolument rien tant qu'on n’aura pas la preuve que vous êtes réellement la mère biologique de la petite, intervint Graziella.Calypso et Alonzo déviaient leurs regards sur Graziella. Cette dernière afficha un regard méfiant à la jeune femme.— Ne vous inquiétez pas pour le test ADN. Je compte bien le faire pour vous prouver que je suis sa mère, lança-t-elle en levant son menton d'un mouvement de défi. Maintenant je voudrais savoir ce que cet homme me cache, s'empressa-t-elle de dire en pointant Alonzo du doigt.— Je vous expliquerai tout mais pas aujourd'hui.— Et vous croyez que tout en sachant que vous me cachez quelque chose je vais me permettre de vous suivre ? Qu'est-ce que je suis censée faire ? Vous faire confiance peut-être ?— Je ne sais pas exactement ce que m'a s&o
- Pourquoi chercher vous à provoquer une dispute ? Demanda calmement Alonzo après un moment de silence.Calypso tiqua.- Provoquer une dispute ? Répéta-t-elle sur un ton sardonique. Vous trouvez ça normal d'offrir une maison à une femme que vous connaissez à peine et qui de surcroît est une profiteuse aux yeux de votre mère ?- Vous êtes la mère d'Ambre, n'est-ce pas suffisant ? Revenez sur votre décision. Accepter cette maison et qu'on en parle plus.Avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour protester, Alonzo tourna les talons et franchi le seuil de la pièce. Épuisée, elle passa la main dans sa chevelure et lâcha un soupir d'irritation. Trente minutes plutôt, elle avait été envahit par une vague d'excitation lorsqu'elle avait posé les pieds sur le sol de Miami et en découvrant la ma
— Vous verrez, vous allez adorer '' Litlle Havana" déclara Pablo lorsqu'il gara la bagnole à l'entrée du quartier. J'ai grandi ici, continua-t-il en esquissant un sourire.— Vous devriez sûrement parler l'espagnol alors, lança calypso sans quitter des yeux les bâtiments qui surplombaient le quartier.— Oui, Bien que j'aie dû quitter ce quartier très tôt pour m'installer en Afrique du Sud, j'ai une très bonne maîtrise de la langue. Alors vous descendez ? Il y a beaucoup d'endroits que j'aimerais bien vous faire découvrir.— Je sens qu'on va adorer passer cette journée avec vous, déclara Calypso en descendant de la voiture avec Ambre.Ils s'engagèrent sans plus tarder sur une rue assez large et animée.— Cette artère est l'une des principales, que dis-je, rectifia-t-il av
 Quelques jours plustard,Calypso sentait de la manigance dans l'air quand elle surprit une nouvelle fois Phin discuter avec cette même femme au téléphone. Elle mourait d'envie d'en savoir plus sur cette femme d'autant plus que Phin s'était lié à elle pour des raisons qu'elle ignore. Cependant, une chose était sûre, cette femme devait connaitre le père de sa fille puisque la dernière fois Phin avait mentionné son nom lorsqu'il discutait avec elle. Décidée à forcer Phin à tout lui avouer, elle se glissa dans le salon pour ensuite s'asseoir sur l'un des divans, attendant patiemment qu'il décide enfin à rompre leur discussion. Mais quand phin se rendit compte de sa présence, il froissa le visage avant de raccrocher. — Toujours entrain de m'espionner, à ce que je vois. Qu'est-ce qui te prend ? S'énerva-t-il en la foudroyant du regard. — J'ai aussi des conditions à te poser Phin. Je ne bougerai pas d'ici avec toi tant que tu ne m'auras pas avou
Alonzo n'avait cessé de repenser à cette lettre qu'il avait tenue trois heures plutôt. Il ne méritait pas ça ; avait-il mainte fois répété. Il peinait à croire ce qui lui arrivait. Il avait définitivement perdu sa fille et il était probable qu'il ne s'en remet jamais. Il n'osait imaginer ce qui aurait été la vie de sa petite fille sous le toit d'un homme tel que lui. S'il avait réussi à gâcher sa vie pour terminer dans une cellule, c'était sûrement parce qu'il était un homme de la pire espèce que Calypso aurait croisé. Et ce qu'il ne comprenait toujours pas était le fait que Calypso ait décidé de le rejoindre malgré le calvaire qu'elle avait vécu avec lui. N'aurait-elle pas assez de conscience ? Pourquoi risquait-elle la vie de sa fille ? Il avait beau être son père, mais il s'ag
— Tu...tu n'étais pas censée être morte ?Le visage blême, Graziella fixa Anastasia d'un regard teinté de surprise. Quant à Diogo, il ne pouvait exprimer quoi que ce soit tellement il était choqué de la voir en face de lui.— Vous vous êtes donnés autant de mal pour faire croire aux autres que je suis décédée. N'ayez crainte ! Je ne suis pas là pour vous causer du tort. Bonjour Alonzo, Comment est-ce que ça va ?Elle s'était adressée à lui en affichant un sourire crispé.— Qu'est-ce que cela signifie ? S'enquit-il confus. Brawlio t'avais tiré dessus. Tu te vidais de ton sang. Tu étais morte !— Bien-sûr ! Et ça t'arrangeait pourtant, que je sois décédée, articula-t-elle d'une voix méprisante.&n
