LéaJe sens le désir monter en moi, inondant chaque pensée de chaleur. Mes mains trouvent finalement le chemin vers son dos, glissant sous son t-shirt, explorant la chaleur de sa peau. Je frémis au contact, mon corps réagissant instinctivement à sa présence. Maxime se redresse à nouveau, son regard se plissant de désir. Un instant, je redoute de perdre ce moment, mais l’instant d'après, il s’approche, saisissant mes hanches avec une fermeté tendre.— Tu es magnifique, souffle-t-il, son regard parcourant mon corps avec adoration.Ses mots sont doux, mais cela ne fait qu’attiser le feu qui brûle en moi. J'attrape le bas de son t-shirt et le tire avec assurance, jusqu'à ce qu'il lève les bras, se dégageant de son vêtement. Je me retrouve face à un torse musclé, parfaitement dessiné. Mon cœur s’emballe, une vague de désir m’envahit.Sans le quitter des yeux, je me lève et me rapproche de lui, mes mains caressant son torse. J’explore chaque muscle, chaque courbe, et il se laisse faire, se
LéaNos corps sont en symbiose, embrassés par un désir effréné. Et alors que je me laisse emporter par la magie du moment, une voix intérieure me murmure que ce matin est le début d'une nouvelle aventure, pleine de passion, d'intimité, et de promesses inexplorées.Notre danse délicate se finit alors que Maxime m'attire à nouveau dans ses bras, et je n'aspire qu'à une chose : savourer chaque seconde de ce réveil enivrant, comme si le monde extérieur n’existait plus. Avec un sourire. Je sais que ce matin, nous ne ferons pas que nous réveiller. Nous allons nous redécouvrir, encore et encore, avec la passion comme seule boussole.Dans l'atmosphère chargée de désir et de tendresse, le rythme de nos battements de cœur résonne dans la chambre. J’ai presque oublié le monde extérieur lorsque, soudain, un coup ferme résonne contre la porte. L’instant d’après, cette sérénité est brusquement interrompue. Mon cœur s’emballe, non pas à cause de la surprise, mais à cause du pressentiment que cela p
LéaLa porte reste ouverte entre nous trois, et l'air est devenu lourd, chargé d'une tension que je ne parviens pas à dissiper. Je sens mon cœur s’alourdir, comme si chaque battement était un écho d'une réalité qui ne m'appartient pas. Ce que je croyais être un matin parfait vient de se briser en mille éclats, et l'incertitude m'envahit, me paralyse.Maxime, toujours figé derrière moi, semble être plongé dans un tourbillon d'émotions contradictoires. La confusion sur son visage est évidente, mais ce n’est pas la confusion qui me terrifie. C’est la possibilité qu’il ait un passé que je ne connais pas, un passé qu’il a choisi de taire. Et maintenant, tout ce silence me hurle qu’il y a bien plus entre nous que je n'aurais jamais imaginé.Je jette un dernier coup d'œil à la femme qui se tient devant nous. Son regard est honnête, presque implorant, et cela me touche d’une manière que je n’aurais pas anticipée. Elle est là, brisée mais déterminée, comme si elle portait le poids d’une vérité
LéaJe ne sais pas comment mes jambes me portent encore.La porte claque derrière moi, mais le bruit résonne en moi comme un coup de tonnerre. Je descends les escaliers sans me retourner. J’étouffe. L’air de l’appartement s’est transformé en poison, et j’ai eu besoin de m’enfuir avant de suffoquer pour de bon.La pluie m’accueille à la sortie de l’immeuble. Fine, glacée, elle perle sur ma peau comme une réponse muette à ce que je viens de vivre. J’aurais voulu qu’il me retienne. Qu’il dise mon nom autrement, sans cette voix brisée. J’aurais voulu qu’il sache quoi faire.Mais il est resté là. Perdu. Silencieux.Et maintenant, je marche dans les rues détrempées sans savoir où aller. Je pourrais appeler Inès. Je pourrais prendre un train. Je pourrais… disparaître, juste un moment. Mais je n’en ai pas la force.Ce que je ressens, c’est cette faille, immense, béante, entre ce que j’imaginais et la vérité. Et pourtant, malgré tout, je n’arrive pas à le haïr. Est-ce ça, aimer quelqu’un ? L’a
