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CHAPITRE .01

01

Zëyhar en multimédia

J’ouvre difficilement les yeux, à mon réveil je remarque que je suis allongé sur un lit, mais pas le mien. Une femme est à mon chevet. Elle a au moins la quarantaine je la trouve magnifique, petite de taille elle est et elle porte un pagne rouge et noir, assortie à son voile qui est de la même couleur. Son teint noir n’est ni trop clair et ni trop foncé et lorsque que nos regards se croise enfin elle hurle de joie :

La femme : Dieu merci Zëyhar est en vie,en pleurant al Hamdoulilah !

Elle quitte la pièce précipitamment et sans explication. 5 minutes plus tard cette dernière arrive avec un médecin, je me rends compte que à ce moment là que cette femme est en réalité une très chère amie de ma mère que je considère à présent comme ma tante. Le médecin s’approche de moi puis me demande :

Médecin : Bonjour mademoiselle comment vous sentez-vous ?

Moi : J’ai mal à la gorge, légèrement à la tête et j’ai très faim.

Médecin : C’est normal cela fait 3 semaines que vous êtes dans le coma suite à un accident de voiture, comment vous appelez vous ?

Moi : Zëyhar

Médecin : Très bien et votre nom s’il vous plaît ?

Moi : Sylla

Médecin : Rappelez moi votre âge à présent s’il vous plaît mademoiselle.

Moi : J’ai 18 ans.

Médecin : Excellent, déclare t-il en se tournant vers tanti (=tante) Alima elle n’a pas l’air d’avoir de trouble de la mémoire mais je vais quand même lui faire faire quelques examens on ne sait jamais si il y a eu des séquelles.

Tanti Alima : d’accord merci Monsieur, elle s’approche de moi et me dit j’arrive Zëyhar je vais prévenir les autres.

Elle déposa un baiser sur mon front puis s’en alla, pendant son absence le médecin me fait faire des examens. Je doit à présent porter des béquilles pendant quelques jours mais a par cela tout va pour le mieux. Du moins c’est ce que je pensais…

Le soir tanti Alima est revenu avec son mari tonton Ayoub ainsi qu’avec Aya et Lamia leurs filles.

Tonton Ayoub : Al Hamdoulilah mon enfant tu es en vie, Dieu est grand !

Aya : Ça va, comment tu te sens ?

- Bien merci et vous ?

Lamia : T’occupes pas de nous, en ce moment il y a que toi qui compte !

Aya : Je te jure Zëyhar ne me refais plus ce coup j’avais trop peur, 3 semaines qu’on attend que tu ouvres les yeux.

- Mais qu’est-ce qui c’est passé après l’accident et où sont mes parents ?

Eux : …

- Répondez moi ! Tanti, tonton ? Mama et Baba vous bien hein ?

Tanti Alima : Repose toi pour le moment mon enfant, il ne faut pas te fatiguer pour rien. Le médecin a dit que tu pourras sortir bientôt c’est une bonne nouvelle ! Dit-elle avec un sourire forcé.

- Non je veux savoir répondez moi ! Dis-je voyant qu’ils me caché quelque chose. Pourquoi vous ne voulez pas me répondre ? Il s’agit de ma famille ! Crié-je ensuite.

Tonton Ayoub : Pour ce qui est de ton père Allah y Rahmo il nous a quitté…

« Allah y Rahmo il nous a quitté »

À ces mots la tension commencée déjà à monter et je sens que mes larmes ne vont pas tarder à couler. Baba m’a quitté et je n’ai même pas eu le temps de lui dire au revoir, je repense à ses moments passé avec lui ce n’était que du bonheur pur et doux, je me remémoré mes souvenirs de jeunesse avec lui.

FLASHBACK

Baba : Pourquoi tu pleures Zëyhar ?

- Parce que, snif Mufasa est mort et Simba n’a plus de papa. Disais-je en me fondant en larmes.

Baba : Et alors ? C’est rien, faut pas pleurer pour ça ma fille !

- Mais Baba comment il va faire Simba sans son papa ?

Baba : Comment toi tu feras sans moi ?

- …

Baba : Arrête de pleurer pour Simba et garde tes larmes pour moi ma fille car un jour je ne serais plus là !

- Tu seras où Baba ?

Baba : Là où tous les Hommes bons doivent se retrouver après la mort insh’Allah.

- Mais c’est où cette endroit et c’est comment ?

