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  Partie 1:

.....................<<Cécile>>.....................

Personne n'a pu répondre. Sa mère le regardait. Si vous voyiez dans quel état elle se trouve. Elle a l'air tellement faible et a du mal à respirer. Il y a encore quelques temps elle et moi on se parlait et là elle est allongée sur un lit  entrain de mourir. En tout cas moi c'est ce que je vois, elle se meurt.

Il m'a lâché la main et s'est avançé vers le lit. La pièce était silencieuse, on entendait que des sanglots.

Lui: maman.

Elle:...

Lui: qu'est-ce qu'il y a? Qu'est-ce qui se passe?

Elle:...

La scène était horrible à regarder. J'avais mal au coeur, mal pour lui et pour elle. Vu que sa mère était dans l'incapacité de répondre, il se tourna vers sa soeur.

Lui: Julie? Mais expliques-moi.

Elle voulait parler mais elle n'y arrivait pas, les mots étaient comme bloqués au fond de sa gorge. 

La main droite de leur mère, avançait avec difficulté sur lit pour trouver celle d'Edward.. faiblement elle la serra.

Elle(faiblement): ça va mon fils.

Elle a tenté tant bien que mal de dessiner un sourire sur ses lèvres. Ça donnait un peu de contenance à son visage. Julie s'est mise à pleurer fortement.

Elle: stp maman ne part pas...sniff...sniff...ne part pas je t'en prie.

J'étais pétrifiée devant la scène. Je voulais aider, je voulais l'aider lui, l'aider à comprendre parce que là oui je sais qu'il est perdu, le soutenir mais je ne savais pas quoi faire, ni même comment faire. Je ne comprenais même pas ce qui se passait Moi même. Je savais juste que ma belle-mère allait mourir. Mais comment et pourquoi?

Leur père est aussi présent mais impuissant comme moi. Il avait sa main droite devant ses yeux, je pense qu'il pleure aussi. Je me sens vraiment impuissante.

Edward: partir comment? Partir ou? Papa qu'est-ce qu'elle fait là? Pourquoi n'est-elle pas dans un hôpital plutôt?son état est grave!

Il a levé son visage vers don fils, sa main n'était plus là. Il  avait les yeux rouges, et autour il y avait quelques vestiges de sa dernière activité. Il a regardé son fils avec désolation comme pour lui dire que y a rien à faire. 

Edward s'est levé brusquement et est sorti de la pièce. Il ne supporte pas cette situation. Il est dos au mur et n'a aucune échappatoire. Il doit se résoudre à dire au-revoir à sa mère et ça il ne le supporte pas, je le comprends. Il est  perdu et ne comprends rien. J'ai décidé de le suivre. Je suis sortie à mon tour de la chambre. Je l'ai trouvé un peu éloigné de la porte mais là encore je ne savais pas quoi faire pour le calmer. Qu'est-ce qu'on fait ou qu'on dit à un homme qui va bientôt perdre sa mère?hein? Qu'est-ce que je dois faire? Je me sentais impuissante et ça m'énervait! Je suis restée debout comme un piquet à l'observer de dos. Je pense qu'il a senti ma présence mais n'a pas réagi. 

Son père aussi est sorti de la chambre, sans doute pour lui expliquer les choses. Il m'a lançé un regard vu que j'étais juste devant la porte et après il m'a dépassé. Pour aller au niveau de son fils. J'ai préféré rester à l'écart et attendre qu'il lui parle. De toute façon je ne savais pas quoi faire.

Lui: l'hôpital ne peut rien pour elle Edward, c'est trop tard.

Edward: comment ça c'est trop tard papa?

Lui: ça va bientôt faire un mois que sa santé se dégrade comme ça. J'ai essayé tous les hôpitaux de la ville et quand on a vu qu'ils ne trouvaient rien, on s'est avançé vers Dieu, ça a juste retardé son état mais ça n'a rien changé. 

Edward: non non, on peut bien faire quelque chose, on pourrait essayer de l'emmener à l'étranger.

Lui: ça ne servira à rien. Elle est condamnée Edward il faut que tu lui fasses tes adieux.

Edward: NON! NON NE ME DEMANDES PAS DE FAIRE MES ADIEUX À MA MÈRE!