LéaIl est près de huit heures quand Inès arrive.Elle ne dit rien. Elle ne pose pas de questions. Elle se contente de m’ouvrir la portière et de m’attendre, moteur allumé, chauffage au maximum.Je m’installe à côté d’elle, trempée, glacée, épuisée. J’ai l’impression d’avoir laissé une part de moi dans cette nuit. Comme si la pluie avait lessivé ma peau jusqu’à la faire disparaître.Personne ne parle. Et c’est peut-être ce que j’aime le plus chez elle.Ce silence qu’elle sait remplir d’une présence entière. Pas un silence gêné, ni un silence d’attente. Un silence de ceux qui comprennent. Qui accueillent. Qui enveloppent.Je fixe la route par la vitre embuée pendant qu’elle conduit. Le jour se lève, timidement. Tout semble gris. Le ciel. L’asphalte. Mon cœur.Je n’ai pas dormi. Pas une minute. J’ai froid jusqu’aux os, et même l’intérieur de moi semble détrempé.Je repense à ses yeux, à Maxime, à la façon dont il m’a regardée. Ou plutôt… à la façon dont il a choisi de ne pas le faire.-
LéaJe n'ai pas fermé les yeux de la nuit.Le silence est lourd, comme une mer calme prête à engloutir tout ce qui se trouve à sa surface.Je n’ai plus de larmes. Il ne reste plus que des souvenirs qui me brûlent. J’ai pris ma décision, mais le poids de chaque mot échangé me semble toujours aussi lourd. Et pourtant, je ne veux pas me perdre dans l'attente, dans l'espérance fragile.Inès est partie tôt ce matin, comme d'habitude. Elle a eu l'air de comprendre que je voulais être seule, même si, une fois de plus, son absence me pèse. Je me retrouve ici, dans ce silence, face à cette solitude que je connais trop bien.Mon téléphone est posé devant moi, comme une promesse qu'il ne tiendra peut-être jamais. Son message résonne encore dans ma tête. Le son de ses mots, sincères ou non, ne me quitte pas. Si j’étais honnête avec moi-même, je dirais que je suis épuisée de cette lutte intérieure.Je suis fatiguée de l'incertitude, fatiguée de l’amour qui me ronge, fatiguée d’espérer qu’il vienne
LéaJe reste là, immobile, les yeux ancrés dans les siens. Son regard est un mélange de douleur et de détermination, et pourtant, il y a quelque chose de doux, d’infiniment sincère dans la façon dont il me fixe.Il n’a pas dit un mot. Il ne m’a pas prise dans ses bras. Il ne m’a même pas souri. Pourtant, il est là. Enfin là. Après tout ce temps.Je n’ai pas bougé. Je ne peux pas bouger. J’ai l’impression que mes jambes sont en béton. C’est étrange, mais cette scène m’est familière. Comme si tout ce qui s’était passé entre nous n’était qu’une préparation à ce moment précis. Mais, même si tout semble suspendu, mon cœur bat trop fort.Il franchit le dernier pas. Il est si proche que je peux sentir sa chaleur, et pourtant, un abîme de silence se creuse entre nous. J’ai l’impression qu’il attend quelque chose de moi, mais quoi ? Un mot, un geste, un regard… Je me demande ce qu’il attend de moi.Je prends une grande inspiration, puis je murmure, presque à moi-même :Léa— Tu as choisi de re
LéaJe ne sais pas pourquoi, mais quelque chose en moi s’est allégé. Il y a quelque chose de libérateur dans cette décision, dans le fait d’avoir accepté de lui accorder cette chance. Pourtant, ce n’est pas facile. Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix, si c’est lui ou moi qui aurons la force de tout reconstruire. Mais je crois que la véritable question n’est pas de savoir qui a tort ou raison. C’est une question de volonté. De l’intensité des gestes, de la profondeur des actes. C’est là que tout va se jouer.Je me relève lentement, tout en maintenant son regard. Il reste immobile, à genoux devant moi. J’ai l’impression qu’il attend encore une réponse, une assurance. Mais je n’ai pas la force de lui donner des mots pleins de certitudes. Je veux qu’il comprenne qu’il doit me prouver quelque chose, mais de façon différente. Pas dans le discours, mais dans l’engagement.Léa— Je n’attends pas des promesses, Maxime. Je veux voir ce que tu fais. Parce que des paroles, j’en ai eu assez.