Baba : Je ne pourrais pas te décrire l’endroit tellement il est parfait.

- C’est beau ?

- Baba : C’est parfait je te dis !

- …

Baba : Quand je serais plus là Zëyhar prie pour moi, demande au tout puissant de me faire une place au Paradis et patiente aussi car on se reverra insh’Allah.

- Et Simba aussi il va revoir son père après la mort ?

Baba : Rire, va dormir Zëyhar demain il y a école.

FIN DU FLASHBACK

Tanti Alima : Zëyhar, ça va ?

- …

Lamia : Elle doit être sous le choque Mama…

Tonton Ayoub : Ta g*eule toi !

Lamia : …

- Ma… mère… où elle est ?

Tonton Ayoub : Toujours dans le coma, elle était en soin intensif . Maintenant il faut patienter ma fille !

Tanti Alima : Zëyhar… elle à perdu le bébé, le médecin n’as pas pu le sauver. Elle a reçu un choque au ventre et…

Voyant que je suis au bord du gouffre elle décide de couper court, les mains sur mon visage je suis en pleure. J’hurle de souffrance et de tristesse, mon père ainsi que mon frère qui n’a même pas eu le temps de goûter au plaisir de la vie sont morts. Et ma mère est entre la vie et la mort rien de pire ne peux m’arriver. Aya me tapoté le dos comme pour me montrer son soutient.

Je ne peux pas rester là à ne rien faire il faut à tout pris que je vois ma mère ! Je me lève donc précipitamment et une fois les pieds au sol, je m’écroule directement. Lamia me relève avec l’aide de tonton Ayoub et me replace sur le lit.

- Lâchez moi il faut que je la vois !

Lamia : Qui ?

- Ma mère ! Je sais qu’elle est dans cet hôpital, il faut que je la vois.

Aya : Tu ne peux pas sortir de ton lit Zëyhar, le médecin à dit que…

- JE M’EN FOUS DU MÉDECIN JE VEUX VOIR MA MÈRE !

J’hurlée, je criée et m’agitée. Tanti Alima pleurée et tonton Ayoub était partit chercher une infirmière. Elle m’insère une seringue au niveau de l’épaule qui me fit perdre connaissance.

QUELQUES JOURS APRÈS

Médecin : Bien mademoiselle Sylla vous êtes autorisée à sortir, tenez vos béquilles. Il me les tends

- Merci, en les saisissants. Avant de partie je peux aller voir ma mère, tonton Ayoub ?

Tonton Ayoub : Elle peut où pas ? Demande t-il au médecin.

Médecin : Oui bien sûr !

Il nous emmené devant la porte de sa chambre, tonton Ayoub a décidé de me laisser entrer seul et au fond de moi je pense que cela est largement mieux.

Une fois que je dépasse la porte de la chambre, une odeur étrange effleurée mes narines. Elle est là allonger dans son lit, inconsciente, mes larmes coulées rien quand la voyant dans cette état. Elle a un bandage autour de la tête et des multiples blessures, sa lèvre est enflée… c’est la première fois que je la vois dans un état pareil.

- Mama tu sais que je t’aime, tu es mon rayon de soleil. Tu te souviens quand on allait faire les courses ensembles et que je mettais des choses dans le caddie en cachette ? Tu te souviens quand tu m’as frappée parce que j’avais fais tomber mon yaourt dans le salon ? Rire J’espère que j’aurais la chance de recevoir encore tes coups mama. Alors s’il te plaît snif me lâche pas parce qu’il ne reste que toi. Baba est partie, le bébé aussi et si tu me lâche… je… comment je vais faire mama ? J’ai besoin de tes conseils, tes leçons de morales, j’ai besoin de toi. Si j’ai pus me réveiller alors toi aussi mama tu peux alors s’il te plaît Mama bat toi !

Mon monologue finis je dépose un bisou sur son front et sortis en séchant mes larmes de sa chambre. Tonton Ayoub m’emmène chez lui, il m’avait expliqué que je devais faire comme chez moi et qu’il veillerais sur moi en attendant le réveille de Mama. Mais si il le fallait il veillerais sur moi toute sa vie…

Ses mots me fit frissonner car j’espère que Mama se réveillera, je ne veux pas être un poids pour tonton Ayoub et Tanti Alima.

Arriver chez eux je fus accueilli par Lamia, Aya, Karim, Ibrahim et tanti Alima.