Quand il a haussé le ton, ça m'a fait tremblé. Il est vraiment sur les nerfs, il ne comprenait pas ce que son père lui disait. Personne ne peut rien faire pour sa mère. 

Il s'est calmé un moment avant de reprendre avec la voix enrouée .

Edward: pourquoi c'est seulement maintenant que je l'apprends papa?... Elle ne se sentait pas bien depuis et c'est juste maintenant que tu me le dis? Quand elle est sur son lit de mort?

Sa voix était faible, il était de dos donc je ne voyais pas son visage mais je suis sûre qu'il pleurait. C'était triste mais si lui sombrait moi je ne le voulais pas. Je voulais rester forte donc je refoulais mes émotions.

Lui:...

Edward:...

Lui: elle ne voulait que je vous appelle, elle savait que Cécile avait son bac à passer elle voulait qu'elle soit concentrée.

Moi? Elle a pensé à moi en ne disant rien? Mais...

Lui( continuant): et Julie elle ne voulait pas la replonger dans le calvaire qu'elle a vécu avec Cécilia mais c'est trop tard maintenant.

Edward:...

Moi:...

J'avais envie de pleurer, de laisser échapper mes émotions mais d'un autre côté je ne voulais pas.

Lui: elle ne tiendra pas cette nuit, c'est pourquoi elle m'a demandé de vous appeler, tous. Elle veut vous dire au revoir.

Edward:...

Je l'entendais maintenant pleurer. Mon mari, mon homme pleurait et moi je ne savais pas quoi faire. Il s'est tourné vers moi, enfin bon vers la porte. J'ai pu voir son visage inondé de larmes. Il allait perdre sa mère cette nuit.

Il s'est avançé sans vraiment faire attention à ma présence et est à nouveau entré dans la chambre. Je suis restée là avec son père.

Lui: il a besoin de ton soutien.

Moi: je sais...

Lui:...

Moi: je veux l'aider mais...je ne sais pas comment m'y prendre.

Lui:  Montres-lui que tu es là pour lui. Ta simple présence suffit.

Moi:...

J'ai fondu en larmes sans même comprendre. Tout ce que je gardais s'est libéré. L'incapacité, la tristesse, la douleur. Elle allait mourir! Celle qui est venue me chercher dans mon village pour son fils, celle qui a chamboulé ma vie. Cette femme allait mourir cette nuit et je ne le voulais pas. Ces quelques mois elle a su devenir quelqu'un dans ma vie, comme une troisième maman, celle qui prendra toujours ma défense devant son fils et me donnera des conseils derrière. Cette femme allait mourir cette nuit. Fini son franc parler que je détestais tellement, sa façon de se moquer de moi. Tout ça c'est terminé.

Il s'est avançé vers moi et m'a serré dans ses bras.

Lui: ça va aller.

C'est lui qui perd sa femme mais c'est quand même lui qui me console. Pfff....je suis nulle.

Moi: sniff...sniff...

Lui: ...

Je me suis calmée dans ses bras et donc il m'a relâché et m'a regardé avec gentillesse.

Lui: au fait comment ça s'est passé? Le bac?

Moi:...

J'aurais pu trouver la question sans réel importance vu qu'il y avait sa femme dans la pièce à côté qui était entrain d'agoniser mais j'ai compris qu'il essayait juste de penser à autre chose. Il a vu la santé de sa femme se dégrader, son état empirer. Il a vécu dans ça pendant près d'un mois tout ce qu'il veut c'est penser à autre chose une seconde.

Moi: c'était bien, je suis confiante. (Petit sourire).

Lui: c'est très bien.

Nous sommes entrés dans la chambre. L'atmosphère qui régnait était vraiment triste. Edward serrait fort la main de sa mère et elle avait les yeux posés sur lui. Je me décidai enfin à agir. Son père a dit que  seule ma présence suffit. Je me suis approchée et me suis agenouillée à mon tour à son chevet, prêt d'Edward. Une main je la posai sur la main libre d'Edward et l'autre alla rejoindre celle qui était posée sur sa mère. Edward m'a regardé un instant avant de se reconcentrer sur sa mère, il avait encore les larmes aux yeux.

Maman D'Edward: ma belle-fille il faut dire à ton mari qu'un homme ne pleure pas devant sa femme.

Sa voix était toujours faible. J'ai osé un petit rire avant de parler.