MaximeElle ne part pas.Elle reste.Et dans ce silence entre nous, quelque chose respire encore.C’est minuscule. Un souffle.Mais assez pour me faire tenir debout.Léa est là, face à moi, les bras croisés, le visage fermé. Pas dans une colère explosive. Non. C’est plus dangereux que ça. C’est ce genre de calme qui précède les tempêtes. Où tout peut encore basculer. Où chaque mot compte.Je sens que je suis sur un fil. Et qu’un seul faux pas me renverrait dans ce vide que j’ai moi-même creusé.Je prends une longue inspiration.Maxime— Tu veux tout savoir, Léa ? Même les zones grises ? Parce qu’il y en a. Et je veux pas que tu t’embarques dans quelque chose d’injuste pour toi.Elle ne dit rien.Elle attend.Et je déteste ce silence, parce que je sais ce qu’il veut dire : elle me laisse une chance de dire la vérité. Une seule. Une vraie.Alors je parle.Maxime— J’ai été paumé. Vraiment. Avec Clara, j’ai cru que je pouvais faire ce qu’il fallait. Être un bon gars. Le père présent. Le
Léa & MaximeLéaIl y a ce silence entre nous, doux et fragile. Il a ma main dans la sienne, comme si ce simple contact suffisait à tout dire. Peut-être que, pour lui, c’est déjà immense. Un geste chargé d’espoir. De repentir. De promesse muette.Mais moi, je sens autre chose remonter. Une pensée enfouie. Un doute tenace. Un prénom.Clara.Je ne veux pas briser ce moment. Pas maintenant, alors que quelque chose en nous recommence à respirer. Mais je ne peux pas faire semblant. Pas si on veut repartir sur des bases honnêtes. Pas si je veux croire, vraiment croire, en ce qu’il prétend vouloir construire avec moi.Je retire doucement ma main de la sienne. Pas violemment. Juste assez pour poser une distance. Une frontière fine mais claire. Il fronce légèrement les sourcils. Je le vois. Il sent que quelque chose vient. Et il ne recule pas. Il ne fuit pas. Il attend.Léa— Et avec Clara… ça se passe comment ?Ma voix est calme. Presque posée. Mais à l’intérieur, c’est une tempête contenue.
LéaJe ne sais pas pourquoi, mais quelque chose en moi s’est allégé. Il y a quelque chose de libérateur dans cette décision, dans le fait d’avoir accepté de lui accorder cette chance. Pourtant, ce n’est pas facile. Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix, si c’est lui ou moi qui aurons la force de tout reconstruire. Mais je crois que la véritable question n’est pas de savoir qui a tort ou raison. C’est une question de volonté. De l’intensité des gestes, de la profondeur des actes. C’est là que tout va se jouer.Je me relève lentement, tout en maintenant son regard. Il reste immobile, à genoux devant moi. J’ai l’impression qu’il attend encore une réponse, une assurance. Mais je n’ai pas la force de lui donner des mots pleins de certitudes. Je veux qu’il comprenne qu’il doit me prouver quelque chose, mais de façon différente. Pas dans le discours, mais dans l’engagement.Léa— Je n’attends pas des promesses, Maxime. Je veux voir ce que tu fais. Parce que des paroles, j’en ai eu assez.
LéaJe reste là, immobile, les yeux ancrés dans les siens. Son regard est un mélange de douleur et de détermination, et pourtant, il y a quelque chose de doux, d’infiniment sincère dans la façon dont il me fixe.Il n’a pas dit un mot. Il ne m’a pas prise dans ses bras. Il ne m’a même pas souri. Pourtant, il est là. Enfin là. Après tout ce temps.Je n’ai pas bougé. Je ne peux pas bouger. J’ai l’impression que mes jambes sont en béton. C’est étrange, mais cette scène m’est familière. Comme si tout ce qui s’était passé entre nous n’était qu’une préparation à ce moment précis. Mais, même si tout semble suspendu, mon cœur bat trop fort.Il franchit le dernier pas. Il est si proche que je peux sentir sa chaleur, et pourtant, un abîme de silence se creuse entre nous. J’ai l’impression qu’il attend quelque chose de moi, mais quoi ? Un mot, un geste, un regard… Je me demande ce qu’il attend de moi.Je prends une grande inspiration, puis je murmure, presque à moi-même :Léa— Tu as choisi de re
LéaJe n'ai pas fermé les yeux de la nuit.Le silence est lourd, comme une mer calme prête à engloutir tout ce qui se trouve à sa surface.Je n’ai plus de larmes. Il ne reste plus que des souvenirs qui me brûlent. J’ai pris ma décision, mais le poids de chaque mot échangé me semble toujours aussi lourd. Et pourtant, je ne veux pas me perdre dans l'attente, dans l'espérance fragile.Inès est partie tôt ce matin, comme d'habitude. Elle a eu l'air de comprendre que je voulais être seule, même si, une fois de plus, son absence me pèse. Je me retrouve ici, dans ce silence, face à cette solitude que je connais trop bien.Mon téléphone est posé devant moi, comme une promesse qu'il ne tiendra peut-être jamais. Son message résonne encore dans ma tête. Le son de ses mots, sincères ou non, ne me quitte pas. Si j’étais honnête avec moi-même, je dirais que je suis épuisée de cette lutte intérieure.Je suis fatiguée de l'incertitude, fatiguée de l’amour qui me ronge, fatiguée d’espérer qu’il vienne