Tanti Alima : Fait comme chez toi ma chérie d’accord on t’as préparé une chambre avec Lamia.

Lamia : Oui suit moi, je vais te montrer.

On se dirige vers sa chambre, ça faisait très longtemps que je n’étais pas venu chez eux. Je me rappelée à peine des lieux.

La chambre était assez espacer pour 2.

Lamia : Voilà ton lit, dit-elle en me le montrant du doigt. T’inquiète tout va bien se…

Elle fit couper par l’entrée de Karim ainsi que de Ibrahim.

Lamia : Faut toquer avant d’entrer là !

Ibrahim : Tu parles à qui comme ça toi ?

Lamia : …

Ibrahim : Bref, je voulais te dire Zëyhar t’es comme une petite sœur pour nous, on t’as vu grandir. Ta mère je l’a considère comme ma deuxième mère alors si t’as un blem viens me voir d’accord ?

Karim : Pareil pour moi et insh’Allah elle se réveil mais en attendant on te prend sous notre ailes.

- Merci… c’est gentil

Ibrahim : C’est rien t’inquiète, et j’ai une question aussi.

- Oui ?

Ibrahim : J’espère que tu fréquentes pas de mecs parce que demande à Lamia wAllah je rigole pas avec ce genre de chose !

Karim : Ouais moi aussi !

- …

Lamia : Mais wsh c’est grave gênant arrêtez de lui foutre la pression comme ça !

Ibrahim : Toi là, en désignant Lamia si tu rouvres ta bouche alors que je t’ai rien demandé, je t’envois à l’hosto direct !

Lamia : Tchiip

Ibrahim : J’espère pour toi que c’est les bruits des oiseaux Lamia !

Lamia : …

Karim : Bref vesqui pas Zëyhar, alors ?

- Bah non j’ai personne.

-Ibrahim : Sûre ?

- Ouais, ouais.

Karim : T’inquiète Ibra si il y un truc je le saurais.

Ils partent ensuite, nous laissant seul moi et Lamia dans la chambre.

- Whouaaah ils sont grave sévère je trouve !

Lamia : Bienvenue en enfer !

- En plus ton frère, j’ai l’impression qu’il ne me crois pas !

Lamia : Non t’inquiète il dit ça pour regarder tes réactions, mais je pense qu’il te crois.

- Ah, et toi tu n’as vraiment personne ou tu as peur de te faire frapper ?

Lamia : Mdr j’ai vraiment personne, mais Aya a quelqu’un par contre !

- Ah oui ?

Lamia : Oui, j’ai hâte qu’elle se fasse choper pour que je puisse bien rire comme il faut quand ils la frapperons rire diabolique.

- Oh t’es méchante. 😂

Lamia : Mais je rigole Zëyhar wsh, entre sœur on se serre les coudes et j’espère que c’est du sérieux avec son mec !

- Moi aussi pour elle.

Ma journée c’était bien passé au côté de Lamia qui avait même réussi à me faire oublier mes problèmes. Aya était dans sa bulle et ne quitta pas son téléphone des mains, j’en déduisais qu’elle parlait avec son mec.

Le dîner ce passé très bien, je suis heureuse d’être accueilli dans une famille aussi chaleureuse et aussi comique que chez les Keïta mais ma famille me manque beaucoup.

La nuit tombe et tout le monde est déjà couché. Moi je n’arrive pas à trouver le sommeil, je pense à mon petit frère mort dans le ventre de ma mère, à mon père et à mama. J’espère qu’elle se réveillera. ❤️

2h30 je n’est toujours pas rencontré Morphée. Je prend mes béquilles, me lève et va en direction de la cuisine pour me prendre un verre d’eau, muni d’un débardeur et d’un short je me doutais pas que tout au long de la journée il manquait une personne dans cette chaleureuse famille.

J’entendis la porte d’entrée s’ouvrir, et surprise je me plaqua contre le frigo et attendis de savoir qui était à l’origine de ma stupéfaction. Un homme se dirigea dans la cuisine au départ pour éteindre la lumière mais lorsque nos regard se croisse celui-ci semble intrigué.

? : Mais t’es qui toi ? Et tu fous quoi chez moi ?

- Je suis… euh

? : Putain Karim il déconne, dit-il en ce dirigeant vers sa chambre.

Je l’entendis appeler Karim, quelques minutes après il réapparaît devant moi en me dévisageant.