Moi: il le sait maman, il va s'arrêter.

Elle: :)... Vous voir comme ça mes enfants, ça me fait plaisir. Continuez de perpétuer ce bonheur. 

Nous:...

Elle: Edward je t'ai trouvé la femme, tu faisais la bouche au debout mais maintenant tu es heureux.

Lui:...

Elle: il faut l'entretenir hein parce que même du bas de ma tombe je vais te surveiller.

Lui( faiblement): oui maman.

Elle: Cécile toi aussi tu as le devoir de t'occuper de mon fils et veiller sur lui après mon départ.

J'ai recommencé à pleurer. Elle va vraiment partir.

Elle: Julie tu dois faire de même avec Roland et refaites à ton père une petite-fille. Elle va venir l'animer un peu dans la maison là.

Julie aussi n'a pas parlé, elle est restée silencieuse mais elle savait qu'elle avait compris.

Moi: maman si tu pars qui va encore m'embêter?

Elle a rigolé faiblement avec le peu de voix et de force qu'il lui restait.

Moi: vous n'avez même pas eu le temps de rencontrer ma tante, elle est comme vous. Vous auriez fait de bonnes copines.

Je disais tout cela les larmes aux yeux.

Elle: ce n'est pas grave ma fille. Je ne me plainds pas. J'ai fais de merveilleux enfants et j'ai contribué à leur bonheur....quand tu reveras ta tante tu lui diras que j'aurais aimé faire connaissance avec elle. :)

Moi: oui...sniff..oui maman. Je le ferai.

Nous sommes restés silencieux un moment après Edward lui a dit qu'il l'aimait. Je vous assure que c'était trop....

...................<<Matilde>>.....................

Moi: ça fait longtemps on s'est vues, quand est-ce que tu vas arrêter d'ignorer ton mari?

Elle: toi tu es folle hein! Arrêtes de dire que ton frère c'est mon mari. Toi tu détestes bien Melissa  non? Qui a dit vous êtes en couple?

Moi: rooh c'est pas pareil. Melissa et moi sommes deux filles attirées par les garçons. Or toi tu aimes les hommes beaucoup même et Kayden adore les femmes. Tu vois un peu?

Elle: petite folle.

Moi: moi je ne vois pas d'autres explications au fait que vous vous détestiez.

Elle: je ne déteste pas ton frère, c'est lui qui me déteste. Bon bref si tu veux me voir passes à la maison.

Moi: lol ! Ce manège va encore durer pendant combien de temps?

Elle: aussi longtemps que je n'aurais pas envie de le tuer  à chaque fois que je le verrai.

Moi: ah arrêtes tu l'as déjà pardonné.

Elle: possible.

Moi: si tu l'as fais pour la simple et bonne raison que tu n'es pas rancunière, c'est bien sa chance.

Elle: ouais bon bref on peut arrêter de parler de lui?

Ces deux là me font trop rire. Si tu veux irriter l'un prononce le nom de l'autre et vice versa.

Moi: oui bien sûr, comment se porte ta joue?

Elle: tchup.

Moi: oh mais je m'informe.

Elle: tchup... Ça va mieux. Au bout de trois jours le bleu avait disparu.

Moi: ah donc ça va.

Elle: si on veut.

Moi: aka c'est comment?

Elle: Moi je voulais savoir comment toi tu vas ?

Moi: lol je vais bien.

Elle: tu es sûre?

Au moment où je voulais répondre un appel s'est affiché sur mon téléphone. C'était Travis. Quand j'ai vu son nom s'afficher, j'ai cru devenir folle. Il a vraiment le culot de m'appeler? Il est sérieux là?... Ça fait combien de temps depuis cet événement? Plus de deux semaines et là il m'appelle? Pourquoi faire?... J'ai rejeté l'appel. L'écran me ramena à ma conversation avec Sophie. Je n'arrivais même plus à répondre, j'étais chamboulée par son appel même si je n'y avais pas décroché. Mon téléphone a à nouveau sonné, c'était encore lui. Je rejetai encore mais cette fois ci plus rapidement que le précédent appel. Et il a à nouveau essayé, deux fois de suite. Pfff... Mais c'est quoi son problème?! Il ne voit pas que je ne veux pas.?