Calypso se mit dans tous ses états lorsqu'elle constata que sa fille n'était plus dans sa chambre. Elle se précipita devant la porte de Phin, le cœur battant. Elle toqua à sa porte, mais ne reçut aucune réponse. La panique la submergea à l'idée que Phin aie disparu avec sa fille. Elle descendit dans la salle de séjour et se dirigea vers la porte d'entrée. Celle-ci était verrouillée comme toujours et elle eut l'affreuse impression que le sol s'ouvrait sous ses pieds. Phin avait disparu avec sa fille et elle ne pouvait se permettre de rester dans cette maison. Avant qu'elle n’ait eu le temps de forcer la serrure, la porte s'ouvrit brusquement. Elle eut un énorme soulagement en voyant sa fille dans les bras de Phin. Sans plus attendre elle l'arracha de ses bras et la serra contre elle.— Oh ma chérie, tu ne peux imaginer.... je me suis fait un sang d'
— Je lui faisais confiance. Que n'ai-je pas fait pour la retenir ? Je lui ai offert une maison, l'opportunité d'être tout le temps avec sa fille et voilà comment elle me remercie.— Je t'en prie, calme-toi Alonzo. Elles ne devraient pas être bien loin, déclara Henrik.— Ça fait plus de 12 heures que la police est à leur recherche. Je suis persuadé qu'à l'heure qu'il est, elles auraient quitté la ville. Je m’en veux tellement d'avoir fait confiance à cette femme, déplora Alonzo.Alonzo aurait tout donné pour revenir en arrière, mais hélas ! À présent il se sentait stupide. Il s'était fait avoir de la pire des façons et cette femme ne méritait pas son indulgence. Elle l'avait privé de sa fille ! Il ne comptait pas la laisser s'en sortir aussi facilement.Lorsq
— Vous verrez, vous allez adorer '' Litlle Havana" déclara Pablo lorsqu'il gara la bagnole à l'entrée du quartier. J'ai grandi ici, continua-t-il en esquissant un sourire.— Vous devriez sûrement parler l'espagnol alors, lança calypso sans quitter des yeux les bâtiments qui surplombaient le quartier.— Oui, Bien que j'aie dû quitter ce quartier très tôt pour m'installer en Afrique du Sud, j'ai une très bonne maîtrise de la langue. Alors vous descendez ? Il y a beaucoup d'endroits que j'aimerais bien vous faire découvrir.— Je sens qu'on va adorer passer cette journée avec vous, déclara Calypso en descendant de la voiture avec Ambre.Ils s'engagèrent sans plus tarder sur une rue assez large et animée.— Cette artère est l'une des principales, que dis-je, rectifia-t-il av
- Pourquoi chercher vous à provoquer une dispute ? Demanda calmement Alonzo après un moment de silence.Calypso tiqua.- Provoquer une dispute ? Répéta-t-elle sur un ton sardonique. Vous trouvez ça normal d'offrir une maison à une femme que vous connaissez à peine et qui de surcroît est une profiteuse aux yeux de votre mère ?- Vous êtes la mère d'Ambre, n'est-ce pas suffisant ? Revenez sur votre décision. Accepter cette maison et qu'on en parle plus.Avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour protester, Alonzo tourna les talons et franchi le seuil de la pièce. Épuisée, elle passa la main dans sa chevelure et lâcha un soupir d'irritation. Trente minutes plutôt, elle avait été envahit par une vague d'excitation lorsqu'elle avait posé les pieds sur le sol de Miami et en découvrant la ma
— Vous n'exigerai absolument rien tant qu'on n’aura pas la preuve que vous êtes réellement la mère biologique de la petite, intervint Graziella.Calypso et Alonzo déviaient leurs regards sur Graziella. Cette dernière afficha un regard méfiant à la jeune femme.— Ne vous inquiétez pas pour le test ADN. Je compte bien le faire pour vous prouver que je suis sa mère, lança-t-elle en levant son menton d'un mouvement de défi. Maintenant je voudrais savoir ce que cet homme me cache, s'empressa-t-elle de dire en pointant Alonzo du doigt.— Je vous expliquerai tout mais pas aujourd'hui.— Et vous croyez que tout en sachant que vous me cachez quelque chose je vais me permettre de vous suivre ? Qu'est-ce que je suis censée faire ? Vous faire confiance peut-être ?— Je ne sais pas exactement ce que m'a s&o
— Vous n'allez pas le faire, fit Alonzo lorsqu'ils descendirent de la voiture pour rejoindre le jet.— Pardon ? Mais de quoi parlez-vous ? Demanda Calypso en affichant un regard d'incompréhension.— Ce Diogo, vous n'allez pas l'appeler une fois qu'on sera en Floride.— Et pourquoi ? Questionna-t-elle en fronçant les sourcils.— C'est un ordre Calypso. Je ne voudrais pas que vous entretenez une quelconque relation avec lui.Prise de stupeur Calypso arqua des sourcils, la bouche légèrement entre ouverte.— Écoutez-moi bien Alonzo, que les choses soient claires entre nous. C'est vrai nous allons désormais cohabiter ensemble, mais cela ne vous donne pas absolument le droit de me donner des ordres pour quoi que ce soit. Vous aviez peut-être un problème avec lui, mais moi non. Alors que ça vous plaise ou non je...— C'est po