? : Il arrive il s’habille, mais t’as pas honte toi ?

- Honte… mais de quoi ? Dis-je en bégayant.

? : Si tu veux faire tes cochonneries il y a des hôtels pour ça, t’as pas honte de venir ici alors qu’il y a mes darons à côté ?!

- Hein mais qu’est-ce que tu racontes ? Je comprend rien tu…

Karim : en rentrant dans la cuisine Oui il y a quoi Zaïr ?

Zaïr : Dit à ta p*te de bouger vite d’ici, c’est pas l’endroit pour vider tes c*uilles.

- Quoi mais j’espère que c’est une blague !?

Karim : Hein ? Mais azy t’as fumé ou bien, c’est la petite Zëyhar, tu crois je suis toi pour manquer de respect aux darons comme ça ?

Zaïr : Zëyhar ? La fille de tantie Aïcha ?

Karim : Bah oui bouffon !

Zaïr me regarde de haut en bas choqué, moi je le dévisage du mieux que je peux.

Zaïr : Elle c’est réveillée quand ?

Karim : Me casse pas les couilles Zaïr, déjà tu me réveille pour dire de la merde en plus tu t’es absenté depuis plusieurs jours. Donc tu sais quoi ? Je vais faire comme ci il ne c’était rien passé parce que tu m’as vénère. Déclare t-il avant de partir se coucher.

Même en parlant calmement Karim arrive à faire flipper.

Je me retrouve seul dans la cuisine avec l’individu qui c’était permis de m’insulter et de m’humilier. On se regarde quelques secondes puis il s’en alla sans dire un mot et surtout sans s’excuser !

Le lendemain je fis réveiller par des cris, c’est tanti Alima qui était entrain de crier sur quelqu’un, je ne savais pas qui jusqu’à ce qu’elle dise « Zaïr »

Tanti Alima : Imbécile d’enfant, tu crois que c’est un camp de vacance ici ou bien ?!

Zaïr : …

Tanti Alima : Tanti Aïcha est entre la vie et la mort et toi tu sors et t’absentes pendant plusieurs jours !

Je n’entendais pas bien ce qu’ils se disaient mais le sujet rimé au fait que Zaïr se serait absenté pendant 2 jours. Sa mère c’était vraiment inquiétée apparemment. Lamia se réveille à son tour et déclare :

Lamia : Si elle crie comme ça, ça veut dire que Zaïr est de retour, aucun doute dit-elle en baillant par la suite.

- C’est toujours comme ça ?

Lamia : En ce moment oui, il fait n’importe quoi mon frère.

[…]

Je me retrouve seul avec tanti Alima, car Ibrahim et tonton Ayoub sont partie au travail, Lamia et Aya en cours et Karim est sortie avec des potes.

Ce matin il y avait eu une grosse dispute entre tanti, tonton et Zaïr. Ça me mettait mal à l’aise d’être accueilli alors que il y a des froids entre certaines personnes , même si je sais que je n’ai rien avoir dedans.

J’étais dans la cuisine entrain de préparer un plat quand Zaïr arrive torse nu. Instinctivement je baisse la tête en le voyant apparaître devant moi comme ça, il avait dormit toute la journée à un tel point que je l’avais oublié. Il s’approche de moi, je sens son regard sur moi. Il m’intimide déjà j’imagine même pas si je croisse son regard.

Zaïr : Je vais pas te manger, tu peux me regarder.

- …

Zaïr : Tu peux répondre quand je te parle aussi.

- …

Zaïr : Zehma t’es muette ?

- …

Voyant que je ne compte pas répondre il m’attrape par le poignet et me tourne vers lui de force.

Zaïr : Oh je te parle là !

- J’ai bien vu, mais lâche moi !

Zaïr : Baisse d’un ton déjà, je vais te cogner tu vas rien comprendre.

- Mais vas-y qu’est-ce que tu attends, après m’avoir insulté de p*te, maintenant tu veux me frapper ?

Zaïr : Ah c’est ça le problème, t’es vexé rire.

- Tu m’as manqué de respect et humilié.

Zaïr : Bah c’est ta faute aussi je te demande qui t’es et tu bégayes 3 fois avant de répondre.

- D’accord Zaïr merci pour ta justification très constructif.