Quand j'ai à nouveau raccroché la deuxième fois, il n'a plus essayé d'appeler. J'avais Moi même du mal à savoir dans quel état d'esprit j'étais réellement. J'étais surprise mais j'essayais de rester sereine comme si ça ne me touchait pas réellement alors qu'en fait....en fait...je n'en sais rien.

Je suis restée là immobile devant mon téléphone attendant un autre appel de sa part mais non, rien de tel. Par contre le signal de ma messagerie me fit m'agiter. C'était un message venant de lui, je l'ai ouvert tout simplement.

<< Matilde stp répond à mes appels. Je sais que je me suis mal comporté envers toi, tout ce que je veux c'est te présenter des excuses. Je suis tellement désolé si tu savais. Je n'aurais jamais dû t'inviter à cette fête. J'étais censé veiller sur toi au cours de cette soirée mais c'est moi qui t'ai fait du mal. Je m'en veux terriblement. Tout ce que je veux c'est discuter avec toi, t'expliquer ce qui s'est passé, te demander pardon, je sais que ça ne changera rien à ce qui s'est passé mais stp je veux quand même essayer.>>

J'ai refermé le message. Je mentirais si je disais que ça ne m'a rien fait de lire ça. J'ai une douleur étrange à la poitrine comme si mon coeur était tout à coup devenu lourd. Je suis restée comme ça pendant un moment sans rien faire et j'ai à nouveau entendu mon téléphone sonné. Si je décroche et qu'il me parle je sais déjà que ça me fera énormément de choses. Rien que le fait d'entendre sa voix va me chambouler encore plus que je ne le suis maintenant et ça non! Je ne veux pas. Il m'a fait énormément de mal, on ne pardonne pas ce genre de chose. J'ai à nouveau rejeté l'appel et j'ai mis son numéro sur liste noir. Voilà comme ça ce sera plus facile.

Quand j'ai fini, j'ai reçu la notification d'un message W******p, c'était Sophie. Je me suis rendue compte que pendant que je vivais tout ces trucs elle m'avait envoyé pleins de messages pour savoir si y avait un problème. C'est vrai que je suis plutôt quelqu'un de très actif sur les réseaux sociaux. Je réponds toujours vite sauf si je dors lol.

Moi: euh désolée...donc je disais que oui je suis sûre, je vais bien.

J'écrivais ça avec beaucoup de ressentiment parce que si y a encore quelques instants j'étais sûre d'aller bien , ses nombreux appels et son message m'avait complétement boulversée.

Elle: pourquoi t'as mis autant de temps à répondre? Tu réfléchissais à la meilleure réponse à me donner?

Moi: rooh non, bien sur que non.

À quoi ça servirait de lui dire ce qui venait de se passer vu que ça ne se reproduira plus.

Elle: arrêtes de mentir, tu peux me dire la vérité à moi.

Alors que je lisais son message, quelqu'un a frappé à la porte, c'était Kayden. Ah...le voilà mon échappatoire.

Lui: salut.

Moi: salut, ça va? :D

Lui: euh ouais mais c'est quoi ce grand sourire?

Moi: tu ne viens pas souvent me voir.

Lol excuse bidon mais bon c'est pas grave il ne va jamais gobé ça de toute façon.

Lui: ouais c'est ça.

Vous voyez je vous l'avais dis. Bon bref... On s'est réconciliés. Il est venu s'excuser de son comportement et bon c'est mon frère et en un sens je le comprenais donc je lui ai pardonné. Surtout que lui, s'excuser c'est pas facile à voir ,genre presque jamais pour ne pas dire jamais.

Lui: je suis venue voir comment tu allais?

Moi: oui ça va. Je profite de ta visite.

Étant sur le W******p de Sophie, j'ai appuyé sur enregistrement.

Moi: demandes pardon à ta femme.

Lui: pardon?

Moi: demandes pardon à Sophie pour la gifle injustifiée que tu lui as donné.

Lui: pff...c'est pas vrai toi aussi tu vas t'y mettre?

Mais l'enfant là il est sérieux là? Tu as tort et tu refuses de t'excuser?

Lui: d'abord Cécile et maintenant toi?

Moi: bein attends tu as tort non?

Lui: bon oui j'aurais pas dû mais je le répète encore je ne vais pas m'excuser.

Moi: si si tu vas et tu dois le faire.