LéaIl est près de huit heures quand Inès arrive.Elle ne dit rien. Elle ne pose pas de questions. Elle se contente de m’ouvrir la portière et de m’attendre, moteur allumé, chauffage au maximum.Je m’installe à côté d’elle, trempée, glacée, épuisée. J’ai l’impression d’avoir laissé une part de moi dans cette nuit. Comme si la pluie avait lessivé ma peau jusqu’à la faire disparaître.Personne ne parle. Et c’est peut-être ce que j’aime le plus chez elle.Ce silence qu’elle sait remplir d’une présence entière. Pas un silence gêné, ni un silence d’attente. Un silence de ceux qui comprennent. Qui accueillent. Qui enveloppent.Je fixe la route par la vitre embuée pendant qu’elle conduit. Le jour se lève, timidement. Tout semble gris. Le ciel. L’asphalte. Mon cœur.Je n’ai pas dormi. Pas une minute. J’ai froid jusqu’aux os, et même l’intérieur de moi semble détrempé.Je repense à ses yeux, à Maxime, à la façon dont il m’a regardée. Ou plutôt… à la façon dont il a choisi de ne pas le faire.-
LéaJe ne sais pas comment mes jambes me portent encore.La porte claque derrière moi, mais le bruit résonne en moi comme un coup de tonnerre. Je descends les escaliers sans me retourner. J’étouffe. L’air de l’appartement s’est transformé en poison, et j’ai eu besoin de m’enfuir avant de suffoquer pour de bon.La pluie m’accueille à la sortie de l’immeuble. Fine, glacée, elle perle sur ma peau comme une réponse muette à ce que je viens de vivre. J’aurais voulu qu’il me retienne. Qu’il dise mon nom autrement, sans cette voix brisée. J’aurais voulu qu’il sache quoi faire.Mais il est resté là. Perdu. Silencieux.Et maintenant, je marche dans les rues détrempées sans savoir où aller. Je pourrais appeler Inès. Je pourrais prendre un train. Je pourrais… disparaître, juste un moment. Mais je n’en ai pas la force.Ce que je ressens, c’est cette faille, immense, béante, entre ce que j’imaginais et la vérité. Et pourtant, malgré tout, je n’arrive pas à le haïr. Est-ce ça, aimer quelqu’un ? L’a
LéaLa porte reste ouverte entre nous trois, et l'air est devenu lourd, chargé d'une tension que je ne parviens pas à dissiper. Je sens mon cœur s’alourdir, comme si chaque battement était un écho d'une réalité qui ne m'appartient pas. Ce que je croyais être un matin parfait vient de se briser en mille éclats, et l'incertitude m'envahit, me paralyse.Maxime, toujours figé derrière moi, semble être plongé dans un tourbillon d'émotions contradictoires. La confusion sur son visage est évidente, mais ce n’est pas la confusion qui me terrifie. C’est la possibilité qu’il ait un passé que je ne connais pas, un passé qu’il a choisi de taire. Et maintenant, tout ce silence me hurle qu’il y a bien plus entre nous que je n'aurais jamais imaginé.Je jette un dernier coup d'œil à la femme qui se tient devant nous. Son regard est honnête, presque implorant, et cela me touche d’une manière que je n’aurais pas anticipée. Elle est là, brisée mais déterminée, comme si elle portait le poids d’une vérité
LéaNos corps sont en symbiose, embrassés par un désir effréné. Et alors que je me laisse emporter par la magie du moment, une voix intérieure me murmure que ce matin est le début d'une nouvelle aventure, pleine de passion, d'intimité, et de promesses inexplorées.Notre danse délicate se finit alors que Maxime m'attire à nouveau dans ses bras, et je n'aspire qu'à une chose : savourer chaque seconde de ce réveil enivrant, comme si le monde extérieur n’existait plus. Avec un sourire. Je sais que ce matin, nous ne ferons pas que nous réveiller. Nous allons nous redécouvrir, encore et encore, avec la passion comme seule boussole.Dans l'atmosphère chargée de désir et de tendresse, le rythme de nos battements de cœur résonne dans la chambre. J’ai presque oublié le monde extérieur lorsque, soudain, un coup ferme résonne contre la porte. L’instant d’après, cette sérénité est brusquement interrompue. Mon cœur s’emballe, non pas à cause de la surprise, mais à cause du pressentiment que cela p