Il ricane un peu, sauve que moi je ne trouve pas ça très drôle. Je pensais qu’il allait partir mais non Monsieur était resté pour ce préparer un café. Une nouvelle fois je sens son regard sûr moi mais j’essaye de ne pas y prêter attention, il est assis autour de la table entrain de boire son café et je trouve ça vraiment gênant.

Après que j’ai finis de cuisiner je m’évapore dans la chambre laissant ce dernier dans la cuisine seul.

[…]

Nous sommes sur le canapé du salon avec Aya elle me parlait de celui qui avait su viser son cœur. Elle en était folle.

Aya : Il est beau, grand, musclés… olala

- Et tu es avec lui depuis combien de temps ?

Aya : Bientôt 1ans.

- Il s’appelle comment ?

Aya : Moussa, c’est un sénégalais.

- Je suis contente pour toi Aya.

Aya : Oui mais fait attention il ne faut pas que mes frères le sache.

- Oui je sais, t’inquiète.

Aya : Je dois aller le retrouver dans 20 min, je peux prendre un peu de ton plat ?

- Oui bien sûr, mais pourquoi ?

Aya : Si Zaïr me demande où je vais, je lui dirait que je veux faire partager notre culture guinéenne avec une blanche de ma classe.

- Ah oui pas mal comme excuse.

Aya : Après 1 ans de disquette j’ai l’habitude.

Elle se lève, enfile ses chaussures et pris le plat destiné à Moussa puis se dirige vers la porte. Mais au même moment celle-ci s’ouvre et laisse apparaître Ibrahim.

Ibrahim : Tu vas où comme ça ?

Aya : Je… euh… donner un plat à une amie Française.

Ibrahim : C’est quoi ?

Aya : Du tieb que Zëyhar a préparé.

Ibrahim : Hum, emmène là avec toi alors.

Aya : Qui ça ? Zëyhar ?

Ibrahim : Non ton lit imbécile !

Aya : Mais je fais un aller-retour simple pas besoin qu’elle vienne, ça sera rapide.

- Oui je préfère rester à la maison, je n’ai pas envie de sortir.

Ibrahim : T’es déjà resté toute la journée ici à aider yemma, va te préparer Zëyhar.

Il me laisse même pas le temps de répliquer qu’il s’en va directement dans sa chambre, je met mes chaussures, enfile une veste puis sort avec Aya.

En bas il y avait les teneurs de murs, Aya en salut quelques uns tendit que moi j’avance vite en baissant la tête.

On se dirige vers le parking puis monte dans la petite voiture de Aya.

Zëyhar : On va où ?

Aya : Au centre commercial.

Zëyhar : D’accord.

Arriver au centre commercial, on entre dans le Burger King et s’installe dans une table où il y avait un homme.

Il avait le teint noir foncé, il était stock et baraqué je devine facilement que c’est Moussa.

Moussa : T’as pris du temps frère.

Aya : Je suis pas ton frère Moussa, et c’est pas de ma faute Ibrahim me posait des questions.

Moussa : C’est qui elle, demande t-il en me désignant.

- Zëy…

Aya : C’est la fille don je t’ai parlé avec sa mère a l’hôpital. Ibrahim a insisté pour que je la ramène.

Moussa : Ah, tranquille assit toi meuf.

Oui car je suis encore debout pendant que eux était assis. Je m’installe donc en face d’Aya qui elle est placé à côté de Moussa.

Aya : Tu as commandé ?

Moussa : Ouais mais par contre j’ai pas pris pour ta reus, tu m’as pas dis qu’elle venait.

Ça m’a fais bizarre d’entendre le mot « reus » sortir de sa bouche, pour moi ça signifie que Aya lui a parlé de moi comme ci j’étais sa sœur et sa me touche énormément.

Aya : Tient Zëyhar, elle me tend sa carte prend toi ce que tu veux le code c’est 4687

- J’ai pas trop faim…

Aya : Arrête de faire ta timide et commande !

À ses mots je saisis la carte et alla me prendre un petit menu a 6€, lorsque je tourne ma tête pour poser mon regard sur eux, je les trouve très minions. Ils sont entrain de rire et Aya a l’air si heureuse et si épanouie. J’espère qu’un jour je connaîtrai moi aussi le bonheur et la joie. Mais comment si Mama ne se réveille pas ?

? : Madame, madame

Je me retourne la dame de la caisse me fit sortir de mes pensées.

- Oui excusez moi.

Caissière : Tenez votre menu est prêt, bon appétit !