Lui: tu sais très bien ce que je pense de ta copine et tu voudrais que moi je m'excuse auprès d'elle?... Attends tu te fous de moi là? Cette gifle à beau avoir été hasardeuse je la trouve mérité.

Là j'étais juste bouche bée je ne m'attendais pas du tout mais alors là pas du tout à ce genre de parole. Sous le choc j'ai voulu effacer l'enregistrement mais manque de bol il est partit quand même. J'aurais pu stopper l'envoie mais c'était sans compter sur notre excellent wifi qui avait déjà fait son boulot.

Moi: merde.

Lui: quoi qu'est-ce qu'il y a?

Moi: il y a que tu es un véritable idiot. Tout ce que tu as dis a été enregistré et envoyé à Sophie. Pff...

Lui: non mais attends c'est toi l'idiote. J'étais même pas au courant que tu enregistrais.

Moi: ah bon? et ça allait changer quoi? Tu allais parler d'une autre façon?

Lui:...

Moi: c'est bien ce que je me disais.

Elle était entrain d'écouter l'audio. Ah moi aussi pourquoi j'ai fais ça?... J'avais vraiment peur de sa réaction. La barre affichait qu'elle  aussi enregistrait un audio.

Lui: pff de toute façon elle est au courant que je ne l'aime pas.

Moi: c'est pas une raison, tu as été vraiment blessant dans ton audio et je sais que pour toi c'est difficile à comprendre mais y a des gens qui sont sensibles.

Et elle en est le parfait exemple. Sophie est une grande sensible, je sais qu'elle ne supporte pas cette situation avec mon frère parce qu'elle ne lui a rien fait en particulier et là avec les mots blessants qu'il vient de dire je sais déjà qu'elle doit être super mal.

Lui: bon alors qu'est-ce qu'elle dit?

Moi: ça t'intéresse maintenant?

Lui: pff Matilde ne m'embêtes pas.

Moi: elle a envoyé un audio.

Je viens juste de le recevoir. J'ai appuyé pour l'écouter. Je n'ai pas d'écouteurs donc il l'entendra forcément.

Elle: attends Matilde donc si je comprends bien tu m'envoies un audio pour me faire comprendre que ton frère n'a pas fait exprès de me gifler mais que je le méritais quand même?... Ok. J'ai vraiment essayé de toutes mes forces de rester polie mais là il me pousse à bout donc Kayden...vu que je sais que tu es dans la pièce. VA-TE-FAIRE-FOUTRE...sur ce bonne soirée à tous les deux.

l'audio s'est arrêté là. J'ai été tellement surprise par sa réponse. En fait tout les deux sommes restés sous le choc. Je m'attendais à ce qu'elle m'envoie un simple ok parce qu'elle serait triste ou un truc du genre mais non. 

J'ai levé mes yeux vers Kayden. Là je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Non là là Sophie a abusé. Et la manière dont elle a appliqué le "va te faire foutre" là c'était juste trop. Kayden ne réagit pas mais je sais qu'il a mal. Il n'a pas l'habitude qu'on lui tienne tête comme ça. Là elle a fait fort... 

Moi: mais dis quelque chose...(rire)...

Lui: pfff...je vais me coucher c'est mieux.

Non là j'étais trop Mdr quoi! J'étais prête à me rouler au sol comme une vieille punu( ethnie gabonaise) en deuil.. lol ma métaphore là aussi hein. Bref...il m'a dit bonne nuit et est sorti Moi j'étais encore entrain de rire. Je me suis arrêtée de rire un moment pour écrire à Sophie.

Moi: Soso?

Elle: tchup ne m'appelles pas. Comme ça.

Moi: bon Sophie.

Elle: quoi?

Moi: tu es fâchée?

Elle: tchup ne me poses pas de question bête. Moi je vais dormir.

Moi: oh... Excuses-moi je ne voulais pas envoyer l'audio.

Elle: ça n'a aucune importance. Bonne nuit.

Là là elle est fâchée je le sais mais je sais aussi que derrière ça l'a attristé.

Moi: demain je passe chez toi.

Elle: comme tu veux.

Ah ça!... Pardon j'espère que quand je vais arriver là-bas ce ne sera pas aussi froid hein. Sinon Kayden a eu!... Carrément va te faire foutre.