- Merci, sourire mais j’aurais besoin d’aide. J’ai des béquilles je ne peux pas le prendre.

Caissière : Oh oui que je suis bête.

Elle m’a emmener jusqu’à la table et dépose mon plateau là bas. Je la remercie, Aya et Moussa avait déjà entamer leur plateau.

Aya : Arrête de croire que t’es une frappe, t’es vraiment moche !

Moussa : Ouais c’est pour ça que t’es avec moi.

Aya : Je fais de la charité.

Moussa : C’est plutôt moi qui en fais, ta vieille tête là ! Même le totem de Koh-Lanta est plus beau que toi.

- Rire

Aya : T’es sûr Moussa ? Vient pas me voir après.

Elle ressort ses lèvres pour montrer qu’elle boude, moi j’en peux plus, je suis mort de rire un vrai sketch ce couple. Moussa aussi il ne peut pas s’empêcher de rire, c’était trop marrant la tête de Aya.

Après avoir fini Aya donne le plat a Moussa en faisant croire que c’était elle qui l’avait préparé. L’après-midi c’était bien passé et arriver à la maison tout le monde était là, sauf Zaïr qui manqué à l’appel.

[…]

Nous étions autour de la table entrain de manger quand Karim demande :

Karim : Yemma c’est toi qui as préparé ça ?

Tanti Alima : Non mon enfant c’est Zëyhar.

Karim : P*tain c’est une tuerie ton tieb !

- Merci rire

Karim : Aya et Lamia vous servez à quoi vous ? Vous êtes même pas foutu de faire des pattes sans cramé la maison et t’as Zëyhar qui gère ça !

Lamia : Bah c’est facile même moi je peux faire du tieb c’est juste que j’ai pas envie de vous tuer tellement ça sera une tuerie.

Aya : Mdrr et comment tu le prépare alors ?

Lamia : Tu prends du colorant artificiel orange tu le met dans le riz blanc et…

Tonton Ayoub : Mon Dieu qu’est-ce que j’ai pus te faire pour avoir des enfants bête comme ça !

Ibrahim : Une tuerie de quelle sens ? Genre si je veux tuer quelqu’un je lui envois ton tieb avec ton colorant artificiel ?

Lamia : …

Aya : T’es vraiment bête Lamia rire.

Karim : Quand je quitte la maison Yemma j’embarque la petite Zëyhar elle va cuisiner h24 parce que sah c’est trop bon.

- Mais qui t’as dit que j’aimerais venir avec toi-même ?

Eux : rire

Le dîner ce passe très bien et quand le soir arrive mes inquiétude aussi, je ne cesse de penser à ma famille. Mais un bruit assourdissant me fit sortir de mes pensées, cela proviens de la porte d’entrée. Je me lève enfile mon peignoir puis m’approche, c’était Zaïr qui toque je l’entend crier.

J’ouvre la porte sous le choque, il pue l’alcool et titubé jusqu’au canapé du salon. Je referme vite la porte et le rejoint au salon, il parle fort et dit des choses incompréhensible.

Zaïr : J’avais oublié mes clés p*tain !

- C’est pas grave je t’es ouvert, mais chut Zaïr tes parents dorment. Dis-je en chuchotant.

Zaïr : Ah j’ai mal à la tête m*rde !

- Attend

Je me lève prend un verre d’eau frais et un doliprane, puis lui fait boire et avaler. Il est vraiment dans les vapes ça m’inquiète.

Zaïr : Tu sais quand j’ai dis que t’étais une p*te…

- Parlons pas de ça Zaïr, pourquoi tu rentres dans cet état ?!

Zaïr : rire

- C’est pas marrant qu’est-ce que ta famille penserait s’ils te voyait comme ça Zaïr, arrête de rentrer tard tu inquiètes ta mère !

Zaïr : rire, t’es encore plus sexy quand tu t’énerves Zëy.

- Zëyhar pour commencer !

Zaïr : rire

- …

Je me lève et va dans la douche prendre un gant de toilette que je passe sous l’eau. Quand je reviens il était toujours allongé sur le canapé je lui passe le gant sur tout le visage. Il ne parle plus, je fais ce geste pendant 5 minutes puis je décide de me lever pour aller me coucher quand il m’attrape par le poignet et me dit :

Zaïr : Non Zëyhar ne me laisse pas, j’ai besoin de toi…

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